"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I tell you all about it when i see you again | April & Kaspar 2979874845 I tell you all about it when i see you again | April & Kaspar 1973890357
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I tell you all about it when i see you again | April & Kaspar

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() message posté Lun 6 Juil 2015 - 18:06 par Invité



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April & Kaspar & Chandler


Chandler était prostrée sur un fauteuil, son regard, qui s'était brièvement attardé sur la pièce, était désormais fixé sur le sol comme si ce dernier était la chose la plus fascinante de l'univers. Son menton était appuyé sur ses genoux qu'elle avait remonté contre sa poitrine et entouré de ses bras: elle ressemblait plus à une enfant qu'à une jeune adulte, à cet instant. Elle sentit une main se poser sur son épaule, mais elle ne bougea pas, ses yeux toujours dans le vague, hochant légèrement la tête alors qu'une voix lui murmurait des choses qu'elle ne comprenait pas. Elle entendit le bruit d'une tasse que l'on pose, de coups à la porte, de pas qui s'éloignent. Cela n'avait pas d'importance. Plus rien n'en avait de toute manière. Elle se sentait trahie, humiliée et perdue. Seule au monde. Elle avait voulut croire en quelque chose, elle avait envoyé sa fierté tellement loin qu'elle n'était pas sure de la retrouver un jour ... Pour ça ? Une vague de larme menaça de sortir de ses yeux, abimant encore plus, son maquillage qui avait déjà bien coulé depuis le début de la soirée. Chandler ne comprenait pas. Elle avait l'impression de ne plus appartenir à ce monde: comment avait-elle put se laisser endormir par ses paroles, ses sourires ... Elle lui avait fait confiance. Elle avait fait confiance à quelqu'un d'autre que Kaspar une seule fois dans sa vie et cela se retournait contre elle ... Ses bras se resserrèrent autour de ses jambes alors qu'elle enfouissait son visage dans le tissus de sa robe, étouffant ses sanglots du mieux qu'elle le pouvait. Elle pleurait encore, quand elle était arrivée ici, frappant à la porte jusqu'à ce que la silhouette familière de Stefan vienne lui ouvrir. D'ordinaire, elle ne l'aurait pas dérangé: elle serait allée chez April ou aurait tenter de s'incruster chez Kaspar ... Mais elle savait que ses habitudes étaient connues d'une certaine personne et elle ne voulait pas le voir ce soir. Il en avait bien assez fait ! Stefan, c'était la garantie d'avoir la paix pour le reste de la nuit: elle l'avait aidé à déménager il y a peu et elle savait que jamais Il ne viendrait la chercher ici, d'autant qu'elle n'était pas certaine qu'Il est son adresse. Et puis, l'endroit s'était imposé à elle alors qu'elle déambulait, encore abasourdie par sa découverte, dans les rues de Bloomsburry. Ses chaussures à la main, sa robe remise à la va vite, elle avait quitté l'immeuble de Fred Cordwell le plus rapidement du monde, incapable de demander la moindre explication, ne lui disant rien, fuyant pour que son coeur ne se brise pas plus qu'il ne l'était à présent. Car oui. C'était le fond du problème. Chandler était tombée amoureuse. Et son chagrin avait une toute autre dimension, alors qu'elle sentait son coeur battre douloureusement dans sa poitrine. Elle comprenait mieux le sens de certaines expressions et était maintenant persuadée qu'on pouvait mourir d'avoir aimé quelqu'un. Bien sur, elle avait déjà aimé Hiro, mais cela n'avait rien de comparable: leur amourette s'était essoufflée au fil des mois et elle n'avait pas été particulièrement triste qu'ils rompent. Mais avec Fred, c'était une toute autre histoire.

Des bruits de pas se firent entendre de nouveau et la blonde releva la tête: peut être Stefan en avait marre de la voir la, plantée au milieu de son salon, pleurant comme une gamine. Elle se leva et se retourna, prête à faire ses affaires et présenter ses excuses lorsqu'elle remarqua que ce n'était pas Stefan qui lui faisait à présent face.  « Kaspar ? » dit-elle d'une toute petite voix, encore secouée de sanglots, avant de se jeter dans les bras de son frère de coeur. Ses larmes commençaient à humidifier le haut de son meilleur ami lorsqu'une seconde étreinte se fit sentir. Des mèches blondes entrèrent dans son champ de vision. April. Ça lui revenait maintenant: en arrivant, elle avait envoyé un message à ses deux acolytes de toujours, leur donnant l'adresse de Stefan pour qu'ils l'y rejoignent. Elle n'avait pas une seule seconde penser que cela dérangeraient son hôte, mais elle avait besoin d'être avec eux. Relevant la tête de l'épaule du brun, Chandler fixa son amie et lui dit d'une voix rauque « C'est mon tour ... C'est moi qui me suis faite avoir ... » ses yeux s'emplirent de nouveau de larme alors que la chaleur de Kaspar ne parvenait à emplir le vide qui se créait dans son coeur. Tout était fini. Avant même que cela ait commencé.
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() message posté Sam 18 Juil 2015 - 19:33 par Invité
Il avait été difficile de trouver l'adresse. Enfin, difficile et pas trop difficile en même temps. C'était un quartier par lequel je n'avais pas pour habitude de passer et même si j'y étais souvent passé, je n'étais pas forcément doué quand il fallait trouver les immeubles. Il était tard et j'étais particulièrement paniqué. Chandler avait envoyé un message de détresse ce qui avait pour conséquence de me mettre sens dessus dessous. En général, ce genre de message ne présageait rien de bon. Je ne m'attardais pas, pas même sur cette personne qui voulait que je lui indique le chemin pour aller au Buckingham Palace. Je lui avais répondu dans la précipitation que je ne savais pas et tant pis. De toute façon, elle saura bien trouver quelqu'un qui pourra lui indiquer la direction. Cela ne me ressemblait pas de ne pas venir en aide à ceux qui en ont besoin, mais quand ma sœur était en état d'alerte, plus rien d'autre ne comptait (sauf si Ivana avait tiré elle aussi la sonnette d'alarme... auquel cas j'aurais plutôt été embêté).

J'avais finalement trouvé. J'étais arrivé, exténué, devant la porte d'entrée de l'immeuble, mais je n'avais pas de temps à perdre. La chance étant avec moi, quelqu'un venait de sortir pile au moment où j'arrivais. Je remerciai l'inconnu avec le souffle coupé avant de monter l'étage indiqué... par les marches. Je n'avais pas trop réfléchi où pouvais être l’ascenseur et même, je préférais cette voie là AU CAS OU il devait m'arriver une merde. L'ascension m'épuisa davantage et arrivé à destination, je prenais une pause en soufflant doucement pour retrouver mon rythme cardiaque. J'avais chaud, je transpirais, mais une fois au calme, je retrouverais ma température corporelle normale.

Je rentrais timidement dans cet appartement que je ne connaissais pas. Ça n'était même pas celui de Chandler! La première chose qui attira mon attention fut les sanglots que j'entendais. Je savais que c'était elle qui pleurait, si bien que mon rythme s'accéléra soudainement. Je ne tardais pas à la trouver et m'approchai d'elle doucement. La voir dans cet état me brisa le cœur. Je ne savais pas ce qui s'était passé mais ça n'avait pas dû être plaisant. Finalement, elle s'aperçut de ma présence et se tourna vers moi. Je l'observai avec de nombreuses questions dans le regard. La première "ça va?" sachant que cela sous entendait "à quel degrés de souffrance es tu?" . Je ne trouvais cependant pas les mots pour exprimer tout ça à voix haute.

« Kaspar ? » m'appela-t-elle alors.
"Chandler?" fis-je en écho.
A peine eus-je fini de prononcer son prénom qu'elle sauta sur moi en me prenant dans ses bras avant de se remettre à pleurer. J'étais paralysé par la situation. Bien sûr, je la serrai dans mes bras même si je ne savais encore rien.

« C'est mon tour ... C'est moi qui me suis faite avoir ... » expliqua-t-elle entre plusieurs autres sanglot.
Je portais mes mains à son visage dans l'espoir inespéré de pouvoir sécher ses larmes et de la calmer.
"De quoi? Qu'est ce qu'il y a? Ton tour? Pourquoi t'es tu faites avoir?" demandai-je pour pouvoir comprendre là où elle voulait en venir. Même si évidement, à sa place, je n'en aurais pas non plus dit autant pour commencer. C'était difficile de se livrer aussi rapidement quand on était si mal.
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() message posté Sam 29 Aoû 2015 - 20:09 par Invité



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April & Kaspar & Chandler


La présence de Kaspar vint calmer les quelques secousses de ses sanglots répétés. Malgré les températures agréables de cette fin de printemps, le tissus de ses vêtements étaient froids sur sa peau et Chandler culpabilisa immédiatement: l'heure était plus qu'avancée et elle aurait sans doute put attendre le lendemain, mais son désarroi ne lui avait laissé aucune chance de garder sa fierté. Elle avait eut besoin de lui tout de suite et étai soulagée de voir que même après des années sans se voir, il répondait toujours présent pour elle. Ses yeux, désormais bien rouges, la piquaient d'avoir trop pleuré et elle eut la vague impression d'avoir une figure inhumaine avec son eyeliner coulant sur ses joues et son teint de cadavre. Pendant un bref instant, elle eut l'impression que Stefan était présent également et elle en eut la confirmation en entendant ses pas s'éloigner: les débordements d'affection n'avaient jamais été trop son truc, elle le savait bien. Et pourtant, elle lui était reconnaissante. Il aurait put la foutre à la porte, ne pas lui ouvrir ou bien la renvoyer chez sa mère mais il avait accepté de la faire entrer et il l'avait consolé - à sa manière bien sur.  « De quoi? Qu'est ce qu'il y a? Ton tour? Pourquoi t'es tu faites avoir? » Elle se sentait au summum de la honte. Bien sur, Kaspar avait toujours vu qu'il se tramait un truc entre Fred et elle, tout comme n'importe qui les fréquentant. Mais ça allait bien plus loin que ça: il avait eut la preuve de leur attirance mutuelle. Ils en avaient longuement parler et c'était lui qui lui avait conseillé de ne pas laisser passer cette chance. Une part d'elle était en colère et mourrait d'envie de lui dire qu'il avait eut tort, que Fred n'était rien d'autre qu'un beau parleur profitant de son physique avantageux pour se taper un max de nanas ... Mais cette part d'elle était étouffée par le reste de sa personne: celle qui savait que Kaspar n'avait rien à voir avec tout ça, que lui n'était pas ainsi avec sa bien aimée, que lui était bien le seul à venir à l'autre bout de Londres en pleine nuit juste pour l'écouter pleurer. Alors vint la gène: l'embarras de devoir annoncer à son meilleur ami comment la soirée parfaite avait viré à la catastrophe ...   « J-J'étais avec Fred ce soir ... » annonça-t-elle en reniflant de manière peu élégante pour une demoiselle.  « Et j'ai découvert que ... que ... Que y en avait une autre » réussit-elle à dire avant de s'effondrer de nouveau dans les bras du brun. Elle préférait taire le nom d'Elliot pour le moment, préférant garder la "surprise" pour plus tard.  
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() message posté Sam 29 Aoû 2015 - 23:30 par Invité
   
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Chaspril.
Juste un texto. Un texto de sa part et j'arrêtais tout ce que je faisais pour la rejoindre. Surtout lorsque c'était un texto de ce genre. Je ne sais pas pourquoi il y a certaines personnes comme ça qui nous marque plus que d'autres, mais Chandler en fait partie. Elle fait partie de ces personnes pour qui je ferrais énormément de choses. C'est pourquoi une fois que j'ai lu son texto, je lui répond que j'arrive de suite, je me rhabille, parce que bien j'étais en pyjama devant ma télé avec mon pot de nutella à déprimer, a ressasser tout le temps les même choses. Mais cette fois il ne s'agit pas de moi. Non, c'est mon amie qui avait un problème et j'accourais à elle pour l'aider, ou au moins l'écouter si elle en avait besoin. Pas le temps de prendre le métro, je saute dans un taxi et donne l'adresse qu'elle m'a envoyé au chauffeur. De toute façon à cette heure là je ne suis pas sûre que ce soit une très bonne idée de prendre le métro seule. Surtout une femme enceinte, je déglutit. Pas de bébé ce soir, c'est pour Chandler que je me déplace et c'est de son problème que l'on va parler. Je sais que je dois leur en parler aussi de... ça. Mais comment avouer à ses amis que l'on est enceinte alors que l'on ne sait pas si on va le garder ou pas ? Franchement, autant annoncer cette "bonne" nouvelle lorsque l'on est sûr de nous non ? Et c'est tellement loin d'être mon cas, que personne a part Elias n'est encore au courant de mon état. Et le médecin, mais il compte pas le vieux snock. Le taxi me dépose devant un immeuble qui m'est complètement inconnu, je prend une inspiration, putain, j'espère qu'elle va bien. Je sors, paye le taxi et aperçois Kaspar se faufiler dans l'entrée, je cours avant que la porte ne se referme et entre à mon tour, il a l'air de savoir où aller alors je le suis. Lorsqu'il entre j'arrive à l'appartement essoufflée, je reprend mon souffle et arrive devant la porte qui est en train de se refermer. « Bonsoir. » je l'interrompt dans son geste avant qu'il me claque la porte au nez. Il me regarde surpris, ah apparemment mon amie n'a pas prévenue de notre arrivée. Je lui souris doucement et lui dit que mes amis sont ici et que Chandler m'a demander de la rejoindre. A ce prénom il se détend rien qu'un peu et m'ouvre la porte pour me laisser entrer, il me montre la pièce où mes amis se trouvent. Je le remercie et suis le chemin qu'il vient de m’indiquer. Mon cœur se serre lorsqu'elle m'avoue que c'est son tour. Son tour de se faire avoir. Je fronce les sourcils, qu'est ce que Fred a encore fait putain ?! J'étais derrière Kaspar, silencieuse je les observais, je ne suis même pas sûre que ce dernier soit au courant de ma présence derrière lui. En tout cas Chandler elle m'a vu c'est sûr. J'ouvre la bouche pour lui demander exactement ce qui se passe mais il le fait à ma place, alors j'écoute mon amie nous expliquer la situation, enfin ce qu'elle peut en tout cas puisqu'elle est en pleurs dans les bras du seul garçon présent dans la pièce. Une autre ? A nouveau je fronce les sourcils. C'est quoi ces conneries encore ?! A croire qu'il le fait exprès pour la mettre dans des états pas possible et pour m'énerver ce mec. Je crois que cette fois je vais vraiment le tuer. La dernière fois sa bouille d'ange et nos délires ont réussi à le sauver mais aujourd'hui ça ne passeras pas. Comment peut-il faire ça a Chand' ?! Je m'approche d'eux et pose ma main sur le dos de mon amie pour la rassurer, je croise le regard de Kaspar et lui fait un petit sourire pour le saluer, bien que la situation ne se prête pas réellement aux sourire. J'embrasse la chevelure de mon amie, a peu près la seule chose que je peux atteindre. « Comment ça une autre chérie ? Qu'est ce que tu as vu exactement ? » Cette situation me rappelle lorsque j'ai retrouver Keenan au lit avec l'autre pouf. J'espère pour Fred que ce n'est pas ce qu'il est arrivée à Chandler. Sinon c'est clair que je déboule en moins de deux secondes pour l'incendier. Mes doigts glissent le long du dos de la blonde en pleurs pour la calmer, la rassurer, même si je sais que ça ne sert pas réellement à quelque chose, au moins elle sait que je suis là.

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© sumptuous reign.
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() message posté Mar 1 Sep 2015 - 10:31 par Invité
Je n’avais pas attention à ce qui pouvait se passer autour de moi. Je m’étais mis dans l’optique de rejoindre Chandler, parce qu’elle avait besoin d’aide et qu’un message comme celui qu’elle avait envoyé n’était pas anodin. Quand je rentrai dans l’appartement situé à l’adresse indiqué, j’avais vu ma sœur complètement dévastée. Ce ‘spectacle’ m’avait serré le cœur, car je n’aimais forcément pas la voir dans un état pareil. Dans un sens, comme le disait Gandalf « toutes les larmes ne sont pas un mal » et ça faisait du bien d’évacuer.
Naturellement, je lui avais demandé ce qui n’allait pas, c’était normal. Pour consoler quelqu’un, c’était mieux de connaître le problème de la situation. C’est ainsi qu’elle m’expliqua qu’elle avait été avec Fred et qu’elle avait découvert « qu’il y en avait une autre ». Je sus immédiatement là où elle voulait en venir. Fred était infidèle. Dans le sens où, Chandler et lui formait réellement un couple. J’étais un peu perdu avec leur histoire, mais dans les tous cas, cela avait profondément affectée celle que je considérais comme ma sœur.
C’est à ce moment là que je pris conscience de la présence d’une autre personne, et pas n’importe laquelle : c’était April, notre ‘maman poule’. Je forçai un petit sourire en la voyant. Ce n’était pas le moment de se montrer enthousiaste envers quoique ce soit, même si c’était plutôt mon genre d’animer les choses.

« Comment ça une autre chérie ? Qu’est ce que tu as vu exactement ? » a-t-elle demandé. Je me posai la même question à vrai dire. J’eus une poussée de dégoût envers Fred, parce que même s’il m’avait paru un mec sympa jusqu’ici, je ne l’aurais jamais cru capable d’une telle chose. Et pire, je n’admettais pas non plus qu’on puisse faire un coup pareil.. à Chandler, en tout premier, mais même à qui que ce soit en général.

« Je… Je ne veux pas te faire penser à mal Chandler mais… vous en étiez où dans votre relation quand ça s’est passé ? » demandai-je timidement. Après tout, je n’ai jamais su s’ils étaient vraiment en couple. Ils s’attiraient, ils s’embrassaient, mais aucun des deux ne l’avait vraiment admis, au contraire.

« Enfin, tu sais que moi je suis là. Et que je suis profondément triste de ce qui t’arrive. On n’a pas le droit de faire une chose pareille à quelqu’un… »

Si Fred savait qu’elle l’aimait, si ils avaient déjà entretenu une relation profonde, alors il n’avait pas le droit de faire ça. On ne pouvait pas jouer avec les sentiments des autres, et moi-même, ça me viendrait jamais à l’esprit. Déjà, parce que dans mon cas personnel, j’étais très amoureux et que l’idée d’être attiré par quelqu’un d’autre ne me venait même pas. Mais si un jour c’était le cas, je ne pense pas que je serais capable de le cacher. Si un jour cela devrait se présenter, même si j’étais persuadé que ça ne serait pas le cas, j’aurais trop aimé Ivana pour pouvoir être malhonnête avec elle. Ce cas de figure ne concernait que moi et notre relation bien sûr, mais dans un sens général, l’infidélité était une forme de trahison et la trahison était quelque chose de difficilement pardonnable. Mettre sa confiance en quelqu’un n’était pas chose facile, surtout pour certaine personne, mais quand on décidait de la gâchait, ça se finissait forcément mal.

Je mis mon front contre celui de ma sœur et la prit dans mes bras. Empathique, je sentis les larmes me monter aussi mais je me retins de ne pas le faire. Déjà, parce que je n’étais pas concerné par la chose, mais aussi parce que si on se mettait à chialer tous les deux, ça n’allait faire que reculer les choses. Maman poule se retrouverait avec deux poussins tout triste et ça lui donnerait un double travail (sauf si elle se mettait à pleurer aussi). Mais c’était ça la relation que j’entretenais avec Chandler. Quand elle était triste, je l’étais aussi. Quand elle était joyeuse, je l’étais aussi. Chandler était mon « autre moi », mon alter ego. Et si on la blessait, alors on me blessait moi.
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