"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Qui a volé l'orange du marchand ? # ft. Ivana 2979874845 Qui a volé l'orange du marchand ? # ft. Ivana 1973890357
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Qui a volé l'orange du marchand ? # ft. Ivana

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() message posté Dim 5 Juil 2015 - 23:49 par Invité
Ivana ∞ Poppy
Qui a volé l'orange du marchand ?
Flou. Tout était, flou. Ma perception des sons semblait distordue depuis un bon moment déjà, c’était désagréable comme sensation. J’essayais une fois de plus de me secouer les oreilles histoire d’entendre de nouveau correctement. Echec total. Soupirant, je me trainais un peu plus loin et terminait un verre de… quelque chose de totalement dégueulasse. Discrètement, je crachais ce que j’avais dans la bouche dans une plante en pot. Quelqu’un me remarqua – évidemment impossible de faire quelque chose de définitivement pas classe sans que je sois vue – et on m’apporta un verre d’eau bien fraiche. L’arrière-goût affreux ne s’en était pas tout à fait allé, mais c’était déjà mieux. On me tendit quelque chose de petit et de coloré, et je repoussais cette main sans même me souvenir du visage de l’homme m’ayant proposé de l’exta plus de deux secondes après. J’avais déjà eu mon compte. L’alcool et fumer m’avaient mis dans un état que je ne savais plus totalement apprécier. Auparavant, j’aurais pu continuer à faire la fête en ne me souciant aucunement de cet état de malaise absolu. Une minute, je m’adossais au cadre d’une porte et sortait mon portable pour appeler un taxi. J’allais être malade, je le sentais. Rapidement, je m’extirpais de l’appartement surchauffé, aux odeurs mélangées qui me donnaient à présent la nausée. Une fois dehors, l’air frais et pollué de Londres me fit immédiatement du bien. L’attente du taxi me sembla interminable, et floue. Ma notion du temps n’était probablement pas à sa place aussi. La soirée m’avait semblée passer en un éclair, et pourtant, là, dans le froid – qui m’avait finalement saisie – j’avais l’impression que des heures avaient passées depuis que le chauffeur m’avait dit qu’il n’était qu’à 4 pâtés de maison.

Il arriva après une éternité, et je me plaignais tout en me recroquevillant. Immédiatement, il me prévint qu’il ne comptait pas me laisser vomir dans son taxi et qu’il me mettrait dehors si j’avais l’air trop malade. Lui répondant par un doigt d’honneur, je lui jetais quelques billets à la tronche et il finit par se taire et démarrer. Le trajet me sembla plus rapide que l’attente, la clim dans la voiture amoindrissant ma sensation de mal-être. Une fois devant mon immeuble, je quittais le taxi sans prendre la peine de remercier cet âcre personnage qu’était le conducteur. Cherchant mes clés, je fus prise de cette horrible sensation. Vous savez, vous commencez à saliver tandis que votre estomac commence à se tordre. Gémissant, et me maudissant de m’être laissée aller à tant d’excès ce soir, je vomissais rapidement dans les pétunias de la concierge. Peu désireuse d’être prise dans une position telle que celle-ci, je pénétrais vivement dans le hall après cet épisode. Soupirant, je grimpais les escaliers aussi rapidement que je pouvais. Ce qui, soyons honnête, était franchement loin de mon allure habituelle. J’avais encore la nausée, et risquais de vomir une fois de plus, alors je préférais éviter de tenter le diable. Bientôt arrivée, je refusais de passer ma nuit à vomir. Enfin, j’arrivais sur mon pallier et cherchais mes clés dans mon sac. Pour, je ne sais quelle raison, je m’appuyais sur la clenche se faisant. La porte s’ouvrit, et je fus surprise. J’étais simplement persuadée de l’avoir précautionneusement fermée à clé plus tôt. Mais bon, j’avais tellement bu que je ne devrais pas trop m’avancer ni sombrer dans une espèce de… M’avançant, je remarquais que mon entrée n’étais pas la même. La morphologie de l’appartement était la même, qu’on se le dise. Toutefois, mes toiles préférées que j’avais disposées avec soin à l’entrée n’étaient pas là. « Qu’est-ce que ces croûtes font là ? » m’intriguais-je de pauvres toiles représentant des motifs des plus communs. Qui avait pu changer ma décoration en une soirée. Blasée, je manquais de me casser la tronche en levant le pied pour éviter mon tapis. Baissant les yeux, je remarquais qu’il n’y avait plus de tapis. M’adossant au premier mur venu, car en plus d’être flou, les choses recommençaient à tourner, je soupirais « Jules, c’est vraiment pas drôle hein ! » m’exclamais-je agaçée à présent. Il n’y avait que mon jumeau pour me faire de telles blagues non ? Penchant la tête, je remarquais que mon bureau ne contenait presque plus rien. Choquée, je ne pouvais m’empêcher de m’avancer. Où étaient donc passées mes toiles, et mes outils, puis ma peinture ? Il devait y avoir pour des centaines de livres à l’intérieur et je n’étais pas du genre à compter. Bon sang, j’avais été cambriolée ou quoi ?

Un bruit derrière moi me fit sursauter, et je me retrouvais face à une jeune femme qui semblait être de ma génération. Suspicieuse du fait qu’elle ne se mette pas à courir, je me fis directement incisive « Qu’est-ce que vous faites chez moi ? C’est vous qui m’avez… » demandais-je avant de ne plus rien voir un instant. Bon sang, pourquoi est-ce que j’avais bu et fumé autant aujourd’hui ? Le jour où on me cambriolait ! Si ça se trouve tout ça n’était qu’une machination pour me voler tout ce que j’avais de plus précieux. « Vous… » ne me sentant définitivement pas bien, je serrais mon sac contre moi et me laissait tomber le long du mur. « Je suis vraiment pas en forme pour vous mettre une raclée… » terminais-je d’expliquer, la nausée me regagnant vivement.



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() message posté Lun 6 Juil 2015 - 22:12 par Invité
Sommeil léger aujourd'hui, certainement à cause de la récente vague de chaleur. Il n'y a peut être pas eu des records affichés sur les thermomètres, mais c'est tout comme pour la jeune femme. Son truc, c'est le froid. Le vrai. « Qu'est-ce que ces croûtes font là ? » Non, ce n'est pas Sha qui vient de débarquer comme un éléphant dans l'appartement. Pas le bon accent. Ni Kaspar, vu le son de la voix plutôt féminin. D'ailleurs, cette voix ne lui dit rien du tout. Pas moyen de mettre un visage dessus. Probablement une hallucination ou un rêve. Les yeux toujours clos, elle tire davantage le drap sur elle. « Jules, c'est vraiment pas drôle hein ! » Jules ? Parce qu'il y a quelqu'un d'autre avec cette personne ? Ivana déglutit, loin de se sentir en sécurité au fond de son lit. Néanmoins, elle ne peut pas se contenter de se cacher dans un placard de sa chambre et attendre que l'attend passe et que l'inconnue quitte les lieux. Aussi loin que ses souvenirs remontent, il n'y a rien de valeur en dehors des chambres, mais ce n'est pas une raison pour rester là pour autant. Sait-on jamais, ils (s'il y a bien un Jules) pourraient tenter de s'aventurer un peu partout dans l'appartement. Courageuse, mais pas forcément téméraire dans cette situation, la jeune femme s'extirpe des draps, les jambes un peu flageolantes. Son chemin passe par la cuisine, elle attrape le premier truc qui pourrait lui servir d'« arme » (un bien grand mot) : une poêle. Dans l'obscurité, elle finit par apercevoir une ombre. Une ombre qui tangue. Une seule ombre. Elle gagne un peu plus en confiance. « Qu'est-ce que vous faites chez moi ? C'est vous qui m'avez... » La jeune femme aimerait bien lui retourner la question. Que fait-elle chez elle en plein milieu de la nuit ? Après tout, elle n'est pas dans l'état le plus adapté pour un cambriolage. Et comment a-t-elle pu rentrer dans l'appartement au juste ? Elle ne semble pas être non plus dans l'état optimal pour forcer une serrure. La rouquine se mort la lèvre, certaine d'avoir pris le temps de fermer la porte à clé avant de rejoindre son lit. « Vous... » Ivana arque un sourcil, attendant la fin de sa phrase pour tenter de saisir le fond de sa pensée. « Je suis vraiment pas en forme pour vous mettre une raclée... » Alors là, elle est bien bonne. Ivana relâche ses muscles et ses bras retombent le long de son corps, encore engourdi. « Non, définitivement pas en forme. » Dans l'immédiat, l'inconnue serait plutôt capable de option1) s'occuper de la décoration du sol et des murs avec le contenu de son estomac ; option 2) faire une sorte de crise de panique et laisser Ivana impuissante. La rouquine s'éclipse dans la cuisine, pose la poêle en l'absence de danger imminent et lui ramène une bouteille d'eau fraîche. « Si besoin, le canapé est peut être un peu plus confortable que le sol de l'entrée pour décuver. » Elle dit ça, elle dit rien. Elle pourrait très bien ne pas s'inquiéter de son état physique et l'interroger. Qui elle est, d'où elle vient, comment est elle arrivée ici ? Ah bon, elle vit également dans cet immeuble, quel appartement ? Un coup de main pour rentrer chez vous ? Concrètement, Ivana doute qu'elle soit en pleine possession de ses moyens pour répondre à un tel interrogatoire nocturne. Cette dernière se relève avec tant de bien que mal (post-it mental du soir : éviter de s'assoir à même le sol, sans aide sous la main, jusqu'à l'accouchement). « Allez, venez. » Là-dessus, elle lui tend le bras et ne lui laisse guère le choix. Même secouée en pleine nuit et possiblement d'humeur explosive à cause des hormones, la rouquine n'est pas capable d'être une crevarde comme mettre l'inconnue déboussolée et dans le mal absolu à la porte.
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() message posté Jeu 9 Juil 2015 - 15:12 par Invité
Ivana ∞ Poppy
Qui a volé l'orange du marchand ?
Tandis que je me blâmais mentalement d’avoir été aussi peu responsable, la jeune femme finit par me répondre. Je manquais de lever les yeux au ciel. Il me faut un instant pour trouver une réplique à lui sortir, quelque chose de menaçant, mais je n’ai pas le temps. Elle est déjà partie vers ce qui est la cuisine. Lorsqu’elle revint vers moi, je ne pus m’empêcher de pencher la tête en remarquant sa silhouette. Bon sang ! Elle était enceinte, vraiment super enceinte. Genre, proche d’exploser… euh, d’accoucher. Sa remarque sur le canapé me fait sortir de mes songes et bêtement je me contentais d’un bon vieux « Hein ? » car j’étais bien trop à l’ouest pour pouvoir penser et écouter en même temps ce soir. Son état me faisait trop penser à April, une amie à moi ayant récemment découvert qu’elle était enceinte. Finalement, alors qu’elle était tout près de moi, j’observais le visage de la jeune femme en me disant qu’elle n’avait pas du tout l’air d’un cambrioleur. Mais alors, pas du tout. De plus, avoir ce genre d’activité enceinte ça relèverait de l’exploit. Regardant un peu aux alentours, je me demandais un moment si je ne m’étais pas trompée d’appartement. A force d’être toujours à droite à gauche, il y avait certains de mes voisins que je ne connaissais pas du tout… C’était peut-être quelque chose auquel je devrais remédier avant de menacer les autres la prochaine fois !

Sur ses conseils, je me relevais tant bien que mal. Avec probablement autant de difficultés que la jeune femme, je finis par me retrouver sur mes jambes. Le monde ne cessait pas d’être flou, et l’impression d’être en pleine mer non plus. Tant bien que mal, je finissais par la suivre sur le dit canapé et m’hydratais. Soupirant d’aise après une longue gorgée d’eau, je me sentais déjà moins mal « Merci. » déclarais-je en montrant la bouteille d’eau. Enfin, avoir vomit quelques minutes auparavant avait peut-être aidé aussi. Il ne devait plus me rester que de la bile étant donné que je n’avais pas ingéré autre chose que de l’alcool ce soir. « Je ne suis pas chez moi, n’est-ce pas ? » vérifiais-je tout de même, tentant un petit regard pour les alentours. La décoration du salon n’était pas mal, mais ce n’était pas mon salon. A moins qu’elle n’ait eut  l’aide de complices elle n’aurait pas pu faire ça en aussi peu de temps, me raisonnais-je tentant d’oublier une bonne fois ma paranoïa.  N’ayant d’ordinaire pas du tout ce trait de caractère, je blâmais les substances illicites que j’avais fumées. Elles m’avaient tout d’abord permis de relativiser toute ma vie, avant de me rendre paranoïaque : génial. Au fond, j’aurais tout de même pu tomber sur pire. Des trafiquants, ou quelqu’un de méchant, ou pire même quelqu’un avec de sales intentions. La rouquine face à moi semblait plutôt sympathique, et je me demandais comment est-ce que j’avais pu ne pas la croiser. « C’est un petit mec ou une fille ? » l’interrogeais-je histoire de briser la glace avant de boire une nouvelle gorgée d’eau. Ce genre de question bateau n’était pas mal pour aider. Quoi que… dans la situation actuelle, je doutais pouvoir m’en sortir avec une once de classe. Mes yeux étaient douloureux, probablement car ils étaient explosés, ma tête commençait à me faire ressentir une douleur plutôt lancinante et j’étais certaine de me souvenir m’être cognée à plusieurs reprise en tentant de sortir de la fête. J’allais souffrir encore plus demain que maintenant, et amèrement regretter mes excès. En plus de me taper la honte auprès de tout l’immeuble probablement. « Désolée de vous avoir réveillée… C’était ouvert, en fait. » tentais-je de me justifier tout en essayant d’avoir l’air moins minable.



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() message posté Lun 13 Juil 2015 - 16:39 par Invité
Non, Ivana n’est décidément pas une sorte de Super Woman du cambriolage, encore moins du crime. Avec son ventre tout rond, elle ne serait pas capable de se mouver assez vite, ni de sauter par la fenêtre pour échapper aux forces de l’ordre si besoin. Incapable de faire de mal à une mouche, il faudrait également qu’elle soit piquée par une étrange bestiole venimeuse pour passer du mauvais côté de la force. « Merci. » Elle acquiesce, sans un mot. Après tout, elle n’allait pas gentiment la remettre à la porte, sombrer dans ses restes d’alcool et, éventuellement, d’autres substances. Même en étant tirée de son propre sommeil de la sorte et du stress engendrée à l’idée d’avoir un visiteur inconnu dans son appartement. « Je ne suis pas chez moi, n’est-ce pas ? » Elle rit doucement et secoue la tête en même temps. Là-dessus, elle passe ses doigts dans ses cheveux tout ébouriffés. Va-t-elle s’en remettre de s’être trompée d’appartement ? « Non, pas vraiment. Aux dernières nouvelles, je n’avais qu’une seule colocataire. » Elle soupire, un peu peinée qu’elle soit autant déboussolée. Tout au fond d’elle, Ivana espère que cette fille alcoolisée n’a pas eu de problèmes plus graves avant de débarquer ici. « C’est un petit mec ou une fille ? » Elle cligne des yeux, surprises par sa question. Comme quoi, même en l’absence de lumière, Ivana ne peut plus nier la vérité. Ses yeux descendent sur son ventre et ses doigts glissent dessus. Elle perçoit quelques mouvements à l’intérieur, depuis deux ou trois jours, pas plus. Encore loin des matchs de catchs qu’une autre femme de son cours de yoga lui a prémédité pour les dernières semaines de sa grossesse. « Une petite fille. » Ou une véritable petite princesse pour certaines personnes de son entourage. Tout naturellement, la rouquine prend la main de l’inconnue et le pose à côté de sa seconde main. Ça vaut peut être pas une ronronthérapie, mais ça pourra toujours la rassurer. « Désolée de vous avoir réveillée… C’était ouvert, en fait. » Elle continue de sourire, sans se rendre compte qu’on ne doit finalement pas voir grand chose dans la pénombre. Elle ne lui en veut pas, il n’y a pas eu mort d’homme. « Autant que ce soit vous… Plutôt qu’un cambrioleur ou pire encore, n’est-ce pas ? De toute façon, le sommeil ça va, ça vient en ce moment. » Ivana doute que la poêle soit une arme suffisante pour se défendre contre un véritable intrus malfaisant. Elle soupire, véritablement soulagée de s’être retrouvée nez à nez avec la brune. Bien qu’elle ne la connaisse ni d’Ève, ni d’Adam, elle préfère de loin s’assurer qu’elle dessoule tranquillement que d’avoir des inspecteurs et agents chez elle et de leur expliquer les événements. « Vous voulez autre chose ? » Maintenant que le brouillard mental se dissipe et que la jeune femme commence à avoir les idées plus cohérentes, elle se sent capable de lui préparer quelque chose ou de lui attraper un cachet dans un placard. « Un truc pour prévenir un mal de crâne ? Un bout à manger… pour éponger vos excès ? » La jeune femme ne juge pas son état, mais le constate. Ce n’est pas parce qu’elle est enceinte, consignée à ses nouvelles responsabilités, qu’elle ne peut pas comprendre l’envie des gens de sa génération à profiter des bonnes choses. Elle venait à peine de s’ouvrir au monde, effleurer l’insouciance étudiante, et… tout est allé très vite avec Kaspar. « Au fait, vous êtes seules ? Vous aviez l'air de parler à un Jules ? » Là-dessus, Ivana fronce les sourcils. Après réflexion, et avec un peu d'imagination, elle se demande si cette discussion n'est pas une diversion pour que ce fameux (ou cette fameuse, qui sait) Jules ne se serve pas dans l'appartement comme dans l'épicerie du coup.
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() message posté Mer 15 Juil 2015 - 19:46 par Invité
Ivana ∞ Poppy
Qui a volé l'orange du marchand ?
La jeune femme face à moi faisait preuve d’un calme et d’une douceur subsistant peu dans notre monde. Elle aurait tout à fait pu s’indigner, me mettre à la porte et retourner à tenter de dormir. Toutefois, elle ne l’avait pas fait. Au contraire, elle semblait vouloir être aidante. Ce qui était plutôt troublant je devais l’avouer. Venant d’un monde où c’était plutôt chacun pour soi, cela m’étonnait toujours que l’on puisse apporter de l’aide si facilement. Positivement bien sûr, en tant qu’éternelle optimiste, je ne pouvais que trouver ça positif. Buvant a petite gorgées, je sentais ma nausée toujours présente comme une épée de Damoclès, mais pas aussi dangereuse qu’il y a de ça quelques minutes. Et ça, c’était vraiment agréable. Tranquillement, elle me répondait alors que ça aussi, elle n’avait pas à le faire. Souriant, je me disais qu’il y avait des personnes qu’il ferait bon connaitre dans mon voisinage et que je me devais de faire un peu plus d’efforts histoire d’accueillir les nouveaux venus. Ainsi, j’appris qu’elle avait une colocataire, et qu’elle attendait une petite fille. Cela me fit sourire. Aussi fou que cela puisse paraitre, j’avais toujours aimé les enfants.

Sa remarque quant à préférer moi plutôt qu’un cambrioleur me fit sourire doucement. Il était vrai que j’étais probablement bien plus inoffensive qu’un malfrat, surtout dans mon état actuel. « Ce n’est pas faux. Le pire que je puisse faire serait probablement de vomir, pour être tout à fait honnête. » avouais-je avec un demi-sourire. Habituée à surconsommer dans les années passées, il m’avait fallu un temps, mais le verre d’eau plus l’aide qu’elle m’avait donné en m’aidant à me resituer me rendait tout cela bien plus aisé. Pensant à ce qu’elle me disait sur le sommeil je penchais la tête dans l’idée de lui rendre la pareille. « Vous savez, j’habite au 4ème et je fais souvent de la peinture jusque très tard. Cela ne vous coûte rien de monter et de vérifier s’il y a de la lumière. Je vous ferais une tisane et vous serez peut-être mieux que seule dans le noir. » proposais-je timidement, bien consciente que ce n’était pas conventionnel de faire connaissance avec ses voisins d’une telle manière. Néanmoins, il fallait avouer que conventionnelle, je ne l’étais pas. Puis, elle était sympa la jeune femme. Elle me demanda si je voulais quelque chose d’autre. « Rien, merci. Vous avez déjà été plus que sympathique. » répondis-je sincère, et vraiment impressionnée par l’idée que le monde soit encore peuplé de quelques rares personnes comme elle. Qu’aurais-je fais moi-même dans cette situation ? Certainement beaucoup rit en me rendant compte que j’étais hors de danger, mais avant j’aurais hurlé, peut-être même essayé d’attaquer la personne entrant à l’improviste. Voyant qu’elle insistait, je finis par grimacer en pensant que je bossais demain matin « En fin de compte, je prendrais bien un doliprane si ça ne vous embête pas. Il me semble que j’en ai pas à la maison. Et si je veux être un minimum productive demain matin, ça va être nécessaire. » j’étais une fois de plus honnête, bien qu’un peu dépitée par mon manque de responsabilités. C’était rare, certes, mais je ne choisissais décidément pas le bon moment en faisant ça en pleine semaine alors que j’allais enchainer les réunions barbantes dès demain matin. Au pire, je finirais par m’endormir sur ma chaise, cachée par mon carnet à dessin.

Sa question suivante me fit sourire immédiatement. Bien sûr, en entrant, j’avais pensé à une blague de mon jumeau. Son ouïe devait être plutôt bien développée… Ou l’alcool me faisait gueuler comme une poissonnière un jour de marcher, je suppose qu’on ne le découvrira jamais. Penchant la tête, je terminais mon verre d’eau avec le médicament qu’elle venait de me tendre avant de répondre «  Jules, c’est mon frère jumeau et comme il a les clés de mon appartement, je me disais qu’il aurait pu me faire une blague en changeant toute la décoration pour me faire peur… Mais manifestement, ce n’était pas le cas. » concluais-je avec un faible sourire, me sentant tout de même minable d’avoir pu croire que j’étais chez moi. Tellement bourrée que je n’étais pas capable de compter les étages.


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() message posté Dim 19 Juil 2015 - 18:59 par Invité
« Ce n’est pas faux. Le pire que je puisse faire serait probablement de vomir, pour être tout à fait honnête. » La jeune femme grimace. Si elle pouvait éviter de s’exécuter et de refaire la décoration de la pièce ou du canapé, Ivana lui en serait grandement reconnaissante. Si elle est assez éveillée pour s’assurer que l’inconnue ne souffre pas trop de sa soirée, ce n’est pas pour autant qu’elle est en pleine possession de ses capacités nettoyage et produits d’entretien. « Vous savez, j’habite au 4ème et je fais souvent de la peinture jusque très tard. Cela ne vous coûte rien de monter et de vérifier s’il y a de la lumière. Je vous ferais une tisane et vous serez peut-être mieux que seule dans le noir. » Cette fille sort la nuit, peint la nuit. Avec du recul, la rouquine n’est pas bien étonnée. Les artistes ont souvent cette tendance à être des petits créatures nocturnes fascinantes. Peut-être qu’elle passera la voir. À son tour, à l’improviste. C’est fort probable même. Ivana est bien trop curieuse pour rester dans son coin, malgré sa timidité. Elle se surprend. « Rien, merci. Vous avez déjà été plus que sympathique. » Elle acquiesce. Ça se voit que les deux femmes ne se connaissent ni d’Ève, ni d’Adam à ce jour. Croire que la rouquine serait capable de mettre qui que ce soit à la porte dans cet état revient à bien mal la connaître. Définitivement. D’ailleurs, elle admettrai sans problème qu’elle-même a dû faire une erreur de comportement ou de jugement au sujet de sa visiteuse. « En fin de compte, je prendrais bien un doliprane si ça ne vous embête pas. Il me semble que j’en ai pas à la maison. Et si je veux être un minimum productive demain matin, ça va être nécessaire. » La rouquine pose sa main sur l’épaule de la jeune femme pour lui faire comprendre qu’elle s’en charge de son doliprane et qu’elle peut rester sur le canapé autant de temps qu’elle le souhaite. Elle se lève du canapé et se faufile dans la pièce voisine. Elle ne perd pas un instant à trouver l’interrupteur à tâtons. De toute façon, Ivana doute que sa rétine apprécie l’agression. Finalement, il ne lui faudra que deux petites minutes, voire trois en raison du manque de lumière, pour déceler les cachets dans un tiroir de la cuisine. « Jules, c’est mon frère jumeau et comme il a les clés de mon appartement, je me disais qu’il aurait pu me faire une blague en changeant toute la décoration pour me faire peur… Mais manifestement, ce n’était pas le cas. » Ivana étouffe un rire. Ce genre de comportement ne l’étonne pas vraiment. Elle n’a pas grandi avec un frère, ni une sœur, mais ce genre de choses… Elle en a déjà entendu parler autour d’elle. Fréquemment même. À tout âge. « Oh, je pourrais toujours lui glisser l’idée de cette mauvaise blague si jamais je le croise. » L’ennuie la frappant ces derniers temps, elle se proposerait même d’être complice. Il s’agirait d’une occupation d’une seule journée certes, mais le résultat en vaudrait le coup. « Du coup, qu’est-ce vous peignez ? En tant qu’artiste ou juste par passion, pour le plaisir ? » Elle décide de continuer à lui parler. Jusqu’à ce que l’inconnue en ait assez. Au moins, elle aura eu le mérite de finalement faire connaissance avec le voisinage avant de déménager - ce qui ne semble être plus que l’affaire de quelques semaines. Et puis elle finit par ressentir des petits coups. « Est-ce que vous voulez un coup de main pour rejoindre votre chez vous ? J’en connais une qui s’impatiente pour que je retourne me coucher. » Finalement, Ivana aura cherché à lui faire la causette jusqu’à ce que mini elle souhaite dormir de nouveau. « Ou vous préférez peut être rester ici pour ce soir ? Enfin la fin de la nuit… » Sait-on jamais… Si elle se sent trop mal pour retourner toute seule chez elle. La jeune femme ne voudrait pas avoir un quelconque accident, si ce n’est pire, sur la conscience.
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() message posté Lun 20 Juil 2015 - 19:34 par Invité
Ivana ∞ Poppy
Qui a volé l'orange du marchand ?
Ma discussion avec la voisine était plus que surréaliste. Mon malaise était moindre, certes, néanmoins je sentais mes tempes battre comme si mon cœur tentait de s’échapper par les artères parcourant ma boite crânienne. C’était sûrement un signe que m’envoyait mon corps me conjurant d’aller me reposer un peu. Ces derniers jours au boulot avaient été plutôt intense. La boite subissant des restructurations, il fallait se montrer efficace et décisif. Et j’avais laissé des choses idiotes me détourner de mon travail, ma confusion m’avait entrainée dans les tourbillons de l’alcool et de la drogue ce soir. Je me faisais l’effet d’une junkie rechutant et je n’aimais pas ça. Toutefois, lorsque je me permettais de tels écarts je me sentais plus proche de Jules. Avec le temps et nos modes de vies divergents de plus en plus, il m’était difficile d’être exactement sur la même longueur d’onde que mon jumeau. Tentant d’être compréhensive, je n’en demeurais pas moins excédée parfois. Et cela m’attristait, de ne plus ressentir comme lui, faire comme lui, vivre comme lui. Malgré tout, j’étais bien consciente que ma façon de vivre me convenait mieux, et dans l’idéal, j’espérais qu’un jour il s’éloignerait des choses les plus nocives dans sa vie. Au moins avant que cela ne finisse par avoir raison de lui.

Rapidement, je m’obligeais à ne plus penser à tout cela et souriais automatiquement face à la réponse de mon hôtesse impromptue. « Hmm, je suis certaine qu’il adorerait en plus. Mais je saurais qui blâmer à présent si cela m’arrive. » répliquais-je en souriant faiblement. Je me sentais comme courbaturée du visage et me demandais ce que j’avais bien pu faire/fumer/boire, pour avoir de telles sensations. Les courbatures et les bleus demain seraient une réminiscence de la soirée, sans les souvenirs authentiques. Je déplorais autant que j’étais rassurée qu’il n’y ait eu à cette fête personne que je ne fréquente habituellement. Cela aurait été d’un embarras sans limite de croiser des têtes connues après une telle débauche. L’intérêt de mon interlocutrice pour ma passion me fit esquisser un autre sourire, et j’expliquais rapidement « Je peins tout, en fonction de mon inspiration. Et je suis illustratrice de métier, mais j’ai étudié l’art en général et maitrise plusieurs formes d’expression. La peinture, c’est… mon pécher mignon, en quelques sortes. ». L’observant un instant, je me demandais ce qu’elle faisait elle, d’où elle venait, comment elle était arrivée ici. Des tas de questions qui auraient été tellement plus pertinente si je n’étais pas presque entrée par effraction chez elle quelques minutes auparavant au beau milieu de la nuit. Il fallait vraiment que l’on se rencontre dans d’autres circonstances. Car elle avait l’air de faire partie de ces personnes rares, dotées d’un esprit plutôt optimiste comme le mien. Ou du moins d’une cordialité plus que précieuse. « Ca ira, je trouverais le chemin. Puis, je doute que les autres laissent leur porte ouverte. » répliquais-je tranquille, terminant d’avaler le Doliprane en me disant que ce serait un remède miracle. Toutefois, optimiste ou pas, je n’étais pas totalement stupide et j’étais bien consciente que mes excès se rappelleraient à moi d’ici quelques heures. Après tout, je n’avais plus 20 ans à présent, et mon corps répondait différemment. Il n’avait plus non plus l’habitude d’être malmené de la sorte. Quand je sortais, je buvais un peu, dansais beaucoup, discutais sans cesse, et riais pour rien. Tout ce que je n’avais pas fait ce soir, en sommes. Me levant, je constatais que le monde semblait un peu plus droit que tout à l’heure. C’était déjà un soulagement. J’allais pouvoir monter le reste des escaliers sans vomir. Je finirais probablement par me lever au milieu de la nuit pour complètement vider le contenu de mon estomac, mais au moins personne n’aurait à le savoir. « Je suis désolée, et merci. Pour tout. Vous n’aviez pas à être si cordiale, ou même à me laisser passer un moment chez vous. J’ignorais avoir des voisins si agréables. Cela m’apprendra à sortir de ma bulle de temps en temps. » confessais-je honnête. Vérifiant que je n’avais pas semé mes affaires dans son appartement, je lui tendis la main me rendant compte que j’avais oublié quelque chose. « Je m’appelle Poppy, au fait. Poppy Abberline. Et je vous promets que je frapperais la prochaine fois. » me présentais-je souriant en énonçant ma promesse. Après lui avoir serré la main, je me dirigeais tranquillement vers la porte d’entrée. L’appartement étant identique au mien, je ne me sentais pas perdue du tout. « Bonne nuit à vous deux. » concluais-je en atteignant le pas de la porte avec la sensation que j’aurais pu tomber sur une situation bien pire que celle-ci.



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() message posté Jeu 23 Juil 2015 - 16:59 par Invité
« Hmm, je suis certaine qu’il adorerait en plus. Mais je saurais qui blâmer à présent si cela m’arrive. » Elle prend un air innocent, comme si elle n'est pas certaine d'avoir compris sa remarque. Sans être certaine d’être capable de tenir cette promesse embêtante pour la jeune femme, Ivana se note l’idée dans un coin de la tête. Maintenant, il faudrait qu’elle parvienne à mettre la main sur le jumeau ce qui peut s’avérer compliqué puisque, pour des raisons évidentes, ils ne se ressemblent pas. Elle pourrait passer une annonce, mais question discrétion on repassera... Et puis, ça pourrait faire un peu psychopathe aussi. « Je peins tout, en fonction de mon inspiration. Et je suis illustratrice de métier, mais j’ai étudié l’art en général et maitrise plusieurs formes d’expression. La peinture, c’est mon… pécher mignon, en quelques sortes. » La rouquine se contente d’acquiescer à la suite de cette confidence. Si elle joue, ou plutôt jouait, de la guitare, elle est comme dénuée de cette fibre artistique. « Ça ira, je trouverais le chemin. Puis, je doute que les autres laissent leur porte ouverte. » Elle grimace. Il est fort probable que ce soit le cas. « Je suis désolée, et merci. Pour tout. Vous n’aviez pas à être si cordiale, ou même à me laisser passer un moment chez vous. J’ignorais avoir des voisins si agréables. Cela m’apprendra à sortir de ma bulle de temps en temps. » Si la jeune femme avait fait la une de la presse locale au sujet d’une histoire de meurtre ou si les autres voisins avaient cherché à mettre en garde Ivana pour des faits similaires, cette dernière aurait pu être tout de suite moins cordiale. Et puis elle comprend où elle veut en venir. Aujourd’hui, ce n’est plus toujours dans la nature humaine d’aider son prochain. Elle l’a appris à ses dépends, plus jeune. « Je m’appelle Poppy, au fait. Poppy Abberline. Et je vous promets que je frapperais la prochaine fois. » Quelque peu étonnée par le geste très formel, la jeune femme tend également sa main. « Ivana Sexton et mademoiselle-j’ai-pas-encore-de-prénom. » À ce jour, son ventre rond a plutôt hérité de surnoms divers et variés. Mini elle. Mini Ivana. Mini eux. Crevette. Princesse. Et certainement d’autres dont elle ignore l’existence. Une fois les présentations faites, la rouquine regarde sa visiteuse prendre la direction de la porte d’entrée. Toute seule sur son canapé, parfaitement éveillée et donc pas forcément prête à regagner son lit, elle se sent presque désemparée. « Bonne nuit à vous deux. » Ivana se lève brusquement à son tour. « Attendez, une petite minute. » Dans l’espoir de la convaincre, elle lui fait même signe du doigt de patienter un court instant. Juste le temps d’attraper de quoi se couvrir un peu. Malgré la chaleur, elle ne peut décidément pas sortir en pyjama. « Je préfère vous accompagner. Si jamais l’envie de dormir avant d’attendre votre appartement. Comme en plein milieu d’un couloir ou sur le pas de votre porte, par exemple. » Elle ne lui laisse pas le choix. C’est comme ça et pas autrement. Et puis, elle est un peu curieuse. Si jamais elle pouvait entr’apercevoir ce que Poppy peint lors de son temps libre… Sinon, elle attendra. Une prochaine fois. Maintenant qu’elle passe le plus clair de son temps à se reposer et penser aux cartons, l’occasion de ce thé promis se présentera certainement. Une fois devant la porte de ce qui doit être son chez elle, Ivana s’apprête à rebrousser chemin. « Et bien… Si jamais on se recroise d’ici que je déménage. Bonne fin de nuit, Poppy. Oh et si jamais vous avez besoin de quoique ce soit… Vous savez où me trouver. » Tant qu’elle ne lui demande pas d’arroser ses plantes… La main verte est un concept qu’elle ne connait pas non plus.

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