| ( ✰) message posté Mar 25 Aoû 2015 - 18:55 par Invité
Erin Marie Woods London calling to the faraway towns NOM(S) : Woods. PRÉNOM(S) : Erin Marie. ÂGE : 28 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 18 Avril 1987 à Londres. NATIONALITÉ : Anglaise. STATUT CIVIL : Divorcée - Célibataire. MÉTIER : Membre (mise à pied) de l'unité des renseignements criminels. TRAITS DE CARACTÈRE : Erin est : solitaire - passionnée - maladroite - observatrice - courageuse - calme - têtue - rancunière - (un peu) sarcastique - sournoise - impulsive - ouverte d'esprit - déterminée - reservée - inaccessible pour certaines personnes mais sensible et gentille malgré tout. Son passé l'a endurcie mais elle reste proche de son frère et se découvre près de lui en étant une tout autre personne. GROUPE : Fast in my Car.
| My style, my life, my name
. Erin est une jeune femme tourmentée depuis 10 ans . A l'âge de 18 ans , suite à un accident de voiture , sa mère et sa petite soeur décèdent brutalement. Sa tristesse est devenue une force et c'est grâce à cette tragédie que le choix de vie de la brune se dirige vers un métier à risque , ayant pour but de venir en aide. . Elle à une relation conflictuelle avec son père . D'ailleurs, il ne se parle jamais . Les seules fois ou des mots sont prononcés, le conflit est immédiat. . Son frère est la prunelle de ses yeux. Son amour pour lui n'a pas de limite et c'est d'ailleurs avec la seule personne qu'elle se dévoile réelement. Plus petit qu'elle, elle ressent se besoin de le protéger par tout les moyens depuis le décès de leur mère et leur petite soeur. Elle a d'ailleur endossé le rôle de maman de substitution , menant sa vie en fonction de celle de son frère. . Depuis toujours , Erin est passionnée de moto. C'est le plaisir de sa vie . Celui qui lui permet de s'évader quand sa ne va pas , d'avoir une sensation de liberté dans un monde qui pour elle est trop contrôlé et oppressant. Elle passe la plus part de son temps libre sur son z750, enivrée par la sensation du vent fouettant son corps à toute vitesse. . Depuis sa perte douloureuse , elle a ce besoin de l'aventure et du danger. Vivre d'adrénaline est important pour elle car cette sensation lui est indispensable. C'est plus qu'une habitude , c'est un moyen d'oublier en s'occupant l'esprit. Sans parler de son métier et de la moto , elle est passé par toutes les sensations fortes possibles et inimaginables. . Erin aime la solitude seulement car elle s'y est habituée. Depuis toujours elle est sa plus grande amie . Elle aime l'appeler son âme soeur pour ironiser mais au fond d'elle c'est plus une blessure de supporter les moments difficiles seule. Malheureusement , elle n'arrive pas à s'ouvrir aux gens. Ni sa bouche , ni sa démarche ou ni son coeur ne sont en accord avec ses pensées ce qui l'entraine dans ce terrain d'isolation. . Erin adore jouer sur son physique pour séduire, ce qui la fait se sentir charmante, mais se refuse à aller plus loin avec quelqu’un. . La seule relation qu'elle est connue s'est terminée il y a deux ans suite à son manque de présence. D'un commun accord ils ont décidés de mettre un terme à leur histoire de 5 ans. Depuis , Erin ne s'autorise plus l'amour. Ni aucun plaisir relatifs aux sentiments. . Son métier est une passion. Elle aime ce qu'elle fait et elle est persuadée que s'était sa destinée. . Et malgré tout , Erin s'obstine à croire en sa vie. Sans hésitation. Elle à cette force à croire que la plus belle des passions c’est ça. Vivre. Elle à parfois oublié de le faire et ça a été , pour elle , l'une des plus grosses erreurs de son existence
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PSEUDO :Evans. PRÉNOM : Laurinda. ÂGE : 20 Ans. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : Gal Gadot. CRÉDITS : écrire ici. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : en cherchant un RPG. CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nope
At the beginning
NEUF MAI DEUX MILLE CINQ - Les mots avaient cessés et la foule commençait à s'estomper . Pourtant , Erin ne bougea pas d'un poil, fixant sans cesse le trou en face d'elle. Elle s'était ressaisit , du moins , c'est ce qu'elle avait fait croire à son frère. La jeune femme avait reprit appui sur ses deux jambes , essayant de ne pas prendre en compte qu'elles flageolaient. Elle inspira comme elle pu avant de se positionner sur les planches en bois, face au trou béant. Son rythme cardiaque avait ralenti et ses yeux s'étaient brouillés. On ne voyait plus les cercueils , simplement un amas de terre. La jeune femme prenait sur elle pour ne pas vaciller et doucement , elle se baissa pour attraper une poignée de pétales. Malgré le vent et le froid , les rayons de soleil avaient fait leurs apparition à ce moment. Elle resta la , quelques minutes, tête baissée , fermant ses yeux. Sa poitrine lui faisait affreusement mal et sa tête ne cessait de se remémorer le visage de sa mère et sa petit soeur. Elle posa une main sur son ventre espérant faire disparaître la douleur. Il fallait qu'elle parte , qu'elle s'échappe de se cauchemars. Elle ouvra sa main , lâchant subitement les pétales qu'elle tenait. Le vent avait caressé son visage amenant ses cheveux en arrière. Elle n'avait pas jamais été aussi torturée et était détruite de vivre se moment. Elle se retourna, pleurant comme une enfant, puis se mit à courir sans se soucier du regard des gens. Elle se sentit malade, littéralement vide, et pourtant son estomac menaçait de rendre son contenu. Elle avait atteint par miracle la voiture et elle se pencha s'ordonnant de respirer et de combattre les larmes qui avaient pris possession de son visage. Ses jambes menaçaient de céder sous elle et bien qu'elle luttait de toutes ses forces , elle tomba à genoux.
DOUZE DECEMBRE 2006 -
Erin avait plongé son visage dans son oreiller , essayant d'étouffer ses sanglots. La culpabilité ne cessait de la ronger et son cœur était serré à chaque pensées . Elle entendit la porte grincer , son frère n'avait surement pas bougé depuis qu'il était sorti de la chambre. Il se précipita auprès de sa sœur , la faisant s'asseoir le plus délicatement possible. Il passa les mains sur son visage , passant ses cheveux derrière ses oreilles. "- Ça va aller … Je te le promets " Il lui avait adressé un sourire chaleureux en espérant en avoir un en retour , sans grand succès. Erin s'était jetée dans les bras de son frère , sanglotant tel une enfant. Il l'étreint du mieux qu'il put , lui murmurant des je t'aime dans le creux de l'oreille. La journée allait encore être une épreuve pour la jeune femme qui , rongée par la douleur , ne voyait plus l’intérêt de se lever.
TROIS JUIN DEUX MILLE SEPT -
“Je suis désolée. Je ressens d'ici ta colère et ton mépris mais il faut que tu me pardonnes.Je ne peux pas revenir. Papa.. Il est l'un des hommes les plus merveilleux sur cette Terre avec toi. Mais le mal que je lui ai fais est trop dur à lire quand je croise son regard. Ses yeux trahissent son sourire de père déçu. Je m'en veux tellement de lui infligé une telle souffrance. Comment ai-je pu lui faire ça? Lui qui avait une confiance et une estime particulière à mon égard… Je ne sais plus vraiment qui je suis depuis qu'il ne me considère plus de la même façon, tu sais ? J'ai perdu beaucoup plus que je ne pensais gagner.Je me rappelle encore de ce jour ou j'ai annoncé mon départ. Son visage n'a montré aucune compassion ni aucune émotions. Et je me rappelle avoir eu le cœur brisé de voir ce contraste entre toi en pleure et papa insensible. Égoïstement j'ai espéré le voir faiblir et voir ses yeux briller par les larmes plutôt que de déception. Puis j'ai perçu cette lueur de tristesse se dessiner au coin de sa lèvre. Mon cœur à fait un bon avant de faire une chute libre quand j'ai compris que ça n'avait rien à voir avec mon départ mais avec la personne que j'étais devenue. J'ai essayer de lutter contre son regard accusateur et un je t'aime est sorti de mes pauvres lèvres coupables. Et tu sais ce qu'il m'a répondu? Rien. Son silence était sa seule réponse et mon cœur à fini brisé. J'ai senti plus que je n'ai vu ses traits se plisser quand il m'a étreinte plus par politesse que par envie quand je me trouvais sur le pas de la porte. Puis sans un sourire , sans un regard il à fermer la porte, ignorant tes sanglots . Il est devenu incrédule et froid et à cause de moi. Je suis désolé de te faire endurer ça. Je sais pertinemment qu'il à changé avec toi aussi. Il ne me connaît peut être plus mais moi je le connais toujours autant. Et je sais qu'il te crois complice de ma fuite. Je t'en prie , ne le laisse pas te détruire. Ne lui laisse pas se pouvoir. C'est un être aimant mais sa colère peut l'emporter trop loin. Pèse tes mots et tout ira bien. Il finira par faiblir face à ton cœur d'ange, crois moi. Oh.. Je donnerais corps et âme pour revenir avant tout ça et pouvoir me tenir devant lui sans manquer de flancher. Mais c'est trop tard. Et je ne peux pas lui en vouloir car je m'en veux moi même.J'ai commis la plus grosse erreur de ma vie en le blessant pour le restant de la sienne , de la tienne ,de la notre. C'était une faute sans pardon, une issue sans voie de secours. Je m'en suis voulu à la minute même.Maintenant je suis seule face à l’ instant présent. Le lieu ou je crèche est abominable et il me fait peur. Aussi peur que de savoir ce qui peut m'arriver à chaque seconde de cette sombre vie…. J'aimerais tant t'entendre avant de quitter ce que j'ai toujours aimé. Mon frère. Je n'ai pas été la sœur idéale...Prend soin de lui et surtout de toi. Nous nous retrouverons loin de tout ça, loin de mon geste impardonnable et immature , je te le promet. Je pense à toi , à nos rires entremêlés , à notre parfaite histoire. Tu es le meilleur frère au monde, tu le sais? Maintenant cesse de sourire derrière ce papier et brûle le à jamais comme la haine que papa et toi avez envers moi. Je t'aime . Rin. ”
Étendue dans le lit, le diaphragme de la jeune femme se soulève à chaque inspiration mettant en scène son corps raidi par la douleur.
VINGT FEVRIER DEUX MILLE HUIT -
" Plongée dans la lecture d’un de ses bouquins , elle avait été interrompu par un tapotement inconnu sur son épaule. Le brun , plus âgé qu’elle a vu d’œil , lui faisait signe d’hoter ses écouteurs. De son amabilité habituelle, Erin avait replongé le nez dans son livre , ignorant pleinement le jeune homme. Remarquant l'indifférence de la jeune fille, il avait décidé de s'installer près d’elle, lui arrachant son livre des mains pour en lire quelques lignes. Elle avait ensuite sauté comme une enfant pour atteindre le bras du jeune homme en l’air qui agitait le livre dans tous les sens, relativement amusé de la situation. Après quelques minutes, elle avait fini par trébucher honteusement aux pieds de celui-ci, qui s’était retrouvé à ses côtés à la seconde ou elle avait touché le sol. La gêne qui s’était installée entre eux avait paradoxalement été l’un des éléments déclencheurs de leur parfaite entente. Les deux jeunes s’étaient abandonnés dans un fou rire incertain, leur permettant de se rapprocher un peu plus. L’insouciance de la jeunesse les avaient gagnés sans qu’ils ne s’en rendent compte. " Cette journée n’avait pas été la simple rencontre de son premier amour mais aussi le début de sa vraie vie. Elle se souvenait parfaitement des cheveux en bataille de Noah et de son sourire malicieux qui la faisait fondre à la seconde ou il s’installait sur le coin de ses lèvres. Il avait fait chavirer son cœur de pierre à la minute ou ses mains avaient effleurés les siennes. Était-ce le fait qu'il semblait tout aussi froid qu’elle ou bien qu’il paraissait indifférent ? Erin n’avait jamais trouvé de réponse, ni même dans les paroles du jeune homme qui trouvait comme simple réponse « C’est comme ça. C’est tout » .
DOUZE OCTOBRE DEUX MILLE ONZE - Ses yeux marron se dirigèrent vers la personne dont la voix s'élevait, portée par le flux du vent. Erin ferma les yeux, soupirant d'indifférence. Elle n'aimait pas l’art, et même en parler, installée dans les jardins près de la fac de son frère ne lui donnait qu'une envie… dormir. La jeune femme se laissa tomber en arrière, regardant le ciel bleu sillonné de bancs de nuages blancs et moelleux. Ça lui donnait faim. Sa main se posa par réflexe sur son estomac et elle poussa un nouveau soupire. " Tu m'écoutes ? " Avait-il besoin de lui poser la question ? Bien sûr qu'elle n'écoutait pas ! Soit, il avait eu sept à son dernier devoir, mais il se rattraperait sans grand mal alors il n'avait pas à s'en faire. La brune caressa l'herbe avec tendresse, elle se sentait bien, si bien, heureuse en dedans. Elle avait ouvert les yeux d'une humeur éblouissante. Pourquoi ? Elle n'en savait fichtrement rien , mais aujourd'hui était une bonne journée pour annoncée la nouvelle à son frère. Elle était plein d’entrain. Un sourire enroba ses lèvres d'une teinte de plénitude. " Rin ? " questionna son frère subitement. La dénommée ne bougea pas, gardant les yeux braqués dans l'immensité du ciel, un nuage sembla se distordre mimant grotesquement un félin véloce, tellement véloce que le vent n'arriva pas à le fendre. Son doigt glissa dans les airs, traçant le contour de la créature imaginaire, tandis que ses yeux dégagèrent une lueur tendre. Le jeune homme soupira tristement. Alors la jeune femme tourna la tête péniblement et aperçu la main de son frère déposer son livre sur le tapis d'herbe. Le vent joua avec, tournant les pages au grès de sa puissance. Le jeune homme s'allongea à son tour, il aurait été bête de ne pas profiter d'une telle journée. Soudain , elle ouvrit la bouche sans vraiment réfléchir "Même la plus insignifiante créature peut vaincre le fléau destructeur du vent . Le jaguar a vaincu son combattant " Le jeune haussa un sourcil. Un jaguar ? Où ça ? Dans le ciel ? Vraiment, Erin était des plus énigmatiques quand elle en venait à philosopher sur le monde. Les yeux du grand garçon scrutèrent le ciel, cherchant où, sa soeur avait pu discerner son jaguar, mais il abandonna bien vite, fermant les yeux sous un coup de vent plus puissant. Ils étaient si bien, là, étendus sous le soleil, bercés par le vent frais… C'était une belle journée, pourtant le cœur de Julia tremblait sous une émotion qu'elle ne comprenait ou ne définissait pas très bien. Le bonheur accommodé d'une pointe de nostalgie ou de mélancolie, elle n'en était pas certaine. Ce n'était pas de la tristesse, non, sûrement un souvenir qui essayait de s'incorporer au décor de cette journée presque idéale. En mimant de toucher du bout du doigt le nuage, elle afficha un sourire radieux. Se souvenir elle arrivait à le percevoir. Sa soeur et sa mère. Elle avait réussi à voir en elles une beauté sans pareil qui rendait la perte et la culpabilité moins douloureuses. "T’es bizarre, tu le sais ça ?" Erin regarda à nouveau son frère, laissant son index en l’air. " Je vais me marier petit frère. "Elle lui ricana au nez lorsqu'il se jeta sur elle en l’enlaçant pour la féliciter. Tout en lui tapant l’abdomen à l’aide de sa main libre , elle s'assit et enroula ses genoux de ses bras fins. Elle aperçut le doigt de son frère rejoindre le sien , le faisant onduler n’importe comment. Quelques notes furent portées par le vent. Sans attente, elle reconnut le rire niais de son frère. Elle se tourna vers lui alors qu'un sourire franc étendit ses lèvres. C'était vraiment une belle journée…DEUX JANVIER DEUX MILLE TREIZE - Un pas puis deux, Erin se trouvait enfin devant la porte. Le bruit de ses talons semblaient encore résonner dans le couloir alors que son cœur ,lui ,semblait faire écho dans sa poitrine. Il lui était arrivée à plusieurs reprises de s'imaginer sa vie autrement mais jamais elle n'avait songé à cette manière la. Elle fixa un instant la clé qui lui avait été remise quelques minutes auparavant. Elle était d'un argent éclatant et muni d'un porte clé gravé du mot " Office ”. D'un mouvement instinctif elle souleva la tête et se retrouva face au mot dorée. Qui aurait cru qu'un si petit objet puisse changer le cours d'une vie? Après quelques inspirations cachées, elle se décida à introduire la clé dans la serrure. Tournant délicatement son poignet, elle entendit un léger bruit à peine audible. Le déverrouillage de la porte sembla arranger son rythme cardiaque qui ralentissait à mesure que les secondes passaient. Elle se demanda un instant si le sentiment de nouveau départ,qu'elle avait déjà connu plusieurs fois, avait déjà été si intense et apaisant. Sans vraiment réfléchir , la jeune femme entra machinalement dans son nouveau bureau. Prenant le temps de refermer sa porte avec délicatesse, elle examina la pièce qui s'étendait devant elle. La première chose qu'elle remarqua était la vue incroyable que lui offrait la vitre. La nuit était tombée depuis peu de temps et la lumière des immeubles voisins dans la pénombre ressemblaient à un ciel étoilé. Se sentant soulagée, elle se dévêtît de sa veste et de son sac par la même occasion avant de s'avancer timidement dans la pièce. D'un pas léger, elle fit un état des lieux rapide. Sa vie passée se dessina à nouveau devant devant-elle puis son futur imaginaire. Elle s'assit sur le fauteuil face à la fenêtre ou la vue était d'autant plus belle. La regardant une dernière fois, elle se tourna et fixa d'un regard rêveur la plaque posée sur son bureau : "Lieutnant Woods" Un fin sourire radieux s'étendit sur ses lèvres. TRENTE AVRIL DEUX MILLE TREIZE - Muette et immobile elle le détailla de ses yeux voilés comme pour imprimer dans sa mémoire chacun de ses traits, de ses soupirs, chaque expression, tout ce qui le compose : ce qui fait de lui l'homme qu'elle aime et s'apprête à quitter. Elle a longuement pesé le pour et le contre repoussant l'échéance, ne trouvant pas le courage pour se séparer de son premier amour, son premier amant, le premier homme de sa vie qu'elle a aimé et aime encore sans l'ombre d'un doute. Ce choix elle le fait pour eux deux, sachant déjà qu'il attendait cet instant, s'y préparait et n'essaierai pas de la retenir. Néanmoins cela n'en était pas moins difficile et douloureux. Il était la , assis en face d'elle et lentement elle se rapprocha, jusqu'à se tenir entre ses jambes, entourant sa taille de ses bras. Il appuya sa tête contre son ventre plat, tandis que tendrement elle lui caressait les cheveux." Tu ne dis rien ?" lui dit-il . "Pourquoi user de la salive pour une chose sur laquelle je n'ai aucun pouvoir. Tu es tout aussi libre que je le suis Noah. Libre de vouloir quelqu'un qui soit près de toi à chaque instant et qui sera encore là dans vingt ans. Libre de vouloir une femme mais pas d'enfant, c'est ta vie tu la mènes comme tu le souhaites, je ne m'interposerai pas à ton bonheur. De même, tu ne t'interposeras pas au mien.Tu garderas toujours une place particulière dans ma vie, et quelque part je t'aimerai toujours, mais ensemble nous ne ferions que nous blesser comme nous avons déjà commencé à le faire. C'est inutile, je préfère m'en aller maintenant et ne garder que le meilleur, je ne veux pas que nous nous déchirions." Erin se détache enfin de ce corps contre lequel elle s'était toujours sentie en sécurité. Le froid l'envahie immédiatement, menaçant de la faire renoncer, de lui faire perdre le courage dont elle a encore besoin pour lui tourner le dos. Faire un pas puis deux, trois, quatre, cinq, six, inexorablement elle s'éloigne d'une démarche tremblante. Lui la suit du regard comptant les pas, mémorisant chaque mouvement, s'imprégnant de sa personne les poings serrés à s'en faire mal, priant pour qu'elle ne se retourne pas, pour qu'elle ne remarque pas l'unique larme que lui, Noah, a jamais versé. Cheminant lentement sur sa joue, laissant derrière elle un sillage salé avant de finir sa course au sol à l'instant même où Erin disparaissait au détour du couloir.
DEUX NOVEMBRE DEUX MILLE QUINZE -
C’était là son grand rituel, se poser au bar commandant la plupart du temps des cocktails doux. Mais ce soir, Erin avait envie d’oublier, de ne plus se rappeler de cette journée , de ne plus se rapeller qu'elle était mise à pied. Elle avait décidé de prendre quelque chose de plus fort, beaucoup plus corsé pour sa petite corpulence. "Un whisky, s’il te plait Bo " Le verre avalé , Erin en commanda un autre, puis encore un , les dévorant sans grande peine. Sans savoir pourquoi, son sang se mit à bouillir. Elle avait une folle envie de hurler, de frapper quelque chose ou quelqu’un. Elle serra son poing autour de son verre, puis avala sa dernière gorgée avant de commander à nouveau. Elle essaya d'engager le dialogue avec une femme près d'elle mais aucune réponse ne lui parvena . Pourquoi l’ignorait-elle ? Même les inconnus ne voulaient pas lui adresser la parole. Aucun de ses actes ne semblait être assez important pour qu’on s’en préoccupe. La rage montait en elle, le prénom de son boss résonnait dans sa tête, comme les pulsions cardiaques qu’elle sentait distinctement, dans chacune de ses tempes. Il fallait qu’elle se défoule et c’était sur la jeune femme qu’elle le ferait, elle ne lui laisserait pas le choix. Elle s’en foutait désormais, tout ce qu’elle voulait, c’était extérioriser sa colère. Elle reposa son regard sur la femme qui s’était levée et commençait à partir d’un air qu’elle crut dédaigneux . Puis , comme une idée claire , la voix de Bo la fit reprendre conscience. Elle prit quelques instants pour se remettre de ses pulsions, prenant appui sur ce qu'elle pouvait. Se rasseyant avec difficulté sur les tabourets hauts du bar, ayant eu déjà du mal à jeun, elle demanda un verre d'eau au barman qui ne pût s'empêcher de lui lâcher un : ” Je t'avais prévenu “ . Erin fît la grimace , il fallait qu'elle rentre pour oublier tout ça.
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