"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici have some kindness (apple) 2979874845 have some kindness (apple) 1973890357
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() message posté Lun 3 Aoû 2015 - 17:00 par Invité
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Because I'm happy, clap along if you feel like a room without a roof. Because I'm happy, clap along if you feel like happiness is the truth. Because I'm happy, clap along if you know what happiness is to you. Because I'm happy, clap along if you feel like that's what you wanna do. ✻✻✻ Doucement mais sûrement, Aksel se refaisait à la vie londonienne. Le rythme des changements entre le tram et le bus, la mémorisation des lignes, des horaires et des noms de rue. Il se baladait dans la ville comme s’il ne l’avait jamais quitté, et il regrettait de moins en moins New-York. Cette dernière garderait cependant une place spéciale dans son cœur, car elle était la ville qui l’avait sauvé en quelque sorte, son refuge pour fuir loin de sa mère et de la vie misérable qui l’aurait attendu s’il était resté. Tout allait pour le mieux désormais, à quelques détails près bien entendu, mais globalement, il n’avait pas à se plaindre. Il mangeait avec sa demi-sœur ce soir, et il avait vraiment hâte d’apprendre à la connaître encore plus. Ils avaient du temps à rattraper après tout, et découvrir un membre de sa famille qui ne lui veut pas de mal, cela était extraordinaire pour Aksel. Lui qui n’avait jamais connu les moindres grands-parents et qui avait vu son père partir alors qu’il n’était qu’un gamin, le laissant avec une mère violente, cela était un changement mémorable dans sa vie. Il s’épanouissait désormais, comme une chenille sortant de sa chrysalide pour devenir papillon. Il avait de nouvelles expériences professionnelles, travaillant désormais au Barfly en tant que serveur, il rencontrait de nouvelles personnes telles que tous ses nouveaux colocataires. Il changeait littéralement de vie en fait, et il se sentait un peu plus sûr de lui désormais, un peu plus prêt à s’affirmer et à vivre la vie qu’il avait toujours rêvé d’avoir. Il voulait rendre heureux ce petit garçon qu’il avait été, pleurant au fond de son lit et rêvant d’un grand frère venant le délivrer de son horrible mère. Cela n’était jamais arrivé, mais il avait fait encore mieux, devenant son propre héros, son propre chevalier en armure argentée. S’il pouvait remonter dans le temps, il irait voir ce petit garçon pleurant et il lui dirait « Tout ira bien, tu verras. Tu as juste besoin de t’accrocher. » Parce que c’était vrai, il s’était accroché toute sa vie et il s’était battu avec une rage insoupçonnée pour en arriver là où il en était maintenant.

Il s’était porté volontaire pour aller faire les courses aujourd’hui, ce qui était bien entendu beaucoup moins héroïque que d’échapper aux griffes de la violence familiale, mais qui était un début en soi. Un autre pas dans sa nouvelle vie, et qui lui permettait de se faire bien voir par ses colocataires. Oh tous l’appréciait de toute façon, ils étaient tous des amours avec lui, et il savait que Bee serait toujours là pour lui au moindre problème. Il n’avait rien à craindre dans cet appartement, où tout semblait bénéfique pour lui. Il apprenait à vivre en communauté, à être moins gêné par son corps, ses réactions, sa façon de vivre. Il apprenait à s’affirmer également, car avec six- sept même avec la nièce de Maggie – personnes dans un seul logement, il est important d’être capable de parler plus fort que l’autre et savoir défendre son point de vue ou son idée. Il essaie de se faire moins marcher sur les pieds, et il estime qu’il se débrouille plutôt bien pour le moment. Il ne sera jamais la tête forte de la coloc’, mais il essaie d’être moins effacé que d’habitude et c’est déjà une victoire pour lui. Et ce qui sera également une victoire sera de trouvé tout ce qu’il y a sur cette immense liste, où chaque personne à mit son grain de sel. Vive les goûts différents. Aksel poussa un petit soupir désespéré, songeant que cela allait lui prendre des heures. Il déambulait sur Owford Street, certain de trouver la supérette qu’il lui fallait par ici, lorsqu’un bruit de pleurs lui parvint. Il se tourna en direction du bruit, et ses yeux tombèrent sur un petit garçon pleurant, les bras serrés autour de lui, seul au milieu de la foule. Aksel fut horrifié de voir que personne ne faisait rien pour lui, et il se précipita littéralement pour voir ce qui se passait. Il serait peut-être à nouveau un héros aujourd’hui, pour ce petit garçon pleurant qui lui rappelait lui-même au même âge. « Hey, qu’est-ce qui ne va pas ? » Il s’accroupit à sa hauteur, et le garçon le fixa de ses grands yeux larmoyants, reniflant plusieurs fois, jugeant visiblement s’il pouvait lui confier ses malheurs. « Je ne vais pas te faire de mal, promis, je veux juste t’aider. » Finalement, le petit haleta un bref instant avant de réussir à former une phrase cohérente pour Aksel. « J’ai… j’ai perdu ma… ma maman. » Ah oui, cela expliquait sa présence au milieu d’une foule. Bon, sa mère devait sûrement être en train de le chercher actuellement. Le mieux était de rester avec lui jusqu’à ce qu’elle le retrouve. « Où est-ce que tu l’as vu pour la dernière fois ? » « Elle… elle était dans le magasin de chaussures et je suis sorti pour… pour voir le petit chien dehors et d’un... d’un coup elle n’était plus là. » Il pleura de plus belle et Aksel se retrouva légèrement dépassé par la situation. Il savait gérer un lion en colère – enfin plus ou moins bien vu la cicatrice qu’il avait sur le bras – mais un gamin en pleurs, c’était bien plus effrayant. « D’accord. Tu veux bien rester avec moi, le temps qu’on la retrouve ? » Le garçon le fixa un moment avant de timidement hocher la tête. Aksel sourit et trouva un paquet de mouchoirs dans son sac, l’utilisant pour essuyer le visage du petit. « D’accord, moi c’est Aksel. C’est quoi ton prénom ? » « Johathan. » Le vétérinaire sourit, tendant sa main au petit garçon. Il leva les yeux, et en apercevant une enseigne, une idée lui vint soudainement. « Dis-moi Jonathan, tu veux aller manger du chocolat en attendant ta maman ? » Les yeux du garçon brillèrent, et Aksel sourit de plus belle. Sa main fut attrapée et il mena doucement le garçon jusqu’à la petite chocolaterie qu’il venait de repérer.

Une petite clochette tinta lorsqu’il poussa la porte, et une douce odeur de chocolat heurta ses narines. Il y a avait déjà deux personnes présentent à la caisse, et Aksel en profita pour faire choisir à Jonathan ce qu’il voulait. « D’ailleurs, comment elle s’appelle ta maman ? » « Mary Landsay. » Aksel hocha la tête, alors que leur tour venait finalement à la caisse. « Et tu connais son numéro de téléphone ? » Le petit secoua la tête, et Aksel fit une petite grimace. Bon, il allait devoir se débrouiller autrement. En attendant, il allait déjà acheter ce qu’il fallait au petit. « Bonjour, nous aimerions le petit canard en chocolat que vous avez là-bas. »



✻✻✻
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() message posté Mar 4 Aoû 2015 - 13:48 par Autumn L. Schoemaker
Aksel & Apple ✻ HAVE SOME KINDNESS
S’il vous plaitMerciPassez une excellente fin de journée. De simple petites expressions certes, mais à force de les répéter toute la journée à chaque client qui entre et qui sortent de ma boutique, parfois, j’en oublie le sens. C’est devenu ma routine et même si je ne les pense pas, ces mots sortent automatiquement de ma bouche. En quelques sortes, les jours se suivent et ressemblent et pourtant ! La routine était la seule chose qui m’effrayait lorsque j’ai décidé d’ouvrir ma propre boutique de chocolat. Passer sa journée sa servir des clients parfois gentils et souvent mécontents et souvent voir les mêmes têtes… Quand j’y réfléchissais, cela ne me donnait pas vraiment envie. Pourtant je me suis lancée et même si c’est plutôt récent, je ne regrette en rien mon choix. Il est vrai que je n’ai pas toujours la chance d’avoir affaire aux gens les plus cool de la planète. Je dois faire avec et même si parfois j’ai plutôt envie d’adopter un ton désagréable et de mettre à la porte les personnes qui ne sont jamais contentes, je n’ai pas le choix je dois faire bonne figure. Cependant, lorsque des personnes qui me manquent de respect entrent dans ma boutique, je ne peux pas toujours garder le sourire et me laisser traiter comme une moins que rien. Je reste humaine et mon franc parler devient mon pire défaut.

Comme tous les matins, j’avais ouvert aux environs de dix heures. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que la foule se bouscule à ma porte. Il y a des jours comme ça où les gens ont mieux à faire que d’acheter ou de venir manger du chocolat. A vrai dire je les comprends. Vu la chaleur qui pesait sur la ville depuis quelques temps, l’envie se portait plus sur les desserts rafraichissants que sur le chocolat. Je n’avais pas encore eu le temps d’essayer les glaces. Comme je n’aime pas vendre des spécialités préparées par d’autres personnes, j’attends d’avoir le temps de confectionner des glaces au chocolat artisanales. Avec le temps j’y arriverai. Mais pour pouvoir faire tout ce que j’ai envie de faire dans ma boutique, je devrai peut-être penser à engager une personne pour s’occuper de la vente pendant que je passe mon temps à confectionner de nouvelles choses. Mais n’allons pas trop vite, je ne suis pas encore prête à engager quelqu’un pour travailler avec moi. Pourtant lors de journées telles qu’aujourd’hui, un peu de compagnie ne ferait pas de mal. Moi qui suis quelqu’un de fort bavard c’est assez difficile de parler avec quelqu’un, surtout quand très peu de clients passent vous rendre visite. On doit faire avec. Durant toute la matinée, je passai mon temps dans l’arrière-boutique à tester de nouvelles recettes. La nouveauté est très importante dans un commerce comme le mien. Si je veux continuer à garder une clientèle, je n’ai pas le choix que de renouveler sans cesse mes articles. Le chocolat offre de nombreux chois de renouvellement mais pour cela il faut être très créatif et très patient. Par chance ces deux caractéristiques font partie de ma personnalité.

J’étais tranquillement occupée à tester de nouvelles recettes quand j’entendis un bruit de cloche. Ce bruit caractéristique lorsqu’une personne entre dans la boutique. Je laissai mes occupations en plant avant de me rendre au service des clients qui venaient d’entrer. Quand je leur adressai la parole, aucun des deux n’eut un bonjour ni même un s’il vous plait pour commander leur kilo de praline. On dit souvent que les jeunes n’ont aucune politesse mais cette fois ce n’était pas des jeunes mais des adultes d’un certain âge. Une fois leur commande prête, je leur donnai le sac, un sourire aux lèvres. Encore merci. Passez une excellente fin de journée. Aucun mot ne sortit de leur bouche et ils sortirent comme ils étaient entrés. Je me devais de garder mon calme n’étant pas seule dans la boutique. Pendant que je servais ces clients pas très poli. Un jeune homme et un petit garçon étaient entrés. Gardant le sourire je murmurai aux personnes qui franchissaient la porte. La politesse n’a jamais tué personne. Comme si rien ne s’était passé je me tournai vers les nouveaux clients tout en souriant. « Bonjour, nous aimerions le petit canard en chocolat que vous avez là-bas. » Bonjour, oui bien sûr. C’était toujours mignon de voir un papa qui offrait du chocolat à son enfant. Tout en me dirigeant de l’autre côté du comptoir je me tournai vers le jeune homme. Vous allez le manger tout de suite, ou je l’emballe ? Encore une question qui revenait souvent.
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() message posté Jeu 6 Aoû 2015 - 13:43 par Invité
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Because I'm happy, clap along if you feel like a room without a roof. Because I'm happy, clap along if you feel like happiness is the truth. Because I'm happy, clap along if you know what happiness is to you. Because I'm happy, clap along if you feel like that's what you wanna do. ✻✻✻ Visiblement, il était temps qu’il accomplisse sa bonne action du jour. Enfin ce n’était pas comme si il faisait qu’une seule chose de bien de toute sa journée bien évidemment, mais en tout cas, pour la journée, c’était la première. Il fallait bien un début à tout de toute façon. En tout cas, il ne pensait pas, ce matin, tomber sur un gamin ayant perdu sa maman au beau milieu de la rue. Il y avait vraiment des parents irresponsables. C’était donc si compliqué que ça, de surveiller sa progéniture ? C’était bien une chose que Aksel ne comprenait pas. Lui était capable de surveiller une famille de chimpanzés – merci le zoo – c’était pour dire ! C’était bien plus compliqué de surveiller un animal rapide, capable d’escalader et de voler des choses qu’un enfant qu’on peut éduquer bien plus facilement qu’un animal, surtout quand il est en âge de parler. Bon sang, la mère de l’enfant avait de la chance qu’Aksel soit une personne gentille et quelque peu timide, car sinon, il se serait fait un plaisir de lui passer un savon. Du coup, pour le moment, au lieu de faire ses courses, il se retrouvait avec la charge d’un enfant ne devant pas avoir plus de dix ans. Vraiment pas comment il avait imaginé sa journée. Enfin, il n’allait pas laisser le gosse se débrouiller tout seul. Il se rappelait d’un vidéo qu’il avait vu, où une petite fille arrêtait les gens dans la rue, leur disant qu’elle avait perdue sa maman. Bien entendu, tout ceci avait été filmé en caméra cachée et elle n’avait pas vraiment perdu sa mère, mais il était étonnant de voir la réaction des gens. Certains l’aidaient comme ils le pouvaient heureusement, d’autre l’ignorait tout simplement et finalement, il y a même un homme prétendant avoir entendue sa mère et la prenant par la main pour la ramener. Mensonge, cet homme était un pédophile fiché par la police. Cela avait fichu la frousse à Aksel, et il ne souhaitait pas le même sort à ce petit garçon qui, en plus, ne possédait aucune protection contre ce genre d’hommes.

En attendant de trouver sa mère, ils s’étaient rendu dans une chocolaterie, histoire de réconforter un peu le garçon avec une petite douceur. Jonathan fit rapidement son choix, et Aksel désespéra un peu en apprenant que le petit savait uniquement le nom de sa mère. Bon, c’était déjà ça, il devait le reconnaître. Il allait avoir besoin de consulter un annuaire téléphonique, pour pouvoir contacter la dame et lui apprendre qu’il avait trouvé son fils. Pour ça, il lui fallait internet cependant, chose qu’il ne possédait pas sur son téléphone malheureusement pour lui – oui cela pouvait encore arriver. Peut-être que la chocolatière aurait de quoi le dépanner. « Oh non, il va le manger tout de suite. » Il fit un sourire à Jonathan et rejoignit la jeune femme à la caisse, sortant de quoi la payer. « Dîtes-moi, je peux vous demander un service ? Ce petit garçon n’est pas le mien, je l’ai trouvé pleurant dans la rue car il a perdu sa maman. Auriez-vous un accès internet que je puisse utiliser, pour pouvoir trouver le numéro de cette dame et ainsi lui remettre son enfant ? » Il espérait vraiment qu’elle ait un ordinateur ou un smartphone connecté à un internet, car sinon, il allait avoir bien du mal à accomplir la tâche qui lui était tombé dessus sans prévenir.




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() message posté Lun 17 Aoû 2015 - 13:30 par Autumn L. Schoemaker
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Quand les journées ne se passaient pas comme je le voulais, je n’avais qu’une seule hâte, voir afficher dix-huit heures sur la belle horloge accrochée au mur. C’était un cadeau de ma petite sœur quand j’ai décidé d’ouvrir le magasin. Et plutôt que de la garder enfermée dans l’arrière-boutique, j’avais trouvé préférable que tout le monde puisse en profiter et voir l’heure qu’il était. Lorsque l’heure de la fermeture arrivait, je reprenais toutes mes affaires, je faisais un saut rapide à l’appartement et je partais courir le temps qu’il fallait pour me calmer et pour évacuer toutes les ondes négatives accumulées lors de la journée. Les clients ne se rendent pas compte à quel point ils peuvent être pénible. De plus j’ai ce vilain défaut, de prendre toujours les choses beaucoup trop à cœur. Courir était le seul moyen que j’avais trouvé pour me sentir bien et pouvoir commencer une nouvelle journée dès le lendemain sans avoir de soucis.

Seulement la journée n’était pas encore sur le point d’être terminée. J’allais devoir encore prendre sur moi après le passage  éclair de client pas très chaleureux. C’était difficile de garder le sourire et de ne pas leur répondre mais le métier voulait que l’on continue d’être aimable et gentil avec tout le monde. Heureusement il existait des gens sympathiques dont la politesse avait dû être une des valeurs importantes de leur jeunesse et de leur vie. J’avais l’impression d’être face à ce genre de personne en présence de ce jeune homme et de ce petit garçon. La jeunesse n’est plus ce qu’elle a pu être dans le passé et lorsqu’elle fait face à ce genre de situation, être en compagnie de personnes mal polie, elle peut facilement à en arriver d’être tout autant désagréable. J’espère que le jour où j’aurai des enfants j’arriverai à leur inculquer respect et politesse. Ca ne demande pas la lune. « Oh non, il va le manger tout de suite. » Je souris au jeune homme et pris le canard en chocolat. Avant d’encaisser je fis le tour du comptoir et alla donner directement le chocolat au petit garçon. C’était toujours très agréable de voir le sourire d’un enfant lorsqu’il reçoit un bout de chocolat. De plus les illuminations dans leurs yeux n’avaient pas de prix. Quand j’étais jeune, j’étais un peu boulotte. Par conséquent, je déprimais toujours après avoir mangé un morceau de chocolat. C’était tellement bon que sur le moment j’étais heureuse. Encore aujourd’hui, même si je passe ma vie en compagnie de chocolat, c’est toujours un moment agréable d’en grignoter un bout.

Je revins ensuite derrière la caisse et encaissa les quelques euros que coutait le canard en chocolat. Cela me prenait beaucoup de temps de confectionner les sucreries mais voulant faire plaisir à un maximum de personnes, je faisais attention à ne pas rendre mes prix exorbitants. Il fallait que tout le monde puisse en profiter. Le jeune homme ajouta ensuite : « Dîtes-moi, je peux vous demander un service ? Ce petit garçon n’est pas le mien, je l’ai trouvé pleurant dans la rue car il a perdu sa maman. Auriez-vous un accès internet que je puisse utiliser, pour pouvoir trouver le numéro de cette dame et ainsi lui remettre son enfant ? » Oh le pauvre petit. Sans même y réfléchir, il était normal d’aider le jeune homme et surtout le petit garçon. Oui, bien sûr, suivez-moi ? Comme personne d’autre n’était présent dans la boutique, je pouvais sans problème me rendre à l’arrière de la boutique où était installé mon ordinateur. Je ne suis pas vraiment accro à cette technologie mais il me sert bien à m’occuper quand personne ne vient à la boutique.

Protéger par un mot de passe, j’ouvris l’ordinateur et laissa l’accès au jeune homme. Faites comme chez vous. Je souris avant d’ajouter. Je vous préviens la connexion est parfois un peu lente, j’espère que vous trouverez facilement ce que vous cherchez. Vous savez comment cette femme s’appelle ? S’il la cherchait via internet, il était plus que probable qu’il sache au moins son nom. À moins que le petit ne sache comment sa maman se prénomme. Ce qui semblait peu probable. C’était aussi possible que le garçon ait simplement donner un ou l’autre détail permettant de retrouver sa maman.

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() message posté Mar 25 Aoû 2015 - 15:24 par Invité
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Because I'm happy, clap along if you feel like a room without a roof. Because I'm happy, clap along if you feel like happiness is the truth. Because I'm happy, clap along if you know what happiness is to you. Because I'm happy, clap along if you feel like that's what you wanna do. ✻✻✻ Avec désormais – et heureusement temporairement – un enfant à charge, Aksel avait soudainement l’impression qu’une montagne de responsabilité lui tombait dessus. Dans un sens, c’était le cas. Tant que le petit Jonathan était là avec lui, Aksel était l’adulte responsable et ce serait sa faute à lui s’il arrivait le moindre malheur au garçon. En plus de cela l’anglais s’en voudrait désespérément, lui qui faisait toujours de son mieux pour prendre soin des autres et faire plaisir. Si jamais il devait annoncer à la mère du petit qu’il lui était arrivé malheur… Aksel n’osait pas imaginer. Mais une telle chose n’allait pas se produire. Comment cela pourrait-il ? Ils avaient quitté la rue sans le moindre souci, et la gérante de la petite chocolaterie où ils étaient entrés ne semblait définitivement leur vouloir du mal. A moins qu’elle sache particulièrement bien caché son jeu, évidemment. C’était ça le souci avec les gens. On ne savait jamais vraiment qui ils étaient. Cela ne tournait pas toujours aux drames évidemment, mais on ne pouvait jamais facilement deviner les réelles attentions d’une personne au premier coup d’œil. C’était aussi pour cela qu’Aksel appréciait particulièrement les animaux. Eux, au moins, ils ne mentaient pas et ne faisaient jamais semblants. Ils montraient les dents quand ils étaient en colère, et rentraient leur queue quand ils avaient peur. Aksel n’était jamais surpris par leurs réactions ou leur comportement. Même la fois où ce lion l’avait mordu, Aksel n’avait été qu’à moitié surpris. C’était sa faute à lui, il n’avait pas été suffisamment attentif et prudent, avait mal agi et l’animal s’était naturellement défendu. Ce n’était jamais de leurs fautes à eux, toujours la faute aux humains, et Aksel trouvait cela particulièrement triste. Autant certaines personnes pouvaient apporter de la joie dans la vie des autres – et il aimait croire qu’il faisait partit de ces gens-là – autant d’autres semblaient vouer leur vie au mal, tout simplement. C’était tout bonnement incompréhensible pour Aksel.

Heureusement pour lui, la gentille jeune femme ne semblait pas avoir dédié sa vie au mal et ce fut avec plaisir que le jeune homme lui commanda le petit canard en chocolat qui semblait faire tellement envie à Jonathan et qui visiblement, le détournait un peu du chagrin et de l’inquiétude d’avoir perdu sa mère. C’était un gentil petit garçon, et il espérait que sa mère s’occupait bien de lui et le chouchoutait comme il le fallait. Tout simplement, il ne lui souhaitait pas sa propre enfance. Aksel demanda d’ailleurs son aide à la commerçante pour retrouver la maman du petit, pour que cette dernière cesse de s’inquiéter. Elle devait chercher le garçon partout et Aksel n’osait imaginer son état de panique. Il avait cru faire une syncope la fois où Pattenrond, son chat, avait disparu pendant une journée entière, alors il supposait que le fait d’imaginer son enfant perdu au beau milieu de Londres et pouvant être trouvé par n’importe qui était tout simplement effroyable. Il fit un sourire à la jeune femme lorsqu’elle accepta très naturellement de l’aider, et Aksel tendit sa main à Jonathan pour qu’il le suive également. Ce dernier regarda ses propres mains pleines de chocolats et lui fit un petit air contrit, les petites traces de la sucrerie autour de ses lèvres le rendant adorable. Aksel laissa échapper un léger rire avant de simplement mettre sa main dans le dos du petit pour le faire avancer, le laissant déguster son canard tranquillement.

« Merci c’est très gentil de votre part. Heureusement oui, le petit connaît son nom, ainsi je n’ai qu’à trouver son numéro sur un annuaire en ligne, cela sera plus simple. » Il prit place devant l’écran, faisant rapidement sa recherche, surveillant le garçon d’un œil. Il venait d’ailleurs de finir son chocolat, et il regardait ses mains vides mais pleines de traces de son goûter d’un air dépité. « Je peux abuser de votre gentillesse et vous demander un morceau de sopalin ? Je ne vais pas le rendre à sa mère dans cet état ! » Il rigola un peu, et justement en parlant de la mère du petit, son numéro venait de s’afficher sur l’écran. Aksel poussa un petit bruit de ravissement et s’empara de son portable, composant le numéro. Celui-ci décrocha au bout de deux sonneries seulement. « Bonjour, vous êtes bien Madame Landsay ? » « Oui, oui c’est moi, mais je n’ai pas trop le temps là- » « J’ai retrouvé votre fils Jonathan, il est avec moi en ce moment. » Aksel entendit une exclamation à l’autre bout du fil et pendant un instant il ne comprit pas réellement ce que la femme disait. Sûrement exprimait-il son soulagement à haute voix sans forcément lui parler. « Oh dieu soit loué ! Ou vous trouvez-vous ? » « Je l’ai emmené dans une chocolaterie sur Oxford Street, vous ne par la louper ! » « J’arrive immédiatement ! Merci énormément monsieur ! » Elle raccrocha sur ces mots et Aksel eut un sourire, soulagé pour la mère et le garçon. Il se tourna vers Jonathan, un sourire heureux aux lèvres. « Ta maman va arriver ! » Le petit, désormais propre, eut une expression ravie sur le visage et il applaudi avec ses mains, avant de serrer Aksel dans ses bras, du mieux qu’il le pouvait. « Merci Monsieur Aksel ! » L’anglais rigola et lui ébouriffa un peu les cheveux. Il lui prit la main, le ramenant dans la boutique pour attendre sa mère et lança un sourire reconnaissant à la vendeuse. « Merci encore, j’aurai eu bien plus de mal à retrouver sa maman sans vous. Elle ne devrait pas tarder à arriver d’ailleurs. »




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() message posté Lun 12 Oct 2015 - 16:05 par Autumn L. Schoemaker
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Pendant longtemps, on m’avait toujours dit que j’étais trop gentille et que ma bonté me perdrait. Mais quand je vois des personnes simples et gentilles venir vous demander de l’aide, j’ai du mal à me dire d’être méchante et de ne pas rendre service. Pourtant je savais bien que certaines personnes pouvaient vous tromper et se servir de vous pour avoir ce qu’ils veulent. Dans ce cas, ça me semblait bien différent. Bien qu’il aurait pu être un voleur qui utilise une ruse pour vous endormir et au final prendre ce qu’il avait envie. De plus, utiliser un enfant pour vous attendrir encore plus, est une astuce de très bon choix. Il est très difficile de se rendre compte qu’on se fait avoir lorsqu’un enfant est dans les parages. Je me rappelle avoir vu une situation semblable dans une des séries policières que j’ai souvent regardé. Mais j’ignorais pourquoi j’arrivais à faire confiance au gamin et au jeune homme aussi. Et si je venais à me tromper, tampi pour moi, j’aurai une meilleure attention la prochaine fois.
« Merci c’est très gentil de votre part. Heureusement oui, le petit connaît son nom, ainsi je n’ai qu’à trouver son numéro sur un annuaire en ligne, cela sera plus simple. » Heureusement pour lui que le petit garçon connaissait bien son nom de famille. Aussi loin que je m’en rappelle, mes parents m’avaient forcée à retenir mon nom, mon adresse et le nom de mes parents par cœur, au cas où je me perdrais. Alors imaginez-vous, petite, avec un nom de famille aussi compliqué que le mien. C’était souvent la galère. A vrai dire je me rebaptisais souvent, inventant à chaque fois un nouveau. Au final j’avais presque huit ans quand je réussis enfin à retenir mon nom sans faire de faute. Pour l’écrire c’était tout aussi compliqué, quand on apprend à écrire son nom, c’est toujours un calvaire et pour moi c’était pire que pour les autres. Les anecdotes que je retenais le plus étaient celles où mes professeurs écorchaient mon nom à chaque fois qu’ils faisaient la liste des présences. Pas une seule fois je n’avais pas du les reprendre pour les corriger. Alors cela ne devrait pas être trop dure à trouver, en effet.

« Je peux abuser de votre gentillesse et vous demander un morceau de sopalin ? Je ne vais pas le rendre à sa mère dans cet état ! » C’était loin d’abuser de ma gentille, c’était pas comme s’il me demandait de l’argent ou autre. Un morceau d’essuie tout est loin d’être une chose difficile et compliqué à trouver. Oui bien sûr, je reviens tout de suite. Je me dirigeai vers une armoire pour prendre une serviette. J’en servais souvent aux clients voir aux enfants donc mon stock se trouvait dans la boutique. J’en profitai pour regardai si personne n’avait besoin de chocolat. La cloche de l’entrée m’aidait à connaître les allées et venues dans le bâtiment mais sait-on jamais que quelqu’un attendrait devant la porte avant de se décider à entrer. J’entendis les brèves conversations du jeune homme au téléphone avec la mère de l’enfant. J’en déduis rapidement qu’elle allait arriver assez vite pour récupérer son enfant. Je n’aimerais pas me retrouver dans cette situation et être envahie de stress suite à la perte de la prunelle de mes yeux. Par chance je n’avais pas encore d’enfant et donc je n’étais pas confronté à ce problème. Mais connaissant mon stress, je pouvais imaginer ma réaction. Je posai les serviettes sur le coin du bureau, attendant que le petit termine son chocolat. Il semblait absorbé par son gouter qu’il ne disait plus un mot.

Une fois la situation réglée, il ne restait plus qu’à attendre l’arrivée de la maman du petit. Je trouvais sympa et mignon ce que venait de faire le jeune homme pour aider le petit à retrouver sa maman. Peu de gens auraient agis comme lui et c’était agréable de voir que des personnes étaient encore capables de bonnes actions. « Merci encore, j’aurai eu bien plus de mal à retrouver sa maman sans vous. Elle ne devrait pas tarder à arriver d’ailleurs. » Il n’y a vraiment aucun problème. Merci à vous, surtout de l’avoir aider et ne pas l’avoir laisser tout seul.

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() message posté Mar 20 Oct 2015 - 15:41 par Invité
HAVE SOME KINDNESS
APPLE & AKSEL

Because I'm happy, clap along if you feel like a room without a roof. Because I'm happy, clap along if you feel like happiness is the truth. Because I'm happy, clap along if you know what happiness is to you. Because I'm happy, clap along if you feel like that's what you wanna do. ✻✻✻ Le gamin était vraiment adorable. Aksel le regarda manger son chocolat de façon consciencieuse, et la façon dont il évitait d’en perdre le moins possible était particulièrement comique. Évidement il s’en mettait un peu autour de la bouche, mais avec la serviette que la jeune chocolatière avait eu la gentillesse de lui fournir, il évitait au moins de s’en mettre plein les mains. Au moins on n’était pas en plein été et la friandise ne fondait pas instantanément. D’ailleurs, cela devait un peu être compliqué pour la jeune femme lors de fortes chaleurs. Certes à Londres cela arrivait rarement, mais avec la pollution de la ville, la chaleur était capable de rapidement grimpé et l’air devenait vite étouffant, voire même irrespirable. Alors curieux et combattant quelque peu sa timidité, Aksel se permit de poser la question. « Dites-moi, cela n’a pas beaucoup de rapports avec la situation actuelle, mais comme vous faîtes lorsqu’il fait très chaud ? Est-ce que le chocolat ne se met pas à fondre ? » Il se sentit bête juste après avoir posé sa question, car la réponse devait être évidente pour la jeune femme et elle allait sûrement le prendre pour un imbécile d’avoir posé une telle question. Enfin, non, elle n’allait pas faire ça car elle semblait être vraiment gentille, tout comme lui en somme. Il fallait vraiment qu’il cesse de dramatiser tout ce qu’il faisait et de se rabaisser ainsi. On lui avait assez répété pourtant, mais il ne pouvait s’en empêcher. Il avait tellement été habitué à entendre dire que tout était de sa faute, qu’il ne parvenait pas à se détacher de cette idée. Cela le faisait se sous-estimer, et la seule fois où il avait été capable de surmonter cette mauvaise habitude avait été lors de ses études vétérinaires. Il croyait alors en ses capacités, en cette passion qui l’animait, et évidemment cela avait payé. Il avait toujours été très bon dans son métier. À Londres, c’était certainement une des choses qui lui manquait le plus. Il n’avait pas encore tenté de postuler pour une place de soigneur nulle part, car il s’était dit que c’était le bon moment pour tenter de nouvelles expériences, et donc de nouveaux emplois. Mais au fond de lui, il sentait bien qu’il reviendrait toujours vers les animaux, sa passion de toujours.

Il rougit un peu face au léger compliment et au remerciement de la jeune femme, et il fit un petit geste de la main pour balayer cela. « Oh mais j’ai agis normalement, tout le monde aurait fait ça. » Ce n’était pas vrai, évidemment, mais Aksel aimait penser le contraire. Cela lui donnait un peu plus foi en l’humanité, comme il en avait l’habitude. Il était du genre à penser que tout le monde avait un bon fond, alors il pensait aussi que tout le monde était prêt à faire son devoir moral, et ce n’importe quand, pour n’importe qui et à n’importe quel prix. Pour lui, cela était une évidence. Il perdait certes du temps en s’occupant ainsi du garçon, mais il ne pouvait s’imaginer faire autrement. Tout seul, jamais le gamin n’aurait réussi à se sortir de cette situation et sa mère ce serait encore plus inquiétée. C’était vraiment la meilleure chose à faire.

En parlant de sa mère, elle poussa la porte à peine cinq minutes plus tard, faisant sonner la petite cloche. Pendant un bref instant, Aksel retomba en enfance, lorsqu’il poussait la porte de la petite boulangerie près de chez lui. il venait toujours chercher du pain pour sa mère, et la gentille boulangère lui offrait toujours une sucette. Il avait pris l’habitude de soigneusement la cacher des yeux de sa mère pour éviter qu’elle ne la lui confisque, et il la dégustait ensuite le soir dans sa chambre, ou encore à l’école. Plusieurs cela lui était arrivé de la donner également. A la fille qu’il trouvait jolie, ou encore au vieux monsieur assis dans la rue qui ne mangeait vraiment pas à sa faim. Voir son sourire édenté réchauffait toujours le cœur d’Aksel, et cela l’aidait à mieux affronter l’enfer de sa maison.

« Oh Johnny ! Merci seigneur tu vas bien ! » Elle se jeta presque sur la garçon, l’embarquant dans un énorme câlin, auquel il répondit avec plaisir. « Monsieur Aksel m’a acheté du chocolat maman, tu as vu ! » Tout content, le garçon montra le petit reste de chocolat et sa mère lui caressa plusieurs fois les cheveux avant de finalement se tourner vers Aksel, des larmes de soulagement plein les yeux. « Oh merci monsieur, vous êtes vraiment un ange. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose ? J’ai un peu d’argent dans mon sac si vous voulez… » Elle lui serrait désormais fortement la main, semblant quelque peu désespérée de le remercier pour son geste. Rougissant encore plus, Aksel bafouilla quelque peu. « Non, non, je ne veux rien. Le plus important est que vous soyez réunis. Vraiment, aucun souci. » La femme le remercia à nouveau de nombreuses fois avant de prendre la main de son fils et de quitter la boutique. Le petit se retourna pour lui faire un signe de main et Aksel fit de même, souriant. Il se tourna ensuite vers la jeune chocolatière, se frottant les mains entre elles. « Bon, tout est bien qui finit bien. Merci encore pour votre aide, c’était très aimable de votre part. »





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