"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Ivresse, quand tu nous tiens... - Alessio 2979874845 Ivresse, quand tu nous tiens... - Alessio 1973890357
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Ivresse, quand tu nous tiens... - Alessio

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Anonymous
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() message posté Dim 4 Oct 2015 - 19:50 par Invité
Ivresse, quand tu nous tiens... - Alessio Tumblr_my678gr20y1sesn4co7_250 La nuit était déjà bien avancée mais j'étais encore en train d'arpenter les rues de la capitale. L'été était terminé et l'automne s'était installé, apportant la fraîcheur et une météo moins clémente. Cependant j'étais très loin d'avoir froid, je venais de passer une soirée très arrosée et je tentais à présent de rentrer chez moi. Lorsque j'eus vingt-cinq ans, je m'étais imposé en guise de bonne résolution la chose suivante : me calmer avec les fêtes et les conquêtes. Après tout je n’étais plus un adolescent, il allait falloir que je commence à me comporter en adulte... Je m'y suis tenu et c'est vrai que je m'étais assagi, je sortais moins la nuit et avais arrêté les relations sans lendemain. Je souhaitai me poser un peu et me construire une vie plus responsable. Mais... les bonnes résolutions existent pour être transgressées et ce soir j'étais sorti et avais bu plus que de raison. Pourquoi ? Pour la bonne cause. En tant que capitaine de l'équipe nationale de polo, il fallait que je marque le coup lorsque notre équipe remportait une brillante victoire. Le capitaine doit motiver ses troupes, mais aussi les récompenser n'est ce pas ? Ainsi j'avais privatisé un club chic à Shoreditch pour accueillir cette nuit de festivités et de débauches. L'argent n'avait jamais été un problème pour moi, j'avais pu offrir à l'équipe une nuit où tout coulait à flots et dont ils se souviendront longtemps. Ayant tout prévu au dernier moment, je n'avais pas réalisé qu'il serait assez compliqué pour moi de revenir chez moi à Kensington, à savoir à l'autre bout de la ville...

J'étais ivre mort et marchai à même la route pour héler les taxis, me mettant en même temps en danger de mort mais j'en avais pas conscience car rien à foutre. Mais aucun ne voulait me prendre par peur que je salisse leur voiture et gagne-pain. Après avoir effectué plusieurs tentatives infructueuses et insulté copieusement les chauffeurs intransigeants, j'avais abandonné, décidant donc de rentrer à pied... C'était vraiment frustrant car je connaissais bien la ville en théorie et sobre, mais là j'étais carrément paumé. Le monde était devenu bizarre, tantôt flou, tantôt penchant de droite à gauche comme si j'étais sur un bateau. Moi aussi j'étais devenu étrange, par moments j'avais l'impression de peser une tonne et avais la plus grande peine à mettre un pied devant l'autre. Mais à d'autres moments je me sentais tout léger, dans ces cas là je me mettais à courir, ainsi j'avais l'impression de voler. J'étais un oiseau !!

Je devais être à mi-chemin, ou peut-être que je tournai en rond, mais un homme attira mon attention. Il était encore loin mais je commençais à pouvoir le distinguer tant bien que mal. C'était un flic, mais à cet instant mon cerveau ou plutôt ce qu'il en restait me dit : Strip-teaser droit devant ! Je m'avançai et comme bourré je n'avais aucune retenue je me mis à hurler dans la rue en le montrant du doigt :  

« YEAH Londoniens accrochez vous ! Un strip-teaser flic et dans la place ! Pour quelques livres et si vous êtes gentils avec lui il vous laissera passer la main dans son string !  »  

Arriva un moment où je me sentais oiseau léger, je me mis alors à courir en continuant de m'adresser au policier.

« Regarde ça le poulet je vole !!   »

Mon cerveau me joua encore un tour. Je courais plus ou moins droit devant moi, mes yeux virent un poteau devant, mon cerveau en conclus qu'il y avait un poteau devant. Mais bon ok y a un poteau mais c'est la vie quoi ! Résultat, par manque de réflexes les plus élémentaires je me mangeai le poteau en pleine face. Il y eu un bruit métallique retentissant. Puis un autre bruit plus sourd, moi que m'écroulais par terre.
Je restais donc à terre, le monde tournant comme une toupie et des petits oiseaux tourbillonnant dans la tête. Il me semblait néanmoins que le strip-teaser s'avançait vers moi...   
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Anonymous
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() message posté Dim 4 Oct 2015 - 23:13 par Invité


03.10.2015

Une légère brise vint caresser la nuque du jeune policier, ses paupières s'ouvrant à nouveau, ses sens soudainement en alerte. Un frisson lui parcouru l'échine alors qu'une autre bourrasque s'immisça à travers sa chevelure. Il était tard. La pénombre lui donnait mal à la tête et la musique étouffée des bars alentours n'arrangeait rien. S'il y avait une chose qu'Alessio détestait plus que tout au monde, c'était bien travailler de nuit. On pourrait croire que son passé dans l'armée l'ait avantagé vis-à-vis de l'acclimatement à ce genre d'horaires, mais c'était tout le contraire. Lorsqu'il était en mission, ses nuits étaient remplies d'excitation, ses veines débordant d'adrénaline et son sommeil introuvable. Dire qu'il regrette le terrain serait exagéré parce que bien que n'ayant connu aucun drame particulier, ce n'était pas une partie de plaisir. Non pas que sa reconversion en officier de police en soit une. C'était même ennuyeux, pour ainsi dire. En particulier ce soir. Il ne lui restait plus qu'un quart d'heure à tenir avant qu'il puisse enfin rentrer chez lui et retrouver la douceur de ses draps. Sa présence était inutile. Son collègue se chargeait d'effectuer quelques tests d'alcoolémie, tandis qu'Alessio supervisait l'opération.

« Faites attention en rentrant, l'un des carrefour est bloqué, la limitation de vitesse est donc réduite », conclut Andrew, son collègue. Un homme largement atteint par le temps, son crane dégarni n'était qu'une preuve parmi temps d'autre. Alessio l'aimait bien. C'est lui qui l'avait formé à son arrivé et lui avait montré toutes les petites astuces pour être un bon flic. Le brun n'avait qu'admiration pour un tel être qui semblait avoir des milliers d'histoires à conter dès qu'il ouvrait la bouche. Andrew termina son petit discours à un groupe de jeune qui s'apprêtait à prendre la route avant de se tourner vers son collègue. Son sourire était marqué par la fatigue, mais n'en était pas moins chaleureux. « C'est bon mon p'tit, on a fini. Va t'coucher ».

Tout à coups, Alessio se sentait beaucoup plus réveillé. Enfin, il allait retrouver son chez-soi. « Merci, Andrew. Passe une bonne journée et à demain », déclara Alessio d'un ton qui se voulait poli et respectueux. Les deux hommes se serrèrent la main, comme ils en avaient l'habitude et repartirent chacun de leur côté. Son collègue avait proposé de le raccompagner puisqu'il était celui chargé du véhicule de patrouille mais Alessio déclina la proposition. Même s'il était sur le point de mourir de fatigue, l'envie de se dégourdir les jambes après être resté au même endroit pendant plusieurs heures se fit ressentir.

C'est ainsi qu'Alessio se lança à la conquête des rues. Tout était calme maintenant qu'il s'était éloigné du coin le plus fréquenté du quartier. Ça, c'était le genre de moment qu'il aimait. Le ciel était encore assez sombre pour plonger les alentours dans la pénombre, mais l'heure était assez avancé pour que tout le monde soit dans la sérénité de leur foyer. Enfin, c'est ce que pensait le garçon. Jusqu'à ce qu'il voit ce... Truc. Au début, il pensait avoir affaire à un psychopathe parce qu'il fallait avouer que le déchet humain qui se trouvait à quelques mètres de lui ne semblait pas avoir toute sa tête. Puis, Alessio comprit que l'étranger n'était autre qu'un homme ivre mort. « Monsieur, excusez-moi mais je vais devoir vous demander de – », Alessio commença avant d'être coupé par l'individu. Au moins, il savait parler, point positif. Alessio ne put s'empêcher d'arquer les sourcils sous ses paroles. Pendant un instant, il pensa se retourner pour vérifier si quelqu'un d'autre, un autre flic, était présent... Mais de toute évidence, c'était de lui qu'il parlait. Ce pigeon ambulant, qui se prenait pour un aigle, s'adressait à lui. L'italien a toujours eu du mal avec les gens alcoolisés. « Pardon ? Vos propos sont tout à fait déplacés, je me vois dans l'obligation de vous emmener au poste. En plus d'un cas d'ébriété sur voie publique », expliqua-t-il machinalement. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans ce genre de situation. Par chance, l'homme ne semblait aucunement menaçant. Idiot, à la limite, mais pas violent.

Voilà qu'il reparlait le jeune. L'alcool s'entendait dans son articulation et d'une certaine façon, cela apaisa Alessio quant au surnom qu'il lui donnait. Poulet. Il n'avait définitivement pas le même humour que les jeunes. Alessio s'approcha encore un peu de la bouteille d'alcool ambulante, tout en restant sur ses gardes. Cela lui paraissait étrange qu'il soit seul. Généralement, ce genre de cas se produisait au sein de groupe d'amis. « Est-ce que vous êtes seul ? », se risqua-t-il à lui demander, ignorant totalement ses propos. Alessio se fichait complètement de ce qu'il pouvait déblatérer. Jusqu'à ce qu'il le vit se mettre à courir. D'un pas complètement désorienté, le jeune homme fonça sur un poteau. Il n'aurait pas pu faire mieux, s'il voulait foncer dedans. Sa direction était tout simplement parfaite et l'angle choisi avec soin. Doucement, la main d'Alessio vint s'étaler sur son propre visage dans un signe de désespoir profond. Qu'avait-il donc fait pour toujours tomber sur ce genre d’empoté ? Après tout, rien ne lui disait que ce garçon ne se retournerait pas contre lui en déclarant qu'Alessio l'avait frappé. Les jeunes sont capables de tout, vous savez. « Monsieur, vous allez bien ? ».

Aucune réponse. La silhouette resta à terre. Alessio attendit quelques secondes. Celles-ci devinrent rapidement une minute et il ne put s'empêcher de rouler des yeux. Son lit était encore bien loin. « Est-ce que vous avez besoin d'aide pour vous relever ? ». Après s'être reprocher, Alessio était désormais rassuré de voir que la bête folle était encore conscient. Il se pencha au dessus du corps inerte, les yeux plissés. Son visage lui disait quelque chose, mais il ne parvenait pas à savoir d'où. Surtout que le peu de lumière dans la rue ne l'aidait en rien. « Il va falloir vous relever, vous ne pouvez pas rester là. Je suppose que vous êtes au courant de votre taux d'alcoolémie, ça ne vous surprendra donc pas que je me dois d'en rendre compte à mon service ». A peine les mots quittèrent sa bouche, qu'il se rendit compte à quel point la situation était comique. C'est vrai, il avait l'air malin à balancer tout son petit discours qu'il avait appris presque par cœur lors de sa formation, mais la réalité est qu'il était à pied. Le poste n'était pas loin, peut-être un ou deux kilomètres, mais avec un débauché comme celui-ci, ils leur faudraient toute la nuit. « J'aurais besoin de votre nom, s'il vous plait », demanda-t-il. S'il connaissait son nom, peut-être qu'il pourrait appeler son collègue de garde et lui demander de retrouver son adresse. Encore faudrait-il que le jeune homme sache comment il s'appelle... Ce qui n'était pas gagné.
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