"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici jésus, judas, de la bière et une alcoolique.  2979874845 jésus, judas, de la bière et une alcoolique.  1973890357
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jésus, judas, de la bière et une alcoolique.

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() message posté Mer 14 Oct 2015 - 20:59 par Invité
Tournée générale ! S'écriait bruyamment Jill en pénétrant avec une liasse de billets dans les mains, dans son bar favoris. Une espèce de taudis rempli d'ivrognes, aux murs délabrés, empestant la sueur et la cacahuète humide. Mais tellement authentique. Ici, personne ne lui demandait de partir ou n'arrêtait de la servir lorsqu'elle était trop bourrée. Au contraire, plus elle claquait de fric dans ses bières et plus on la faisait boire. Elle était assez connue ici, que ce soit du patron, des barman ou des habitués. Elle avait sa petite célébrité, même si elle n'était appréciée qu'à moitié. C'était comme ça avec Jill, soit on la détestait toute entière, soit seulement à moitié. Mais rares étaient ceux qui l'appréciaient réellement. Voir même inexistants. Elle s'était faite à cette idée et ça ne la traumatisait pas franchement à vrai dire. Enfin bref. Un "hourra" collectif était venu égayer l'endroit l'espace de quelques secondes, tous surexcités à l'idée de se saouler gratos le temps d'une tournée. Jill éclata alors de rire tout en s'approchant du bar où elle prit place. Bande de cons, le jour où je vous payerais un verre n'est pas prêt d'arriver ! Aussitôt, les cris de protestations et les insultes vinrent recouvrirent les acclamations et autres applaudissements teintés d'espoir. C'était la désillusion. La douche froide. En même temps, il fallait être sacrément con pour penser que Gillian Moriarty pourrait claquer un seul centime pour quelqu'un d'autre qu'elle-même. C'était, genre, totalement impossible. Un rire diabolique sur les lèvres, elle interpella le barman. Allé Joe, met moi une pinte. Intima-t-elle en déposant ses billets sur le comptoir. L'homme s'exécuta et lui apporta sa boisson, posant un regard sceptique sur ses billets. T'as gagné au loto ou quoi ? Demanda-t-il, à moitié rassuré sur la provenance de tout cet argent. Il devait bien y avoir 300£. Jill lui agita les billets sous le nez, excitée comme une puce, un large sourire sur les lèvres. Non, si j'avais gagné au loto j'me serais déjà tirée d'ici mon vieux ! J'ai seulement trouvé là où mes gosses planquent le fric qu'ils me cachent. Ces sales rejetons indignes ! Jill secoua la tête de gauche à droite, prenant un air effaré. T'imagines un peu ça ? Mes propres enfants qui me cachent de l'argent, à moi qui ai perdu toutes ces années à les élever et me sacrifier pour eux. Il y eu un long blanc, Joe et Jill se fixèrent intensément avant d'éclater de rire en chœur, sachant pertinemment que ce n'était absolument pas vrai. Putain, t'es con Jill ! Qu'il lâchait, hilare, avant de se remettre à essuyer ses verres. J'espère au moins que tu me laisseras un bon pourboire. La  quadragénaire s'alluma une cigarette tout en secouant la tête. Tu sais très bien qu'non. Précisait-elle avant de lui recracher sa fumée au visage. Joe se renfrogna un peu et lui désigna du doigt le petit écriteau avec un joli dessin qui montrait bien qu'il ne fallait pas fumer dans l'enceinte du bar. Pour toute réponse, Jill, elle, lui montra son majeur. Joe soupira et n'insista pas, ne voulant pas s'embrouiller avec elle encore une fois. La dernière fois qu'il lui avait tenu tête, elle n'avait pas hésité grimper sur le bar avant de se jeter sur lui et de le mordre sauvagement. Depuis, il flippait un peu. Surtout qu'il était le genre de gars qui appliquait la grande règle du "un homme ne frappe pas les femmes". Alors niveau défense, c'était un peu compliqué pour lui. Même si à ses yeux, Jill n'était pas exactement une femme. Elle était plutôt le simple véhicule de Satan. Une vieille bonnasse terrifiante. Le genre de femme qu'on a autant envie de fuir que de sauter. Ce qui rendait son excitation toujours très confuse face à elle. Un mélange de peur et de désir. C'était assez compliqué à gérer. Les minutes s'écoulèrent rapidement, alors qu'elle terminait déjà sa première pinte et en réclamait une deuxième, comme un gosse réclame le sein de sa mère lorsqu'il est affamé. Et alors que Joe récupérait ses billets, son faciès se décomposa et ses épaules s'affaissèrent en signe de désespoir. Oh non... Souffla-t-il en regardant par-dessus l'épaule de Jill. Curieuse, la grande brune se retourna pour voir ce qui causait tant de troubles chez le barman. JULES ! S'écria-t-elle, ravie. Elle fronça les sourcils et reporta son attention sur Joe l'espace d'un instant. C'est quoi le problème avec Jules ? Joe leva les yeux au ciel avant de s'expliquer. Le problème c'est pas Jules. Non, le problème c'est toi + Jules + beaucoup trop d'alcool. Et à peine eu-t-il terminé qu'il pris la fuite, partant à l'autre bout du comptoir pour servir d'autres personnes, alors que Jules arrivait à la hauteur de Jill. Cette dernière, songeuse, ne voyait pas bien où Joe voulait en venir. Elle se tourna vers Jules et déposa un baiser tout sauf innocent sur sa joue avant de s'exclamer : Pile à l'heure Julot, je viens juste de commencer. Et ça manquait terriblement de chaire jeune dans ce trou à vieux. Merci de rétablir l'équilibre des choses. Elle ponctua le tout d'une petite tape sur les fesses du garçon, avant d'attraper sa pinte et d'en boire deux grosses gorgées. Elle essuya la mousse sur sa bouche du revers de sa mouche et lâcha un soupire d'aise. La vache, c'est ça qu'ils auraient dû boire Jésus et ses 12 trou duc, j'suis sûre que c'est pour ça que Judas l'a trahit. Du vin rouge, sérieux ? QUI ÇA INTÉRESSE ? Hurla-t-elle à l'attention de tout le bar, même si personne n'avait entendu le début de la conversation. Elle se fit rire toute seule et pour la peine, reprit plusieurs gorgées de son liquide ambré. C'est clairement la bière qui m'a provoqué mes meilleurs orgasmes. Elle sait y faire, tu vois ? Demanda-t-elle à Jules, sans réellement attendre de réponse.
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() message posté Lun 19 Oct 2015 - 23:19 par Invité
Jules poussa la porte battante du bar en mettant tout son poids dessus comme s'il s'agissait d'une porte blindée, ou bien une espèce de coffre fort extrèmement lourd. Résultat, il arriva à trébuchant à moitié dans le bar, surpris que la porte lui ai montré si peu de résistance. Il la regardant, fit un pas ou deux en arrière, un peu troublé. Un sourire béat s'afficha sur son visage blafard. Quelle conne, cette porte. Songea-t-il un instant. Là, son regard vide bloqua sur cette espèce de vieux avec la touffe en l’air, genre mélange du Doc dans Retour vers le Futur et de Tim Burton. Jules lui offrit son sourire le plus radieux. Heeey salut Bob, nouvelle coupe de cheveux ? Il eut un petit rire idiot. Et soudain, très, très loin derrière dans son dos, le soupir plaintif du barman. Jules arqua un sourcil et se retourna si vite que l’éclair (enfin il eut l’impression, en réalité, il était tellement en slow motion qu’on aurait dit qu’il était sur la lune) Oh non... avait-il dit, ce con. En même temps, le pauvre barman gardait des souvenirs très, très douloureux de la dernière visite de Jules à cette endroit. Jules, lui, les avait évidemment oubliés. Enfin presque. JULES ! S’écria une voix à mi chemin entre la camionneuse lesbienne, Gainsbourg et une ado écervelée. Jules aurait pu la reconnaitre entre mille. C’était Jill. Ni une ni deux, il s’approcha du bar d’un pas incertain. Le barman regrettait sans doute déjà d’avoir’ échangé ses heures avec Maddie, sa serveuse du jeudi.

Vous savez à quel moment il faut commencer à s’inquiéter un peu et s’interroger sur son hygiène de vie et sa relation avec l’alcool ? Lorsque vous n’allez plus au bar avec des copains, mais que le bar devient vos copains. Joe le barman, Jill l’habituée, Bob le pilier de bar. Et même Mike, le type qui se grattait les couilles près des chiottes dans l’attente qu’une pute désespérée passe par là. Jules le salua d’un signe de tête, d’ailleurs. Bref, Jules en était là, vous vous douterez bien. Pourtant l’alcool n’avait jamais été trop sa came. Enfin, comme tous les jeunes de la vingtaine, il buvait, se faisait des whisky-coca et des vodka-redbull. De plus il s’ouvrait une bière avec Curtis les soirs de match. Mais bon, il n’avait jamais été un gros buveur. En même temps, on ne pouvait pas avoir tous les vices hein. Entre la coke et les l’alcool son choix s’était fait il y a bien longtemps. Sans doute avait-il trop peur de ressembler à son paternel. Mais ça, c’était avant bien sûr. Avant qu’Angie se tire, avant qu’il ne sombre encore plus profondément sous terre qu’il ne l’était déjà. Ces six derniers mois il s’était creusé une tombe si profonde qu’il n’était pas trop sûr de voir encore la lumière du jour filtrer jusqu’à lui. Peut-être s’était-il enterré tout seul. Bref, à coup d’héroïne et de pinte de bière il avait cru, apercevoir l’autre jour au fond de son miroir, le reflet de son père l’alcoolique. Parait que les addictions sont héréditaires, une connerie comme ça. Jules n’y pensait pas.

Il s’approcha du bar et de Jill. Quand elle l’embrassa sur la joue de manière tout sauf amical, il sourit, ne rajouta rien.  Là, en face du comptoir il posa ses deux mains et tapa sur le bar. Alors Joe, on est pas content de me voir ? Demanda-t-il en plaisantant. Là, il sursauta en sentant la fessée que Jill lui mettait. Il se mit à rire, genre vraiment tout en se passant la manche de sa veste en jean sous son nez qui lui picotait encore de la coke consommée juste il y a quelques minutes.  Pile à l'heure Julot, je viens juste de commencer. Et ça manquait terriblement de chaire jeune dans ce trou à vieux. Merci de rétablir l'équilibre des choses.   Jules haussa les sourcils en hochant tristement la tête pour montrer son approbation. Et, comme s’il en avait besoin pour ne pas sombrer en dépression, il piqua d’entre les doigts de Jill sa cigarette qu’il se coinça entre les lèvres. De toute façon, la jeune femme s’était mise à descendre sa bière vitesse grand V. Jules tira une longue, longue, longue taffe sur la clope et déclara avant de cracher la fumée : J’te jure, tous des vieux cons ! Joe avait l’air blasé. Jules lui cracha la fumée dessus, d’ailleurs. Non mais c’est vrai, moi je reviens d’une journée de taf, j’ai pas arrêté de trimer comme un malade, j’veux voir enfin de la bonne humeur et tu m’accueilles avec ta gueule de six pieds de long. Y a que Jill pour être sympa et gaie ici ! Se plaignit Jules en continuant de fumer. Enfin, journée de malade, il s’était levé à onze heures, avait ouvert son salon de tatouage à 13h, avait tatoué une junkie qui attendait qu’Elliot arrive pour avoir sa dose et qui, visiblement, ne pouvait attendre l’héro pour se faire piquer et puis, il avait fumé des joints et but des bières avec le dealer toute la fin de l’après-midi. Mais bon, pour Jules cela ressemblait à une journée de labeur. En même temps il n’avait rien fait du tout de contraignant depuis l’année 2007, an béni où il avait décidé d’arrêter le lycée.

La vache, c'est ça qu'ils auraient dû boire Jésus et ses 12 trou duc, j'suis sûre que c'est pour ça que Judas l'a trahit. Du vin rouge, sérieux ? QUI ÇA INTÉRESSE ? Jules avait pouffé de rire rien qu’à entendre parler des douze trous d’uc ! Il s’étouffa même avec la cigarette qu’il décida donc de rendre à Jill, (aussi parce que c’était la sienne, tout simplement). La brune était partie dans un grand éclat de rire. Elle était sympa, Jill. Presque la quarantaine (enfin d’après ce qu’elle disait) mais ça ne dérangeait pas Jules. Dans sa tête, elle avait le même âge que lui, voire moins. Elle était joyeux, marrante, super marrante même et elle avait toujours des théories à la con à exposer au bar entier. Genre, les choix de boisson de Jésus qui lui avait sans doute coûté la vie. Jules, cela dit, acquiesça grandement. Faut vraiment se la péter pour vouloir boire du vin rouge. Tu m’étonnes que Judas était vénère contre lui. Renchérit-il comme s’il s’agissait de la théorie la plus véritable du monde. Jill recommença à boire, tout à fait d’accord avec lui. D’ailleurs, la bière, elle préférait, c’est ce que crut comprendre le tatoué : C'est clairement la bière qui m'a provoqué mes meilleurs orgasmes. Elle sait y faire, tu vois ? Il recommença à rire, un peu gêné, peut-être, surtout amusé faut dire et là, il agrippa Joe qui allait presque servir d’autres clients, par la manche. Hey, hey ! Attend, sers-moi la même chose, genre en double. Joe s’exécuta sans faire de commentaire, la dernière fois qu’il avait déconseillé à Jules de boire ce dernier avait pissé dans son fût à bière. Et dès qu’il fut servit, Jules leva sa pinte en direction de Jill. J’vois parfaitement ! Répondit-il enfin, la voix pleine de double sens. C’est pas qu’il la draguait. Si peut-être. Il ne savait pas trop en fait. C’était marrant de discuter avec elle, de passer des soirées avec elle jusqu’à la fermeture du bar, si fermeture il existait. Et des trucs marrants, Jules n’avait pas vraiment l’occasion d’en vivre ces derniers temps. Le retour d’Angie n’avait rien arrangé. Une boule se forma au fond de ses entrailles dès qu’il y pensa. Il l’arrosa donc de bière pour le noyer. Après avoir bu une large gorgée il posa la pinte avec force sur le comptoir. Il commençait à ressentir les effets de la cocaïne mettre son cerveau en ébullition. Sa picotait sous sa peau. Ca faisait du bien. Il avait chaud aussi. Il prit une nouvelle gorgée de bière. Et puis ils se retourna vers Jill, lui sourit. Mais parle moi de tes orgasmes, ça m’intéresse ! Joe poussa d’un coup un long soupir. Jules le regarda en se marrant. Quoooi ? Tu trouves pas ça intéressant toi ? Nooon ! Joe s’était presque étranglé en disant ça. Jules le montra de la main d’un air désespéré. Tu vois, vieux con ! J’suis sûr qu’il sait même plus ce que c’est que baiser. A partir d’un certain âge, ça marche plus. T’as quel âge Joe. Le barman le fusilla du regard. L’âge de te foutre dehors, petit con ! Répliqua-t-il. Mais Jules insistait lourdement, il fini par craquer et avouer son âge. Jules s’étouffa presque avec la bière qu’il était entrain de boire. Mais la vida cul-sec à la place. Cinquante-deux ? Putain, tu vois ! T’es presque mort ! En même temps, Jules n’avait pas connu beaucoup de gens qui avait survécu plus vieux. Son père n’avait pas passé les 46 ans, et ça mère on en parle même pas, elle s’était butée à 35 ! Bref, Jules regarda Jill désespéré. On va finir par être des vieux schnok aussi si on les écoute ! Allez, à la nôtre ! Tout était prétexte à trinquer, de toute façon. Prenant la deuxième pinte qu’il avait commandé en même temps que la première, il trinqua avec Jill.
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