"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici captain fantastic and the brown dirt cowboy. (bo) 2979874845 captain fantastic and the brown dirt cowboy. (bo) 1973890357
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 14:12 par Invité
Lorsqu'un médaillé olympique avait commencé à venir régulièrement à l'hôpital, c'est tout ce don le personnel avait parlé. Bo Edison par-ci, Bo Edison par là. Milan aurait pu se retrouver en face du type qu'il n'aurait jamais su qui c=s'était, le sport il en est allergique. Néanmoins, grâce aux commérages, il avait obtenu malgré lui tout un tas d'informations. Il faisait du sprint (le seul moment où Milan acceptait de courir c'était pour une course de fauteuil roulant ou échapper aux flics), il venait voir sa soeur assez régulièrement et il faisait rêver l'hôpital tout entier, femmes et hommes confondus. Ah oui, il savait qu'il était gay aussi, à force d'entendre les infirmières se plaindre à longueur de temps parce qu'il n'était pas attiré par les femmes. Sans l'avoir vu, Milan avait l'impression de déjà le connaître. La première fois que le croate l'a rencontré, c'était dans les toilettes de l'hôpital. Le type se laver les mains et il a su instantanément que c'était lui, beau comme un dieu grec, Milan en a complètement perdu son latin, oubliant de parler ou de faire quoi que ce soit. L'idée d'utiliser l'urinoir en présence du sportif le bloquer, pas spécialement timide d'habitude pourtant, il n'avait pas non plus de problèmes avec les homosexuels. Il s'était déjà rendu dans un bar gay avec des amis et il n'en était pas ressorti traumatisé au contraire, se faire payer des verres par pleins de types était plutôt rentable. Non, c'était une autre sensation, étrange, nouvelle, un peu flippante. Alors, Milan est resté planter dans l'entrée des toilettes à attendre qu'il finisse de se laver les mains, comme un type qui a un micro pénis et qu'ose pas pisser en public. Depuis Milan osciller entre deux extrêmes, esquiver le beau sportif coûte que coûte, Remy l'avait d'ailleurs surpris un jour en train de se cacher derrière le bureau des infirmières, il s'en était sorti in extremis prétextant une blague qui avait mal tourné. Et d'un autre côté, il ne pouvait pas s'empêcher de chercher le jeune homme, vérifier s'il n'était pas là à chaque fois qu'il passait devant la chambre de sa petite soeur. Milan développait une légère obsession pour le jeune homme, il était d'ailleurs incapable de s'expliquer pourquoi, n'ayant jamais ressenti ça auparavant. Il aurait bien besoin d'en parler à quelqu'un, mais ses choix étaient plus que limiter avec Adriel à moitié en Inde, Remy risquait de plus se foutre de sa gueule que l'aider à éclaircir les choses et sa maman n'était même pas une possibilité. Du coup, Milan traînait ce qu'il considérait comme un celebrity crush rien de plus. Par hasard ou pas, Milan traînait beaucoup dans le service de pédiatrie, lui qui n'hésitait jamais pour redonner le sourire aux enfants. C'était comme ça qu'il s'était retrouvé à porter le costume de père Noël au moment des fêtes. Aujourd'hui il s'est fait avoir par les petits yeux trop mignons d'Hally, elle refusait d'avaler quoi que ce soit et le jeune homme ne pouvait pas vraiment lui reprocher devant la gueule de la bouffe de l'hôpital. Par conséquent, il était parti en quête d'un kinder bueno, la petite fille avait été très spécifique à ce sujet. Après avoir fait le tour de tous les distributeurs, il finit enfin par en trouver un et retourne fièrement à la chambre numéro 214. Milan était à moitié en train de se planquer, évitant un chirurgien en colère dont il avait déplacé la voiture sur une place handicapé et qui avait obtenu une jolie contravention grâce à lui, puis la fillette lui avait assuré que son frère ne passerait pas dans l'après-midi. Voilà comment Milan s'est retrouvé sur une chaise le long du lit d'Hally, la tête au niveau des petites mains qui s'entêtaient à vouloir faire une tresse à sa chevelure sauvage, tandis que lui lisait un magasine picsou. Tellement à fond qu'il n'avait pas remarqué qu'elle avait fini par s'endormir. Quand la porte de la chambre s'ouvre, il ne s'attend pas à se retrouver confronter à Bo Edison en personne. Le mode panique s'enclenche naturellement, lorsqu'il se tourne sur son siège pour montrer le kinder bueno à moitié manger qui traîne sur le lit. « C'est la marmotte qui l'a mangé c'est pas nous ! ». Le chic de mélanger le kinder bueno avec la pub pour le chocolat milka, quand il panique, Milan fait des blagues avec les moyens du bord.
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 8:54 par Invité
Calé sur une chaise dans sa cuisine, il avale son café avec douceur, les yeux rivés sur le petit écran de sa télévision. C'est drôle comme le pays tout entier semble s'être arrêté pour ne parler que d'un seul sujet. La naissance de la petite princesse. Parfois ils parlent politique, puis ils reviennent systématiquement sur les reportages interminables sur la famille royale. Bo, il passe son temps à détailler les tenues de Kate Middleton, la trouvant toujours incroyablement jolie. Pour une fois, il n'a rien prévu de particulier de son après-midi alors il regarde l'émission jusqu'à la fin. Mais dès que celle-ci est terminée, il se lève, déjà soucieux de trouver quelque chose pour s'occuper. Il ouvre son ordinateur et ne perd pas une minute pour fouiller les petites annonces à la recherche d'un nouvel emploi à tester. C'est toujours comme ça, avec Bo, il a une envie sans faille de tester tous les métiers du monde. Bien sûr, il sait qu'il ne pourra jamais en exercer certains, mais il s'en fout royalement. Parce que s'il donne une image de mec paresseux, il n'en reste pas moins un type avec de l'ambition. Après avoir cherché pendant une vingtaine de minutes, il abandonne l'idée de trouver une annonce intéressante aujourd'hui. Demain, peut-être. Il s'accorde le loisir de visionner un épisode d'une série, puis un second et un troisième avant que le téléchargement de son quatrième épisode ne s'interrompt. Peut-être qu'il est temps de faire autre chose, un truc un peu productif. Pourtant, il est bien, là, dans son canapé. C'est seulement en fin d'après-midi, qu'il décide de se rendre à l'hôpital pour faire une visite surprise à Hally. Il l'avait prévenu, la veille, qu'il ne pourrait sûrement pas passer la voir pendant les deux prochains jours. A l'hôpital, il retrouve Monica, comme à chaque fois et la suit jusqu'à l'ascenseur. Il a l'habitude de la croiser, de faire le trajet avec elle jusqu'au deuxième étage. C'est une habitude qu'il a fini par apprécier autant qu'il la trouve bizarre. Parfois, il voudrait lui demander si ça leur arrive, à eux, personnels soignants de sortir de ces murs, d'avoir une vie, d'interagir avec le monde extérieur. Pas certain d'obtenir une réponse chaleureuse, la question reste alors un mystère. Ils finissent par se quitter devant le bureau des infirmières, après que celles-ci soient toutes sorties du bureau pour venir lui dire bonjour. Loin d'être un grand bavard, il s'est contenté d'échanger quelques mots avec elles avant de s'éloigner. Lorsqu'il arrive dans la chambre 214, celle qu'occupe sa petite sœur depuis des années, il est un peu surpris d'y trouver quelqu'un. Son regard balaye le couloir, par principe, comme s'il s'assurait qu'on ne le suive pas. Puis il reporte son attention sur l'inconnu assis prêt du lit de Hally. C'est qui lui ? « C'est la marmotte qui l'a mangé c'est pas nous ! » Il hausse un sourcil avant de fixer la barre chocolatée que l'inconnu tient dans sa main. Ce qu'il y a de rassurant, c'est que Bo vient de trouver quelqu'un qui a un humour aussi foireux que le sien. Bo s'avance, la main toujours sur la poignée. Partagé entre l'inquiétude de trouver un homme ici et l'amusement de voir, cette dite personne, coiffée d'une coiffure ridicule. Son visage lui est familier, il a une impression de déjà-vu sans mettre le doigt sur l'endroit, ni le moment où il aurait pu l'avoir déjà rencontré.  « Je suis le nouveau voisin, on aurait pu partager. » Son visage affiche une expression qui se veut déçue. Il n'est pas le seul à connaître les slogans publicitaires et toutes ses conneries qui passent à la télé. Il retire alors sa veste qu'il pose sur la seconde chaise et cache ses mains dans ses poches tout en détaillant l'inconnu. Ses lèvres pincées se transforment en un sourire pendant qu'il fait le tour du lit. « Vous êtes nouveau ? Je croyais connaître toutes les infirmières. Je suis le frère de Hally. » Son regard se pose rapidement sur sa sœur pour s'assurer qu'elle va bien. Elle paraît si paisible, si tranquille quand elle dort. Comme si la maladie avait disparu. Son attention se redirige à nouveau vers l'homme. Le type paraît gêné sans que Bo n'en connaisse la raison. Il donne la sensation d'avoir commis un crime et Bo, ça l'amuse. Il s'adosse alors contre le mur, ne le lâchant pas du regard. « Cela dit, j'ai toujours pensé que les hommes portaient mieux la blouse que les femmes, j'avais raison. » Compliment et sous-entendu bien placés, Bo fait un signe de tête pour désigner la blouse de médecin que porte Tsonga. (Tsonga parce qu'il a pas de nom et ça emmerde un peu Bo de l'appeler l'inconnu. Il est pas supposé avoir un badge avec son identité ?).
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() message posté Mer 13 Mai 2015 - 16:50 par Invité
Le palpitant qui semble aller à 10000 à l'heure, il a l'impression que son coeur va sortir de sa poitrine et le pire c'est qu'il serait incapable de dire pourquoi. Après tout, il n'a enfreint aucune règle de l'hôpital et il est loin d'être en train de faire quelque chose de suspect. La simple présence de cet homme suffit à le mettre dans tous ses états et de le transformer en machine à dire des conneries. Tellement sous le choc et paniqué, qu'il en oublie complètement la coiffure ridicule qu'Hally était en train de lui faire. « Je suis le nouveau voisin, on aurait pu partager. ». Tout doucement un grand sourire s'affiche sur le visage de Milan en comprenant la blague, merci aux heures passées devant la télévision à subir les publicités toutes aussi connes les unes que les autres. Il se met même à rire, ce qui ressemble plus à un croisement entre un gloussement et un éclat de rire. Il va vraiment falloir que Milan arrive à se contrôler en sa présence, sinon il allait finir par vraiment se ridiculiser. Milan priait intérieurement pour que Bo ne mentionne pas l'épisode des toilettes ou qu'il ne se rappelle pas du tout de lui. Reposant le magazine de picsou sur la petite table à côté du lit de la petite fille, il pose la fin du kinder bueno sur le lit, du côté où Bo se tient pour l'inviter à se servir. « Allez-y ! ». Pour que Milan accepte de partager son chocolat avec un inconnu, quelque chose ne tournait vraiment pas rond. Le sportif se débarrasse de sa veste et Milan se surprend à détailler sa tenue, c'est limite s'il n'a pas du mal à déglutir en s'imaginant Bo dans une des petites tenues moulantes que portent les athlètes pendant les compétitions d'athlétisme. Soudain ça le frappe, comme un frisbee qu'on se prend en pleine gueule par surprise, il était attiré par le jeune homme. Pas dans le sens, t'es trop cool je veux devenir ton ami, mais bien dans le sens : je veux t'arracher tes vêtements. Certes, il s'était interrogé sur sa sexualité à une époque, se posant des questions, mais il s'était toujours dit que c'était un passage normal pour tous les jeunes de s'interroger sur leur orientation. Puis rien ne s'étant jamais passé avec un garçon, il avait cru à une passade et s'était considéré comme hétérosexuel. Pourtant, c'était bel et bien un homme qui faisait battre son cœur la chamade, alors qu'il n'avait même pas eu une conversation avec lui. C'était déroutant comme sensation. Milan était partagé entre l'envie de trouver une excuse bidon et détaller au plus vite et celle de rester en sa présence enivrante. « Vous êtes nouveau ? Je croyais connaître toutes les infirmières. Je suis le frère de Hally. ». Milan sort de sa transe et pose son regard sur Bo, essayant de masquer au mieux les tourments qui l'animent, il ne manquerait plus qu'il se mette à rougir maintenant. Les mots restent coincer dans sa gorge, surtout qu'il n'a pas envie de passer pour un gros stalker en précisant qu'il sait parfaitement qui il est. Il profite que Bo soit en train d'observer sa petite sœur pour prendre une grande inspiration, tentant de reprendre contrôle de son corps et de ses réactions. La pression revient instantanément en sentant le regard du beau sportif se fixer sur lui, il se sent épier, alors il passe sa main dans ses cheveux pour s'occuper et constate le bordel dans ses cheveux. « Cela dit, j'ai toujours pensé que les hommes portaient mieux la blouse que les femmes, j'avais raison. ». S'il avait l'usage de la parole à cet instant, il aurait lâché un oh tout mielleux. Par chance il est déjà assis, sinon ses jambes auraient probablement lâché. Cette fois aucun doute à avoir, il s'est bien mis à rougir devant le compliment. S'il ne savait pas que Bo était gay, il n'aurait probablement rien pensé de cette remarque, mais il savait. Le regard insistant le pousse à dire quelque chose, n'importe quoi, pour ne pas passer pour un complet attardé. « Je trouve aussi, c'est une question de seins, ils adaptent pas les blouses, des fois on a l'impression que c'est des pop corns qui s'apprêtent à exploser de partout, alors que pour d'autres ça flotte totalement. Ils devraient faire des blouses sur mesures... ». Son regard tente désespérément de se poser autre part que sur Bo, tellement il a l'impression d'être transparent et que celui-ci va réussir à décrypter tout ce qu'il ressent. Alors, il se retourne un instant pour s'assurer qu'Hally dort toujours profondément, elle a l'air si paisible pour une fois. Cette fois, il en ait sûr, il a repris complètement le contrôle de sa bouche et de son esprit. Pris d'un soudain courage, il fait de nouveau face au jeune homme pour répondre à ses interrogations, il ne manquerait plus qu'il pense qu'il est une sorte de pédophile. « Je m'appelle Milan, je suis brancardier, c'est moi qui transporte les patients à travers l'hôpital... ». Simple, clair, concis Milan est plutôt fier de lui, surtout qu'il a réussi à tout dire sans bafouiller. Il reprend peu à peu confiance, après tout il va peut-être réussir à faire la conversation comme une personne normale. Surtout qu'il n'a toujours pas vraiment expliqué sa présence dans la chambre. « J'aime les enfants ! Non pas comme ça, j'aime les hommes... ». Lapsus révélateur, il se reprend aussitôt. « Enfin les femmes adultes quoi. J'aime passer du temps avec les enfants, rigoler et jouer avec eux quand je peux, les journées peuvent être longues pour eux. ». Il essaye de garder la face en continuant à parler comme si de rien était, espérant que son lapsus passera inaperçu. Sa main se débat avec ses cheveux pour réussir à démêler les pseudos tresses que Hally lui a faites. Pendant un instant, il se surprend à vouloir que la petite fille se réveille pour le sortir de cette galère.
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 8:58 par Invité
Il énumère tous les endroits dans lesquels il aurait pu rencontrer cet homme. Les traits de son visage lui sont bien trop familiers, comme cette gêne qui l'anime. En se remémorant ses trajets dans l'hôpital, Bo passe une main sur son menton. Il connait bien l'endroit, pour y avoir passé des journées entières. Mais impossible pour lui de savoir où il a déjà vu ce type. Quel lieu, quel jour, à quel moment, pour quelle occasion, il n'en sait rien. Il se fait la remarque que ça ne doit pas être important pour qu'il n'ait aucun souvenir, pas même un détail en mémoire. Seulement une impression. Pourtant il s'efforce de fouiller dans ses souvenirs, comme lorsque les paroles d'une chanson l'obsèdent jusqu'à ce qu'il retrouve le titre de la musique. Sans réellement en prendre conscience, il a un sourire qui nait sur ses lèvres en voyant Tsonga se mettre à rire. Leur capacité à sortir des conneries à peine amusantes frôle le même niveau, c'est rassurant. « Je trouve aussi, c'est une question de seins, ils adaptent pas les blouses, des fois on a l'impression que c'est des pop corns qui s'apprêtent à exploser de partout, alors que pour d'autres ça flotte totalement. Ils devraient faire des blouses sur mesures... » Il repose son regard sur l'inconnu, avant de sourire, amusé de le voir rougir et s'agiter. Peut-être que sa timidité est un problème maladif mais Bo aime penser qu'il est tellement génial que ça gêne l'inconnu. « C'est sûrement pour le fantasme. Le côté infirmière sexy, j'imagine. » Il agite ses mains pour s'exprimer. Selon lui, cette blouse cultive ce cliché. « Enfin, le popcorn c'est pas sexy. » Et puis, finalement, il fourre à nouveau ses mains dans ses poches, pas trop sûr de ce qu'il doit faire désormais. « Je m'appelle Milan, je suis brancardier, c'est moi qui transporte les patients à travers l'hôpital... » Il ne savait même pas que c'était un métier de bouger les gens dans l'hôpital. Il s'apprête à lui avouer son prénom, mais ledit Milan l'interrompt avant qu'il n'ait ouvert la bouche. « J'aime les enfants ! Non pas comme ça, j'aime les hommes... » Il lève un sourcil alors qu'il a envie de rire face à l'explication confuse de Milan. « Enfin les femmes adultes quoi. J'aime passer du temps avec les enfants, rigoler et jouer avec eux quand je peux, les journées peuvent être longues pour eux. » Par sûr de savoir ce qu'il sous-entend par rapport aux hommes et aux femmes, il ne lui répond pas immédiatement. Il préfère hocher la tête, pour montrer qu'il a saisit qu'il adore donner le sourire aux enfants. Mais si un doute persistait, il s'est effacé aussi vite. Milan est déstabilisé, gêné encore une fois. Les mains toujours dans les poches, Bo ne le lâche plus du regard. Il avait eu l'impression que l'ambiance s'était détendue comme si ils étaient des vieux copains qui partageaient une conversation banale et assez insignifiante. Mais le sportif ne peut s'empêcher de remarquer le malaise qui envahit Milan. Il aime qui il veut. Il aime les femmes, il aime les hommes, peu importe, Bo n'a aucune intention de le juger sur le sujet. Seulement, ça le dérange que sa présence le mette si peu en confiance et l'intimide autant. Il espère que cette impression va finir par totalement disparaître. Après tout, ils ne font que discuter. « Et moi, c'est Bo. Je sais pas siffler et j'ai peur des poissons. » Merveilleuse description, lui qui se trouve incroyable, et qui aime habituellement se vanter. Pour la première fois, le sportif ne se met même pas en valeur. Ça le saoule un peu mais il fait ça pour un but assez précis. Il observe Hally avant que son regard ne croise celui de Milan. Il hausse les épaules, l'air totalement indifférent, donnant l'impression que son aveu ridicule est normal. « Quoi ? Vous êtes pas le seul à être gêné par certains trucs, vous voyez. » Le fait qu'il se confie n'est pas totalement innocent. S'il aime taquiner ses amis, en déstabiliser certains ou se moquer des autres, il n'en voit pas l'intérêt de le faire avec Milan. Après tout, il le connait même pas ce type et rire d'un inconnu n'a jamais été son genre. Il cherche à détendre l'atmosphère, à dévier la conversation vers lui pour que le brancardier cesse d'être gêné. Et si ça ne marche pas, alors il aura confié sa phobie stupide à un inconnu. Génial. « N'allez pas raconter ça aux journalistes par contre. » Bon, peut-être que Milan ignore qui est Bo. Être alpagué dans la rue par quelques journalistes ne l'a jamais dérangé, répondre à leurs questions, jouer le jeu devant la caméra, balancer quelques vannes et offrir des sourires, il est doué. Il l'est beaucoup moins quand on touche à sa fierté et aux choses dont il n'aurait pas aimé se savoir sur la place publique. Il imagine déjà les questions des requins s'ils savaient ces détails. « Elle dort depuis longtemps ? » Il pose sa main sur la couverture de Hally et l'observe un moment, silencieux. « Parce que sinon je propose qu'on aille parler ailleurs. »
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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 17:07 par Invité
Le silence lui paraît interminable, comme si Bo était soudainement en train de se rendre compte qu'il ferait mieux de sortir ce fou furieux de la chambre de sa sœur au plus vite. Il aimerait être capable de transplaner comme dans Harry Potter, pour se rendre dans la maison réconfortante de sa maman, mais au lieu de ça, il doit affronter la personne qui lui donne le plus la frousse et en même temps qui lui donne des petits papillons dans le ventre. Heureusement que Remy ne le voit pas dans cet état, elle s'empresserait de lui dire qu'il ressemble à une fillette de dix ans à qui son amoureux depuis trois ans vient de lui adresser la parole pour la première fois. Alors, il tente sur lui et essaye de reprendre ses esprits pour ne pas passer pour un parfait crétin. « Et moi, c'est Bo. Je sais pas siffler et j'ai peur des poissons. ». Encore une fois, il a cette sensation d'être réduit à un chamallow face au jeune homme, trouvant tout particulièrement mignon. Cette fois il rigole de bon cœur, parce qu'il ne s'attendait pas à ce type d'informations. Il arrive à le faire rire, alors que quelques secondes auparavant il ne savait plus où se mettre. « Quoi ? Vous êtes pas le seul à être gêné par certains trucs, vous voyez. ». Milan ne sait pas trop à quoi il fait référence, mais il n'a pas vraiment envie de le découvrir non plus. Tout ce qu'il constate, c'est que Bo est encore plus parfait que ce qu'il s'était imaginé en l'observant de loin. Il comprenait maintenant pourquoi toutes les infirmières ne juraient que par lui, en plus d'être beau garçon, il avait le don de mettre à l'aise. « N'allez pas raconter ça aux journalistes par contre. ». Milan est presque outré qu'il ait besoin de le préciser, mais ils ne se connaissent pas c'est vrai. Même s'il a dû mal à voir ce que les journalistes pourraient bien faire avec ces informations, peut-être que les supporters adverses s'amuseraient à mettre des banderoles avec des poissons dans les gradins du stade pour le déconcentrer pendant sa course. « Bien sûr, enfin si tu veux bien me tutoyer, sinon ça me donne l'impression d'être vieux et cramoisi. ». Il lui adresse un sourire plus décontracté, enfin. Double satisfaction, car il parvient également à défaire le massacre dans ses cheveux, non sans avoir sacrifié quelques cheveux au passage tellement ceux-ci étaient emmêlés. « Elle dort depuis longtemps ? ». Il lui faut un moment pour comprendre où il veut en venir, parce que Milan avait un peu oublié la présence de la petite fille dans la pièce. « Parce que sinon je propose qu'on aille parler ailleurs. ». Il n'avait pas remarqué à quel moment exactement Hally avait sombré dans les bras de morphée. « 20 pages de Picsou environ ! ». Il hausse les épaules, incapable de vraiment le quantifier la durée en minutes, il n'avait pas spécialement cherché à se tenir au courant de l'heure, n'ayant pas de taffe à faire dans l'immédiat. Toutefois, sa connaissance des enfants à l'hôpital lui laissait penser qu'elle risquait de dormir pendant encore un bon moment. « Je suis opé pour aller faire un tour, j'ai pas mangé mon quota de chocolat pour la journée encore. Puis je suppose que je te dois un kinder bueno. ». Cette fois, Milan n'hésite pas pour accepter et se mettre debout. La tension qui l'animée se dissipant un petit peu devant la banalité des conversations qu'ils pouvaient avoir. Milan va droit vers la porte de la chambre et l'attendant à l'extérieur de celle-ci, histoire de laisser un peu d'intimité aux deux frangins s'ils en avaient besoin. Aussitôt que Bo apparaît Milan se met à parler, parce qu'au moins quand il parle, il arrive à ne pas penser. « C'est pas trop galère pour regarder Némo ? ». Un peu plus tôt dans la journée Hally lui avait raconté en détails ses disneys préférés, établissant que la reine des neiges et Némo étaient ses deux préférés. « Vu que y a quasiment que des poissons dedans... ». Milan tourne légèrement la tête pour lui montrer son plus beau sourire, il ne se moque pas de sa peur des poissons uniquement pour le rabaisser et se moquer de lui. Il trouve simplement ça amusant, n'ayant jamais entendu personne avoir peur des poissons. « Je suis plus Toy story personnellement, buzz l'éclair est mon héros, vers l'infini est l'au-delà. ». Il a essayé de dire la phrase culte avec une grosse voix plus semblable à celle de son personnage préféré, mais un raté monstrueux et il rigole un peu de sa propre connerie. Il commence à se sentir plus à l'aise en la présence du jeune homme, plus libre d'être lui-même, de toute façon il n'a rien à perdre. « Est-ce que Bo qui sait pas siffler et qui a peur des poissons a également peur du vide ? ». Il prend carrément la confiance, mais il n'a aucune envie de se rendre à la cafétéria de l'hôpital où la qualité de la bouffe laisse à désirer et où tout le personnel de l'hôpital traîne. Il voulait continuer à parler au jeune homme et il n'avait pas envie de le partager avec une horde de personnes. Le toit de l'hôpital était seulement fréquenté par le personnel fumeur et jamais pour une très longue durée, c'était la destination idéale à ses yeux.
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() message posté Lun 25 Mai 2015 - 10:20 par Invité
« Je suis opé pour aller faire un tour, j'ai pas mangé mon quota de chocolat pour la journée encore. Puis je suppose que je te dois un kinder bueno. » qu'il dit avant de se mettre de bout. Bo l'observe, amusé qu'il accepte si vite sa proposition. « Ça ira, je préfère la fraise au chocolat de toute façon. » Néanmoins, il retient que le brancardier est un féru de chocolat, comme sa sœur, et il lui en est reconnaissant d'avoir réussi à lui faire manger quelque chose. Il baisse les yeux vers sa sœur toujours endormie et n'a le temps d'esquisser aucun geste vers Milan que celui-ci sort déjà de la chambre. Il lui laisse volontairement une minute seul avec Hally alors que Bo se détache enfin du mur. De sa main, il se saisit de la barre chocolatée qu'il vient déposer sur sa table à roulette qui lui sert pour ses repas. Peut-être en voudra-t-elle à son réveil, il l'espère. Habituellement il serait resté assis sur une chaise, à regarder le sport à la télé. Pour la première fois depuis des années, il quitte la chambre plus tôt pour retrouver et suivre Milan. Il ne le connait même pas mais se surprend à vouloir passer encore un peu de temps en sa compagnie. Ses traits inquiets se décontractent, ses muscles relâchent la pression et il affiche un sourire rieur lorsqu'il rejoint le brancardier dans le couloir. « C'est pas trop galère pour regarder Némo ? » Il relève le regard, croisant celui que Milan posait sur lui avant de passer à ses côtés. Il hausse les épaules, envahit d'un doute, se demandant si se confier était une si bonne idée finalement. Il avait voulu lui montrer qu'il n'y avait pas de quoi être intimidé en sa présence et désormais ça se retourne contre lui. « Vu que y a quasiment que des poissons dedans... » Nouveau haussement d'épaules alors que ses mains retrouvent leur place dans ses poches. « Le pire, c'est La petite Sirène. Voir une femme avec une queue de poisson, ça file des cauchemars. » Il en plaisante facilement alors que généralement le sujet le dégoûte plus que ne le faire rire. Il note l'expression presque détendue de Milan, et retient le changement dans son sourire désormais moins crispé. Fier d'être si génial avec les gens, Bo se retient de lui faire une remarque à propos de Nemo. Il laisse couler, après tout, ils ne se reverront sûrement jamais après cette journée. Il n'a jamais réussi à s'imaginer voir les gens de l'hôpital, hors de l'hôpital. Milan continue de parler, désigne Buzz l'éclair comme son héros favoris puis tente une imitation désastreuse du petit robot. Il semblait pourtant gêné, avec ses expressions maladroites et la façon hésitante qu'il avait de parler. Mais il ne l'est plus. Et Bo, il éclate de rire. « Faudra revoir l'imitation, c'est pas trop ça. » Il lui adresse un regard complice avant de braquer celui-ci vers le couloir. Le bureau des infirmières n'est pas si loin, il les entend jaser et devine facilement qu'une porte est sûrement restée ouverte. L'idée de devoir passer devant ne l'enchante pas réellement. Autant il adore leur compagnie et leur travail, autant il déteste la manie qu'ont certaines de ces femmes à vouloir accaparer son attention. « Est-ce que Bo qui sait pas siffler et qui a peur des poissons a également peur du vide ? » Il fixe le bureau du personnel, puis regarde Milan à nouveau lorsqu'il vient l'interrompre dans ses pensées. Un regard d'abord suspicieux qui se transforme aussitôt en un regard curieux et amusé. Il ne cache pas son soulagement face à sa proposition. Peu importe l'endroit où Milan voudrait l'emmener, il est persuadé que ça sera toujours mieux que la cafétéria. Si être entouré d'une foule de gens ne l'a jamais dérangé, ce n'est pas le cas à l'hôpital. Après tout, il vient ici pour voir sa sœur, et non être accaparé pour parler de ses exploits sportifs ou être dragué par des infirmières. Choses qu'il trouve déplacé. « Non. Pas peur. Les poissons, c'est suffisant. » Une phobie ridicule, il estime que ça suffit à chasser toutes les autres peurs. Il lui adresse un vieux sourire avant de le suivre lorsqu'il se met en marche. Le brouhaha de l'hôpital finit par complètement disparaître. Il trouve ça d'abord étrange, puis apprécie ce silence soudain qui les entoure désormais. Arrivé près d'une porte, Bo accélère le pas pour refermer celle-ci avec sa main quand Milan tente de l'ouvrir. Il met une minute avant de réaliser qu'ils sont proches, trop proches, mais ne s'en formalise pas. Son regard croise celui du brancardier avant de se souvenir pourquoi il vient de l'intercepter. « Vous... Tu voulais pas remplir ton quotas de chocolat ? » Il doute qu'ils en trouvent derrière cette porte. Un logo affiché dessus indique qu'il s'agit d'une cage d'escalier. Nouveau sourire amusé face aux expressions qui traversent le visage du jeune homme. Bo, il se décide alors à poser ses mains sur les épaules de Milan pour l'obliger à se tourner vers le couloir qu'ils viennent d'emprunter. Il le lâche et fait un pas en arrière pour se retrouver dans son dos. « J'attends ici, tu peux aller en chercher. » Il lui adresse un sourire encourageant. Aussitôt que celui-ci a disparu au coin du couloir, Bo ouvre la porte pour grimper les escaliers. Trop curieux pour se permettre d'attendre. Il prend soin de caler la porte, pour indiquer à Milan qu'il est déjà monté. Pourtant, il n'a pas vraiment le temps de s'émerveiller ou d'admirer ce qu'il voit (quelques minutes seulement) lorsqu'il sent déjà la présence du brancardier à ses côtés. « C'est là que tu emmènes toutes tes copines pour les séduire ? » Son regard croise à nouveau le sien et il s'avance enfin pour découvrir les lieux. Le toit d'un hôpital, il a connu mieux comme endroit pour draguer mais il ne peut nier que d'ici, la vue est magnifique. Ça lui rappelle le panorama impressionnant qu'il a depuis son appartement. Une main dans la poche, l'autre qui passe sur sa nuque, il s'approche le plus près possible du bord pour mieux observer la rue sous ses pieds. « Si j'avais dit avoir peur du vide, tu m'aurais tenu la main ? » Il demande, un sourire moqueur sur les lèvres avant de braquer son regard vers Milan et de tendre sa main dans sa direction.
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 23:29 par Invité
Milan commence à se demander s'il n'est pas allé un peu trop vite en besogne en constatant le regard suspicieux que Bo lui lance. Après tout, c'est vrai que sa question pouvait paraître un peu bizarre et sortant de nulle part. Le jeune homme a du mal à comprendre ses propres réactions en la présence du sportif, il le met un peu dans tous ses états. « Non. Pas peur. Les poissons, c'est suffisant. ». Énorme soulagement de l'entendre répondre sur le même ton décontracté, ça l'aurait fait chier d'avoir dépassé les limites avec lui, alors qu'il le connaît à peine. Lorsque Bo lui adresse un sourire, Milan détourne vite la tête pour que celui-ci ne soit pas en mesure de lire sa réaction sur son visage. Il se concentre sur sa marche pour ne pas recommencer à trop réfléchir, à suranalyser le moindre détail. Finalement, il atteint sa destination et tourne un regard interrogateur vers Bo quand il l'empêche d'ouvrir la porte. « Vous... Tu voulais pas remplir ton quotas de chocolat ? ». Il lui faut quelques secondes pour comprendre de quoi il parle, pour faire oublier son chocolat à Milan, il en faut beaucoup. C'est dire à quel point il est déboussolé par la présence de l'autre homme. Surtout quand il vient placer ses mains sur ses épaules, ce qui provoque une sensation étrange dans le bas du ventre du croate. Il a du mal à comprendre tout ce qui se passe et pourquoi il réagit ainsi. « J'attends ici, tu peux aller en chercher. ». Il n'est pas certain de ce qu'il était en train de s'imaginer, mais d'avoir Bo dans son dos le met fortement mal à l'aise et il s'empresse d'avancer pour mettre de la distance entre eux. « Ah oui, le distributeur est pas loin, j'y vais, j'y cours, j'y vole ! ». Le jeune homme s'en vas en trottinant, content de mettre un peu d'espace entre eux, mais en même temps il veut faire vite, de peur que Bo change d'avis et s'en aille. Devant le distributeur, Milan est tellement speed qu'il en fait tomber sa pièce, perdant au final du temps. Après avoir pris son stock de bars chocolatés et un paquet de deux petites tartelettes à la fraise, il retourne vers là où il avait abandonné Bo et est stress soudain en ne le voyant pas. Il expire fortement, soulagé de voir que la porte est entrouverte, laissant penser que quelqu'un était déjà monté sur le toit. Milan monte les marches à toute vitesse et ne fait pas une entrée très discrète, attirant tout de suite l'attention du sportif sur lui. À croire qu'il a le don pour faire des entrées en fanfare. « C'est là que tu emmènes toutes tes copines pour les séduire ? ». La question le prend un peu par surprise, il affiche un sourire gêné. Pourquoi le reste de la population s'imagine que c'est si facile d'obtenir une copine ? Alors, l'idée qu'il ait pu en emmener plusieurs ici lui semble un peu absurde. C'est plus fort que lui, il se met à rire, avec un rire gras qu'il a du mal à contrôler. Il tente de répondre, tant bien que mal entre deux éclats de rire. « Ça risque pas, ce serait plus pour pousser les chirurgiens qui nous traitent comme de la merde à longueur de temps ! ». Milan ne cachait pas sa haine pour les chirurgiens, même s'il en tolérait quand même quelques uns au sein de l'hôpital. Il leur rendait d'ailleurs bien avec toutes les blagues qu'il leur faisait subir. Il avance sur le toit, retrouvant cet endroit qu'il affectionne tant. De son appartement à Chinatown, il n'a qu'une vue merdique sur d'autres immeubles, d'ici au moins, il peut voir Londres, il a cette sensation qu'on peut voir à l'infinie. Suivant l'initiative de Bo, il se rapproche également du bord. « Si j'avais dit avoir peur du vide, tu m'aurais tenu la main ? ». Milan observe la main qui lui tend avec un sourire, presque tenté de la prendre, juste pour connaître la sensation que cela fait. Avec un peu de chance, il ne ressentirait rien du tout et il pourrait se rassurer en se disant qu'il se faisait simplement des films. Sauf que quelque chose lui dit que ce ne serait pas le cas, parce que rien que ce simple geste lui donne des petits picotements dans l'estomac. « Non, mais je t'aurai proposé un tour au sous-sol ! ». Milan tente de prendre un air conspirateur, comme s'il était sur le point de révéler un des grands secrets de l'hôpital, que personne ne connaît à part les gens qui travaillent ici. « Y a des coins sympas, la laverie, les cuisines.. ». Milan énumère sur ses doigts. « Bon c'est surtout un baisodrome pour les internes et les étudiants en médecine.. ». Milan se stoppe réalisant ce qu'il vient de dire et ose un regard vers Bo pour s'assurer que le jeune homme n'a pas pris ce qu'il vient de dire pour des avances. Il fallait vraiment qu'il apprenne à réfléchir avant de parler. Surtout lorsqu'il était en la présence d'un homme ouvertement gay. Milan ne sait plus trop quoi faire de ses mains, tentant de les maintenir éloignées de celle de Bo. Lorsqu'il plonge sa main dans sa poche, il se rappelle son stock de friandises et sors fièrement une barre chocolatée et tend les tartelettes à la fraise vers Bo avec un petit sourire timide. « Je t'ai ramené ton quota de fraise, comme ça pas de jaloux. ». Il espère qu'avec ce petit changement de conversation, il échappera à une remarque sur le baisodrome, mais il n'y croit pas trop. Pour le moment, il se bat avec l'emballage de son twix, étant obligé de l'ouvrir avec les dents.
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() message posté Sam 13 Juin 2015 - 7:24 par Invité
Il regarde sa main, puis Milan, et encore sa main, et encore Milan. Paume ouverte, tendue dans la direction du brancardier, il attend que celui-ci entremêle ses doigts aux siens. Il n'est pas du genre peureux, encore moins du vide mais taquiner cet inconnu qui semble si mal à l'aise en sa compagnie l'amuse. Il n'est pas non plus surpris de le voir l'esquiver même si le regard que Milan pose sur lui laissait penser qu'il hésitait. Loin d'être vexé mais un peu déçu, l'athlète repli ses doigts avant de fourrer sa main dans sa poche. Il a presque envie de dire qu'il a pu sentir le vent passer entre eux. « Non, mais je t'aurai proposé un tour au sous-sol ! » Super glauque. Milan chuchote et il prend soudainement un air de gros mafieux qui s'apprête à révéler qu'un trésor se trouve sous leurs pieds. Bo, il jette un regard méfiant vers les escaliers qu'ils viennent d'emprunter, puis rapproche son visage, pour s'assurer que seul Milan entende. « Tranquille, on parle de Némo, Toy Story mais si t'as des pulsions comme Dexter, je te suis pas au sous-sol. » Il espère que Milan connait la série, parce que sinon sa référence à Dexter s'annonce comme un gros flop. Dans l'esprit de Bo, les sous-sols ne sont réputés que pour y commettre des crimes. Il éclate de rire quand même et retourne près du bord du toit. A choisir entre une visite de l'hôpital ou Milan qui lui tient la main, il aurait choisi la deuxième option sans hésiter. « Y a des coins sympas, la laverie, les cuisines.. » Cool, cool, cool. Il a du mal à saisir ce que ce genre d'endroits peut avoir de sympa. Après tout, c'est bruyant et il doit sûrement y avoir une foule de monde à chaque fois. Mais pour des personnes qu'il imagine ne jamais quitter l'hôpital, c'est sûrement « sympa » de trainer dans une laverie. Well, chacun ses loisirs. « Bon c'est surtout un baisodrome pour les internes et les étudiants en médecine.. » Ça explique immédiatement le côté sympa de la chose. Il braque aussitôt son regard sur Milan. Il sourit, amusé. En règle générale, c'est Bo qui fait des sous-entendus et des remarques un peu douteuses. C'est toujours lui qui vante des endroits magiques ou non pour s'envoyer en l'air. Après tout, il en a connu des lieux. Il hausse les sourcils quand Milan ose enfin le regarder. Clairement, cette fois-ci, il prend un malin plaisir à voir la gêne qui envahie le brancardier. Il voudrait à nouveau détendre l'atmosphère, rassurer le jeune homme et trouver le moyen qu'il cesse de se braquer à chaque phrase. « Je t'ai ramené ton quota de fraise, comme ça pas de jaloux. » Il lui sort un paquet de tartelettes à la fraise, pensant sûrement changer de conversation de cette manière. Son petit côté fier arrache un sourire à Bo, qui hésite, le temps de quelques secondes, à prétendre ne pas avoir entendu cette affaire de laverie. Apparemment, il a l'air vraiment gêné par cette histoire. « Ok, là, non, ça devenait intéressant cette histoire de baisodrome. Allons-y. » Il hausse les épaules d'un air tout à fait décontracté et se lève soudainement pour passer son bras autour des épaules de Milan. Ça lui fait presque bizarre de le toucher, d'être si proche de lui tout en sachant que le brancardier ne semble ni apprécier ses paroles ou sa présence. Le sportif lui dérobe des mains le paquet de tartes sans y prêter attention sur le moment. En vérité, il ne relève pas le cadeau immédiatement, trop pressé de le taquiner. Apparemment, il est décidé à voir jusqu'où il peut le mettre mal à l'aise. Sa présence suffisait déjà à faire rougir Milan. Mais c'est la première fois qu'ils sont si proches. Il l'entraine avec lui vers la porte avant de s'arrêter, riant aux éclats pour montrer qu'il n'est pas sérieux. Se retournant vers Milan, Bo lui donne trois petites tapes sur son torse pour le rassurer aussi vite. « Je plaisantais Milan, on reste ici. » Il lui adresse un clin d'œil, puis un sourire plus chaleureux, pour l'encourager à se détendre et n'y voir là qu'une plaisanterie totalement innocente. Pas sûr que ça marche, mais Bo tente quand même. Et puis, c'est lui qui a commencé avec cette histoire de laverie. Il parvient à le mettre mal à l'aise en à peine une phrase ou quelques minutes, et ça l'amuse tout autant que ça le perturbe. Il s'en retourne vers le bord du toit qu'il se surprend à vraiment apprécier et s'assoit là sans rien dire. Leur proximité devenait assez étrange, après tout, ils se connaissent à peine. Lorsqu'il sent enfin la présence de Milan à nouveau proche de lui, il s'autorise à lui lancer un regard en coin. « Je te rassure, je suis pas du tout intéressé. T'es pas mal, mais je te drague pas. » Nouvelle technique pour le rassurer. Comme ça, d'un ton tout à fait serein, il ment ouvertement. Après tout, il le drague un peu quand même. De toute façon, Bo, il séduit toujours un peu tout le monde, amusé de voir que quelques paroles bien placées peuvent produire un effet incroyable sur une personne. Il suffit juste d'observer l'autre. C'est un peu plus compliqué avec Milan qui semble perturbé même quand le sujet de conversation est banal. « Merci pour... » Et il désigne le paquet de tartelettes qu'il tient encore dans ses mains et dépose à côté de ses jambes. Pas trop certain de vouloir en manger une maintenant. Un sourire fier sur les lèvres, une moue un peu prétentieuse et les bras croisés contre son torse, Bo dans toute sa splendeur. Il observe le brancardier de la tête aux pieds, silencieux, cherchant un sujet de conversation banal et sans sous-entendu. Le premier sujet qui lui vient en tête, c'est son travail à l'hôpital. Pas franchement intéressant. Le second sujet sur la liste, la prise d'otages qui s'était produite dans l'établissement. Il élimine directement cette conversation qu'il juge déplacée et douloureuse. Et dernière idée... « Comment va Hally ? » Tout en discutant, il jette quelques coups d'œil vers le sol pour observer les gens aller et venir dans l'hôpital. Il réalise ne pas avoir pris des nouvelles de sa sœur, alors qu'il vient précisément pour ça aujourd'hui. Non pour séduire un brancardier qui n'est pas intéressé et semble déstabiliser à chaque fois qu'il ose lui adresser un petit sous-entendu. « D'habitude une infirmière me fait le topo sur sa journée. » Apparemment ce sujet lui paraît le plus approprié. Ça permet de remettre un peu de distance entre eux, c'est sûrement ce que Milan espère. « Tu bosses ici depuis longtemps ? »
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() message posté Mar 23 Juin 2015 - 22:30 par Invité
Qu'est-ce qui lui avait pris de fourrer un twix dans sa bouche après avoir lâché une boulette pareille. Cette histoire de baisodrome était tout à fait aberrante venant de lui, peut-être que les autres s'adonnaient à des petits coups rapides au sous-sol, mais définitivement pas lui. Lui, il avait besoin de connaître les gens avant de passer à la case galipettes. Bon pas forcément besoin de respecter la phase des trois rendez-vous non plus, mais il avait besoin de se sentir un minimum en confiance avec la personne. Les femmes avec qui il était sorti avait toujours trouvé ça mignon et respectueux de sa part qu'il ne cherche pas seulement à conclure comme un mord de faim. Maintenant, qu'il se découvrait cette attirance pour les hommes ou peut-être simplement un homme, tout était confus. Surtout que Milan avait déjà vu des films et des séries sur des personnages gays et ils étaient souvent présentés comme couchant à droite et à gauche avec le premier venu rencontrer dans une boite de nuit. « Ok, là, non, ça devenait intéressant cette histoire de baisodrome. Allons-y. ». Milan blêmi, incapable de déglutir son twix. Bo semblait être le cliché ambulant de l'homme homosexuel qui saute sur tout ce qui bouge et qui se montre beaucoup trop entreprenant. Milan est tétanisé et il se laisse bouger jusqu'à la porte, incapable de se délivrer de l'emprise du sportif ou tout simplement n'en a t-il pas envie. Soudain il éclate aux éclats et Milan lance un regard dubitatif vers ce dernier, pas du tout amusé par la plaisanterie. Lui qui était déjà en train de s'imaginer des dizaines de formulations tout aussi polies les unes que les autres pour décliner la proposition. « Je plaisantais Milan, on reste ici. ». Le croate fait mine de se détendre et rigole à son tour, plus pour se convaincre que tout va bien et que la situation est tout à fait normal. Sauf que ce n'est pas le cas, parce qu'une part infime de lui est déçu de constater qu'il n'attire pas le jeune homme de cette manière. Certes, il était flippé par tous ces bouleversements, lui qui croyait tout savoir du haut de ses vingt-six ans. Pourtant, il aurait voulu lui plaire. C'était stupide, surtout que le sprinteur ne devait pas manquer de propositions, après tout il était beau, musclé et célèbre, pourquoi s'intéresserait-il à un brancardier mal coiffé qui est essoufflé après avoir monté quelques marches. Milan met un bout de temps pour rebouger à nouveau et retourner vers l'endroit où Bo se trouve. « Je te rassure, je suis pas du tout intéressé. T'es pas mal, mais je te drague pas. ». D'en avoir la confirmation fait moins mal qu'il aurait pensé, après tout il a quand même dit qu'il était "pas mal" ce qui est toujours flatteur à entendre. Peut-être même qu'il était déjà en couple ou quelque chose comme ça. Ces quelques mots suffisent à ce qu'il se détende un peu et il réussit à articuler une réponse entre deux morceaux de twix. « Merci je suppose » dit-il d'un air peu assuré, ayant toujours un peu peur que Bo lui sorte que ce n'était pas du tout un compliment. « Merci pour... ». Milan fait un geste de la main pour signifier que ce n'est vraiment rien. Il est soudain pris par une autre envie que celle de chocolat, celle de la nicotine. Après tout, quand il venait ici d'habitude c'était principalement pour fumer sa cigarette en paix avec une belle vue devant lui. Il commence à fouiller dans ses poches à la recherche de son paquet et de son briquet. « Comment va Hally ? ». Pendant un instant, Milan avait presque oublié l'existence de sa sœur, c'est vrai que Bo n'était en aucun cas là pour lui. « D'habitude une infirmière me fait le topo sur sa journée. ». Il hoche la tête, bien conscient d'avoir bouleversé un peu sa routine, il glisse une cigarette entre ses lèvres s'apprêtant à répondre. Il ne tente même pas d'en proposer une au sportif, quand on entretient aussi bien son physique, on ne doit pas prendre le risque de tout ruiner en fumant. « Tu bosses ici depuis longtemps ? ». Même pas le temps d'allumer son briquet qu'une nouvelle question est lancée dans sa direction, il prend une grande inspiration de sa cigarette enfin allumée, avant d'adresser un sourire taquin au jeune homme. « Du calme moussaillon, on est pas dans un sprint ! ». Sans savoir vraiment pourquoi, le premier truc que se demande Milan c'est si Bo est rapide dans tous les compartiments de sa vie et surtout au lit. Il essaye de chasser cette idée de sa tête pour se concentrer sur Hally et sur ses questions. « Un peu plus de trois ans maintenant, j'ai pris ce job un peu par hasard, je pensais pas faire ça si longtemps, puis finalement je suis toujours là. ». Quand il était revenu de ses voyages en Europe, il avait eu besoin d'un emploi stable pour payer son loyer et ne pas revenir habiter chez sa maman poule. L'hôpital était devenu un peu comme une seconde maison depuis, malgré sa tendance à faire des blagues et faire tourner en bourrique certaines personnes, il avait fini par s'y faire des amis comme Remy. « Pour ce qu'est de ta sœur, elle allait plutôt bien, on a bien rigolé, je l'ai trouvé plus en forme que d'autres jours. Après je suis pas médecin, donc pour plus de précisions médicales, je suis pas ton homme. ». Milan prend bien soin de ne pas envoyer sa fumée dans la direction du sportif pour ne pas l'importuner. Il est un peu hésitant à lui poser une question qui lui trotte à l'esprit, mais finit par se jeter à l'eau, Bo ne s'était pas privé pour poser les siennes. « Je me doute qu'on doit te le demander souvent et je comprends très bien si t'as pas envie de répondre. ». Il offre un sourire rassurant, Milan était loin de se formaliser facilement. Il avait tellement l'habitude de parler de tout avec sa mère et son entourage et de poser les questions qui lui passaient par la tête. « T'as su comment que t'étais gay ? Genre quand t'étais petit et que tu matais un dessin-animé, tu t'es dit wahooooo le prince est trop beau ? Ou plus tard, je suis sûr que t'avais un prof de sport trop canon et que c'est pour ça que t'as voulu faire de l'athlétisme ou un truc comme ça. ». C'était un nouveau mystère à résoudre et Milan était vraiment curieux d'en découvrir davantage, après tout les sportifs ouvertement gay n'étaient pas très nombreux. Un sourire en coin se dessine tandis qu'il s'imagine à quoi pourrait bien ressembler un Bo plus jeune.
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