a petite bouille joufflue qui me regarde avec ses yeux ronds brillants et un grand sourire, est tellement mignonne. Je craque totalement et je ne peux pas m’empêcher de la faire sourire encore plus, ou plutôt rire. Allongée dans sa poussette, la petite Lily est bien éveillée et toute souriante. Je profite de ce moment pour jouer un petit peu avec elle, agitant mes doigts sur sa peau fine au niveau du ventre et de ses côtés, la chatouillant. Ses yeux se ferment et elle rigole. Moi, ça me donne envie de la prendre dans mes bras et de la croquer tout simplement. Mais je ne fais que me pencher sur son petit corps et pose mes lèvres sur son ventre avant de devenir complètement gaga et faire un bruit de moto. Elle semble adorer, bougeant dans tous les sens tout en riant.
Puis quand je me relève, je vois son père – qui fermait la porte de son appartement entre temps – me fixer tout simplement, comme s’il me prenait pour une folle. J’arrête d’embêter sa fille et je lui lance un grand sourire, telle une gamine prise sur le fait en train de faire une bêtise. Ne suis-je pas mignonne comme cela ? Il ne peut pas me gronder, n’est-ce pas ? Je recule d’un pas pour le laisser prendre la poussette et pour que nous puissions commencer notre petite balade. En ce mois d’octobre londonien, la température est bizarrement très fraîche mais il fait beau. Il ne pleut pas et il faut profiter de ces instants de plus en plus rares pour sortir prendre l’air et ne pas rester enfermé chez soi. Bien sûr, Lily est très couverte, avec ses petits vêtements chauds tout mignons, pour qu’elle ne tombe pas malade.
Nous avançons vers Hyde Park, l’énorme parc de Londres. Je l’aime beaucoup parce qu’il est tellement grand, qu’il faudrait des heures pour le découvrir tout entier. Il propose de nombreuses activités et divers paysages. Forcément, bien des regards se tournent sur nous ; la plupart sont choqués et surpris. Nous ressemblons à un couple, en balade avec leur nourrisson fraîchement venu au monde. Tout le monde doit me prendre pour la mère de Lily, mais s’ils regardaient mieux, ils se rendraient compte que ce n’est pas le cas. Ai-je le physique d’une mère qui vient d’accoucher ? Que nenni ! Quand même… Ce serait inquiétant. En revanche, je ne me préoccupe pas du tout de leurs mauvais regards qui nous jugent trop jeunes et fous d’avoir fait un enfant à cet âge.
- Bon alors, comment tu vas ? je demande en me tournant vers l’heureux papa. Cela fait quelques temps que je n’ai pas eu de tes nouvelles, petit chenapan !
Kaspar F. Hansen. Je l’ai rencontré dans un bar où il jouait avec son groupe, étant batteur. Quand j’étais petite, j’avais voulu devenir batteuse mais j’étais tellement nulle en musique, que j’ai abandonné l’idée. Mais depuis, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours préféré les batteurs que les guitaristes ou les bassistes. Même si, je ne peux pas le nier, les guitaristes au coin du feu, c’est trop craquant ! En tout cas, j’ai essayé de le draguer car il me plaisait le bougre, sauf qu’il était déjà en couple. Tant pis. Mais au moins, nous sommes restés en contact car le lien est bien passé entre nous ce soir-là. Depuis, nous sommes devenus de bons amis. »
Puis quand je me relève, je vois son père – qui fermait la porte de son appartement entre temps – me fixer tout simplement, comme s’il me prenait pour une folle. J’arrête d’embêter sa fille et je lui lance un grand sourire, telle une gamine prise sur le fait en train de faire une bêtise. Ne suis-je pas mignonne comme cela ? Il ne peut pas me gronder, n’est-ce pas ? Je recule d’un pas pour le laisser prendre la poussette et pour que nous puissions commencer notre petite balade. En ce mois d’octobre londonien, la température est bizarrement très fraîche mais il fait beau. Il ne pleut pas et il faut profiter de ces instants de plus en plus rares pour sortir prendre l’air et ne pas rester enfermé chez soi. Bien sûr, Lily est très couverte, avec ses petits vêtements chauds tout mignons, pour qu’elle ne tombe pas malade.
Nous avançons vers Hyde Park, l’énorme parc de Londres. Je l’aime beaucoup parce qu’il est tellement grand, qu’il faudrait des heures pour le découvrir tout entier. Il propose de nombreuses activités et divers paysages. Forcément, bien des regards se tournent sur nous ; la plupart sont choqués et surpris. Nous ressemblons à un couple, en balade avec leur nourrisson fraîchement venu au monde. Tout le monde doit me prendre pour la mère de Lily, mais s’ils regardaient mieux, ils se rendraient compte que ce n’est pas le cas. Ai-je le physique d’une mère qui vient d’accoucher ? Que nenni ! Quand même… Ce serait inquiétant. En revanche, je ne me préoccupe pas du tout de leurs mauvais regards qui nous jugent trop jeunes et fous d’avoir fait un enfant à cet âge.
- Bon alors, comment tu vas ? je demande en me tournant vers l’heureux papa. Cela fait quelques temps que je n’ai pas eu de tes nouvelles, petit chenapan !
Kaspar F. Hansen. Je l’ai rencontré dans un bar où il jouait avec son groupe, étant batteur. Quand j’étais petite, j’avais voulu devenir batteuse mais j’étais tellement nulle en musique, que j’ai abandonné l’idée. Mais depuis, je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours préféré les batteurs que les guitaristes ou les bassistes. Même si, je ne peux pas le nier, les guitaristes au coin du feu, c’est trop craquant ! En tout cas, j’ai essayé de le draguer car il me plaisait le bougre, sauf qu’il était déjà en couple. Tant pis. Mais au moins, nous sommes restés en contact car le lien est bien passé entre nous ce soir-là. Depuis, nous sommes devenus de bons amis. »