"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici You've always loved the stranger inside me. ( Scar )  2979874845 You've always loved the stranger inside me. ( Scar )  1973890357
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You've always loved the stranger inside me. ( Scar )

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Theodore A. Rottenford
Theodore A. Rottenford
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() message posté Ven 22 Mai 2015 - 19:37 par Theodore A. Rottenford
“ There's smething evil running deep in my bones, straight from inside.”   Je fermais les yeux en relevant le visage vers le ciel étoilé. L’ambiance humide de la rue s’enroulait autour de ma gorge comme les griffes acérées d’un ennemi invisible. J’entendais très distinctivement les bourrasques du vent, mais j’étais incapable d’esquisser le moindre mouvement en avant. L’appréhension me tétanisait. Je revoyais les papiers au fond de mon bureau, et je ne pouvais songer que la mafia puisse tomber dans la déchéance à ce point. Mon cœur se consumait dans les flammes de ma passion pour la pègre sans que je ne parvienne à refouler cette part d’ombre. J’avais Jazz. Je l’aimais profondément, mais au-delà de mes sentiments se trouvait l’appel de l’autre monde et une multitude de promesses de grandeur. J’enfouis mes mains dans les poches de ma veste en soupirant. Je me faufilai entre les galeries du centre commercial de Stratford afin de me noyer dans la masse en effervescence. Scarlett habitait non loin d’ici. J’avais promis de lui rendre visite, mais depuis la fusillade quelque chose s’était brisé en moi. Je refusais de la côtoyer outre mesure maintenant qu’elle était fragile et malade. Je savais que je ne ferais que la blesser. Je pinçai la bouche, excédé par les flux de mes pensées. Il se faisait tard. Il se faisait froid et triste. Samantha, tu devrais me dire le secret du bonheur. Je pense que ma haine pour le monde est fatale. Je suis trop fidèle aux principes de mon clan pour me repentir. Tu perds peut-être ton temps ; je ne peux pas être sauvé. Je fis volte face avant de me diriger vers les résidences attenant au stade. Plus rien n’avait d’importance à cet instant. Mon esprit était figé en dehors du temps alors que la vision de Scarlett cheminait sans cesse autour de ma tête, identique au souvenir d’Anabeth – identique à mes pires erreurs. J’hochai la tête en direction du concierge avant de prendre l’ascenseur jusqu’au dernier étage. Bon Dieu, je n’aurais pas dû céder à la tentation. Ce n’était pas une bonne idée.  La grande porte en bois vernis s’ouvrit lentement. Mes pensées tournoyaient dans ma tête à une vitesse vertigineuse. Mon visage inexpressif ne laissait en rien filtrer mes émotions, tout se passait à l’intérieur ; c’était les feux d’artifices, une avalanche de désirs sexuels que je refoulais de toutes mes forces. «   Je suis là. » Déclarai-je en me penchant à sa hauteur. Elle avait mauvaise mine, ses traits émaciés et ses yeux pales trahissaient l’immense fatigue qui ravageait son corps. Combien de poids avait-elle perdu durant mon absence ?   Scarlett tu me sembles si petite. Je me sentais étrangement concerné par sa santé. Je fronçai les sourcils avant de me redresser avec nonchalance. Je ne peux pas t’apprécier, je suis un monstre. Je secouai la tête en me mordant la lèvre inférieure. «   Tu devrais t’habiller. Ce n’est pas très malin de se balader en serviette lorsqu’on a une fibrose pulmonaire. » Je caressai sa joue avec douceur. Elle ne m’avait pas encore invité à entrer dans son studio, alors je restai stoïque dans le couloir, d’abord par  courtoisie, et ensuite par peur du mal que je pouvais lui infliger en restant à proximité. Elle était en danger et elle ne s’en rendait même pas compte.
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() message posté Ven 22 Mai 2015 - 22:42 par Invité
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THEODORE & SCARLETT

Touch me like you do ✻✻✻ Ma maladie me ronge et ça se voit de plus en plus, je suis pâlotte, j’ai maigri et malheureusement ça se voit, je n’étais déjà pas bien grosse à la base, mais cette maladie me coupe la faim, je ressemble presque à une anorexique et ça me fait peur. La semaine dernière mon pneumologue m’a dit qu’il me donnerait des cachets qui me redonneront la faim. Il n’existe pas vraiment encore de traitement pour les fibroses pulmonaires, je prends seulement des médicaments qui soulagent mes poumons et c’est tout. J’essaye de ne pas trop y penser, je suis déjà hyper stressée à cause de mes examens de fin d’année, je me dis que si je rate mon concours je m’en voudrais. Et surtout qu’est-ce que je ferais de ma vie ? Cette pensée me glace, tout me glace. En ce moment il n’y a rien pour aller. La maladie qui apparaît, mes révisions, je ne sais pas où j’en suis en ce qui concerne ma relation avec Theodore, tout pour broyer du noir. Mais je me dis qu’il faut que je sois plus forte que ça. J’ai eu ma grand-mère au téléphone hier soir, je crois qu’il n’y a qu’elle qui soit capable de me remonter le moral, elle a toujours été là pour moi, et si je suis ici à Londres aujourd’hui c’est grâce à elle. Je suis avachie sur mon canapé, j’ai passé ma journée à réviser et à finaliser mon projet que je vais présenter pour ma soutenance. J’ai même envoyé un mail à Mr Fitzgerald pour qu’il me dise si tout est correct, je n’ai pas vraiment hâte d’avoir sa réponse, j’ai peur de devoir tout recommencer, ça serait un coup de massue pour moi. A force de penser à tout ça un mal de crâne s’impose. Je décide d’aller prendre un cachet puis je file à la douche, il est déjà 21h. Je fais couler l’eau de la douche pour qu’elle se réchauffe un peu, lorsque j’entre j’ai l’impression de revivre, l’eau chaude sur ma peau maigre et pâle me soulage et me revigore, ma peau devient alors un peu rouge face au contact de l’eau brûlante mais ça me fait du bien. Je ferme les yeux et savoure ce moment magique. Cela fait bien dix minutes maintenant que je suis sous l’eau, je me suis laver avec un gel douche qui sent le lait, mais je reste encore sous la douche, je suis bien. Je suis interrompue par la sonnerie de mon appartement, je sursaute. Je coupe l’eau et j’attrape une petite serviette de bain qui se trouve à côté. Qui peut bien venir chez moi à cette heure-ci ? Je fronce les sourcils, c’est peut-être Maja qui est venue me tenir compagnie. J’ouvre la porte et là, c’est Théodore que je vois. Merde, c’est vrai que je lui avais dit de passer mais je lui avais aussi demandé de me prévenir avant, il n’en fait qu’à sa tête et je ne suis alors pas étonnée, Theodore Rottenford c’est bien toi. Je souris légèrement gênée d’être à moitié nue devant lui et j’ai surtout honte de mon corps tout affaibli. Face à ma tenue il me dit qu’il ne vaut mieux pas que je reste aussi peu habillée et il n’a pas tort. « Oui, je vais aller m’habiller, entre. » Dis-je en souriant timidement. Lorsqu’il me caresse la joue, je me mords la lèvre, le contact de sa peau sur la mienne me fait toujours le même effet, et malgré ma faiblesse la tension sexuelle qui règne entre nous depuis le début est toujours présente. « Comment ça va toi ? » dis-je en fermant la porte d’entrée et en suivant Theodore jusqu’au salon. « Je vais enfiler un truc, j’arrive. » Je me dirige jusqu’à ma chambre, je cherche activement une jolie tenue dans mon dressing,  vu le corps que je trimballe j’ai envie de le mettre en valeur comme je peux. Je prends alors une nuisette avec un soutien-gorge push up intégré qui met finalement mes seins en valeur. Je passe dans la salle de bain et me sèche les cheveux en vitesse puis je retourne dans le salon. Je regarde ma tenue et regarde ensuite Theodore « Désolée, j’avais que ça … de potable. » Je suis gênée même s’il est vrai que je l’ai un peu fait exprès, j’ai tellement honte de mon corps que finalement c’était la meilleure solution. Je m’approche alors de Theodore qui se trouve debout en face de moi. « Tu m’as manquée » dis-je en baissant les yeux, je suis trop intimidée pour voir sa réaction et surtout son regard se poser sur moi. J’ose finalement lever les yeux pour le regarder, ses yeux sont d’un gris intense, il me fait craquer.

✻✻✻
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mer 3 Juin 2015 - 12:17 par Theodore A. Rottenford
“ There's smething evil running deep in my bones, straight from inside.” Son visage maigre se dessinait de plus en plus nettement devant moi. Je lui souris avec retenue avant d’esquisser un pas en sa direction. Un homme qui ne cache pas une double identité, n’est pas nécessairement heureux. Mon destin n’était pas triste. Je menais l’existence que je désirais le plus au monde. J’étais parfois soucieux de l’avenir, mais la frénésie de la chasse et l’excitation que me procurait les aventures trépidantes de la mafia, faisaient de moi une personne raffinée, intelligente et singulière. Je me plaisais dans les ombres de la nuit sans craindre l’éclat du jour. Je n’ai pas peur. J’étais conscient des enjeux. Je savais que je pouvais mourir à n’importe quel instant – et je m’étais préparé à quitter les vivants afin de briller de mille feux au milieu des arcs du ciel et des ténèbres. Je levai lentement le bras afin de frôler ses joues creusées par la fatigue, mais elle se dérobait déjà de ma prise afin de disparaitre dans le couloir. Scarlett devenait inatteignable au fur et à mesure que les secondes se consumaient. Je l’avais trahi en lui mentant, mais j’en avais assez de ployer face aux êtres dont l’affection m’importait particulièrement. Je restai stoïque dans le salon, l’esprit lourd et inquiet. Elle avait brièvement cité sa maladie par texto mais je n’éprouvais pas encore le besoin de trop m’enquérir de son état de santé. En réalité, ce n’était pas mon rôle. Je n’avais plus aucun droit sur elle depuis qu’elle s’était évanouit parmi les otages de la banque. Je me tenais aux aguets dans le salon, observant les décorations et les meubles qui ornaient chaque coin de la pièce. L’ambiance élégante me renvoyait inéluctablement vers notre première rencontre dans un magasin de chaussures luxueux. Je me souvenais des courbures de ses hanches flottant allègrement au gré de la musique de fond. Je me souvenais de ses sourires au coin et de ses tics nerveux à chaque fois que je me penchais vers sa bouche voluptueuse. Son emprise sur moi était magique, et aujourd’hui encore, je sentais mon désir tourmenté gronder violement dans ma poitrine. Je détestais tellement cette dépendance sexuelle. Je détestais toutes ces émotions qui me rappelaient que j’étais humain et faible. Je tournais lentement la tête avant de m’installer sur le canapé. Scarlett se changeait dans sa chambre et je l’attendais en me murant dans le silence, incapable de répondre à sa question. Comment ça va ? Sa voix fluctuait encore entre les plis des rideaux. Comment ça va ? Je n’en avais pas la moindre idée. J’appartenais à un univers étranger ; ces murs colorés si harmonieux et si distingués étaient si différents de ma prison de solitude. J’ignorais ce que je faisais en ces lieux. J’étais résigné à lui rendre sa liberté, mais elle m’appelait sans cesse – elle me charmait comme une déesse de la luxure et du plaisir. Elle finit par réapparaitre dans mon champ de vision. Mes yeux sombres se posèrent sur sa nuisette courte et son allure aguicheuse. Encore une fois. Juste cette fois. Mes pensées vicieuses cheminaient autour de ma tête alors que je me redressai afin d’accueillir à sa présence. « Désolée, j’avais que ça … de potable. » Souffla-t-elle, gênée. Je souris d’un air carnassier en découvrant le dessin de son décolleté. « Tu m’as manquée. » Je fronçai légèrement le front avant de m’approcher. Elle m’appelait encore. Voilà qu’elle déployait ses ailes afin de m’inviter à la rejoindre au sein de la nuit. Je me mordis la lèvre inférieure. « J’aime bien ta tenue. » Murmurai-je en frôlant son bras. Au lieu d’énoncer les raisons de ma visite, j’obéis à une subite envie de m’amuser et de m’emparer de son attention. Je touchai ses cheveux encore mouillés avant de placer ma main derrière sa tête. « Tu sais que je fais partie des mauvais gars, tu n’as plus aucune excuse Scarlett. » Murmurai-je suavement à son oreille avant d’embrasser ses tempes. Nous n’avons plus aucune excuse.

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() message posté Jeu 4 Juin 2015 - 19:26 par Invité
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THEODORE & SCARLETT

Touch me like you do ✻✻✻ Il fait bientôt nuit noire sur Londres, et seul un lampadaire tamisé éclaire mon salon chaleureux. Face à Theodore je ressens une gêne constante, son regard sur moi m'intimide et ce, depuis le début. Je me souviendrais toujours de la première fois où nous nous sommes réellement parlés. C'était à Jimmy Choo et il me faisait déjà un effet monstre. Il a une emprise sur moi que je ne comprends pas. Je suis toujours intimidée face à un homme qui me plait mais avec Theodore ça n'est pas pareil, rien n'est pareil. Le contact de sa peau sur la mienne me fait frémir à chaque fois, son regard me déstabilise, ses paroles me font bégayer. C'est un sentiment excitant que je ne contrôle pas. Theodore comment fais-tu ? Je sais qu'il fait cet effet à beaucoup de femmes et il en joue surement avec toute, mais j'ai cru comprendre que moi ce n'est pas pareil. Je ressemble comme deux gouttes d'eau à la mère de sa fille qui représente tout à ses yeux, imaginez ...

Je suis donc face à lui, en petite tenue et j'avoue que j'ai envie de me cacher, de m'en aller, d'aller me réfugier dans un endroit où il ne pourra plus me voir. J'ai tellement honte de mon corps amaigri, je trouve ça moche et je sais que les hommes aiment les femmes pulpeuses. Mais depuis ma maladie je ne peux plus faire de sport et donc mon corps tombe en lambeaux. Theodore qui était assis sur mon canapé n'hésite cependant pas à s'approcher de moi pour me dire qu'il aime ma tenue. Mes joues rosissent légèrement, je me mords à nouveau la lèvre comme à chaque fois que Theodore me fait un compliment, et je me gratte l'arrière de la tête à nouveau déstabilisée. Theodore est beau, Theodore est grand, Theodore est sensuel, Theodore me fait craquer. J'ai envie de l'embrasser comme la dernière fois lorsque nous étions chez lui et que j'essayais en vain de soigner sa plaie. Nous sommes tellement proches, il est si tactile avec moi. Il passe d'ailleurs ses doigts le long de mon bras. Ma peau n'attend pas pour frémir, et mes poils se dressent. Nos regards ne se quittent plus. Mes yeux brillent, je suis émerveillée par lui. La tension sexuelle règne dans la pièce, tellement, que ça en devient insoutenable. J'avale ma salive tout en gardant le regard de Theodore. Arrête ça je t'en prie, nous n'avons pas le droit. Bien évidemment il ne répond pas au fait que je lui ai manqué, car ça ne peut pas être le cas de son côté, il n'a sûrement pas dû penser à moi depuis la prise d'otage, il devait être très occupé à devoir gérer Sam et Jazz. Je me contente alors de répondre simplement à son compliment. « Merci. » Dis-je avec une voix fluette. C'est à peine si j'arrive à sortir un mot de la bouche. Allez stop Theodore. Je n'arrive pas à tenir, comment fait-il ? J'ai tellement envie de lui, mais je sais que je n'ai pas le droit. Il fait partit de la mafia. Scarlett souviens toi, ta mère t'as prévenu, tu vas t'en vouloir. Mais non, bien sûr que non ! J'ai envie de Theodore et je le sais, ça se sent, ça se voit. Je me trahie toute seule et je sais que je vais le regretter quoi qu'il se passe. Il pose ensuite une main sur le derrière de ma tête, je ferme les yeux me laissant bercer par ses gestes et ses paroles. C'est comme s'il m'hypnotisait, il sait le faire, il sait que je vais me laisser faire. Il s'approche ensuite de mon oreille et susurre une phrase, une phrase qui est vraie et qui confirme que je ne peux plus reculer. Il embrasse ensuite mes tempes, je suis toute frémissante. Mes yeux sont toujours fermés. Je sens l'odeur de Theodore, il sent tellement bon, il sent l'homme virile qui a vécu trop de choses dans sa vie. Je pose alors mes mains sur les côtés de son ventre où je pince les bouts de son tee-shirt. S'en est trop, je vais craquer. Scarlett il fait partit de la mafia arrête. Mais c'est trop tard, j'ai tenté de l'embrasser à la banque, j'ai mit une petite tenue ce soir, je le laisse me toucher. Tu ne peux plus reculer Scarlett. Je lève alors les yeux face à Theodore « Embrasse-moi. » dis-je en me mordant la lèvre presque jusqu'au sang. Je ne peux plus tenir, il faut que Theodore agisse.

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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mer 1 Juil 2015 - 4:10 par Theodore A. Rottenford
“ There's smething evil running deep in my bones, straight from inside.”   Je relevai mon visage allongé vers Scarlett. Mon expression vicieuse s'infiltrait sous ma peau afin de me ronger jusqu'à la moelle. Je n'avais aucune bonne intention à son égard. Je me languissais de sa chair appétissante parce que je n'étais qu'un chien enragé. Elle m'adressa un sourire chaleureux, mais j'étais complètement enivrée par l'odeur de savon corporel qui flottait autour de sa silhouette fragile. Elle était dévêtue. Elle exhibait devant moi les délices d'un corps sacré que mes mains avaient touché mille fois. Anabeth. Je me souvenais de ses courbes aguicheuses et de ses halètements dans la pénombre de la chambre. Je ne savais même pas quand Jasmine avait été conçue. J'ignorais si j'avais été attentionné à l'égard de sa mère ou si je n'avais fait que répondre aux appels de la bête sauvage. Tout dépendait de mon humeur. Tout dépendait de la mafia. Je soupirai en songeant à mes dernières visites à Belfast. Mon cœur se serra dans ma poitrine et je penchai la tête vers mon oreille sourde, en m'éloignant au coin du salon. Je n'aimais pas cet effet enchanteur que la petite vendeuse de chaussures avait sur moi. A chaque fois que je voulais engager la conversation avec elle, parler de ses goûts, de musique ou de philosophie, la tension sexuelle qui régnait dans la pièce me détournait de mes intentions. Cela m'aurait intéressé de connaître ses avis, ses objections, ses jugements et ses penchants pour la vie, mais mon esprit était complètement déconnecté. Le présent n'avait aucune limite. Mes mouvements ne duraient qu'une poignée de secondes. Je pouvais la prendre et m'en aller à tout jamais. Je pouvais lui voler le plaisir charnel que je convoitais et disparaître au fond du couloir comme une traînée de poussière. Mais je n'étais clairement pas résigné à quitter les lieux. Mes jambes s'ancraient sur le sol pour ensuite m'enchaîner aux murs de son appartement.  Elle ressemblait à une chimère. Une ombre astrale qui vacillait sur mes cordes sensibles. Réveille-toi, les fantômes n'existent pas sombre idiot. Je déglutis en secouant machinalement la tête.

J'obéis à un élan de folie. Je me levai du canapé afin de combler la distance qui nous séparait. Moi, le tueur en série et elle, la victime de mes fantasmes. Je me mordis la lèvre inférieure en effleurant son bras. Elle ne bougea pas. Ses paupières rosées se fermaient, mais elle pouvait toujours me sentir m'incruster dans son espace vital. J'étais comme un poison incurable. Je la charmais avant de m'enfoncer dans sa poitrine et d’asphyxier son cœur abîmé. A croire que je trouvais un malin plaisir à l'entraîner dans ma déchéance. Scarlett connaissait à présent la vérité à propos de ma famille. Elle savait que je ne faisais pas réellement partie de la police ou d'un petit groupement criminel à la con. Il s'agissait de la pègre irlandaise. Une organisation ordonnée et bien ficelée. Une communauté pieuse et disciplinée qui vivait sous couverture parmi les civiles afin de servir les intérêts particuliers du peuple irlandais, toujours opprimé, à jamais invaincu. Je pouvais lui chanter les louanges de mon clan sans m'arrêter. Je pouvais la mener au bout de l'orgasme en susurrant les noms de tous ces hommes que j'avais tué pour répondre aux exigences de mon père. Elle entendrait chaque fluctuation de ma voix, chaque syllabe que je prononcerais avant de pousser un profond gémissement d'extase. Peut-être aurais-je cité un ami proche, un voisin, un oncle ou un amant. Peut-être m'apprêtais-je à articuler son propre prénom maintenant qu'elle connaissait mon secret. « Merci. » Souffla-t-elle. Je pinçai les lèvres avant de lui sourire. Elle était si proche. Je la sentais vibrer comme une note de musique sous mes caresses furtives. Scarlett se décala un instant. Elle semblait réfléchir à ma proposition. Je l'observais railleur et envieux qu'elle ait encore une conscience pour dicter ses actes. Moi, je ne répondais qu'à mes instincts. La présence de Jasmine dans ma vie avait éveillé en moi une certaine culpabilité, mais cette dernière s'effaçait dès que je me retrouvais en situation de faiblesse. La frénésie prenait toujours le dessus et je me plaisais à croire que j'étais un homme de l'action et non du sentiment. « Embrasse-moi.  » Je fronçai légèrement les sourcils. Son ton était suave et séducteur, mais je ne retenais que la formulation de sa phrase. Embrasse-moi. Comme un ordre. Embrasse-moi. Comme si notre union devait être imminente. Je me redressai en la fixant avec sévérité. «   Pas maintenant. » Je glissai mes mains sur sa nuque afin de l'immobiliser à quelques centimètres ma bouche. J'étais là. A ses côtés. L'objet de sa convoitise. L'homme ténébreux et mystérieux qui faisait chavirer ses émotions. Et elle ne pouvait pas m'atteindre. Elle ne pouvait pas esquisser le moindre mouvement en ma direction. Je ressemblais à un portrait conçu selon un idéal héroïque. Je portais sur elle un regard noble et pétillant. Je la sondais jusqu'au tréfonds de son âme. Mais je n'étais qu'un mensonge.  «   Qu'as-tu fais pour mériter un baiser ? » Je m'amusais encore à ses dépends. Je reportais sur elle toutes mes troubles obsessionnels de l'ordre et de la propreté. La mafia m'échappait peu à peu. Mais je voulais la contenir au sein de mon autorité. Je voulais qu'elle soit différente et qu'elle obéisse à mes exigences atypiques. Je me penchai vers elle. Mon souffle glacial s'évanouissait sur la naissance de son cou avant de remonter sur son mon menton. Je l'effleurais mais je ne la touchais pas. Au lieu de cela, je rayonnais de majesté et je voulais l'engloutir dans mes éclats malsains.
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() message posté Jeu 9 Juil 2015 - 23:43 par Invité
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THEODORE & SCARLETT

Touch me like you do ✻✻✻ Un tas de questions se bousculent dans ma tête comme à chaque fois que Theodore est ici en face de moi. Cette homme est trop mystérieux, même trop bizarre. Sa vie a été trop dure pour qu'il soit actuellement épanoui. Et puis lui-même de son côté ne souhaite pas être positif on dirait. A le voir, à l'entendre, on dirait qu'il adore baigner dans son malheur et je me demande toujours ce qu'il m'a prit de reprendre contact avec lui depuis que j'ai su qu'il faisait parti de cette foutu mafia irlandaise. Je connais les points principaux et les plus importants de ce que représente cette mafia, c'est tellement dur que j'appelle même ça une secte. C'est un peu comme une famille, ils se doivent tout, ils n'ont pas le droit de se trahir, ils tueraient presque des gens de leur famille pour cette pègre et je trouve ça tellement glauque. D'un côté je comprends, je comprends pourquoi je ne vois que rarement le beau sourire de Theodore et pourquoi il n'est pas si heureux que ça. Faire parti d'une mafia représente la couleur noir, le malheur, la dépendance à quelqu'un, à un groupe, c'est ignoble. Mais je n'ai pas envie d'y penser. J'ai envie de me dire que Theodore est comme tout le monde, que c'est un être humain qui a un coeur et qui ne souhaite pas faire de mal aux autres, qu'il a une petite fille qu'il aime par dessus tout, qu'il est simplement policier et c'est tout. Seulement ses réactions montrent  tout le contraire et je ne sais  clairement pas comment agir face à lui.

Sa main effleure mon bras. Bien sûr je frémis comme à chaque fois qu'il prend contact avec ma peau. Il a toujours eu ce don de me déstabiliser rien qu'en me regardant, en me touchant. Mais face à cet acte, je me pousse tout en gardant le contact de ses yeux dans les miens. Je n'ai pas envie qu'il sente du bout de ses doigts ma peau amaigri, qu'il voit à quel point je suis en train de devenir laide et squelettique. Malgré mon traitement, je peine actuellement à reprendre du poids et je le vis très mal. Pourquoi cette maladie m'a-t-elle choisie ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ? Moi, Scarlett Hill, trop gentille avec tout le monde qui accueille chez elle un bandit de haut standing. Je suis prisonnière et depuis le début ça l'est. Depuis le début Theodore sait parfaitement qu'il me tient entre ses griffes. Comment a-t-il fait ? Comment a-t-il fait pour m'embobiner ? Est-ce qu'il savait que je ne résisterais pas ? J'aurais très bien pu l'envoyer balader dès le premier jour où il avait voulu m'acheter une paire d'escarpins magnifiques. Mais tu n'as pas pu Scarlett, il a été bien trop fort, comme si il te connaissait déjà, comme si il connaissait la faiblesse que tu traînes comme un boulet depuis ton plus jeune âge. Mais ça se voit, j'ai un regard angélique, des yeux inondés de bleus qui paraissant innocents. Quant à Theodore, c'est aussi flagrant, ses yeux bleus marine sont durs, il a un regard froid et c'est finalement surement ça qui m'a fait succombé à tout ce charme, à toute cette froideur et tout ces mensonges, ce sang, ces trahisons.

Je demande à Theodore de m'embrasser et je ne suis pas surprise lorsqu'il me le refuse en lâchant un " pas maintenant ". A quoi je m'attendais ? Comme si monsieur Rottenford allait exécuter les ordres de la petite vendeuse de chaussures. Ma conscience en rit, c'est tellement improbable et moi j'ai le don de me ridiculiser. Mais Theodore en joue, il le sait que je n'arrive pas à me contenir, il le voit dans mes yeux et dans mes gestes que je fais tout pour me retenir de lui sauter dessus parce qu'au fond je n'ai pas le droit. Je n'ai pas le droit de donner le fouet pour me faire battre alors je préfère plutôt me contenir et attendre que le loup me kidnappe. Je ferme alors les yeux lorsque Theodore s'approche à nouveau trop près de moi c'est comme si je ne voulais pas voir le mal qu'il allait me procurer à nouveau. Parce que oui en me touchant et en refusant tout autre contact il me fait souffrir et j'ai l'impression que ça lui plaît. Je frémis alors au contact de ses doigts sur ma nuque osseuse. J'aurais envie de me retirer de ses griffes pour ne pas qu'il sente mon ossature mais je ne peux pas, je suis sa prisonnière, je suis crispée, je suis sa marionnette avec laquelle il peut jouer comme il le souhaite. Je me mords la lèvre inférieure, son souffle chaud et son odeur me rende complètement dingue. Theodore s'il te plait, cesse ça. Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un baiser ? Oh tellement de choses Theodore, je t'accepte chez moi alors que tu n'es qu'un sale merdeux issu d'une mafia, j'ai essayé de te sauver la vie en soignant une de tes plaies, j'accepte que tu me torture comme ça chaque jour. J'aimerais tellement lui dire tout ce que je pense, ce que je ressens mais je sais que ça ne servirait à rien, j'ai à faire à un mur, à un coeur de pierre, un individualiste né. Je m'empare alors de la main de mon bourreau, je la serre très très fort pour ne pas qu'il s'en aille. « Theodore, s'il te plait. » Dis-je avec une voix affaiblie comme si la souffrance était trop douloureuse. Son visage est si près, je le fixe, je garde mon sang froid, je sais que je peux arriver à le vaincre. « Tu n'as pas le droit de me faire souffrir autant. » Dis-je avec le même ton que précédemment. Tu y resteras Scarlett, c'est sûr.


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() message posté Lun 3 Aoû 2015 - 18:08 par Theodore A. Rottenford
“ There's smething evil running deep in my bones, straight from inside.”   Je pinçai les lèvres en me redressant. Je voyais dans son regard une lueur d'incertitude. Je savais que Scarlett ne parvenait pas à se détacher de sa première impression de moi. Elle pensait que j'étais une sorte de héros déchu, un noble justicier affligé par son appartenance au monde de la Mafia. Mais elle se trompait. Elle n'avait rien compris au monstre d’égoïsme qui se cachait derrière mes blessures secrètes. Je glissais immanquablement vers le bord de l'abîme et elle ne pouvait plus retenir ma chute. Je vivais dans une société recluse qui me divertissait bien. Il y avait assez de femmes pour satisfaire mes pulsions mesquines. Il y avait assez de couleurs sur mes étendards pour captiver mon attention. Je ressentais une certaine dévotion pour mon peuple, pour le combat de l'Irlande opprimée. Je joignis mes mains immaculés sous mon menton et lorsque mes doigts valsaient au gré du vent, je pouvais encore humer les parfums âpres du sang et de la pourriture. Je lui souris d'un air prédateur. Je battis des cils en détaillant les courbures de son corps fragile. Je voyais bien qu'elle avait perdu du poids, mais derrière les nuances grises et diaphanes de sa peau malade, je ne voyais qu'une chair fraîche et aguicheuse. C'était un plaisir qui s'offrait à moi sans que je n'aie rien demandé. C'était une promesse vicieuse qu'elle susurrait à mon oreille, mais attention, le rôle d'une jolie femme était bien plus important que ça. Il n'y avait rien de plus sérieux que la frénésie de la chasse, que sa capacité à tirer sur les arcs sensibles de mes désirs. Je crispai la mâchoire en m'approchant d'elle. Mes pensées s'embrouillaient dans ma tête. Je me perdais à mi-chemin entre la raison et l'illusion d'un baiser volé. Scarlett ressemblait à Anna. Elle dégageait la même innocente désuète et la même bienveillance. Tout comme elle, elle n'était pas assez forte pour faire partie de ma vie. Et je ne pouvais pas me permettre de veiller sur une personne de plus. Je plissai le front en tendant le bras vers son visage. Je ne pouvais pas me dévoiler sous l'éclat lumineux de ses yeux, parce que j'étais un oiseau nocturne qui succombait lentement aux appels du vice. « Theodore, s'il te plait. » Murmura-t-elle en pressant sa main contre la mienne. Je gardais une expression dégagée. Je demeurais immobile entre deux souffles, sans esquisser le moindre mouvement en sa direction. A présent, je me tenais à la croisée des chemins. Scarlett était trop émotive et je ne partageais pas sa sollicitude. Je la protégeais par dépit, parce que sa sécurité m'importait toujours – pour une raison inconnue. Je fixais son regard troublé et c'était l'avenir de Jasmine que je retrouvais quelque part au fond de ses prunelles. « Tu n'as pas le droit de me faire souffrir autant. » Je soupirai en effleurant ses lèvres. Je la touchais à peine. Je ne lui accordais pas toute mon attention. J'étais à moitié éveillé. Toute mon énergie se déversait sur mes plumes goudronneuses. Elle s'échappait de ma poitrine, me laissant en proie au vide. J'enfonçais mes doigts sur ses clavicules saillantes en la poussant lentement contre le mur. Je la retenais entre les battements frénétiques de mon cœur et les expirations brûlantes de ma gorge. «   Je ne t'ai jamais demandé de souffrir. » Je retraçais les contours de son ossature fine en pressant le bout de mes ongles contre les bretelles de sa nuisette légère.  «   En réalité, je n'ai même pas encore commencé à te faire souffrir Scarlett Hill. » Encore une fois, elle n'avait pas idée de l'étendue de mes troubles. Un rire sans joie fit trembler les commissures de ma bouche alors que je maintenais la tension entre nos deux corps. Je n'étais pas très délicat. Je n'étais même pas sûr de pouvoir lui apporter une quelconque jouissance ce soir, mais elle insistait pour suivre les pas de cette danse démoniaque à mes côtés. Elle voulait faire intrusion de mon univers maussade et je venais de lui ouvrir les portes. Je m'écrasais presque machinalement contre sa mâchoire, embrassant les jointures de sa bouche avec voracité. Je gardais mes poings fermés sur ses épaules. Je l'immobilisai avant de glisser ma jambe entre ses cuisses et d'écarter ses membres. Je me précipitais dans mes gestes comme un animal affamé. Je répondais à sa demande avec bien plus de passion que nécessaire, et le plus triste, c'était qu'elle ne pouvait plus faire machine arrière maintenant que j'avais décidé de la rendre mienne.
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