"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici We never quite thought we could loose it all- Nate  2979874845 We never quite thought we could loose it all- Nate  1973890357
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We never quite thought we could loose it all- Nate

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Jeu 23 Avr 2015 - 19:17 par Invité
We never quite thought we could loose it all- Nate  Tumblr_nhoqr2HPNf1qe1x1eo1_250We never quite thought we could loose it all- Nate  Original

La journée avait été longue et ce début d'après-midi tout autant. Devoir plaider à la barre pour le genre d'affaires qui se jugeait aujourd'hui est toujours délicat. On ne sait jamais comment les deux parties vont réagir, mais nous avons gagné et ce sentiment de victoire qui plane me rend heureux. La semaine avait plutôt mal commencée, mais je n'ai jamais douté de gagner cette affaire. Une mère qui demande la garde de son enfant alors que le père est alcoolique, ce n'était pas difficile à jouer. Elle a obtenue la garde et je suis ravie d'avoir pu aider ma cliente. C'est le genre d'affaires que je défends tout le temps, je ne me suis donc fais aucun soucis, sauf peut-être sur ce que pouvais réclamer le père, mais étonnement il n'a pas bronché. Ma récente promotion m'a complètement donner envie de gagner encore plus d'affaires. J'ai donné rendez-vous à Nate pour ce soir, je fais enfin ma crémaillère et je voulais qu'il soit là. Il n'y aura pas beaucoup de monde, juste quelques ami, quelques collègues, mais le principal c'est qu'il soit là et je lui ai proposé d'ailleurs de me rejoindre après l'audience devant le tribunal donc.

Je sors tout juste et consulte mon téléphone, pas de messages. Je m'attendais presque à avoir un sms de Sharona, mais je crois que je l'ai fait fuir plus qu'autre chose en lui jouant cette comédie l'autre jour. Je ne sais pas vraiment comment la séduire. Il y a tellement de temps que je n'ai pas été amoureux et d'ailleurs si j'ai invité Nate avant ma crémaillère, c'est bien pour lui parler de ça. Je vois Nate arrivé et lui fait un signe avec un grand sourire.

« Nate! Tu es ponctuel comme toujours. Je suis content que tu sois venu.»

Je descends les marches pour le rejoindre. Je n'ai pas eu le temps de voir l'arme qui était pointé sur moi. Je n'ai compris ce qui m'arrivait que lorsque j'ai senti la balle entrer dans mon corps. J'ai vu  le type qui commençait à courir pour s'enfuir, c'était le mari de ma cliente. J'aurais peut-être du être plus prudent. J'ai baissé les yeux sur ma chemise ou une tâche de sang s'élargissait à vu d'yeux, j'ai entendu des cris autour de moi et j'ai perdu connaissance. Je crois que c'est foutue pour ma crémaillère.


Quelques jours plus tard. Greet Ormond Street Hospital

J'ouvre les yeux, tout est blanc, le plafond, les murs, les draps. Je ne sais plus tellement ou je suis. J'entends tout de suite le moniteur qui mesure les battements de mon cœur. Ça me fait drôle de l'entendre. Je remarque en deuxième temps les tuyaux sur ma main et puis enfin j'aperçois Nate. J'ai du mal à saisir ce qui s'est passé et puis ça me revient, ma victoire, le coup de feu, les cris. Il semblerait que j'ai eu de la chance cette fois-ci, encore une fois, je dois avoir une bonne étoile. Je bouge mes doigts instinctivement, puis le bout de mes pieds, je peux les bouger, c'est déjà ça.

« Qu'est-ce que …»

Je suis un peu perdu, même si je comprends bien qu'on m'a tiré dessus. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, je ne sais pas si tout ira bien et j'aimerais bien que l'on m'explique. Je suis rassuré que Nate soit là et surtout soulagé de voir qu'il a l'air indemne. C'est quand même fou, il y a plusieurs jours, le casse de la banque aurait pu me tout autant me blesser, ou j'aurais pu me faire tuer et là en sortant du travail, je n'aurais jamais penser qu'être avocat puisse être dangereux. Je n'arrêterais pas mon job pour autant, non, mais tout ça me montre à quel point la vie ne tient à pas grand chose et je me rends compte que si je veux que Sharona fasse attention à moi, il va falloir que je lui dise à quel point elle compte pour moi. Ce n'est pas si ridicule au final, je n'ai pas envie de passer à côté d'une belle histoire.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 24 Avr 2015 - 0:43 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 24.04.2015 • Central London • Bloosmbury • Great Ormond St. Hospital
C'était censé être une belle journée. Nik plaidait une affaire au tribunal, et de ce que j'en savais, c'était quelque chose qu'il ne devrait pas avoir trop de mal à défendre. Parfois, j'avais envie de faire un articule sur lui, même si je serais absolument pas objectif, sur son travail et les gens qu'il défend. Je crois que j'ai toujours admiré son boulot, et le bien qu'il fait autour de lui. Je crois au fond que je l'ai toujours regardé comme on pourrait regarder un grand frère - quoi que j'aie aucune idée de ce que ça soit, réellement, d'avoir un grand frère. Je suppose simplement que c'est quelque chose qui ressemble à notre relation, les liens du sang en plus. Je suppose, mais je le saurais jamais réellement, cela dit. Il n'empêche que j'ai jamais oublié notre rencontre, ni nos retrouvailles, et qu'il y a peu de personnes sur lesquelles je pense pouvoir me reposer comme c'est son cas. Et qu'il est une des personnes que je supporterais le moins de perdre.

« Nate! Tu es ponctuel comme toujours. Je suis content que tu sois venu.
- Toujours. »


C'était censé être une belle journée, donc. Quand j'ai eu son message, me demandant de le rejoindre au tribunal, un peu sa nouvelle pendaison de crémaillère, je n'imaginais évidemment pas que ça allait se terminer ainsi. Je suis arrivé quelques minutes avant l'heure à laquelle j'étais censé le rejoindre, juste à temps pour... le voir se faire tirer dessus. Je crois que je me souviendrai à jamais du moindre détail de ces quelques secondes, quelques minutes de cauchemar. J'ai jamais eu le sentiment de réagir aussi lentement, de voir les choses se passer tellement au ralenti. J'ai vu ce type, dans un coin de mon champ de vision, sans savoir qui c'était, j'ai vu cet arme, qu'il a sortie de je ne sais où, j'ai vu le coup de feu, comme si j'avais le pouvoir d'aller plus vite qu'une balle. C'est ce que j'aurais voulu faire, c'est ce que j'ai tenté de faire, mais c'était bien évidemment impossible. Jamais je n'aurais pu empêcher la balle de l'atteindre, jamais, même, je n'aurais pu le pousser hors de la trajectoire du projectile mortel. Et pourtant, j'aurais donné n'importe quoi pour en avoir le pouvoir.  

Le reste, je crois que je l'ai fait parfaitement mécaniquement. Venir près de lui, appeler les secours, répondre aux forces de l'ordre. Tout est flou, comme si j'observais ma propre existence de l'extérieur. J'ai le sentiment de ne reprendre réellement conscience de ce que je faisais, comme si mon esprit avait réintégré mon corps seulement lorsqu'on m'a confirmé l'avoir ramené dans sa chambre, lorsqu'il a été hors de danger, bien que toujours inconscient. Et malgré tout ce qu'on a pu me dire, j'ai jamais quitté l'hôpital, si bien que je suis sur une chaise, à moitié assoupi près de lui, quand il finit par ouvrir les yeux, quelques jours après son agression.

« Qu'est-ce que …
- Hey... »


Je me suis relevé, pour m'approcher un peu de lui, lui prendre la main, affichant un sourire un peu crispé, malgré mon regard sans doute pas très serein.

« Tu nous as fait une belle frayeur, tu sais ?... »

Dans tout ça, il a eu énormément de chance, finalement. Pas d'organe vital de touché, ni la colonne. Il a perdu beaucoup de sang, et aura besoin d'un moment pour s'en remettre, mais il a été pris en charge à temps, heureusement...

« Pour le coup, le type contre lequel tu défendais ta cliente va pouvoir reparaître en justice pour tentative d'homicide. Je pense que tu pourras facilement compter deux victoires à ton actif contre lui... »

Ok, je dis ça comme si c'était un jeu, mais la vérité, c'est que je sais pas comment faire autrement sans complètement péter un câble. Inspire Nate. Expire. Tout va bien maintenant, n'est-ce pas ? Les quarante-huit premières heures étaient cruciales, et elles sont passées. Et il paraît qu'il ne devrait pas y avoir de séquelles particulières - à part peut-être quelques cicatrices pas super sympathiques - alors tout va bien, n'est-ce pas ? Tout ? Non. Moi je ne vais pas bien. Mais ça n'est franchement pas le moment de craquer, alors qu'il vient juste de reprendre conscience.
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() message posté Ven 24 Avr 2015 - 16:15 par Invité
Je me sens vidé, comme si je venais de faire un marathon. J'aimerais comprendre ce qui est arrivé, j'aimerais revenir en arrière aussi pour me rendre compte de ce qui se passait. Le principal c'est que je suis en vie. Plus de peur que de mal. Le coup de feu que j'ai entendu m'a refait penser à la mort de mon père. Je me souviens encore du coup de feu, du trou qu'il avait dans la poitrine quand les policiers sont arrivés, du sang qu'il y avait sur son corps et à présent je sais à peu près ce qu'il a du ressentir quand il est mort. Je suis un peu secoué par tout ça et j'ai du mal à me dire que j'aurais bien pu finir comme lui.
Nate à l'air d'être là depuis longtemps. Il a l'air fatigué aussi. Je me rends compte qu'il est l'une des personnes qui compte le plus pour moi. Il a toujours été là depuis le début. Il est comme un frère pour moi. Le voir à mes côtés me touche beaucoup. J'ai l'impression que c'est important pour lui aussi. Je l'écoute me dire que le mari de ma cliente va devoir retourner devant les juges. Ce n'est pas vraiment ce que je souhaitais, mais en même temps, il l'a cherché.

« Je me ferais un plaisir de l'envoyer là ou il aurait du être depuis longtemps.»

Je souris à Nate et comprends bien que j'ai vraiment échappé de peu à la mort. Je n'avais jamais imaginé qu'on puisse s'en prendre à des avocats, j'avais entendu des histoires bien-sur, mais tout ça n'était pour moi que des idioties. Le monde devient vraiment fou. Je me redresse dans mon lit et observe Nate , sa main sur la mienne et je sens qu'il a autant besoin de moi que j'ai besoin de lui. Je lui serre la main. Je crois que je n'ai jamais eu ce sentiment de compter pour quelqu'un et que c'est bien la première fois qu'il est là. Je me souviens tout à coup de la raison pour laquelle je l'ai fais venir avant ma crémaillère. Mince la crémaillère, les invités et quel jour on est d'ailleurs?

« Je suis là depuis combien de temps exactement?»

Je suppose que je n'ai pas le droit d'utiliser mon téléphone ici et d'ailleurs je le cherche, j'avais pleins d'affaires en cours, je viens juste d'avoir ma promotion je n'ai pas envie de me faire virer pour absence injustifié, est-ce que quelqu'un les a prévenus? Je m'agite soudainement paniqué à l'idée déjà perdre tout ce que j'avais. Je me passe une main sur le visage, il n'y a pas que ça qui me tracasse à vrai dire. Je pense à Sharona encore. Est-ce qu'elle sait, est-ce qu'elle a appelée?

« Nate, il faut que je te dise quelque chose. C'était pour ça que je t'ai fait venir avant pour te parler d'un truc, enfin de quelqu'un en fait.»

Je ne sais pas pourquoi, mais il faut que je lui en parle. C'est important pour moi.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 13:27 par Nathanael E. Keynes
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ft. Nikolaï A. Ledosvkoï && Nathanael E. Keynes
Vendredi 24.04.2015 • Central London • Bloosmbury • Great Ormond St. Hospital
C'est sûr que je suis pas dans une forme olympique. Dormir vaguement sur une chaise d'hôpital parce que j'ai refusé catégoriquement de partir d'ici tant qu'il serait pas sur pieds, c'est pas vraiment ce qu'il y a de plus reposant. Au journal, j'ai demandé à bosser de l'extérieur, et je mets un point d'honneur à envoyer les articles qu'il me restait à peaufiner par mail à ma hiérarchie, mais je sens bien que même si j'ai expliqué brièvement ce qu'il se passait - et en même temps, l'article qu'est paru sur la fusillade au tribunal portant mon nom aide sans doute un peu - je sens bien que ça crée des tensions, ou au moins des interrogations. "Cet avocat, là, Ledosvkoï, ils sont pas parents, pourquoi il prend des jours off alors ?" Je les entends d'ici. Et quelque part, ils ont raison, on n'est pas parents. Sauf qu'ils ont tout autant tort, parce que c'est tout comme. Et être passé près de perdre Nik me le confirme juste d'une des pires manières qui soit.

Fort heureusement, il s'en est relativement bien sorti. Et rien que la pensée qu'il aurait franchement pu y rester me fait frissonner. Alors je fais genre, évidemment, je raconte des bêtises sur un ton insouciant, mais je crois qu'aucun de nous deux n'est dupe.

« Je me ferais un plaisir de l'envoyer là où il aurait dû être depuis longtemps.
- T'étais pas là pour ça à la base, et maintenant, c'est quoi, t'es partie civile contre lui ? »


Cette conversation n'a, donc, pas le moindre sens à cet instant. Bien sûr qu'il va attaquer l'autre enflure, mais est-ce que c'est vraiment de ça que nous devrions être en train de parler, là, tous les deux ? Non, évidemment que non. Je tente de lui rendre son sourire, mais je pense que le mien est bien trop crispé pour avoir ne serait-ce que l'air d'être sincère. La pression de sa main sur la mienne me fait du bien cependant, même si on est loin du profond soulagement.

« Je suis là depuis combien de temps exactement ?
- Quelques jours... J'ai prévenu Jeni aussitôt, et de toute façon, beaucoup de gens ont vu ça à la télé. Quant à tes invités, je ne sais plus trop... Je crois qu'elle a été mettre un mot sur ta porte... »


Je l'ai bien vu s'agiter lorsqu'il a commencé à réaliser que ça faisait un moment qu'il était là, alité.

« Je crois que la plupart des gens de ton entourage t'a vu te faire tirer dessus sur plus ou moins grand écran, tu sais ? Ils savent tous qu'ils vont devoir compter sans toi pendant un moment, le temps que tu te rétablisses. Et j'ai promis à Jeni de l'appeler quand tu serais réveillé d'ailleurs... »

Et moi j'étais aux premières loges. Et je sais que j'oublierai jamais ça. J'oublierai jamais ces images, son expression stupéfaite quand il a compris qu'il venait se faire tirer dessus, sa chemise maculée de sang... Je ferme un instant les yeux. Il faut pourtant que j'arrête d'y penser. C'est sa voix m'interpelant à nouveau qui me fait rouvrir les paupières et poser à nouveau les yeux sur lui.

« Nate, il faut que je te dise quelque chose. C'était pour ça que je t'ai fait venir avant pour te parler d'un truc, enfin de quelqu'un en fait.
- De quelqu'un ? »


L'incompréhension doit se lire sur mon visage, parce que j'ai du mal à comprendre comment on peut en arriver à ça. Parce que je me doute bien - ou en tout cas je suppose - qu'il veut me parler de quelqu'un pour qui il a des sentiments disons romantiques et... je sais pas, ça me semble tellement sortir de nulle part. En même temps, il faut bien avouer qu'on n'a jamais eu ce genre de discussion. Enfin... J'ai bien évoqué Tyler une fois ou deux, mais, on n'a jamais vraiment discuté de tout ça ouvertement et... Après tout pourquoi pas maintenant, c'est pas comme s'il avait ailleurs où aller, et à vrai dire, moi non plus, parce qu'au bar autant qu'au journal, tout le monde sait que je ne serai pas là pendant quelques jours encore.

Alors je me suis détaché de lui un instant pour tirer la chaise sur laquelle j'étais assis depuis plusieurs heures auparavant et la rapprocher de son lit, et j'ai repris sa main dans la mienne...

« Vas-y, je t'écoute... De quoi... enfin de qui, plutôt, tu veux me parler ? »

Peut-être que je me déciderai à parler de lui aussi, ensuite... Peut-être que ça m'aidera à y voir plus clair. Ca pourra pas être pire, de toutes les façons.


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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 15:46 par Invité
Je n'aurais jamais imaginé que je me retrouverais un jour partie civile. On ne pense pas à ça quand on est avocat. On pense surtout à défendre nos clients, jamais je ne me suis douté que je pouvais être une cible, que je pouvais déranger. Je me rends compte que tout ça prend des proportions bien trop grosses, pourtant je ne laisserais pas ce type en liberté et à mon avis ce n'est pas un coup de folie. J'imagine déjà la partie adverse sortir ses arguments. Je ne peux vraiment pas laisser faire ça.

« Ouai, sûrement. Je le laisserais pas s'en sortir aussi facilement, homicide volontaire, il encours la prison pour quelques années au moins.»

C'est triste pour ses enfants qui ne pourrons plus voir leur père, mais à mon avis ils ne manquent rien de spécial. Si j'ai gagné ce procès, c'est bien parce qu'il avait des antécédents. Quoi qu'il en soit je ne suis pas vraiment rassuré de savoir que je vais devoir le recroiser, ni me dire qu'on va sûrement m'interroger, que je vais devoir répondre à des tas de questions parce que c'est la procédure. Tout ce me rappelle l'enfer qu'à été la mort de mon père, ou plutôt son assassinat. Je n'en parle pratiquement jamais, mais je n'ai rien oublié. Ni les policiers et leurs questions, ni ce que j'avais ressenti quand il est mort.

Je ne pensais pas que ça ferait la une des journaux. J'aurais aimé avoir une meilleure publicité. J'espère simplement que ma mère n'a pas vu ça aussi. La Russie ne délivre ne délivre pas les mêmes informations qu'en Angleterre, mais peut-être qu'ils ont parlés de moi, parce que je suis Russe. Je soupire quand il me dit que Jeni à arranger les choses pour ma crémaillère. Je ne saurais jamais si Sharona serait venue.

« Tu la remercieras pour moi. Tu ne sais pas si d'autres personnes sont passées me voir?»

Ma mère par exemple, ce qui ne m'étonnerais pas si elle est au courant, ça serait une grande première d'ailleurs qu'elle vienne jusqu'à moi. C'est plutôt moi qui appelle en principe et qui lui envoie de l'argent. On ne s'est pas vu depuis quoi … dix huit ans. Depuis le jour ou je suis arrivé ici. Je pense aussi à Sharona forcément. Si elle a vu ça, peut-être qu'elle a pu passer … ça me fait penser à son affaire. J'avais prévu un rendez-vous dans quelques jours avec l'ambassade mexicaine.

« Elle s'appelle Sharona. Je l'ai rencontré au Tinselton, elle travaille là-bas et j'ai craqué pour elle. Cette fille est juste … exceptionnelle. Je n'arrive pas à me la sortir de la tête. Je n'arrive pas à faire sans penser à elle et elle sait déjà ce que je ressens pour elle, sauf que je n'ai pas l'impression que se soit réciproque. Seulement je ne peux pas passer à côté d'elle.»

Les mots qui sortent de ma bouche semblent tellement incompréhensibles, pourtant ils sont tous vrais pour moi. Je ne peux pas me l'enlever de la tête et il faut à tout prix qu'elle finisse par tomber amoureux de moi, je ne la lâcherais pas tant qu'elle ne craquera pas.

« J'ai besoin de conseils Nate, je ne sais plus ce que je dois faire. Je ne veux pas passer à côté d'elle.»

Je veux être celui qui sera toujours là pour elle, je veux être avec elle tout simplement.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 20:27 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 24.04.2015 • Central London • Bloosmbury • Great Ormond St. Hospital
Oh je crois que c'est l'évidence même : ce type avait moyen de récupérer une arme, au tribunal ? Ca ne peut pas être anodin, c'est forcément prémédité. Il ne l'a pas tirée à un flic peu sérieux, en plus, donc non, clairement, c'était quelque chose d'organisé par avance.  

« Ouais, sûrement. Je le laisserais pas s'en sortir aussi facilement, homicide volontaire, il encourt la prison pour quelques années au moins.
- Tentative d'homicide »
ai-je corrigé aussitôt. « Ca m'arrange qu'il ait pas réussi son coup. »

J'esquisse un sourire, et j'ai beau tenter de faire genre, je suis pas serein et ça doit se voir sur ma gueule. Et pourtant j'essaie de le rassurer, quand même, quand je vois qu'il commence à paniquer quant à ce qui était prévu, avant qu'il se fasse tirer dessus.  

« Tu la remercieras pour moi. Tu ne sais pas si d'autres personnes sont passées me voir ?
- Je pense que tu pourrais la remercier toi-même, je serais surpris qu'elle vienne pas te voir. Pour l'instant, non, on pas qui soient venues jusqu'au squatteur que je suis, mais j'ai eu quelques messages... »


Je sais pas encore que de message, dans quelques heures, je vais en recevoir un assez... Intéressant. Pour l'instant, ce qui occupe mon attention, c'est ce que Nik évoque. Cette fille dont il a l'air raide dingue et qu'il ne sait pas comment séduire. Et là, je reste comme un con à le dévisager. Sérieusement ? T'es en train de me demander des conseils là ?

« Elle s'appelle Sharona. Je l'ai rencontré au Tinseltown, elle travaille là-bas et j'ai craqué pour elle. Cette fille est juste… exceptionnelle. Je n'arrive pas à me la sortir de la tête. Je n'arrive pas à faire sans penser à elle et elle sait déjà ce que je ressens pour elle, sauf que je n'ai pas l'impression que ce soit réciproque. Seulement je ne peux pas passer à côté d'elle. »

La vache, je l'ai jamais vu comme ça. Et si je sais pas quoi lui répondre, je comprends très bien ce qu'il ressent. Paraît que je ressens à peu près la même chose pour un certain informaticien, hein...

« J'ai besoin de conseils Nate, je ne sais plus ce que je dois faire. Je ne veux pas passer à côté d'elle.
- Je comprends très bien ce que tu ressens, mais je suis franchement pas sûr d'être la meilleure personne à qui demander des conseils. »


Je grimace légèrement, à présent assis près de lui, et passe une main un peu nerveuse dans mes cheveux.

« Je suis même plutôt sûr d'être absolument la dernière personne à qui il faut demande ce genre de choses... Et puis... Je sais pas... Ca se commande pas vraiment, si ? »

Je veux pas le déprimer, mais enfin, les sentiments des autres, on peut pas trop y faire grand chose, hein ? Ca se saurait si je pouvais faire quoi que ce soit pour faire craquer Tyler contre son gré, par exemple...

« Je voudrais bien t'aider Nik, mais j'arrive déjà pas à garder le mec qui me rend fou alors je crois que je te mènerai juste au désastre en fait... »

Il vaut sans doute mieux que tu trouves quelqu'un d'autre à qui demander des conseils, qui a plus l'habitude des relations amoureuses. Moi je suis clairement une quiche à ce niveau-là.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 23:24 par Invité
Il y a une différence entre un homicide et une tentative d'homicide, je me suis cru mort, c'est sans doute pour ça que j'ai fait l'erreur, même les bons avocats peuvent se tromper de temps en temps, surtout dans ce genre de circonstances. Je me sens épuisé. J'ai toujours détesté ce sentiment de fatigue. Je l'ai parfois quand je travail trop et que je n'arrive pas à finir des dossiers, mais là c'est différent. Je souris quand Nate me confie que cela l'arrange que le mari de ma cliente n'ai pas réussi son coup. Je ne sais pas quoi vraiment lui dire, moi aussi ça m’arrange et cela me fait surtout comprendre que la vie est trop courte pour qu'on loupe des choses, pour que l'on ne profite pas de chaque instants. Personne n'a l'air d'être venu me voir à part lui. Je suis un peu déçu pour le coup. Pour dire vrai, je n'ai pas vraiment de famille ici, quelques amis tout au plus. Je ne suis même pas certain qu' Elizabeth viendrais pour ça, même si je l'espérait. Peut-être qu'elle se rendra compte que c'est stupide de rester en froid parce que nous nous sommes séparés. Je n'ai jamais voulu ça. Je n'ai jamais voulu la quitter, c'est elle qui est partie et qui m'a dit très clairement que j'étais trop collant. Je me souviens avoir levé les yeux au ciel et avoir pris ça pour une blague, mais ce n'était pas le cas. Le lendemain elle était vraiment partie.

Je lui parle de Sharona, ça avait besoin de sortir. Je devais le dire à quelqu'un. Comme si ma vie en dépendait à présent. Je ne veux pas garder ça pour moi. Il est sans doute mon meilleur ami ici, je n'ai personne d'autre à qui en parler. Évidement il y a Jenifaël, mais ce n'est pas pareil, c'est une fille. Nate est un homme, même s'il aime aussi bien les femmes que les hommes, il peut comprendre ce que je ressens. C'est pourquoi je lui ai tout dit et je ne m'attendais pas tellement à sa réaction. Je m'étais imaginé un autre scénario. Je suis un peu déçu. Beaucoup en fait, et frustré. Je ne sais pas quoi faire pour m'aider, pour que les choses s'améliore et que je conquis le cœur de Sharona.

« Oh … Je vois. Je pensais que tu aurais pu me donner des conseils, tu me connais mieux que personne et du coup il me semblait évident que tu saurais me dire ce qu'il faut que je fasse, mais bon je comprends.»

En réalité je ne comprends pas vraiment. J'aurais aimé qu'il me dise que je ne devais rien lâcher, que tout ça finirait par s’arranger, qu'il faudrait juste du temps, mais là c'est encore le vide total. J'ai l'impression que je vais devenir fou.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 9:23 par Nathanael E. Keynes
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Vendredi 24.04.2015 • Central London • Bloosmbury • Great Ormond St. Hospital
On ne se dit pas vraiment ces choses-là. A vrai dire, je ne dis pas beaucoup aux gens que je les aime, même si c'est la stricte vérité. Je dis à Spencer que je n'aime pas quand on ne se parle pas, à Adri que ça me fait bizarre qu'elle parte, ou à Kaspar que je serai toujours là s'il a besoin de quoi que ce soit. A Tristan qu'il peut m'appeler n'importe quand et à Nikolaï, donc, que je suis heureux que ce connard ait manqué son coup. Mais si j'ai prononcé ces trois petits mots depuis que je suis en âge d'en comprendre tout le sens, ça doit se compter sur les doigts de la main, et j'inclus les fois où j'ai dû le dire à Maman dedans.

C'est pas non plus comme si on me les avait beaucoup dit en réalité. J'ai pas mis des vents à tout le monde en ne répondant pas. Simplement, on ne dit pas trop ces choses-là dans ma famille, mais s'il semble qu'à l'origine Maman se soit mariée par amour, personnellement, je me demande franchement où il est passé, ce sentiment censément capable de déplacer des montagnes. Quant à mes grands-parents, c'est encore une autre génération, d'autres façons d'appréhender la vie de couple. Et la force de l'habitude peut-être aussi.

Alors je ne suis franchement pas la meilleure personne à qui demander des conseils amoureux. On ne parlera même pas de mes fiançailles avec une inconnue ! Et quand Nik me parle de cette fille qui le fait manifestement craquer, je reste interdit un moment, sans trop savoir quoi répondre. À part que je ne suis vraiment pas sûr de pouvoir l'aider donc. Ou plutôt le contraire : je suis sûr d'être la dernière personne à pouvoir l'aider.

En revanche, je comprends terriblement bien ce qu'il peut ressentir, à avoir la sensation que quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, il n'arrivera jamais à gagner le cœur de celle qui fait battre le sien. J'appréhende parfaitement ce sentiment d'incompréhension, d'indifférence totale que l'autre peut renvoyer, volontairement ou non, de manière justifiée ou non, et la frustration qui en découle. Et je visualise très bien comment on  peut en arriver à chercher de l'aide auprès de n'importe qui, pour ne plus se sentir aussi perdu. Sauf que, donc si j'avais une solution miracle, je me l'appliquerais déjà et j'aurais l'air un peu moins misérable, mais c'est pas le cas.

« Oh … Je vois. Je pensais que tu aurais pu me donner des conseils, tu me connais mieux que personne et du coup il me semblait évident que tu saurais me dire ce qu'il faut que je fasse, mais bon je comprends.
- Je te connais toi, oui, mais je la connais pas elle. Et vu comme je suis doué, a priori, les meilleurs conseils que je risque de réussir à te donner, ça va être pour tout faire foirer. À ça je suis super doué par contre... »


Je grimace, je vois bien qu'il est déçu, que c'est pas la réponse qu'il attendait.

« Je sais pas plus que toi comment ça marche. Je partagerais volontiers ce genre de secret avec toi, mais je le détiens pas. Je peux t'aider à repérer une fille relativement consentante à partager ton lit et à achever de la convaincre pour la nuit, mais là ça a rien à voir... »

C'est bien là tout mon problème d'ailleurs. Si j'avais une formule magique pour m'assurer que le cœur de Tyler batte pour moi, j'en serais pas là...
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Anonymous
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() message posté Jeu 28 Mai 2015 - 20:32 par Invité
Je me sens un peu con tout à coup de lui avoir parler de ça. J'ai sans doute l'air d'un parfait crétin. Cela aurait été plus simple si j'avais le sentiment qu'elle m'aimait, si on avait eu au moins un rendez-vous et si je pouvais savoir ce qu'elle pense de moi. Je ne suis pas devin et tout ce que j'espérais ne s'est pas encore produit et peut-être que ça ne se produira jamais. Je n'ai jamais été doué en amour. Il suffit de voir comment ça s'est terminée avec Katherine pour le comprendre. Je sais bien que je suis trop collant et qu'il faut que j'arrête d'être toujours derrière la personne que j'aime, mais c'est comme ça que je suis. Je ne peux pas changer ça, c'est m'a façon d'être et c'est ma façon d'aimer, peut-être qu'il y a quelqu'un dans ce monde qui agit comme moi et qu'elle attend seulement d'être rencontrée. J'aurais tellement aimé que ça soit Sharona. Je ne sais pas comment expliquer que je pense toujours à elle, alors qu'on ne se connaît pas autant que ça. Elle ne sait pas tout ce que Nate sait, elle ne sait rien de moi et je ne sais rien d'elle, si ce n'est qu'elle n'aime pas qu'on la touche et qu'elle n'est pas d'ici. Je n'ai que deux toutes petites informations, c'est tellement peu. Je ne vois pas comment je peux faire pour conquérir son coeur. Ça ne se fait pas en un jour et il faudra qu'il y ai un déclic pour elle, qui ne se produira peut-être jamais au final. Je suis forcément déçu qu'il ne puisse pas me conseillé, mais je comprends qu'il ne soit pas aussi bien placé que je le pensais. On se ressemble sur ce point là.

"Ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas vraiment. On n'a jamais été très doué avec ça et tu sais bien que je veux plus qu'une seule nuit, avec moi c'est toujours pour toute la vie."

Je n'ai pas besoin de lui expliquer pourquoi, il sait très bien que j'ai eu une relation compliqué avec Katherine c'était simple au début et puis ça s'est compliqué de plus en plus avec le temps. En un an j'ai gâché notre histoire, avec mon travail qui me prenait trop de temps et le sien qui lui en prenait également. Je l'aimais et je lui en ai voulu au départ qu'elle me quitte comme ça, puis je me suis rendu compte de tout ce que je faisais pour elle, de ma jalousie exagéré, ça n'aurait pas pu continuer comme ça. Je crois que mes rêves de familles ne sont pas encore près d'exister.

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Nathanael E. Keynes
Nathanael E. Keynes
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() message posté Ven 29 Mai 2015 - 20:01 par Nathanael E. Keynes
We never quite thought we could loose it all

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Je lui jetterais franchement pas la pierre pour espérer plus que ce que l'autre est capable de donner, pour espérer que ce qu'on a envie de voir arriver se produise. Ou alors on se lapide mutuellement... S'il est pas doué à ce jeu-là, je le suis pas plus. J'ai jamais été amoureux, j'ai même jamais voulu l'être, et c'était certainement par lâcheté, mais n'empêche que ça me convenait. C'était plus facile, oui, quand je profitais juste du corps d'inconnus - ou parfois de personnes connues, du genre de Katee - sans me poser plus de questions. On se faisait plaisir mutuellement, et ça allait pas plus loin. Tout le monde y trouvait son compte, et c'était très bien comme ça.

Mais ça, c'était avant. Avant que je rencontre Tyler, avant que mon coeur décide de battre pour lui, contre toute attente. Avant que je devienne complètement accroc et que je fasse n'importe quoi. Avant que je me perde moi-même et que je n'aie plus aucune idée de comment m'en sortir. Je voudrais bien l'aider, mais j'ai aucune idée de comment ça marche alors je ne peux pas. Et ce sentiment d'impuissance ne fait pas vraiment partie non plus des choses que j'apprécie vraiment.

« Ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas vraiment. On n'a jamais été très doué avec ça et tu sais bien que je veux plus qu'une seule nuit, avec moi c'est toujours pour toute la vie. »

J'esquisse un sourire contrit. J'espère qu'il ne m'en veut pas, parce que c'est vraiment pas faute de vouloir l'aider. Si je pouvais trouver une solution miracle, il l'aurait déjà sur un plateau d'argent. Mais comme je le souligne, je peux trouver éventuellement un moyen si c'est juste pour une nuit - et encore, si la fille est vraiment réfractaire au concept, c'est mort - guère plus. Et je sais bien que ce n'est pas ce qu'il cherche, je l'ai compris dans son discours, mais je le savais déjà à l'origine. Je sais qu'au fond, il a envie de fonder une famille - et je vais pas lui jeter la pierre, là encore, parce que si je voulais bien y réfléchir plus de trente secondes et me projeter loin, très loin dans l'avenir, j'en aurais sans doute envie aussi - et c'est vraiment pas un truc sur lequel je peux être de bon conseil, même avec la meilleure volonté du monde.

« J'aurais aimé pouvoir t'aider, Nik, sincèrement... »

Je grimace encore, et les mots m'échappent presque malgré moi.

« Je voudrais plus qu'une nuit également, mais faut croire que je suis pas doué pour autre chose que pour des histoires de cul... »

C'est bien comme ça que ça marchait, jusque-là, c'est bien comme ça que ça marchait avec lui aussi, d'ailleurs. Quand j'ai commencé à avoir des sentiments, ça a fait que tout compliquer, et moi j'ai réussi à tout gâcher.

« Je dois pas être fait pour les belles histoires de toute façon, mais quand on voit ma famille, ça a rien d'étonnant non plus en même temps... »

Après tout, mes parents autant que mes grands-parents se sont mariés pour les convenances et si l'affection a pu naître, et parfois se défaire, les couples restent parce que le divorce n'est pas envisageable, plus que toute autre chose. Elle ne le dira sans doute pas, mais c'est le cas de ma mère. Et la seule à être allée contre a été reniée, et je ne connais aujourd'hui son existence que parce que j'ai raccompagné la copine de mon cousin par sollicitude. Il y a des choses, comme ça, pour lesquels on ne doit finalement pas être destinés. J'ai toujours eu cette notion en horreur, lutté pour aller contre ce destin à la con dont on nous rebat les oreilles. Mais peut-être que je me plante, finalement. Peut-être que tout est déjà tracé. Et dans ce cas-là, ça sert à quoi de se battre ? Je secoue la tête, rejetant cette idée. Mon destin, ça aurait été de rentrer à l'ambassade, d'épouser Prim', et de vivre dans ce carcan doré et à l'écart de tous ceux que je chéris aujourd'hui. Je peux pas croire à ça, je peux pas abandonner mes rêves et mes envies. Même si je vois pas encore trop bien comment m'en sortir.

« Mais... Toi comme moi, on n'a pas le droit d'abandonner avant d'avoir essayé. Je sais pas comment, mais on peut pas juste baisser les bras. Ou on le regrettera jusqu'au bout... »

J'ai failli perdre un de mes potes les plus proches, cette semaine, et si j'en avais déjà plus ou moins conscience, ça n'a fait que renforcer cette idée. On n'a qu'une vie. La laisser passer, et garder des regrets, ça n'est juste pas envisageable. Et je me fais la promesse de trouver une solution pour revenir dans la vie de Tyler. Je sais pas encore comment, mais je trouverai. Je dois trouver. Parce qu'il est définitivement la personne dont je n'arriverai pas à me passer. Et peut-être que je me prendrai une veste et que je me morfondrai encore un peu plus ensuite. Mais au moins j'aurais essayé. Je pourrai pas me pardonner si je le fais jamais.
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