"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici you were once wild here. don't let them tame you. (robbie) 2979874845 you were once wild here. don't let them tame you. (robbie) 1973890357
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() message posté Lun 6 Avr 2015 - 1:56 par Invité
Incroyable comment elle se trouve belle. De profil, de son autre profil, de face et de dos. Remy s'admire et s'émerveille devant son propre reflet. Mains sur les hanches, elle tourne une fois face au miroir. Et encore une fois dans l'autre sens. Elle est parfaite, c'est indéniable. Vraiment, elle ne se lasse jamais de complimenter son physique et l'égo énorme qu'elle traine à ses côtés ne semble pas la déranger. Pourtant, pour une fois, ce n'est pas réellement son image qu'elle contemple dans le miroir. C'est le t-shirt des pompiers de Londres, qu'elle a volé à Robbie, qui reçoit toute son admiration. Et le vêtement de son colocataire – certes, trop grand pour la miss – épouse parfaitement ses formes. Tellement qu'elle a décidé de se vêtir uniquement de ce t-shirt pour la journée. De ça et de ses sous-vêtements quand même. Le tissu caresse le haut de ses cuisses et elle sourit, conquise. Elle finit par s'éloigner du miroir pour soupirer face au spectacle désastreux de ses habits, comme à chaque fois, éparpillés partout dans sa chambre. Maintenant qu'elle a pleinement réinvesti les lieux, tout est une excuse pour marquer son territoire. Elle a encore des difficultés à admettre qu'elle ne verra plus Naël débarquer dans le salon, pour lui parler de ses théories sur une imminente attaque de zombies. Mais Remy le vit plutôt bien, elle s'en remet, comme toujours. Elle est terriblement douée pour oublier les gens. Ça fait presque peur le peu d'intérêt qu'elle porte aux autres mais elle s'en fout. Et les rares personnes à qui elle tient (coucou Ivana et Milan), elle ne leur dit pas. C'est une marque de faiblesse selon l'australienne. Assise sur le bord de son lit, elle replie soigneusement les autres t-shirts de Robbie (évidemment, elle les a tous pris, histoire de se constituer une réserve) avant de les ranger dans sa commode. Non sans oublier un sourire satisfait, elle s'échappe de sa chambre, persuadée qu'elle va pouvoir s'exhiber devant Robbie. Uniquement pour lui montrer à quel point sa colocataire est carrément canon, soyons clairs. Mais c'est un salon vide et silencieux qui l'accueille. Déçue, Remy s'avance, son regard se posant un peu partout à la recherche du pompier ou d'une occupation. Le silence l'effraie toujours. Vraiment, elle en a horreur. C'est sur le comptoir, dans la petite cuisine, qu'elle découvre un plat tout préparé, encore chaud et prêt à être mangé. Un coup d'œil à l'horloge et l'australienne se demande quand est-ce que Robbie s'est réveillé pour cuisiner. Elle n'a rien entendu. Elle ouvre un tiroir, en sort une fourchette qu'elle plante dans le plat pour en grignoter un morceau. Son colocataire n'a pas menti, il est plutôt doué pour cuisiner. Même excellent. Elle refait un pas en arrière et observe la nourriture d'un œil nouveau. Il n'est même pas dix heures et il a sûrement préparé ça pour son repas du midi ou peu importe. Mais sérieusement, Remy s'en fout. Il peut même l'avoir cuisiné pour sa mère ou quelqu'un d'autre d'important que l'australienne ne se privera pas. Tout naturellement, elle chope alors le plat et part s'affaler dans le canapé devant une série. Elle en mangera la moitié avant de s'arrêter, complètement rassasiée. L'australienne s'étire et commence sérieusement à se demander où il est le Robbie. Bon, la vérité, c'est qu'il soit sorti ou non, Remy s'en fout aussi de ça. Pendant une minute, elle hésite carrément à quitter l'appartement pour frapper chez Rhys. Elle s'ennuie, puis il faut bien qu'elle montre à quelqu'un combien elle est superbe en tenue de pompier. Enfin, presque en tenue. Mais c'est du mouvement dans la salle de bain qui attire son attention. Devant la porte, l'australienne vient coller son oreille contre celle-ci et sourit en entendant l'eau couler. Cette colocation devient de plus en plus intéressante. Elle secoue sa tête pour bien remettre ses cheveux. La porte s'ouvre tout doucement et Remy, elle passe seulement sa tête dans l'encadrement de la porte pour voir si elle voit son coloc. Comme il est dans la douche, caché par le rideau, elle rentre, laissant la porte grande ouverte. « Salut salut Robbie le pompier. » Elle fait glisser sa main sur le côté du rideau pour lui faire un signe et annoncer sa présence. Brosse à dents dans la main, elle s'assoit sur le meuble à côté du lavabo et reste silencieuse quelques minutes. « T'as bien dormi ? » En fait, ça l'emmerde, elle s'en tape qu'il ait bien dormi ou non. Alors elle finit de se brosser les dents, se rince la bouche et range soigneusement le matériel. A nouveau sur ses pieds, elle penche la tête et fixe le rideau qui la sépare de Robbie. Elle a déjà pris sa douche mais faut bien l'emmerder un peu ce Robbie. Ses doigts agrippent le rideau et finissent par l'ouvrir d'un coup. « Bon, ça t'embête si je viens prendre ma douche avec toi ? »
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() message posté Mar 7 Avr 2015 - 15:57 par Invité
En emménageant dans le quartier d'Hammersmith dans un logement beaucoup plus grand que ce qu'il avait auparavant, pour un prix raisonnable, Robbie avait cru faire l'affaire du siècle. Quand il y repense, il aurait dû commencer à se méfier devant les questions un peu bizarres que lui avait posé sa colocataire. Il avait hérité d'une colocataire assez particulière, lui qui avait quitté la maison familiale en espérant trouver un peu de tranquillité, mais il était mal tombé. Heureusement pour lui, il était souvent de gardes ou lorsqu'il ne l'était pas il passait son temps à dormir pour récupérer. Sauf qu'aujourd'hui Robbie est de repos, il ne travaille même pas lendemain. Par chance, il est le premier debout et en profite pour se mettre derrière les fourneaux, ce qui s'avère parfois difficile quand une petite australienne vous tourne autour sans arrêt. Il prend son temps, concoctant l'un de ses plats favoris dans une quantité suffisante pour en offrir aux autres. Cuisiner juste pour lui ce n'est pas vraiment son style. Lorsqu'il a fini, il décide d'aller prendre sa douche, parce qu'il a réussi à bien se salir en faisant la cuisine. Comme à son habitude, il ne ferme pas à clefs la porte de la salle de bain au cas où quelqu'un ait besoin de quelque chose. Quand on a grandi dans une maison avec six autres enfants, on apprend vite à partager une salle de bain pour que tout le monde puisse être à l'heure le matin. Tant qu'on ne vient pas le soûler derrière le rideau de la douche tout va bien. Avant de sauter sous la douche, il entreprend de se raser de près, ce qu'il n'avait pas eu le temps de faire pendant le reste de la semaine. Il file sous la douche, pour décontracter ses muscles douloureux. Malgré l'eau qui coule, il entend la porte s'ouvrir, mais il choisit d'ignorer la voix. « Salut salut Robbie le pompier. ». Il espère qu'elle va s'en aller, croyant que s'il fait mine de pas entendre, elle le laissera tranquille. Une main pénètre son espace, il est partagé entre l'envie de rire et la consternation. Apparemment, ils n'ont pas la même notion de l'intimité. « T'as bien dormi ? ». La voix le prend par surprise, tellement il avait eu l'impression qu'elle avait fini par se lasser et était reparti dans le reste de l'appartement. Elle est plus tenace qu'il ne l'avait anticipé. « Ouais à part que je peux pas être pénard dans ma douche ! ». Dès le début de la journée le voilà déjà en train de râler. Soudain le rideau de douche s'ouvre et il se félicite de ne pas avoir sursauté comme une fillette comme ça aurait été le cas pour d'autres. Ce genre de situation n'avait rien de nouveau pour lui. « Bon, ça t'embête si je viens prendre ma douche avec toi ? ». Robbie la regarde d'un air blasé, comme si la question lui indifférait complètement. Sans même se soucier qu'elle le voit tout nu, il finit rapidement de se rincer et tire encore plus sur le rideau de façon à pouvoir en sortir. Prenant soin quand même de mettre ses fesses dans le champ de vision de Remy et pas l'inverse. « Fais toi plaisir, j'ai fini de toute façon. ». Il traverse la salle de bain jusqu'où il a laissé ses affaires, sans se soucier de si elle le mate ou pas et sans se soucier de l'eau qu'il laisse un peu partout. Il s'essuie le plus lentement possible au cas où Remy soit encore en train de faire la spectatrice et se contente d'enfiler un simple caleçon. « J'espère que t'as pas mis de dentifrice sur mon T-shirt ! ». Elle avait une obsession bizarre pour les pompiers et il commençait à se demander si elle ne l'avait pas choisi comme coloc uniquement pour pouvoir voler ses T-shirts de pompier. Au début, un seul avait disparu, puis tout son stock avait disparu d'un coup, il ne lui avait pas fallu longtemps pour découvrir qu'ils étaient dans la chambre de Remy. En se retournant, il n'est pas étonné de constater que Remy est toujours là et qu'elle n'avait absolument pas besoin de la douche. Robbie passe devant elle sans la regarder, bien décidé à rallier sa chambre et profiter de sa matinée tranquille. C'était le plan jusqu'à ce qu'il découvre son magnifique plat à l'abandon sur la table basse devant le canapé. Intérieurement Robbie fulmine, dire qu'en plus il comptait partager avec elle et découvrir le sort qu'elle avait déjà fait à sa bouffe. La seule chose dont il a besoin c'est une cigarette à cet instant, il se rappelle avoir planqué des clopes dans les boites de ses jeux vidéos, lorsque Remy avait soit-disant par mégarde jeter son paquet de clopes aux toilettes. Comme il n'y a aucun respect dans cet appartement, Robbie n'a aucun scrupule à fumer à la fenêtre du salon, alors même qu'il y a d'autres gens dans l'appart.
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() message posté Sam 18 Avr 2015 - 23:24 par Invité
C'est différent que de vivre avec Milan ou Naël. Et Remy, elle n'est pas encore certaine d'apprécier cohabiter avec le pompier. Il a toutes les qualités pour être le colocataire idéal mais ils ne se connaissent pas assez pour qu'elle le préfère à ses deux amis. Encore au stade d'observation – bien qu'elle n'envisage pas une seconde de le virer si un truc ne colle pas entre eux – Remy est donc décidée à passer sa journée avec lui. Et à le suivre comme son ombre. Pour apprendre à le connaître, dira-t-elle. La notion d'intimité lui ayant échapper depuis longtemps, elle n'a aucune gêne à détailler Robbie qui finit de prendre sa douche sous ses yeux. Il ne lui donne pas son meilleur profil, évidemment, obligeant l'australienne à faire un pas sur le côté pour le laisser passer. « Fais toi plaisir, j'ai fini de toute façon. » Petit haussement d'épaules, aucun intérêt s'il n'est plus dans la douche. Profitant de la vision qu'il lui offre, elle laisse une minute son regard s'égarer sur le corps nu de Robbie. Une moue satisfaite s'affiche sur son visage – lui qui est généralement habité par un sourire moqueur. Elle s'attarde un peu trop sur sa musculature et l'eau qui glisse sur lui. Bien bien bien. « J'espère que t'as pas mis de dentifrice sur mon T-shirt ! » Il la sort de ses rêveries un peu trop brusquement. Elle relève la tête et cligne, une, deux fois des yeux. « Jamais. Ça serait un délit. » Principe de base, les vêtements d'un pompier sont sacrés. Elle s'offusque mais par précaution, un regard dans le miroir suffit à la rassurer. Il n'y a aucune trace de dentifrice, Remy y avait veillé pendant qu'elle s'était brossée les dents. Lorsqu'elle se retourne à nouveau vers Robbie, il s'éloigne, sans même prendre le temps de se soucier d'elle. L'australienne soupire, trainant un peu des pieds pour le rejoindre. Il ne paraît pas disposé à vouloir passer du temps en sa compagnie. Mais la miss s'en amuse et le suit tout naturellement jusqu'au salon. Mains dans son dos, elle vient s'adosser contre le mur face à Robbie. Il s'empare d'une boite, toujours silencieux. Sans trop comprendre ce qu'il compte faire, Remy trépigne dans son coin. Le silence a le don de la rendre folle. Elle dévisage la cigarette qu'il ose caler entre ses lèvres mais évite de faire une remarque. Sa santé lui importe peu, seule l'odeur la dérange réellement. Peut-être s'inquiète-t-elle aussi un peu pour ses poumons, cela dit. Son regard balaye le salon avant qu'elle ne le laisse à sa pause cigarette. Peut-être qu'elle regrette la vie facile que lui offrait la cohabitation avec Milan. Sûrement parce qu'il se pliait à ses volontés. Pas habituée à être confrontée à un homme qui ne la calcule pas et fait tout l'inverse de ce qu'elle peut dire. « J'ai oublié de te demander... » Elle s'arrête, cherchant soudainement un stylo pour écrire une note sur le calendrier accroché sur le frigo. Il lui faut soulever quelques magazines et prospectus pour en trouver trois. L'un est vide, l'autre sort des paillettes roses et le dernier paraît normal. Devant le calendrier, elle en profite pour barrer une case. Une de moins dans son compte à rebours avant la reprise de sa série favorite. « C'est quand ton anniversaire ? C'est quoi ton groupe sanguin et ta couleur favorite ? » Dans deux minutes, elle aura tout naturellement oublié la moitié des réponses. Parce que Remy n'en a rien à foutre. « Prends note, je réserve la télé tous les week-ends. Game of Thrones oblige. Tu regardes aussi j'espère ? » Question existentielle qu'elle avait bêtement oublié de lui demander lors de leur rencontre. Sûrement parce qu'elle était restée en admiration quand il avait avoué être pompier. Elle ajoute rapidement. « Et fais attention au voisin, Rhys, il est bizarre. »
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() message posté Dim 26 Avr 2015 - 21:39 par Invité
Cette fille n'a aucun respect, même la pause cigarette ne semble pas l'arrêter dans ses délires et pourtant c'est l'un de ses moments préférés, pouvoir fumer sa cigarette au calme. Finalement, il allait peut-être commencé à descendre en bas de l'immeuble pour savourer sa clope au calme, bien qu'il aurait un peu de mal à passer inaperçu en caleçon dans Londres. « J'ai oublié de te demander... ». Robbie souffle bruyamment pour bien montrer qu'elle l'ennuie, entre son bon petit plat et la tendance de la jeune femme à ne pas savoir la fermer, elle cumulait les boulettes. Même s'il est ronchon, il fait bien attention à souffler sa fumée à l'extérieur de l'appartement, parce que quelque chose lui dit que la jeune femme serait capable de faire bien pire pour lui rendre la vie impossible. « C'est quand ton anniversaire ? C'est quoi ton groupe sanguin et ta couleur favorite ? ». Il hausse un sourcil clairement pas convaincu par ce qu'elle demande, même ses frères et sœurs ne connaissaient pas son groupe sanguin, alors pourquoi lui donner à elle qu'il ne connaissait que depuis quelques semaines. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien faire de ce genre d'informations ? Pas le temps de répondre, qu'elle se remet déjà à parler. « Prends note, je réserve la télé tous les week-ends. Game of Thrones oblige. Tu regardes aussi j'espère ? ». Robbie secoue négativement sa tête, il avait rarement l'occasion de se retrouver chaque semaine à la même heure pour suivre des programmes télés. Pour certains il avait vu des épisodes par-ci par là, mais jamais de façon constante et c'était devenu beaucoup plus rare depuis qu'il avait quitté le domicile familiale, plus besoin de supporter les séries abrutissantes de ses sœurs. « Et fais attention au voisin, Rhys, il est bizarre. ». Sérieusement, il commence vraiment à croire qu'elle parle simplement pour s'occuper plus que parce qu'elle a quelque chose de vraiment intéressant à dire. Surtout qu'il n'a pas eu le temps de vraiment repérer qui étaient les différents voisins, il se contentait de dire bonjour poliment à tout ceux qu'il croisait dans l'immeuble, mais sans plus. Il était devenu le héros d'une petite vieille qui revenait avec ses courses et à qui il avait proposé de monter ses courses, parce que l'ascenseur était en panne. « C'est celui qu'est gay ? Il m'envoyait des vibes chelous dans l'ascenseur l'autre fois, même plus je monte tout seul avec lui. ». Il n'avait pas réussi à repérer les gens de l'immeuble, alors associé des visages avec des noms c'était loin d'être gagné également. Après avoir tiré longuement sur sa cigarette, il fait en sorte de l'étendre sur l'extérieur de l'immeuble en passant son bras dehors, puis il s'avance pour récupérer son plat et se dirige jusqu'à la cuisine pour mettre le mégot à la poubelle. Puis il enfourne illico son plat dans le micro-onde pour le réchauffer une minute. Ce qui le rapproche finalement de Remy, il fixe son regard sur elle tout en croisant les bras sur son torse d'un air très sérieux. « Tout ce que t'as besoin de savoir sur moi c'est que je déteste qu'on me vole ma bouffe ou qu'on me réveille quand je dors sinon c'est toi qui risquerai d'avoir besoin d'une transfusion sanguine... ». Il préfère mettre les choses au clair tout de suite, parce qu'à force de laisser tout passer à la jeune femme, comme avec ses T-shirt ou la douche, elle commençait clairement à prendre ses aises. Il la pousse légèrement pour ouvrir un tiroir et extraire une fourchette. « Pour ma date de naissance, t'oublies, tu serais capables de calculer mon thème astral et de me dire qu'on est fait l'un pour l'autre. ». Quand on est élevé par une femme un peu perché, qui s'imagine que l'horoscope qu'elle lie tous les matins est vrai, on devient un peu haineux envers les signes astrologiques et tout ce qui peut s'y relier. Lorsqu'il était encore petit, sa mère avait réorganisé toutes les chambres des enfants afin qu'ils soient répartis par signes eau, terre, feu et air. Une des trop nombreuses excentricités de sa mère, qui pouvait partir dans des délires monstrueux lorsqu'elle était en dépression. Finalement, il est sauvé par le ding du micro-onde. Il sort son plat de celui-ci et jette un regard vers Remy avec un demi-sourire. « Bon ton jeu de chaise musicale ou de trônes machin ça parle de quoi ? ». Il n'avait rien à faire de sa journée et il ne comptait pas non plus faire la guerre à sa colocataire pendant 15 ans, il s'avance avec son plat, mangeant dedans en marchant pour rejoindre le canapé. Il fait exprès d'écorcher le nom du show de la jeune femme pour observer sa réaction, parce que même s'il n'a jamais regardé, il a déjà entendu des gens en parler.
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() message posté Lun 27 Avr 2015 - 8:55 par Invité
« Ouais, c'est lui. Il est gentil mais il vit assez mal sa séparation avec son petit-ami. Faut pas lui en vouloir. » Pendant une seconde, elle hésite carrément à lui fournir un nom pour le faux petit-ami de Rhys. Mais elle doute qu'il s'en souviendra ou ne s'y intéresse. Elle fixe alors toujours d'un mauvais œil la cigarette à ses lèvres et se cale contre un meuble lorsqu'il décide de venir faire chauffer son plat. « Tout ce que t'as besoin de savoir sur moi c'est que je déteste qu'on me vole ma bouffe ou qu'on me réveille quand je dors sinon c'est toi qui risquerai d'avoir besoin d'une transfusion sanguine... » Son sourire se fane presque instantanément à l'entente de ses mots. Elle le détaille, silencieuse, inquiète qu'il puisse être sérieux avec cette histoire de transfusion. Elle aurait aimé le remettre à sa place mais face à lui et sa carrure imposante, l'australienne préfère s'abstenir. Il n'a plus rien du pompier canon qui peuplait ses pensées. « C'est une menace ? Je veux pas te faire peur mais j'ai un score de 875 à la boxe sur la Wii. » Son regard toujours ancré dans le sien, elle croise ses bras sous sa poitrine et relève la tête pour paraître plus grande. Elle n'est pas certaine que se vanter de ses performances sur la Wii soit le meilleur moyen de l'effrayer mais Remy n'a rien à perdre. Cela dit, elle note, dans un coin de sa tête, de prendre des cours d'auto-défense. Peu importe que son corps ne suive pas l'entrainement, peu importe qu'elle finisse par cracher ses poumons, Robbie vient de lui mettre une foutue idée en tête et l'australienne ira jusqu'au bout. La tête penchée sur le côté, elle se perd encore dans sa contemplation du corps de son colocataire avant que celui-ci ne la bouscule. Instinctivement, elle fait un pas sur le côté lorsqu'il cherche à avoir accès à l'un des tiroirs. « Pour ma date de naissance, t'oublies, tu serais capables de calculer mon thème astral et de me dire qu'on est fait l'un pour l'autre. » Idée tellement effrayante. Ses sourcils se froncent face à son sourire et son refus de lui donner sa date de naissance. Elle n'est pas certaine d'en saisir les raisons et hoche péniblement la tête, contrariée. « Tu sais pas, mais je suis médium. Les cartes ont prédit que l'homme de ma vie serait pompier. Robbie, nous deux, c'est le destin. » Ça fait longtemps qu'elle n'avait pas réutilisé cette excuse. Elle sourit, de son sourire de chieuse avant de lui faire une tape sur l'épaule. Comme si elle cherchait à le réconforter. Clairement, si des cartes, une voyante ou une prophétie lui avait prédit une telle connerie, jamais elle ne l'aurait accepté comme colocataire. Superstitieuse jusque dans la moelle, prendre un tel risque ne lui serait pas venu à l'esprit. Si elle fuit les relations amoureuses, ce n'est certainement pas pour en ramener dans son salon. Au fond, elle sait n'avoir rien à craindre, Robbie semble ne pas l'apprécier du tout. Et plus il lui parle, plus ce sentiment devient réciproque. Qu'il ravale son sourire, Remy allait lui faire vivre l'enfer. « Bon ton jeu de chaise musicale ou de trônes machin ça parle de quoi ? » Tout en disant ça, il part s'installer sur le canapé pour manger son plat. L'australienne le jauge sans répondre immédiatement. Elle a du mal à le cerner et saisir son changement d'attitude à son égard. Une minute il ne veut pas lui parler et l'instant d'après, il semble s'intéresse à ses passions. Surtout qu'elle doit probablement faire la tête la plus horrifiée au monde à cause de ce qu'il vient de dire. Elle déambule à travers l'appartement et se plante devant le canapé. Ses petits mains se posent sur ses hanches, le regard braqué toujours sur Robbie. Il l'agace. Les chaises musicales, les chaises musicales... Ça y est, Remy commence à imaginer Cersei, Arya et Robb tourner autour de plusieurs chaises au rythme de la musique du générique. « Game of Thrones. Pas... trônes machin. C'est un univers fantastique, à une époque... Attends attends attends. » Elle s'interrompt en le voyant reprendre un morceau de nourriture et se laisse tomber sur le canapé. Pour une fois, c'est à une distance respectable qu'elle s'est assise. « D'abord, passons un deal. J'arrête de manger tes plats et en échange, tu stoppes la cigarette dans l'appartement. Genre, complètement. Pense à ma santé, je suis malade. » Ses mots s'accompagnent de grands gestes où elle se désigne, puis pointe du doigt Robbie. Elle tend sa main dans sa direction pour sceller l'accord, l'expression sur son visage devenant toute douce pour tenter de l'amadouer.
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() message posté Jeu 30 Avr 2015 - 20:53 par Invité
« Tu sais pas, mais je suis médium. Les cartes ont prédit que l'homme de ma vie serait pompier. Robbie, nous deux, c'est le destin. ». Il roule des yeux, mais se dit quand même qu'il va devoir planquer sa carte d'identité et son permis de conduire avec précaution pour qu'elle n'évite de découvrir sa date de naissance. Il n'avait aucune envie de découvrir des magazines avec son horoscope entouré dans les toilettes ou pire la compatibilité entre son signe et celui de la jeune femme. Il vaut mieux pour lui qu'il se concentre sur sa bouffe et la série qui semble passionner la jeune femme, plutôt que de poursuivre cette conversation complètement vide de sens. Il ne manquerait plus qu'elle ne lui sorte un jeu de tarot pour lui lire l'avenir. Ou comme elle le dit son destin. Se moquer du nom de sa série, meilleure idée qu'il n'ait jamais eu pour détourner l'attention de la jeune femme, surtout qu'elle s'agite devant lui avec une tête horrifiée. Il se contente de continuer à enfourner de la nourriture dans la bouche en se délectant du spectacle. « Game of Thrones. Pas... trônes machin. C'est un univers fantastique, à une époque... Attends attends attends. ». Il hoche la tête comme s'il écoutait avec une grande attention, alors qu'il s'en fiche royalement. Le canapé s'enfonce quand elle se laisse tomber à proximité. « D'abord, passons un deal. J'arrête de manger tes plats et en échange, tu stoppes la cigarette dans l'appartement. Genre, complètement. Pense à ma santé, je suis malade. ». Robbie soupire d'abord, parce qu'il n'avait aucune intention de la priver de nourriture. Il aimait cuisiner pour lui, mais surtout pour les autres, se préparer des petits plats uniquement pour lui était beaucoup moins kiffant. Il n'avait juste pas apprécié qu'elle attaque son plat sans même lui demander quoi que ce soit, il aurait très bien pu préparer ce plat pour un rencard ou se rendre chez quelqu'un. La cigarette par contre c'est une autre histoire, il s'apprête à protester et de négocier pour avoir le droit de fumer dans sa chambre au moins quand elle mentionne une maladie. Il la dévisage, ignorant complètement la main qu'elle lui tend pour le moment. Essayant de déchiffrer si cette fois elle disait la vérité, après tout elle avait raconté qu'elle était médium quelques secondes auparavant, sa parole pouvait légitimement être mis en doute. Pourtant, aucune trace de mensonge sur son visage. Avec sa chance, il était peut-être tombé sur une psychopathe et menteuse pathologique, mais il préfère écarter cette idée de son esprit. « Désolée, je savais pas. Fallait le dire plus tôt. ». Sans vraiment hésiter, Robbie lui tape dans la main. Il faudrait être vraiment tordue pour mentir sur un sujet aussi sérieux, en tout cas lui ça ne lui viendrait pas à l'idée. « Si y a quoi que ce soit d'autre que je peux faire ou si t'as un régime alimentaire particulier, préviens-moi ! ». Il peut se montrer grognon, mais il n'en demeure pas moins un homme extrêmement bienveillant. Il se sentirait bien trop coupable de jouer avec la santé de la jeune femme. Par contre, il risquait de fumer quand même à l'intérieur lorsque la blonde était au boulot ou loin de l'appartement, il faudrait simplement qu'il investisse dans une bouteille de febreze. Il enfourne une autre fourchette dans sa bouche avant de se remettre à parler, sans vraiment avoir fini de mâcher, personne ne lui avait imposé de ne pas parler la bouche pleine. « Et sinon, c'est toi qui finance les boules quiès où comment ça se passe ? Parce que j'ai pas trop envie d'entendre tes ébats passionnés à l'avenir... ». Tentative discrète de changer de sujet, si c'était lui dans sa position, il ne voudrait pas que la conversation s'attarde trop longtemps sur la question de sa maladie. Il n'avait même pas le sommeil léger en plus, c'était simplement une occasion de plus de chercher la jeune femme, tester ses limites et voir quels étaient les sujets susceptibles de la faire réagir. « Celui que j'ai vu avait pas vraiment l'air d'un pompier en plus, moi qui croyait que t'étais une jeune fille sérieuse qui couchait pas avant le mariage ou au moins avant d'avoir trouvé le bon, je suis déçu. ». Rien de mieux qu'une petite taquinerie pour détendre l'atmosphère.
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 10:17 par Invité
Elle continue de l'observer à la dérobée jusqu'à ce que sa main vienne taper dans la sienne. Elle la fixe encore quelques secondes avant de replier ses doigts en forme de poing pour le rabattre contre sa hanche. Elle ne s'était jamais autorisée à se confier sur ce sujet si personnel, alors elle n'en est que plus étonnée de le faire avec Robbie. Il ne lui pose aucune question, ne l'assaille pas de conseils bizarres ou ne témoigne d'aucune inquiétude à son égard. Il est prévenant sans être sur son dos comme l'avait été l'une de ses amies en apprenant la nouvelle. Elle ignore si c'est parce qu'ils ne sont pas amis ou parce qu'il réagit simplement toujours ainsi, mais l'australienne en est soulagée. Elle secoue la tête, un sourire de vainqueur sur ses lèvres. « Je peux me nourrir toute seule, laisse tomber. » Après tout, c'était le deal. Elle est tentée de lui dire que son régime alimentaire l'oblige à manger de la glace, mais il se méfierait. Utiliser sa maladie pour obtenir les faveurs de Robbie lui apparaît soudainement comme la meilleure des idées. Certes, à l'hôpital elle réprimande gentiment certains patients qui tentent de l'amadouer de cette façon mais personne ne saura qu'elle fait la même chose. « Et sinon, c'est toi qui finance les boules quiès où comment ça se passe ? Parce que j'ai pas trop envie d'entendre tes ébats passionnés à l'avenir... » Un fin sourire nait sur ses lèvres alors qu'elle s'enfonce un peu plus dans le canapé. Elle fixe la télé éteinte qui lui fait face et croise ses jambes sur la petite table. Sa question l'étonne parce qu'elle pensait toujours que l'appartement était vide lorsqu'elle s'y retrouvait avec un homme. Peut-être que certains réussissent à la distraire plus que les autres, au point où elle ne remarque pas la présence de Robbie. Elle n'en sait rien et s'en fout finalement. « Celui que j'ai vu avait pas vraiment l'air d'un pompier en plus, moi qui croyait que t'étais une jeune fille sérieuse qui couchait pas avant le mariage ou au moins avant d'avoir trouvé le bon, je suis déçu. » Distraite, elle regarde le vernis sur ses ongles qui s'écaille avant d'éclater de rire. Une grimace de dégoût déforme aussi ses traits lorsqu'il parle de mariage. Il prétend s'intéresser à sa vie et maintenant, il vient lui lancer une malédiction. Elle se sent salis tant elle ne supporte pas de parler de ce genre de choses. Encore plus en l'entendant vaguement juger les hommes qu'elle peut fréquenter. Il fait donc tout pour l'agacer. « Pardon, je voulais pas choquer ton esprit si pur. » Elle lève ses deux mains comme pour plaider coupable. « Enfin s'il faut être en couple pour prendre du plaisir, je risque pas d'aller loin. J'ai eu qu'un seul copain et il m'a pas donné envie de réitérer l'expérience avec un autre. » Elle ne peut pas blâmer Walt, après tout, avant même qu'ils aient cette idée de se mettre en couple, elle n'aimait pas ça. Trouver le bon, elle trouve ça si stupide comme vision des choses et ne s'autorise pas à penser qu'elle puisse le rencontrer un jour. Jusqu'à aujourd'hui, le célibat ne l'avait pas dérangé et elle espère que ça dure encore un moment. Après, elle improvisera. Elle improvisera le jour où un homme réussira à lui faire changer d'avis. Surtout qu'elle part du principe que pour trouver "le bon" il faut en connaitre d'autres avant. Comme avec les yaourts. Comparaison totalement stupide, Remy secoue la tête pour s'éclaircir les pensées. « De toute façon, tu dis tout ça parce que t'aurais voulu être à la place de cet homme, c'est évident. Je te laisse même pas un mois avant que tu tombes amoureux de moi. » Check. Parce que Remy c'est la meilleure. Elle fait un geste vague avec la main. Elle a conscience qu'il ne la désire pas, qu'il ne l'apprécie sûrement même pas un peu. Et ce sentiment devient étrangement réciproque. Plus il lui parle, plus il l'énerve. Si d'habitude elle a ce besoin presque maladif d'être désirée et de séduire, il n'en est rien avec Robbie. C'est déroutant pour l'australienne, elle n'est pas sûre de comprendre. Et lancer un tel pari qui ne se réalisera jamais (et concrètement, même Remy n'a aucune envie qu'il se réalise), c'est encore plus ridicule. Cette colocation allait tourner au carnage. La miss devrait tenter de lui montrer qu'elle est pas si nulle mais il ne lui donne aucune envie de faire des efforts. « Donc toi tu attends le mariage ou t'as trouvé la bonne ? » Non pas qu'elle ait du mal à l'imaginer novice dans le domaine mais elle ne peut s'empêcher de se demander quel genre de femmes pourrait le supporter. Le supporter sur le long terme, pas seulement pour une nuit. Sans prévenir, elle bascule sur le côté pour poser ses pieds sur les jambes de Robbie et continue de le fixer. Physiquement, il a tout pour plaire, mais son caractère désagréable gâche tout.
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() message posté Lun 11 Mai 2015 - 15:55 par Invité
Robbie repose son plat sur la table et attend que la jeune femme réagisse. Il en profite pour jeter un coup d’œil sur son torse pour vérifier qu'il ne s'est pas fait tomber de la bouffe dessus. Elle se met soudainement à éclater de rire ce qui le fait presque sursauter. « Pardon, je voulais pas choquer ton esprit si pur. ». Il hausse les épaules avec un sourire énervant, rien que de réussir à faire grimacer la jeune femme le remplit de joie. « Enfin s'il faut être en couple pour prendre du plaisir, je risque pas d'aller loin. J'ai eu qu'un seul copain et il m'a pas donné envie de réitérer l'expérience avec un autre. ». Il a bien envie de lui dire qu'elle partage beaucoup beaucoup trop d'informations avec lui, ils n'ont pas élevé les cochons ensemble après tout. Robbie se fait sa propre interprétation de ce qu'elle raconte, considérant qu'elle est bien trop chiante pour qu'un homme sain d'esprit accepte de se mettre en couple avec elle, aussi canon soit-elle. « Parce qu'en plus c'est pas ton petit ami, de mieux en mieux ! ». Il fait mine d'avoir une tête outrée, comme s'il était vraiment un catholique pur et dur qui condamne le sexe en dehors des liens du mariage. À défaut d'être facile à vivre, il doit admettre que Remy est plutôt divertissante quand elle veut. Il ne risquait pas de s'ennuyer à l'avenir, surtout s'il pouvait tourmenter un peu les hommes qui passaient dans le lit de la jeune femme. « De toute façon, tu dis tout ça parce que t'aurais voulu être à la place de cet homme, c'est évident. Je te laisse même pas un mois avant que tu tombes amoureux de moi. ». C'est à son tour d'exploser de rire, parce que c'est une idée complètement stupide. La super médium a dû lire cette providence dans le fond de son bol de céréales, vu la probabilité pour que ça arrive. Déjà que physiquement elle n'est pas vraiment son genre, elle a une personnalité tellement imposante et envahissante qu'il ne le supporterait pas. Puis les histoires de cul dans une colocation, c'était le meilleur plan pour tout faire capoter, tout du moins c'est ce qu'on lui avait dit. « Donc toi tu attends le mariage ou t'as trouvé la bonne ? ». Le visage d'Hazel lui vient à l'esprit et il secoue la tête pour la chasser de ses pensées. Même après huit ans et toutes les épreuves qu'il lui a fait subir, il n'y a eu qu'une femme dans sa vie qu'il ait pu considérer comme la bonne, Hazel. Malheureusement pour lui, il ne l'avait pas épousé. « Tu crois vraiment que si j'avais trouvé la bonne, je serai là en train de vivre avec toi ? ». Ce n'est pas spécialement méchant, c'est simplement la vérité, vivre en colocation était loin d'être un choix. Il n'était pas un de ces célibataires qui ne sait pas vivre tout seul, pour lui la colocation était simplement la solution la plus économiquement avantageuse pour le moment. Nul doute que s'il avait une femme dans sa vie, il préférait de loin vivre avec elle. « Désolé de te décevoir, mais t'es pas mon style...du tout. Je préfère les brunes. T'as plus de chances de tomber amoureuse de moi que le contraire, c'est les cartes qui le disent. ». Les cartes, nouvel argument imparable. Cette nouvelle règle sur l'interdiction de la cigarette dans l'appartement commence déjà à l'emmerder, cela allait encore être l'occasion d'une nouvelle tentative d'arrêter de fumer. D'ailleurs, son stock de sucettes était vide et il devait y remédier d'urgence. Robbie repose son regard sur Remy d'un air sérieux et l'inspecte quelques secondes, il savait qu'elle était plus jeune que lui, mais elle avait un air enfantin et un peu insouciant qui lui rappelait son petit frère. « Si tu veux j'ai un petit frère, bon il est pas pompier, mais il a déjà causé deux-trois incendies dans sa vie. Vous vous entendriez super bien je pense ! ». Rien que de les imaginer ensemble, c'était la fin du monde assurée. Puis s'il avait emménage loin de la casa Callaghan, ce n'était sûrement pas pour que son petit frère passe son temps ici de toute manière. « En plus il raffole des blondes, il dit que c'est plus simple à séduire ! ». C'était une manière détournée de voir si elle réagissait aux blagues sur les blondes ou si ça ne servait à rien que Robbie se lance dedans.
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() message posté Mer 8 Juil 2015 - 11:07 par Invité
« Qu'est-ce que j'en sais ? » Elle hausse les épaules, à peine intéressée par sa vie sentimentale. Vie sentimentale qui parait vide d'après ce qu'il lui confie. Depuis quand ils se confient l'un à l'autre d'ailleurs ? « Peut-être que tu as trouvé la bonne mais qu'elle ne veut pas de toi. » Elle s'en fout un peu et en arrive à un point où elle plaint la fille qui tombera sous son charme. Une fille complètement désespérée qui, s'ils ne restaient qu'eux sur Terre – les deux derniers êtres humains encore en vie – voudrait bien de Robbie. Pourtant Remy s'imagine que là encore, l'inconnue hésiterait. L'australienne n'a aucune envie de faire des efforts pour se montrer agréable à vivre, Robbie ne mérite pas ça. Ils ne sont pas faits pour s'entendre et ils ne le seront probablement jamais. Leur colocation commence beaucoup trop mal. Il a probablement été envoyé sur Terre pour lui faire comprendre qu'elle idéalise un peu trop les pompiers. Ou en tout cas pour s'assurer que son quotidien ne serait plus jamais paisible. « Désolé de te décevoir, mais t'es pas mon style...du tout. Je préfère les brunes. T'as plus de chances de tomber amoureuse de moi que le contraire, c'est les cartes qui le disent. » Elle ouvre de grands yeux, alors qu'elle faillit éclater de rire devant l'absurdité de ses mots. Être son style est loin d'être l'une de ses préoccupations. Et qu'il ose croire que Remy puisse tomber amoureuse de lui est ridicule. Aucune chance que ça arrive. Elle peut reconnaître qu'elle n'a rien à reprocher à son physique mais il l'agace trop pour qu'elle réussisse à développer un sentiment de sympathie à son égard. Elle s'intéresse à peine à ce qu'il raconte et songe à se teindre en brune juste pour l'emmerder un peu. Loin de là l'idée de le séduire ou de lui plaire. Elle donnerait juste n'importe quoi pour voir sa tête le jour où elle se pointera devant lui, les cheveux devenus châtains simplement pour lui. Elle stocke dans un coin de sa tête cette idée, certaine qu'elle mettra ça en place rapidement. Il enchaine sur une description peu valorisante de son petit frère, jouant l'entremetteur. Clairement, elle a du mal à saisir comment il peut vouloir la caser avec son frère, alors qu'il ne la supporte pas. Elle reprend vite ses esprits avant d'éclater de rire. Elle n'a aucune envie de débattre ou de simplement parler de ce sujet avec lui. En tant normal, elle ne le fait pas avec ses amis, alors avec Robbie, ça ne risque pas d'arriver. « En plus il raffole des blondes, il dit que c'est plus simple à séduire ! » Elle s'arrête soudainement de rire pour le détailler. Elle le jauge, plutôt. Elle voudrait lui demander c'est quoi son problème avec les blondes. Mais elle s'imagine rapidement une histoire ridicule avec une petite blonde qui se serait attaquée à lui, pendant la récréation, tout le long de sa scolarité. On n'aime pas une couleur de cheveux sans raison. Enfin, elle ne croit pas, elle sait pas. Elle note que ce n'est pas héréditaire, son frère apprécie les blondes apparemment. « Oh Robbie, tu viens de me briser le cœur. Je croyais être ton âme sœur. » Sa voix est teintée d'une fausse tristesse, poussant un long soupir comme si tout ça était trop fort pour elle. Les deux mains posées sur sa poitrine, elle se laisse retomber sur le canapé, tête en arrière. Elle pourrait sourire, remplir son regard de malice pour montrer qu'elle se fout ouvertement de lui. Mais elle a simplement relevé les yeux vers Robbie, tapotant doucement sur sa jambe et laissant son ton théâtrale faire le boulot. « Allez, arrête, je suis la seule à illuminer tes journées. Tu pourrais me montrer un peu plus de respect. A moi, aux autres blondes aussi. » Les blagues sur les blondes, elle déteste ce rayon d'insultes gratuites parce que sa couleur de cheveux ne plait pas à tout le monde. D'un geste totalement prétentieux, elle balance ses cheveux derrière ses épaules avant de se mettre debout. Un instant, elle observe Robbie avant de s'éloigner vers sa chambre. Il fallait qu'elle retrouve son jeu de tarot, mais impossible de remettre la main dessus depuis des jours. « Si tu sais pas quoi faire de ta journée, faudrait faire les courses, le frigo est vide. » Sa voix s'est faite un peu plus forte afin qu'il l'entende depuis le salon. A vrai dire, ils pourraient y aller ensemble mais Remy n'a aucune envie de bouger. Sauf qu'elle devra forcément y aller pour acheter sa teinture, aucune chance pour que Robbie accepte de la lui ramener. Elle roule des yeux tout en fouillant à droite et à gauche dans le tiroir d'une commode, un peu dépité de ne toujours pas réussir à remettre la main sur son jeu. Elle imagine que c'est un signe, qu'elle ne doit pas lire l'avenir aujourd'hui. Pourtant lorsqu'elle le retrouve, elle revient aussi vite dans le salon pour retrouver le pompier. Elle agite entre ses doigts, son petit sac en velour qui contient ses cartes de tarot, dont elle connait désormais tous les secrets. Elle vient s'installer alors en tailleur devant la petite table du salon, calmement, sereine. D'un geste doux, les cartes sont glissées habillement en arc de cercle devant elle pour les étaler. « Bon, choisis trois cartes. Je vais lire ton avenir. »
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() message posté Jeu 16 Juil 2015 - 16:24 par Invité
« Oh Robbie, tu viens de me briser le cœur. Je croyais être ton âme sœur. ». Il grimace pour le principe, bien qu'il se doute que ce ne soit pas son genre de croire aux âmes sœurs. C'était probablement une chimère qu'une de ses sœurs aurait pu lui sortir, mais sortant de la bouche de Remy c'était juste ridicule. Elle était ridicule. Tout son comportement en fait, cette façon d'être la reine du monde et de croire que tous les hommes vont tomber sous son charme juste parce qu'elle bat des sourcils. « Allez, arrête, je suis la seule à illuminer tes journées. Tu pourrais me montrer un peu plus de respect. A moi, aux autres blondes aussi. ». Cette fois, il rigole, parce qu'une personne aussi mal élevée qu'elle osait demander le respect, c'était le comble de la stupidité. Comme s'il allait accorder son respect à une personne qui se permet de lui voler ses affaires, de venir l'importuner quand il est sous sa douche et pour couronner le tout de manger le plat qu'il a préparé. Et encore, ce n'était que les choses dont il était au courant. « Le respect ça se mérite ! ». Il n'était pas irrespectueux de nature, mais seulement avec les personnes qu'il jugeait digne d'être respecté, ce qui n'était clairement pas son cas. Ce n'est pas parce qu'elle lui avait annoncé être malade, qu'il allait soudainement se montrer gentil et prévenant envers elle. Cet aveux ne lui avait fait gagner aucun passe-droit. Elle avait peut-être l'habitude que tous les hommes lui mangent dans la main et se plient à ses quatre volontés, mais Robbie ne rentrerait jamais dans cette catégorie. Il est heureux de constater que Remy se met à se lever et il s'imagine qu'elle va enfin le laisser un peu tranquille, qu'il puisse profiter un peu de sa journée de repos sans être importuné sans arrêt. Il soupire de désespoir lorsque sa voix se fait entendre à nouveau. « Si tu sais pas quoi faire de ta journée, faudrait faire les courses, le frigo est vide. ». Robbie lève les yeux au ciel. Il était d'accord pour payer la moitié du loyer et la moitié des courses sur les produits dont ils avaient tous les deux l'utilité comme les produits d'entretien, mais c'était hors de question qu'il remplisse le frigo pour elle. Au début, il n'avait pas objecté à ce qu'elle se serve dans ses yaourts ou finisse sa boite de céréales, mais c'était avant qu'il ne découvre qu'elle était complètement insupportable à vivre. Robbie avait eu le malheur de lui donner un doigt et elle en avait profité pour prendre tout le bras. Il était sérieusement temps qu'il mette au point certaines règles dans cette colocation, avant que la situation ne dégénère. Elle revient plus vite qu'il ne l'aurait voulu, commençant à disposer des cartes de tarots devant lui et Robbie se prend la tête dans les mains, ayant l'impression de revoir sa mère partir dans ses délires. « Bon, choisis trois cartes. Je vais lire ton avenir. ». Il a la très mauvaise sensation qu'elle lui donne un ordre et qu'elle croit qu'il va s'exécuter comme un pantin, juste parce qu'elle en a envie. C'est mal le connaître. « Tu sais où tu peux te les mettre tes trois cartes ! ». Sans hésiter, il se met debout pour retourner vers le frigo et établir des règles d'organisation de base. Il ouvre celui-ci et constate qu'il y a quatre étages dans le frigo ce qui permet une division parfaite et équilibrée. « Première règle de base, les deux étagères du bas sont à toi, vu que t'es la plus petite ça me semble logique. Les deux du haut sont à moi. Chacun fait ses propres courses de bouffe désormais et interdiction de se servir dans la bouffe de l'autre sans demander avant ! ». Il n'avait pas voulu en arriver à des règles si strictes, mais elle ne lui laissait pas vraiment le choix en étant aussi envahissante et oppressante, sinon il allait se faire dévorer par la jeune femme. Il commençait vraiment à se demander si elle n'avait pas eu ses précédents colocataires à l'usure. Il aurait peut-être dû se renseigner un peu plus avant de rejoindre cette colocation. Il se retourne vers elle avec une expression sévère pour s'assurer qu'elle l'a compris et qu'elle accepte cette règle de base. Après tout, il avait accepté de ne pas fumer dans l'appartement sans trop faire d'histoire, elle pouvait bien faire quelques compromis. « Tu sais ton histoire de tarots et de troisième œil, ça m'aide pas trop à prendre les blondes au sérieux, après je dis ça je dis rien. ». Il revient vers elle dans le salon, croisant les bras sur sa poitrine, dans une position digne de monsieur propre. Gardant un visage impassible pour montrer qu'il n'a vraiment plus envie de rigoler pour le moment. « T'as des règles à faire respecter dont je devrais être au courant ? Histoire de mettre cartes sur table tout de suite... ». Ses yeux s'attardent une seconde sur les cartes de tarots sur la petite table et il ne peut s'empêcher de rigoler de sa blague débile. Il était disposé à prendre en compte les règles que pouvaient bien avoir Remy, du moment qu'elle n'était pas complètement irraisonnable dans ses demandes. Bien qu'il soit plein de bonne volonté, il craignait un peu ce qu'elle allait bien pouvoir lui sortir.
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