Embrace me ft. Joey Marshall

 

La lumière blanche vint aveugler mes yeux pourtant encore clos. Je frotte mes yeux à l’aide de mon avant-bras avant de les ouvrir petit à petit.
Je m’aperçois que je ne suis pas dans ma chambre, dans ma grande maison, vide par l’absence de mes enfants. C’est vrai, je suis chez la plus merveilleuse de mes aventures. Je sens un bras léger sur ma taille et je souris en me levant doucement sans la réveiller. Nue, comme un ver, je la regarde dormir, un sourire malicieux aux lèvres.
Une belle brune, allongée sous une petite couverture, dormait paisiblement et surement avait-elle son nez enfouit dans ma chevelure dans cette position.
Joey, que je dis tout simplement Joséphine, est une de mes aventures en tant que couguar, elle a l’âge de Zola, mon fils de vingt-quatre ans, mais pour le moment, personne ne sait que mon cœur se tourne sur une jeune demoiselle.
Je me remémore la nuit que nous venons de passer, une nuit de jouissance et comme toujours, je prenais le contrôle tout en restant douce.
Je m’avance pour mettre sur mon dos, ma tunique kaki qui descend juste en dessous de mes fesses. Habillée comme ceci, je m’aventure dans la propriété de Joey jusqu’à la cuisine. Tout ça, ce n’est pas neuf pour moi, je suis déjà venue chez elle et elle chez moi quand je ne garde pas Daniel.
Je prends de quoi faire des pancakes pour deux. Pas très anglais, mais j’apprécie les crêpes canadiennes. Remontant mes cheveux blonds en un chignon mal soigné, mais pourtant, il me donne cet air sexy, je remarque la petite radio et je décide de l’allumer et une chanson qui venait de débuter commence. Je reconnus tout de suite The Weeknd - Can't Feel My Face.

Me déhanchant tout en faisant cuire les pancakes, je ne pouvais rien remarquer. Le volume était assez à fond, mais j’avais prit la précaution d’éviter que cela réveille de trop Joséphine. Un pancake sauta hors de la poêle alors que je me déhanchais dans tout les sens comme une folle face au rythme des Weeknd, sans maquillage et juste avec la tête d’une femme de cinquante ans qui vient de passer une nuit de rêve, je prépare des pancakes nue sous une simple tunique en soie kaki, ne me souciant de rien sauf de mes pancakes. La chanson avait bougée sur le même groupe mais pas la même musique. Earned it. Ça colle parfaitement avec notre nuit dernière et ce matin.
Mon rythme devenait plus lent, plus sensuelle même dans ma façon de faire glisser les pancakes sur nos assiettes. Deux pancakes chacune, ça suffisait largement. J’éteignis le feu et j’allais me tourner pour prendre le sirop de chocolat que j’avais déposé sur le plan de travail au préalable.