(✰) message posté Mer 19 Aoû 2015 - 18:08 par Invité
We can dance until we die
Léolyah & Sage
We can dance, until we die. You and I, will be young forever ✻✻✻ La jeune femme était née en Australie tout comme moi. À Bendigo, plus précisément. L'endroit se trouvait à au moins 150 kilomètres de ma ville natale si je me souvenais bien. Mais je n'y avais jamais mis les pieds. Et je n'irais probablement jamais. Ça faisait bizarre de rencontrer une Australienne tout comme moi, ici à Londres. « Je suis à Londres que depuis quelques semaines. Avant, j'habitais à New-York. J'y ai vécu de mes dix-sept ans jusqu'à il y a un mois. » lui racontais-je. Voilà pourquoi mon accent s'était effacé quelque peu. Et je comprenais également pourquoi celui de la jeune femme l'était également. On finissait toujours par prendre quelque peu l'accent des gens qui nous entouraient. Celui des Anglais était également prononcé. Mais parfois, je notais quelques notes dans celui de Léolyah maintenant que j'y portais un peu plus attention. « Les kangourous ne me manquent pas! » dis-je, tentant de blaguer. Mais en vérité, c'était tout mon passé qui ne me manquait pas. Je ne pensais jamais à l'Australie de manière nostalgique. Pendant un temps, oui, il fallait bien l'avouer. Je repensais parfois à Cameron... à mon frère, Sven, lorsqu'il était encore « normal ».... Je repensais à Ivana et surtout, à mon meilleur ami d'enfance, Damian.... Mais jamais je n'y retournerai. Sven m'avait sorti d'un enfer où je ne voudrais jamais retomber. J'étais bien mieux là où je me trouvais. Toutes ces personnes étaient désormais sorti de mon esprit, mis à part le dernier mentionné. Je me demandais bien où il était rendu dans la vie... Je ne le saurai jamais.
Après être revenue de ma quête et après m'être enfilé un shooter, Léolyah me dit qu'elle avait envie de s'amuser un peu plus ce soir. Je lui demandai ce qu'elle avait en tête, lui souriant de nouveau. « Pour pimenter la soirée, on va se lancer des défis. N’importe quoi, tout ce qui nous passe par la tête. » m'annonça-t-elle. Je lui lançai un regard de défi qui s'agençait bien à ce qu'elle venait tout juste de me dire. « J'aime bien cette idée moi! Un genre de vérité ou conséquence sans l'option vérité! » dis-je en rigolant. Léolyah me pointa alors un couple. J'attendais qu'elle annonce mon défi avec impatience. Habituellement, j'aurais été gênée rien qu'à l'idée de faire ça, mais l'alcool aidait quelque peu. « Va les voir et inviter le mec à danser avec toi. Je m’occupe de la musique. » me dit-elle. J'haussai les épaules, ne réfléchissant pas aux conséquences de mon geste. Je me levai de ma chaise et me dirigeai vers eux sans demander mon reste. « Tu viens? » lui demandais-je dès que j'arrivai à ses côtés. La musique changea à ce moment-là. Je me tournai dans la direction du dj. Léolyah souriait ayant visiblement réussi à obtenir ce qu'elle voulait. J'ignorais totalement comment ça se dansait. Je fis de mon mieux, dansant plutôt autour du jeune homme qui ne comprenait visiblement pas ce qui se passait. Un coup mon défi fini, c'est-à-dire, dès que la chanson se termina, je me retournai voir Léo. « Alors? C'était comme tu voulais? » lui dis-je avec un petit sourire. J'eus alors un air pensif. Qu'est-ce que je pourrais lui faire faire? J'eus alors une idée. « Tu vas passer derrière le bar et tu vas faire un cocktail! Le plus horrible que tu peux faire et réussir à le faire boire à quelqu'un! » lui dis-je avec un sourire en coin.
L’australienne me raconta rapidement pourquoi – tout comme moi – elle avait perdu l’accent australien. En réalité, elle avait quitté l’Australie deux années avant moi. A croire que c’était vraiment un pays maudit et que les personnes ayant vu le jour sur ce territoire le quittaient tous tôt ou tard. Je me perdis un peu dans mes pensées, revivant certains chapitres de mon histoire durant ma vie passé au pays des kangourous. « Les kangourous ne me manquent pas! » Je fus sorti de mes pensées par la réflexion de la jeune femme. C’était une sorcière cette fille ou quoi ? « A moi non plus. J’ai définitivement tourné la page avec ce pays de malheur. » Les mots s’échappèrent de ma bouche sans que mon filtre à parole n’agissent. Je n’avais pas forcément envie de reparler de ma vie d’avant, ni même d’y penser en réalité. Je priai pour que la rousse ne réagisse pas à mes paroles et qu’elle ne me pose aucune question sans quoi, je serais forcé de sortir encore un énième mensonge. Au fond de moi, je savais que je n’avais pas tourné la page avec l’Australie. Il y avait encore une personne qui me forçait à être lié à ce pays, lisant de façon hebdomadaire le journal local de Bendigo afin de savoir s’il avait été arrêté ou pas par la police. Jamais Jayden ne pourrait sortir de ma tête, j’y repensais tous les jours, sans répits, continuant de lui en être reconnaissante pour m’avoir sorti de la galère que j’avais vécu durant dix-neuf longues années.
J’eus l’idée de lancer des défis à la jeune femme pour pimenter un peu la soirée et surtout pour oublier ma réflexion sur l’Australie. Il fallait absolument que je pense à autre chose et que mon esprit soit occupé. Le premier défi que je lançai à Sage fut d’inviter un jeune homme – visiblement en couple – à danser sur du zouk. Même si le dernier point, je ne lui avais pas encore révélé. Un mensonge plus tard et un magnifique sourire affiché sur le visage, du zouk fut diffusé dans les enceintes du nightclub. Retournant à ma place, je souris en voyant la rousse danser autour du jeune homme. Un éclat de rire s’échappa d’entre mes lèvres en voyant le visage de ce dernier qui ne comprenait visiblement pas ce qu’il avait fait pour mériter cela. Après quelques minutes, la musique changea et la jeune femme fut de retour auprès de moi. « Alors? C'était comme tu voulais? » Je hoche la tête en signe de réponse, tout en avalant une gorgée de mon mojito. « C’était parfait. Tu danses vraiment bien tu sais ?! » Je savais que ça allait être à mon tour de relever son défi ; espérant intérieurement que ce ne soit pas un défi trop loufoque. « Tu vas passer derrière le bar et tu vas faire un cocktail! Le plus horrible que tu peux faire et réussir à le faire boire à quelqu'un! » Mon sourire fit écho au sien, avalant la fin de mon mojito d’une traite avant de me lever de ma place.
« Maxime, je peux passer derrière le bar ? » Affichant mon plus beau sourire, celui-ci hocha la tête, jetant un coup d’œil rapide sur la salle. Il doit certainement chercher son patron pour qu’il ne se fasse pas engueuler. Je doute qu’il ait réellement le droit de laisser passer les clients derrière le bar. Attrapant un shaker, je mis à l’intérieur un peu tout ce que je pouvais trouver. Un peu de rhum, de la vodka, de la limonade, du sucre, tout cela agrémenté de glace pillée. En baissant pour regarder sous le bar, je trouvais toute sorte de bouteille dont je ne connaissais pas le contenu pour la plupart. Je pris trois d’entre elle avant d’en verser une bonne quantité dans le shaker et de l’agiter dans tous les sens pour mélanger les ingrédients. Une fois cette étape terminé, je déversai ma mixture dans un verre. Le liquide avait désormais une couleur verdâtre. Un air écœuré prit place sur mon visage. Bon, ça allait être compliqué de le faire boire. Un sourire aux lèvres après avoir installé un peu parasol en papier dans mon verre ainsi que deux pailles, je m’approche de deux jeunes hommes accoudés au bar un peu plus loin. « Salut beau brun. » Dis-je en ajoutant un clin d’œil. « Ça te dit qu’on partage ce cocktail ? » Le jeune homme hocha vivement la tête avant d’attraper une paille entre ses lèvres. « On le boit d’une traite ! » Je posse mes lèvres autour de la seconde paille et aspire un peu de la boisson. Le gout est immonde. J’arrête d’aspirer tout en gardant la paille entre mes lèvres pour simuler. Une fois le verre terminé, je saute au-dessus du bar pour me retrouver du côté des clients. Je dépose un léger bisou sur la joue que jeune homme pour le remercier avant de retourner vers ma compagne de soirée. « Défi effectué. »
crackle bones
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(✰) message posté Mar 1 Sep 2015 - 3:43 par Invité
We can dance until we die
Léolyah & Sage
We can dance, until we die. You and I, will be young forever ✻✻✻ Léolyah avait qualifié l'Australie de pays de malheur. Je commençais à croire que cette vision du pays des kangourous était celle de beaucoup de personne. J'haussai les épaules. J'étais d'accord avec elle. Je ne lui en parlai pas plus longtemps parce que je voyais bien que ça ne lui plaisait pas plus que cela ce sujet. Oubliant tout ça, j'avais décidé de réaliser le défi de la jeune femme sans trop d'hésitation et même avec un peu trop d'entrain. J'y étais parvenue sans trop de difficulté. Je m'étais ensuite de nouveau retrouver devant elle, la défiant à mon tour sans la moindre hésitation. Cette soirée s'avérait de plus en plus intéressante. Je n'avais aucune envie qu'elle s'achève. « C’était parfait. Tu danses vraiment bien tu sais ?! » m'avait-elle complimenté. Je lui avais fait un petit sourire en coin. J'ignorais s'il s'agissait de sarcasme ou non, mais je préférai le prendre pour un vrai compliment. « Merci! Merci! J'ai dansé là-dessus toute ma vie! » lui dis-je avec un clin d’œil. Mais en vrai, je ne connaissais absolument pas le type de musique qu'elle avait fait jouer. « C'était quoi au fait le genre? » lui demandais-je pour satisfaire ma curiosité toujours autant maladive. Au moins, je serais fixée pour la prochaine fois, si j'entendais de nouveau ce genre de musique. Léolyah sourit en acceptant son défi. Je me demandais bien ce qu'elle allait réaliser. Évidemment, la première partie du défi était de passer derrière le bar. La jolie brunette n'eut aucune difficulté à le faire ayant visiblement le barman dans sa poche depuis le début de la soirée. Ce dernier s'appelait donc Maxime. « Allez! Laisse la faire! » lui dis-je avec un clin d’œil et un sourire d'encouragement. Léolyah passa finalement derrière le bar. Je la regardai faire son drink de manière plus qu'amusée. Ce qui en résulta possédait une couleur verdâtre... Personnellement, je n'en boirais pas une goutte. Mais bon, ce n'était pas moi qui boirait ce truc alors je n'avais pas à m'en faire. « Bon courage! » lui dis-je avec un clin d'oeil. Léolyah s'approcha finalement de deux hommes accoudés au bar et leur adressa la parole. Visiblement, elle n'eut aucun mal à le convaincre et quelques instants plus tard, il l'avait tout bu. Je fis alors la moue. Le défi n'avait pas été aussi difficile que je le pensais. « Défi effectué. » me dit-elle, de retour à mes côtés. « Ça avait l'air immonde.... T'as de la chance d'être belle! Ils n'ont aucune chance les mecs! » dis-je en faisant de nouveau la moue.
« Tu n'as pas d'idée pour mon prochain défi? » lui demandais-je alors. J'avais encore envie de m'amuser. Mais j'avais également envie d'aller prendre l'air. Je me demandais si ça tentait à la jeune femme. « Un peu d'air, ça te dit? » lui demandais-je. Qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas? Ma soirée ici s'achevait. J'en avais un peu marre du bruit. Je n'avais pas sommeil non plus par contre. Je pouvais encore très bien fonctionné un moment. J'espérais ne pas faire ma rabat-joie.
(✰) message posté Sam 5 Sep 2015 - 14:41 par Invité
we can dance until we die + Sage & Léolyah
La discussion concernant l’Australie était visiblement bel et bien terminé et ce n’était pas plus mal. Je n’en voulais pas à la demoiselle de poser ces questions, elle ne connaissait absolument pas mon passé, tout comme moi le sien. Malgré tout, je n’avais aucunement envie d’expliquer à Sage ce qui m’avait poussé à fuir le pays des kangourous et comme visiblement, elle non plus, la conversation s’arrêta subitement après ma définition de l’Australie comme étant un « pays de malheur ». La soirée prit rapidement un tout autre tournant lorsque Sage accepta de réaliser un défi que je lui avais lancé. La jeune femme abandonnée au bar, un air légèrement blasé plaqué sur le visage que j’avais invité à danser un peu plus tôt avait totalement disparu, laissant place à un petit bout de femme qui ne demandait qu’à s’amuser. Une fois de retour à mes côtés, je la complimente sincèrement sur sa façon de danser. « Merci! Merci! J'ai dansé là-dessus toute ma vie! » Je souris face à sa bonne humeur avant de siroter un peu de mon mojito. « C'était quoi au fait le genre? » Je manque de m’étouffer avec mon cocktail avant de me mettre à rire à gorger déployé. Elle va me tuer si elle continue. « C’était du zouk, une musique antillaise faite pour danser coller-serrer. » Dis-je après avoir retrouvé mon calme tout en ajoutant un clin d’œil pour appuyer mes propos. J’avais appris à danser sur ce genre de musique avec Jayden, pour s’amuser. Et pour tout avouer, cela m’avait bien servit pour amener des hommes dans mon lit une fois arrivée à Londres. C’était une danse sensuelle, sans être vulgaire. Du moins, quand vraiment on savait danser sur ce type de musique.
C’était à mon tour de réaliser le défi lancé par Sage : préparer un cocktail immonde et le faire boire à quelqu’un. Je savais que le seul moyen pour qu’une personne accepte de boire une boisson dégueulasse, c’était de lui faire croire qu’il allait finir dans mon lit après. Jouant de mes charmes, je parviens sans trop de difficulté à passer derrière le bar. « Allez! Laisse la faire! » Maxime, le barman était cuit. Même s’il n’avait pas le droit de faire passer les clientes derrière le bar, pour éviter l’apocalypse dans le club, il ne pouvait pas résister aux sourires de deux jeunes femmes comme nous. « Bon courage! » Me dit la rousse, tandis que je me dirige vers deux jeunes hommes – visiblement des amis en manque d’amour. Du moins, c’est ce que j’espère pour pouvoir réaliser mon défi sans trop de difficulté. Et heureusement pour moi, j’avais raison. Il ne prit même pas la peine de réfléchir une demi-seconde et commença à boire ma mixture verdâtre d’une traite. Je retourne auprès de ma compagne de soirée, une moue placardé sur son si joli visage. « Ça avait l'air immonde.... T'as de la chance d'être belle! Ils n'ont aucune chance les mecs! » Je me mets à rire légèrement face au faciès de la rousse. « Merci, merci. » Dis-je en m’inclinant comme une célébrité pourrait le faire face à un standing ovation.
« Tu n'as pas d'idée pour mon prochain défi? » J’observais le club à la recherche d’un nouveau défi à réaliser, ce qui s’avérait bien plus compliqué que prévu. Mon cerveau était embrumé par un voile d’alcool qui lui laissait très peu de place pour réfléchir correctement. Passant ma main dans mes cheveux, je ne voyais absolument pas ce que je pouvais lui dire de faire. « Un peu d'air, ça te dit? » Je souris avant de hocher la tête en signe d’affirmation. Ça ne me ferait pas de mal, ma tête commençait à tourner légèrement, faisant vaciller le monde autour de moi. Quelques minutes plus tard, après nous être faufilé à travers la foule à l’intérieur du club, nous nous retrouvons enfin dehors. L’air frais pénètre dans mes poumons, permettant enfin une respiration normale, sans que celle-ci soit polluée par l’odeur de transpiration et les reflux d’alcool que nous pouvions sentir un peu plus tôt. Tirant de mon sac mon paquet de cigarette, j’en sors une que je porte à ma bouche avant de l’allumer et tirant une grand bouffée sur le tube de nicotine. « Tu fumes Sage ? » Dis-je en tendant mon paquet vers sa direction afin de lui en proposer une.
crackle bones
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(✰) message posté Jeu 17 Sep 2015 - 3:12 par Invité
We can dance until we die
Léolyah & Sage
We can dance, until we die. You and I, will be young forever ✻✻✻ J'en apprenais au compte-goutte sur les goûts et habitudes de ma « copine » de beuverie. Ce n'était pas plus mal. Chacun avait ses secrets et étonnamment, pour une fois, je respectais cela. J'étais quelqu'un de terriblement curieux, mais visiblement, l'alcool me calmait. J'étais un peu plus excitée vis à vis des défis qu'autre chose. Ça me changeait les idées et m'empêchait de poser des questions déplacées à Léolyah. Quelque chose me disait que ça allait la faire fuir et je ne le voulais absolument pas. Je lui posai plutôt des questions sur le type de musique que la jeune femme avait demandé au DJ. J'allais me coucher un peu moins conne ce soir. « Intéressant! » lui dis-je. Peut-être qu'un jour j'allais en apprendre davantage sur ce genre de musique, mais ce ne serait pas ce soir. Mais j'allais faire quelque recherche, ça c'était certain. Après avoir réalisé son propre défi, Léo revint vers moi et je la félicitai à mon tour de sa victoire. Elle me fit bien rigoler lorsqu'elle fit la révérence suite à mes compliments. Elle les méritait bien ces applaudissements imaginaires. Après tout, elle avait réalisé son défi haut la main et même plus que selon mes espérances. Je lui lâchai un « Tu n'as pas d'idée pour mon prochain défi? », mais visiblement, non, elle n'avait plus d'idée et honnêtement, moi non plus. C'était difficile de se concentrer avec tous les verres qu'on s'était enfilé! Je lui proposai donc d'aller prendre l'air. Je pensais que ça nous ferait du bien et nous éclairerait l'esprit. Elle sembla d'accord avec ma proposition et accepta d'un sourire. Quelques minutes plus tard, après nous être faufilé à travers la foule dense à l’intérieur du club, on se retrouva toutes les deux à l'extérieur. Je me sentais un peu mieux du coup. J'avais moins l'impression de me sentir prise au piège. Après plusieurs heures passées à l'intérieur du club, je me sentais comme un animal pris en cage. Je n'avais pas non plus les idées claires à 100 %, mais c'était déjà ça de gagner! Léolyah sortit alors un paquet de cigarette et s' en alluma une. Elle me demanda ensuite si je fumais. Je lui fis « non » de la tête. « Mais je fume autre chose! » lui dis-je avec un clin d'oeil. Je sortis un joint de ma poche. « Ça t'intéresse? » lui demandais-je avant de l'allumer. Je ne fumais pas la cigarette, jamais. Je savais que ce n'était pas mieux ce que je faisais. Mais des fois, ça faisait du bien. J'étais bien loin d'être accro! Après avoir pris une bouffée, je lui tendis le joint sans hésiter. « T'es pas obligée si tu veux pas! » lui dis-je. Je voulais qu'elle se sente à l'aise. « On pourrait peut-être revisiter ta proposition au final? » lui demandais-je. « Je parle de ton invitation à ton appartement.... » lui demandais-je. Je ne me sentais pas à l'aise au final de retourner seule chez moi. Bon, chez moi, façon de parler. J'habitais encore à l'hôtel pour le moment. Mais j'avais eu une proposition d'une femme et probablement que j'allais enfin emménager ailleurs bientôt. Ça restait à voir. « Si ça tient toujours, bien évidemment! » ajoutais-je. Je ne voulais pas m'imposer si jamais elle n'avait plus envie. Je comprendrais parfaitement!
(✰) message posté Sam 26 Sep 2015 - 20:09 par Invité
we can dance until we die + Sage & Léolyah
La jeune femme, qui était une inconnue il y a à peine quelques heures, s’avérait être vraiment très sympathique. C’était tout à fait le genre de personne que j’avais l’habitude de fréquenter lors des nombreuses soirées, devenus quasiment quotidienne depuis quelques temps. Elle savait s’amuser et jamais beaucoup ça. Elle accepta mon idée – assez puérile, soit – de se lancer respectivement des défis. Cependant, après avoir réalisé un défi chacune, nos cerveaux embrumés par l’alcool nous abandonnèrent et nous n’avions plus aucune idée de défi à lancer à l’autre. C’est ainsi qu’on se retrouva dehors. Fini la chaleur étouffante du club, place à la fraicheur de la nuit dans la capitale londonienne. Le vent frais s’engouffrant dans mes poumons, je me sentais tout de suite mieux, retrouvant peu à peu mes esprits, même si l’alcool parcourant mon sang n’aidait pas du tout.
Après avoir sorti une cigarette, j’en proposais une à Sage qui la refusa d’un geste de la tête. « Mais je fume autre chose ! » Je ne mis à peine une demi-seconde à reconnaître ce que la rouquine sortait de sa poche. Les yeux exorbités, cette demoiselle m’étonnait de minute en minute. Moi, qui en début de soirée pensait qu’elle était certainement une petite fille sage, ne sachant pas s’amuser … Je m’étais trompée sur toute la ligne. « Ça t’intéresse ? T’es pas obligé si tu veux pas ! » Je jette la cigarette quasiment pleine que j’ai dans la main avant d’attraper la roulé qui fait rire que la jeune femme me tend. Je souris légèrement en tirant dessus, sentant la substance prendre place dans mes capillaires pulmonaires avant de se répandre dans mon sang. « J’en fume quasiment quotidiennement depuis que j’ai seize ans. » dis-je avec un léger sourire. Depuis que j’avais commencé à fumer cette merde quelques années plus tôt dans ma chambre à Bendigo, cette substance était devenue vitale. Oui, j’étais accroc à cette merde.
« On pourrait peut-être revisiter ta proposition au final? » Observant la jeune femme, j’arque un sourcil en signe d’incompréhension. L’alcool embrumait toujours mon cerveau et je ne parviens pas à me souvenir de la proposition dont elle faisait référence. Visiblement, elle se rendit compte de mon incompréhension puis qu’elle précisa. « Je parle de ton invitation à ton appartement.... Si ça tient toujours, bien évidemment! » Ahh ! C’était donc ça. Je souris face à son air indiquant qu’elle ne souhaitait pas s’imposer. « Evidemment, ça tient toujours. Il n’y a aucun soucis, j’ai une chambre d’ami si tu veux. Et j’habite seulement à quelques rues d’ici. » Dis-je en souriant, affichant cette fois ci un sourire sincère.
crackle bones
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(✰) message posté Dim 27 Sep 2015 - 15:53 par Invité
We can dance until we die
Léolyah & Sage
We can dance, until we die. You and I, will be young forever ✻✻✻ Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais une soudaine envie de danser. Un regain d'énergie soudain m'habitait. À la lumière de la lune et des étoiles, je me sentais légère, vivante et surtout, libre. Je tournoyai sur moi-même après avoir fumé quelque peu mon joint. J'en avais proposé à Léolyah, mais je lui avais également dit que si ça ne l'intéressait pas, qu'elle n'était pas obligée. Je le lui avais tendu et elle l'avait prise entre ses doigts, se désintéressant totalement de sa cigarette. Elle m'avait semblé étonnée que je sorte ça. Après tout, je la comprenais. J'avais l'apparence d'une jeune femme sage. Mais la vérité, c'était que j'avais perdu mon innocence depuis des lustres. « J'en fume occasionnellement pour ma part, mais j'en ai souvent sur moi au cas ou... » lui dis-je, un sourire sur les lèvres. Je pouvais m'en passer facilement. Mais savoir que c'était toujours à porter de la main me rassurait en quelque sorte. Dans les mauvaises passes, ça me servait à me détendre et à en quelque sorte y voir un peu plus clair. Un peu ironique, j'en convenais, mais je voyais ça comme ça depuis que j'en consommais. Et en ce moment, ça arrivait un peu trop souvent. J'avais besoin d'évacuer et en ce moment, c'était le cas. « Je ne me souviens pas trop de l'âge où j'ai commencé.... Dix-sept ans peut-être? À mon arrivée à New-York, je crois bien.... C'est flou dans ma tête. » lui confiais-je avant de sourire bêtement à nouveau. Ça n'avait aucune importance en fait. J'eus alors une illumination. Je lui proposai de revisiter son idée de départ. Léolyah ne sembla pas comprendre au début de quoi je voulais parler, ce qui inévitablement me fit rire. J'expliquai plus précisément ensuite de quoi je voulais parler et une lumière de compréhension illumina le visage de l'australienne. « Évidemment, ça tient toujours. Il n’y a aucun soucis, j’ai une chambre d’ami si tu veux. Et j’habite seulement à quelques rues d’ici. » dit-elle, son sourire visiblement sincère. « Oh super! Je suis contente! » dis-je, sautillant sur place. Parfois, à cause de ma petite taille et de mon attitude enfantine, j'avais l'air d'une gamine. Je pris la main de la jeune femme dans la mienne et commençai à marcher. Le reste de la soirée ou plutôt nuit s'annonçait intéressante. Quoi qu'il y avait un dicton qui disait que rien de bon se passait après deux heures du matin. Et là il était? Ah oui, 1 heure du matin déjà! Je n'avais pas vu le temps passé, mais en bonne compagnie c'était plus que normal. Nos pas nous menèrent vers l'appartement de Léolyah. Mais je ne savais pas si c'était l'alcool ou la drogue ou le fameux mélange des deux, mais j'étais fatiguée d'un seul coup. « Si ça te dérange pas, je vais faire une petite pause! » lui lançais-je, mais son divan m'intéressait grandement. Et je m'écroulai dessus comme une masse.... La fatigue, le stresse et tout le reste avaient eu raison de moi.
(✰) message posté Lun 5 Oct 2015 - 22:44 par Invité
we can dance until we die + Sage & Léolyah
Même si mon corps était habituée à l’alcool depuis le temps que j’en consommais, je dois avouer que ma tête tournait légèrement, faisant vaciller le monde autour de moi. Repérant un trottoir non loin de nous, je m’y installe et pose le regard sur Sage, tout en tirant sur le joint qu’elle m’avait gentiment proposé. Visiblement, la substance illégale avait eu raison d’elle puisque, sans raison apparente, elle se mit à danser. « J'en fume occasionnellement pour ma part, mais j'en ai souvent sur moi au cas ou... » Dit-elle, comme pour répondre à ma question silencieuse. A vrai dire, elle n’avait vraiment pas l’air d’une consommatrice de cannabis. Même si dans le cadre de mes études, on m’avait appris à ne jamais me fier aux apparences, je m’étais une nouvelle fois trompée sur le compte de cette demoiselle. « Je ne me souviens pas trop de l'âge où j'ai commencé.... Dix-sept ans peut-être? À mon arrivée à New-York, je crois bien.... C'est flou dans ma tête. » Mon sourire apparut en écho au sien. Visiblement, elle n’était pas vraiment habituée à fumer régulièrement cette substance qui avait un effet quasiment immédiat sur elle. Quant à moi, avec l’habitude et l’accoutumance au cannabis, je ne ressentais quasiment aucun effet. C’était un peu comme si j’étais actuellement en train de fumer une cigarette, avec seulement un fout différent de celle que tout le monde pouvait fumer.
Après un effort considérable, surtout dans l’état où j’étais, je me mis sur mes jambes. Celle-ci ne supportait quasiment plus mon poids. Je vacille, manquant de peu de m’étaler de tout mon long sur le bitume. Heureusement, Sage se trouvait à quelques centimètres de moi. Je pue alors me rattraper sur son épaule, la faisant presque tomber en même temps. Décidément, c’était vraiment l’heure de rentrer. La rouquine me demanda donc si ma proposition tenait toujours, si elle pouvait venir dormir chez moi. « Oh super! Je suis contente! » Dit-elle, tout en sautillant sur place. Cette attitude lui donnait des airs de lutin, ce qui eut comme impact de l’imaginer comme tel, vêtue de vert aux oreilles pointues – un peu comme les lutins du père noël, vous voyez ? Il faut vraiment que tu arrêtes de boire Dawkins ! Je me mets à rire à gorge déployer. « On t’a déjà dit que tu ressemblais à un lutin ? » Dis-je en continuant de rire, sans prendre conscience que Sage pouvait prendre cette remarque comme une moquerie. Mon filtre à parole entre mon cerveau et ma bouche était totalement désactivé.
Arrivant à l’appartement, je lançais Sage pénétrait la première avant de fermer la porte derrière nous. Elle allait peut-être me prendre pour une psychopathe. Vous savez, le genre de personne qui vous amène chez elle avant de vous enfermer à l’intérieur et de faire des lampes avec votre peau ? Tu n’as pas autres choses à penser qu’à des histoires d’American Horror Story à cette heure-là ? Bon d’accord, ça n’arrivait qu’à la télé ce genre de chose. Non ? Bref, je laissais les clés sur la porte pour lui prouver ma bonne foi et lui montrer qu’elle pouvait quitter l’appartement sans problème si l’envie lui en prenait. « Si ça te dérange pas, je vais faire une petite pause! » Dit-elle, tout en se laissant tomber sur le canapé. Faisant valser mes talons dans l’entrée, je sentis mes pieds revivre au contact du parquet froid. « Libérééééé ! Délivrééééé ! » Chantais-je, comme une casserole, tout en levant les bras en l’air avant de me mettre à pouffer de rire comme une adolescente. Me dirigeant vers la cuisine, je reviens auprès de Sage dans le salon, deux verres à la main ainsi qu’une bouteille de rhum et du jus d’orange.
crackle bones
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(✰) message posté Dim 18 Oct 2015 - 3:30 par Invité
We can dance until we die
Léolyah & Sage
We can dance, until we die. You and I, will be young forever ✻✻✻ J'étais crevée. Tout cet alcool, ces défis, cette danse, ça avait eu raison de mes dernières forces. Je ne m'en étais pas rendu compte avant maintenant, mais lorsque j'avais posé les yeux sur le divan de Léolyah, j'avais eu le vertige. Alors je m'étais écroulée dessus sans demander mon reste, mes yeux se fermant tout seuls. Je me laissai donc porter vers les bras de Morphée sans aucune résistance. Avec l'herbe que j'avais fumé, mon down était bien pire qu'à l'habitude. Je n'avais pas fait de très bons mélanges ce soir. Mais ce n'était pas grave. J'allais m'en remettre. C'était toujours le cas d'ailleurs. Je me remémorai ce que nous avions fait en chemin. Les images étaient floues, confuses. L'australienne avait manqué de tomber plusieurs fois, se retenant sur moi. J'avais rigolé, un peu trop peut-être. Elle aussi. Mais je me souvenais de la joie, du bonheur. J'avais passé une belle soirée en sa compagnie. J'espérais vraiment m'être fait une amie à Londres, une amie avec qui je partageais un certain passé. Au moins, notre pays d'origine. C'était déjà ça. Je me sentais parfois, très rarement, home sick et elle serait comme un baume sur mon cœur et mon esprit. Même si je savais très bien qu'elle ne me parlerait jamais de ce passé. Dans mon sommeil, je souris. Je ne savais pas combien de temps mes yeux étaient fermés, mais Léo avait déjà décidé que la pause était terminée. Le petit lutin avait terminé sa sieste. Mes paupières étaient lourdes, cela dit. Elles avaient du mal à bouger. Quant à Léolyah, venait-elle tout juste de chanter? « La reine des Neiges? » demandais-je, presque inconscientes. Mais j'ouvris finalement l'oeil droit, puis le gauche. La jeune femme avait des verres entre les doigts et du rhum. Et du jus d'orange. Je me redressai alors brusquement, soudainement parfaitement réveillée. « Tu veux faire quoi avec ça? » lui demandais-je, suivi d'un sourire. Le boire, bien évidemment, c'était sûrement ça, alors pourquoi le sortir sinon? Visiblement la soirée n'était toujours pas fini pour Léo. « Tu dors parfois? Ou ais-je affaire à un vampire? Et au final, tu vas me dévorer au petit jour? » demandais-je, lui faisant une place sur son propre divan. J'enlevai ma veste, puis mes souliers. Je serais plus confortable comme ça. « Avec le jus d'orange, tu aimes ça? C'est pas un mélange à faire avec de la vodka, ça, non? » demandais-je en haussant les épaules. Pas que ça me dérangeait, mais j'avais un peu peur de vomir partout sur son plancher à vrai dire. Heureusement, mon estomac était solide. « Alors... parle moi un peu de toi? » demandais-je. J'avais envie d'en apprendre un peu plus sur elle. Elle semblait un peu damage comme personne. Mais je n'arrivais pas à mettre la main sur la raison du pourquoi. Mais j'avais l'impression qu'elle ne s'ouvrirait pas facilement du tout.