"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici I feel the chemicals burn in my bloodstream (theo) 2979874845 I feel the chemicals burn in my bloodstream (theo) 1973890357
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() message posté Jeu 5 Fév 2015 - 19:52 par Invité
La librairie était mon lieu de travail depuis que j'avais mis les pieds ici à Londres. Dès que j'avais passé la porte de cet endroit de calme et de sérénité, j'avais su que j'étais à ma place. Venir en ces lieux n'était pas une corvée pour moi. Cela me permettait de voir les nouveautés avant tout le monde, d'avoir un rabais sur tous les livres que je désirais. Et pas juste cela. Mes collègues étaient adorables et mon patron, bah, il laissait passer bien des choses. Et je lui en étais beaucoup redevable. Mais depuis quelques temps, j'appréhendais de venir à la librairie. Cela faisait plusieurs mois que j'avais rencontré Theodore, que nous avions couché ensemble. J'avais fait de mon mieux pour l'oublier. Les sorties avec Ewan et mes sentiments grandissant pour lui y avaient été pour beaucoup. J'avais enfin réussi à me le sortir de la tête. Mais voilà qu'au courant du dernier mois, ses visites à la librairie avaient été plus fréquentes. Je ne savais pas si elles étaient reliées à moi ou si c'était simplement une coïncidence. Mais dans tous les cas, cela me rendait mal à l'aise. Dès que je l'apercevais, mon cœur battait la chamade et je n'avais qu'une envie, me sauver dans l'autre direction. J'allais donc me réfugier dans le back store le plus rapidement possible. Mon patron ne me disait rien, comprenant bien à mon expression que je ne voulais pas en parler.

Évidemment, j'avais déjà eu des one night stand, plusieurs même. Mais c'était la première fois que je réagissais comme cela. Peut-être parce que j'avais réalisé qu'au final, cette nuit-là, j'avais fait un pacte avec le diable en couchant avec lui dans les toilettes du restaurant. Rien qu'à y penser, je rougissais de honte. Depuis le mois de septembre, je n'avais pas cherché à en apprendre plus sur l'homme. J'avais fait profil bas et je n'avais pas mis mon nez où il ne fallait pas. J'avais donc pris sur moi parce que d'habitude, la curiosité prédominait sur tout le reste, donc aussi ma sécurité. La tentation avait été là parfois, mais j'y avais réfléchi à deux fois.

Nous étions un jeudi soir. Il y avait peu de clients à la librairie. Il restait deux heures avant la fermeture et j'avais bien hâte de retrouver mon lit. Comme les choses n'allaient pas mieux avec mon meilleur ami, je n'allais pas directement chez lui après le travail comme j'avais souvent l'habitude de le faire. Ça rendait ma vie un peu moins excitante. Tandis que je plaçais des livres nouvellement arrivés dans les rayons, je me retournai lorsque j'entendis des bruits de pas près de moi. Alors que je venais tous juste de  demander si je pouvais aider cette personne de quelconque façon, mon cœur se stoppa net et la surprise put alors se lire dans mon regard. Il s'agissait de Theodore. Puisqu'il était tout près et que je lui avais déjà adressé la parole, il n'y avait aucun échappatoire. Je ne pouvais pas m'éclipser dans le back store. La galère! La seule chose que je pouvais faire, c'était de me tenir droite et de l'affronter encore une fois. « Comme on se retrouve nous deux... » lui dis-je en guise d'amorce. Comme je ne savais pas quoi lui dire d'autre, j'attendis, comme une idiote, les bras croisés, qu'il parle enfin. Après tout, je devais affronter le démon tôt ou tard, autant le faire tout de suite.... Même si je n'en avais pas la moindre envie.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 5 Fév 2015 - 22:00 par Theodore A. Rottenford
“Smart people learn from their mistakes. But the real sharp ones learn from the mistakes of others.” C’était inévitable. L’âme se mourrait en moi, et lorsque je me penchais vers l’abysse sombre, l’éclat de mon propre déshonneur se dressait devant moi. Les séquences du silence arpentaient chacune de mes pensées. J’avais prononcé les mots durs du guerrier. J’avais pointé mon arme chargée et mes valeurs corrompues contre l’ennemi. J’avais obéis aux ordres de mes supérieurs avec une loyauté déroutante, et une froideur sans égale. Je n’avais jamais failli à mon devoir, pas une seule fois. Mon poste au sein de la police métropolitaine de Londres nécessitait une certaine habilité intellectuelle, tandis que je n’étais qu’un pantin pour la mafia irlandaise. Mes soupirs grouillaient dans ma gorge avant de vibrer au gré du vent ; je ne pouvais pas me dérober de l’emprise du clan malgré tous mes efforts. Je cheminais le long des rues de mon enfance, mais je ne parvenais pas à me détacher de la réalité. Depuis que j’avais découvert le couffin abandonné de Jasmine devant ma porte, les doutes et la peur ne me quittaient plus. Tous mes souvenirs se confondaient dans ma tête. Je ne pensais presque jamais au jour de la fusillade mais je n’étais plus en paix avec moi-même. J’avais perdu un frère ce jour-là, et son absence pesait des tonnes sur ma poitrine.  Mes pas rasaient le bitume avec une adresse étrange ; il me semblait que j’avançais immanquablement vers le poignard acéré de l’inconnu. C’était probablement parano de ma part, mais depuis quelques temps, le danger m’attendait au tournant.  Je penchai la tête vers la gauche afin de concentrer mon ouïe sur les sons qui m’entouraient. Il y‘avait le bruit des klaxons, les rires des passants, et les cris de ma conscience.

J’ouvris la porte de la librairie en silence avant de me réfugier parmi les rayons de mes livres favoris ; philosophie nihiliste et poésie romantique. Les discours pompeux et défaitistes des grands penseurs du monde me permettaient de mieux apprécier les beautés dérisoires de la vie. Je soupirai en prenant un recueil de Karoline von Günderode – Rouge vif. J’avais perdu mon exemplaire, il y’ a de cela quelques années, et depuis quelques temps, je me sentais l’envie de replonger dans les passions recluses, et les religions de l’amour telles qu’elle les dépeignait dans ses proses magnifiques. Je soupirai en observant les piles de livres pédagogiques et l’étagère réservée à la New Father Series. Je déglutis en songeant à toutes mes lacunes lorsqu’il s’agissait de m’occuper d’un nourrisson. Mon cœur se serra et je m’égarais lentement dans la pièce. Je roulai des yeux vers le plafond avant de rencontrer la silhouette familière de Delilah. Je n’étais pas dupe. Je savais qu’elle m’évitait depuis nos ébats bestiaux dans les toilettes publiques. Et à vrai dire je ne lui en voulais pas réellement. C’était une fille bien. Et les filles bien avaient tendance à se repentir rapidement. Ce n’était pas mon cas. Elle se retourna lentement vers moi. « Comme on se retrouve nous deux... » Lança-t-elle d’une petite voix. Je lui adressai un regard neutre avant de courber la bouche d’un air bien entendu.« Ah bon. » Susurrai-je, amusé. « Je n’avais pas remarqué. » Elle croisa les bras d’un air conspirateur que je ne lui avais pas remarqué lors de notre première rencontre. Je la fixais avec intensité avant de me pencher avec recueillement vers son visage. « Tu connais tous les livres ici, n’est-ce pas ? » M’enquis-je avec lenteur. « Si je demande conseil, ta réponse se fera-t-elle en fonction de ton avis personnel ou des best-sellers ? » Je posai ma main sur l’étagère derrière elle de manière à briser la distance qui s’était dressé entre nos deux corps. Je jouais certainement avec le feu, mais je voulais la tourmenter.
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() message posté Mar 10 Fév 2015 - 0:52 par Invité
Je ne m'attendais pas à une effusion  d'émotions de la part de Theodore lorsqu'il prit connaissance de ma présence à ses côtés. Mais son calme olympien me surprit tout de même. Comment faisait-il cela? Je veux dire, ne jamais réellement laisser paraître ses sentiments face aux situations auxquelles il était confronté? Personnellement, tout se lisait dans mon regard. Et parfois, okay, plus souvent qu'autre chose, je me laissais guider par celles qui étaient les plus fortes, comme la colère par exemple. Je ne pus m'empêcher de repenser à nouveau à Galahad et la gifle monumentale que je lui avais donné le soir de Noël. Ma main me brûlait encore à l'évocation de ce souvenir. Mais mon attention se reposa aussitôt sur Theodore. Il ne fallait pas que je m'égare, pas en sa présence. J'essayais toujours de jouer à la reine de la montagne avec lui, même s'il avait toujours un temps d'avance sur moi. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je sentais que je devais  constamment prouver ma valeur à ses côtés. Peut-être cherchais-je sans vraiment le vouloir son attention? Même si j'avais pleinement conscience des conséquences? Ce n'était que notre deuxième véritable rencontre à lui et moi et je me sentais toujours aussi petite en comparaison et ce n'était pas parce qu'ils faisaient une tête de plus que moi que je disais cela, loin de là.


Lorsque Theodore me répondit, il le fit sur un ton amusé. Je fronçai les sourcils immanquablement, lorsqu'il me mentionna qu'il n'avait pas remarqué ma présence. Comment pourrait-il ne pas m'avoir vu?  Mais bon, je soutins son regard qu'il avait braqué sur moi, en évitant d'avoir l'air vexé par sa remarque. Faisant fi de ce qui s'était passé entre nous cette fameuse soirée de septembre, le jeune homme me demanda plutôt si je connaissais tous les livres de la librairie. Évidemment, j'en connaissais pas mal. Mais pas tout. « Passablement, oui. » lui répondis-je, de façon honnête. Mais il était clair que ça viendrait. À force de passer du temps dans les rayons, j'imagine. Avec lenteur, il poursuivit sur sa lancée avec une autre question. « Mon avis personnel... » lui dis-je, mais la force de mes paroles disparut lorsqu'il posa sa main sur l'étagère derrière moi, de manière à rapprocher nos deux corps.  J'en eus même un frisson. À quel petit jeu jouait-il? Évidemment, la raison pour laquelle j'avais évité de le croiser était pour éviter de devoir reparler de cette fameuse aventure que nous avions eu tous dans les toilettes de ce restaurant. Maintenant que je lui parlais, mais qu'il évitait clairement le tout, j'avais envie d'en discuter, rien qu'histoire que de voir s'il s'en souvenait ou pas. Est-ce que je l'avais si peu marqué que cela?  « Tu recherches un livre en particulier? » lui demandais-je alors, me sortant ainsi de ma torpeur.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Jeu 19 Fév 2015 - 15:22 par Theodore A. Rottenford
“Smart people learn from their mistakes. But the real sharp ones learn from the mistakes of others.” Je ne me prêtais pas facilement aux jeux du sentiments, et pourtant il y’ avait quelque chose de charmant dans sa façon de se tenir raide devant moi. Delilah était une créature mystérieuse – à la fois facile à sonder, et inatteignable. Je ne parvenais pas à réaliser l’impact de nos ébats sur elle, même si elle me paraissait troublée par ma présence dans la librairie. J’avais sillonné les rayons des livres en prenant soin d’ignorer ses regards insistants, ou le malaise que pouvait générer une conversation entre nous. A vrai dire, je refusais de lui donner plus d’attention ou d’importance. Ces quelques heures passées ensemble dans le restaurant, son souffle brûlant sur mon torse, la délicatesse de sa peau glissant sous mes doigts, le parfum boisé qui caractérisait son aura naturelle et sucrée … La jeune brune ne méritait pas de sombrer dans mon univers dégoulinant d’horreur. Je n’aimais pas jouer avec les âmes faibles et romantiques.

Les sourires de Jasmine hantaient chacune de mes réflexions. Comment pouvais-je être un père honorable lorsque l’appel du vice était aussi poignant ? J’étais né pour commettre le crime et m’en délecter. Je ne connaissais ni l’instinct paternel, ni les cantines pour enfants. Mon quotidien était bercé par le danger – et chaque jour était un cadeau du ciel. La pègre pouvait m’évincer au moindre faux pas. Nous étions tous interchangeable lorsqu’il s’agissait du bien de la famille. C’était une valeur noble que j’avais fini par accepter au fil du temps. Je soupirai en m’adressant à Delilah. Sa voix suave caressait mon tympan avant de raisonner en écho dans ma tête. Finalement, je l’avais sous-estimé. Elle n’était pas aussi inoffensive que ça, tout du moins elle parvenait à me sortir de mon état de somnolence. « Passablement, oui. » Répondit-elle avec flegme. « Mon avis personnel. » J’humai discrètement l’odeur de ses cheveux en me penchant légèrement vers l’étagère derrière elle, la main toujours crispée sur le meuble. « Tu recherches un livre en particulier? » Je souris d’un air contenu en remarquant les courbures voluptueuses de son visage – elle était magnifique lorsque je m’aventurais aussi près. « Supposons que je veuille un livre pédagogique sur la maternité ou la paternité … » Susurrai-je sur le ton de la confidence. « Supposons que je veuille en savoir plus sur un bébé de quelques mois... » Je plissai les yeux afin de ponctuer mes paroles.« Supposons que je te trouve à couper le souffle aujourd’hui. » M’enquis-je avec lenteur avant de m’éloigner. Je penchai la tête avec recueillement avant de croiser les bras d’un air impérial. « Alors que me conseilles-tu ? » Je feignais l’indolence, mais au fond, je me souvenais encore de ses halètements mélodiques. Je savais pertinemment que l’appel du corps était irrémédiable parce que tous les grands moments de la vie étaient toujours liés au sexe et aux pouvoirs mesquins.

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() message posté Mar 24 Fév 2015 - 0:12 par Invité
Theodore était tout près de moi. Je pouvais presque sentir son souffle contre ma peau. Je me tenais raide, alors que j'aurais voulu être décontractée et ne pas lui montrer le malaise que je ressentais désormais en sa présence. Ce n'était pas un du même genre que lors de notre première rencontre. C'était difficile à expliquer. Mais c'était là, bien présent dans l'atmosphère autour de nous... mais il me semblait bien que j'étais la seule à m'en rendre compte. Comment faisait-il pour être aussi calme? J'en vins à me demander si réellement je l'avais marqué. Il fallait croire qu'au final, la réponse était « non ». Je m'en sentais vexée.... Honnêtement, je ne devais pas être la seule femme au monde avec qui il avait couché, mais au moins, j'aurais voulu me démarquer.... Mais bon, je me forçai à ne plus y penser tandis que Theodore me posait des questions sur les bouquins de la librairie. Je lui demandai s'il cherchait un livre en particulier. Au moins, si je pouvais lui démontrer que je pouvais être toute en confiance sur au moins un sujet, pourquoi pas?  Autant se forcer! Même si l'impressionner n'était pas ce que je voulais, même si une part de moi, toute enfoui dans mon subconscient le voulait totalement. Theodore me répondit finalement après quelques instants. Sa réponse eut don de me surprendre. Et souleva plusieurs questions dans ma tête. Mais il poursuivit et ses dernières paroles eurent don de me faire immanquablement rougir me faisant presque oublier le début de son discours. Avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, il s'éloigna de ma personne, ce qui eut pour effet de me détendre quelques peus. « Que... Qu'est-ce que je peux te conseiller? » lui demandais-je.... oh oui! Bébé! J'étais revenue à la raison et sans lui répondre quoi que ce soit d'autre, je m'élançai dans les allés, ne me demandant même pas si au final, le jeune homme me suivait.


J'arrivai finalement quelques secondes plus tard dans la bonne section. Il y avait plusieurs choix, mais tout était là dont la  fameuse série « Pour les nuls ». Je me tournai alors vers Theodore qui m'avait bien suivi. « Je peux te conseiller celui-là peut-être.... Mais je suis curieuse... Pourquoi? » lui demandais-je en lui tendant un livre qui s'intitulait « Milles et une réponse concernant les bébés ». Mais une petite voix dans ma tête me disait de me taire et de partir aider un autre client. Mais il n'y avait personne et je ne pouvais pas me défiler comme cela. Je n'avais aucune excuse encore une fois. La même question revenait dans mon esprit. Theodore avait-il un bébé? S'il posait cette question, sûrement. Je me voyais mal l'homme avec un enfant. Mais je ne le connaissais absolument pas au final, même si j'avais théoriquement lu une bonne partie de sa vie en feuilletant son fameux cahier. Mais ce devait être ressent tout de même, non?


Quelque chose me frappa aussitôt. Et si ça avait été moi qui serait tombée enceinte de lui? Oh god! Je n'aurais pas su quoi en penser, sans vouloir l'insulter, bien entendu. Bref, je reportai mon attention sur le jeune homme. « Mais bon, pas besoin de m'en parler, hein? Je ne suis rien d'autres qu'une de tes multiples conquêtes dont tu n'as même pas l'air de te souvenir, de toute façon! » lui dis-je en haussant les épaules, mais mes yeux s'agrandirent automatiquement. Mais qu'est-ce que je venais de lui dire moi? Oh mais tais-toi Delilah! Tais toi!
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() message posté Lun 9 Mar 2015 - 22:41 par Theodore A. Rottenford

“Smart people learn from their mistakes. But the real sharp ones learn from the mistakes of others.” Je me tenais droit face à Delilah. Ses longs cils noirs battaient au gré de sa respiration saccadée et je me délectais de chacune de ses faiblesses en ma présence. Je détenais la puissance obscure qui menait vers le fleuve de la mort. Après toutes ses années à côtoyer la mafia irlandaise, j’avais appris à rester de marbre face au monde des vivants. Je refusais de lui offrir l’accomplissement de mes pensées les plus indécentes. Elle n’avait pas le droit de connaitre le mal qui me rongeait à chaque fois que je croisais son chemin. J’étais un homme digne et respecté dans le milieu de la police. C’était la version officielle. Je soufflai en m’éloignant lentement de sa silhouette irrégulière. Si je la hantais autant, elle ne devait pas douter de son pouvoir sur moi. J’étais tout simplement plus adroit dans l’art de la manipulation. « Que... Qu'est-ce que je peux te conseiller? »Je la suivis au milieu des livres en silence. A la place d’un inutile bavardage, je préférais me languir de ses déhanchements harmonieux. Elle s’arrêta dans la section pédagogique mais je ne prêtais aucune attention au lieu qui m’entourait. J’étais captivé par son aura bienveillante et délicate. Un sourire narquois se traça sur mon visage tandis que je m’approchais à nouveau d’elle. Je jouais avec ma proie déjà morte sans aucune peine. « Je peux te conseiller celui-là peut-être.... Mais je suis curieuse... Pourquoi? » Je feuilletai le livre sans donner suite à ses interrogations. Décidément, sa curiosité était un vilain défaut. Je pris l’ouvrage à bout de bras avant de la transpercer du regard. « Pourquoi ? » Je plissai le front d’un air songeur.« Pourquoi tu portes des vêtements aussi moulants au travail ? » Murmurai-je sur le ton de la confidence. Je me mordis la lèvre inférieure d’un air séducteur avant d’humer grossièrement son eau de parfum. Je fermai les yeux d’un air religieux avant de rire avec légèreté. « Tu sens également très bon. » Je me moquai ouvertement de ses attraits physiques afin de dévier son attention, mais la jeune libraire était tenace. Je ne pouvais pas la tromper aussi facilement.
« Mais bon, pas besoin de m'en parler, hein? Je ne suis rien d'autres qu'une de tes multiples conquêtes dont tu n'as même pas l'air de te souvenir, de toute façon! » Renchérit-elle. Je pouvais sentir une certaine révolte dans sa voix. Je fis la moue, surpris par ce trait de caractère. L’aurais-je offensé en ignorant nos ébats sauvages dans les toilettes pourries d’un restaurant quel conque ? J’haussai les épaules avec désinvolture. « Voudrais-tu que je te dise que tu n’es pas comme mes autres conquêtes ? » Je soupirai en me penchant vers une étagère.« Je me souviens de toutes les femmes. Je ne suis pas idiot, Delilah. » J’articulai chaque lettre de son prénom avant de plonger mon regard gris sombre presque bleu dans le sien.« Je te manque autant que ça ? » M’amusai-je en serrant ma prise sur les livres que je tenais.

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() message posté Mar 10 Mar 2015 - 1:53 par Invité
Les réponses de Theodore  me frustraient. Il ne répondait pas à mes questions, préférant m'en poser à son tour... Ces dernières me rendaient mal à l'aise, me faisaient également rougir. Mais elles étaient mal placées, hors contexte également. C'était frustrant. J'aurais pu les ignorer. J'aurais du, mais je répondais. Pourquoi n'arrivais-je pas à me taire? À partir tout simplement. Mais Theodore avait ce petit quelque chose de magnétique. Mes jambes refusaient de bouger et d'éloigner mon corps du sien. Ça en était tout bonnement ridicule. Et il devait rire à l'intérieur de lui-même. Il devait se moquer de moi, de mes faiblesses lorsque j'étais en sa présence. Il jouait son petit jeu à merveille, me déstabilisant comme pas possible.  Pourtant, j'avais cru que la prochaine fois que je le croiserais serait différente. J'y avais réellement cru, mais je me trompais visiblement. « J'ai le droit de porter ce que bon me semble! » lui dis-je en haussant les épaules. Oh mais tais-toi! Mais je commençais à me demander si ce que je portais était adéquat. Je soupirai, secouai la tête. Je devais me contrôler. Un homme, peut importe qui, n'avait pas le droit de me faire douter de ma personne! Pourtant,  Theodore avait ce don... Il était maléfique, cela ne faisait aucun doute! Oh! Mais j'avais répété chez moi! J'avais appris mes répliques par cœur dans l'optique de le confronter un jour et de lui clouer le bec à ce démon! Mais cela avait été visiblement une perte de temps, parce que je n'étais toujours pas brillante en sa présence. Je me décevais moi-même devant mon manque de jugeote.  « Tu sens également très bon. » m'avait-il dit. J'en avais frissonné. Cette fois-ci, je m'étais tu. Qu'y avait-il à répondre? Un merci... Non, je n'allais pas faire ça! Je n'allais pas lui donner ce plaisir! Il fallait que je commence à être intelligente et de mettre un frein à ses tortures psychologiques!

Ce que je dis par la suite, de toute façon, fit monter en flèche mon degré de stupidité et de manque de logique et compensa pour les remerciements inavoués. Theodore me sembla néanmoins surpris par ma réplique mal placée. « Non, ce n'était pas cela que je voulais dire... » soufflais-je. Mais en fait, c'était en plein dans le mille. Quelque part, au fond de moi, je ne voulais pas être une parmi tant d'autre. Je voulais un tant soit peu ressortir du lot. Je savais très bien que je n'avais pas compté pour lui. Avait-il du respect pour moi tout simplement? Non, absolument pas. Il n'en aurait jamais. Il ne faisait que jouer avec moi et mes sentiments.... Et j'avais eu la « brillante » idée de me donner à lui. Ce que je pouvais regretter à présent ce combien irréparable égarement! « Je ne te crois pas.... » lui dis-je. Il ne pouvait pas se souvenir de toute. C'était impossible. « Je te manque autant que ça ? » me demanda-t-il  alors sur un ton amusé. Je croisai les bras contre ma poitrine. « Ne pense pas une seule seconde que tu comptes à mes yeux. C'est loin d'être le cas! » lui répondis-je, véhémente. « De toute façon, j'ai déjà quelqu'un dans ma vie.... » ajoutais-je en fronçant les sourcils. Bravo! Encore des paroles que tu vas regretter ma belle!
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Mar 17 Mar 2015 - 1:50 par Theodore A. Rottenford
“Smart people learn from their mistakes. But the real sharp ones learn from the mistakes of others.”  Je suivais les flottements de ses longs cheveux bruns tout autour de son visage. Delilah avait les traits pâles mais la couleur chocolat de ses iris lui donnait des airs d’audace que je trouvais absolument charmants. Je me penchai nonchalamment en sa direction en courbant la bouche. « J'ai le droit de porter ce que bon me semble!   » La voilà désinvolte et insolente à présent ! Décidément, la petite libraire devenait de plus en plus attrayante à mesure que j’attisais ses flammes. J’arquai un sourcil d’un air aguicheur sans me détacher de son odeur délicieuse.  Je ne m’attendais pas à la désirer avec autant de ferveur lorsqu’elle m’avait entrainé parmi les rayons, mais maintenant que nous étions seuls parmi tous ces livres, je sentais la tentation enlacer mon cœur brûlant. J’étais faible face à la beauté obscure de la gente féminine. Ce n’était pas nouveau. Ma main flotta à quelques centimètres de sa joue, mais je me refusais un geste aussi déplacé en public. Le ventilateur au-dessus de nos têtes soufflait les brises parfumées de mon désespoir. Je me redressai avec nonchalance afin de couper cours à mes divagations. J’avais certaines pulsions malsaines, mais je mettais un point d’honneur à rester digne en toutes circonstances. Je la suivis sans un mot. Je ne voulais pas m’étaler sur les étendues du pouvoir que je pouvais exercer sur elle, le silence avait des vertus encore plus déstabilisantes.

« Non, ce n'était pas cela que je voulais dire...   » Lança-t-elle avec une assurance douteuse. Je fis la moue avant de rire avec légèreté. « Je ne te crois pas....   » J’haussai les épaules avec désinvolture. Elle avait pourtant lu quelques pages de mon journal intime, elle savait que je me démarquais avec mon intelligence et ma mémoire photographique depuis la jeunesse. Je lui fis un signe de la tête. Non. Elle n’avait pas à me croire. Non. Je n’en demandais pas autant de sa part. Son avis n’avait pas une réelle valeur pour moi. « De toute façon, j'ai déjà quelqu'un dans ma vie....   »  Finit-elle par ajouter avec flegme. Je ne comprenais pas l’intérêt de ce détail. Essayait-elle de me prouver que la vie continuait de tourner malgré notre petite idylle ? Je déglutis en m’éloignant lentement. « Oh. Je suppose que je suis déçu alors. » Sifflai-je avec ironie.« J’espère qu’il te traite bien. » Je marquai un silence en esquissant un rictus.« Les gens disent ça dans ce genre de situation, n’est pas ? » Susurrai-je en feuilletant le livre pédagogique sur les parents . « Je vais prendre ça. Je te fais confiance, Delilah.»  
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() message posté Mar 14 Avr 2015 - 0:50 par Invité
Je me défendais trop. Ce fait allait définitivement causer ma perte. Cela prouvait encore une fois que j'étais faible devant l'homme, alors que j'essayais désespérément de prouver le contraire. Je manquais également de crédibilité dans mes propos. Je devais me taire, arrêtée par le fait même de lui répondre. La voix de la raison dans ma tête me disait de partir et d'aller aider un autre client, mais j'étais incapable de faire un pas dans la direction opposée. Au lieu de cela, je lui révélai que j'étais en couple. Mais arrête Delilah à la fin! Il s'en fiche pas mal de toi! Et de ta vie sentimentale! « Oh. Je suppose que je suis déçu alors. » me dit-il avec ironie. Il avait fait quelques pas par en arrière. Allait-il s'en aller désormais? Ce serait préférable que oui, mais une petite parcelle de moi avait envie qu'il reste malgré tout. Au final, j'étais sûrement sadomasochiste.... Ce devait être ça mon gros problème! Ça et la stupidité face aux hommes incroyablement sexy. Pourquoi ne pouvais-je tout simplement pas me contenter de ce que j'avais? Ewan était l'homme de ma vie. Il était tout simplement parfait. Et voilà tout... Pas cet homme qui se fichait de moi. Pour lui, je n'étais qu'une personne de plus sur son tableau de chasse. « J’espère qu’il te traite bien. » ajouta-t-il. « Oui, très bien même! » lui dis-je avec un sourire en coin, tentant de reprendre mes esprits. Je m'imaginai le doux visage de mon aventurier dans ma tête et tout redevenait plus net. Voilà ce que serait ma technique contre Theodore désormais. « Les gens disent ça dans ce genre de situation, n’est pas ? » ajouta-t-il finalement en feuilletant le livre pédagogique sur les parents. J'haussai les épaules. « J'imagine en effet...  S'il se soucie des autres, bien évidemment.... Ce qui est loin d'être votre cas....» lui dis-je en soupirant. Cette fois-ci, j'étais satisfaite de ma réplique et je n'en avais pas honte. « Je vais prendre ça. Je te fais confiance, Delilah.» conclu l'homme. « Parfait et bien, j'imagine que vous connaissez la sortie n'est-ce pas! Passez une belle journée! » lui dis-je.


Je tournai les talons pour changer de rangée. Ce fut à ce moment-là que je pus à nouveau respirer convenablement. J'avais l'impression d'avoir été libérée. Je me sentais beaucoup, mais alors beaucoup mieux. Je n'avais qu'une envie désormais, aller dans le backstore et respirer encore mieux. Je m'y dirigeai donc, prenant ma pause en même temps pour me remettre les idées en place par le fait même. Ça me ferait du bien et me mettrait les idées au clair. Et je pourrais en profiter pour appeler Ewan en même temps. Sa voix sonnerait plus doux qu'il ne le pensait à mes oreilles. J'avais envie de le voir à présent. Il me manquait.
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Theodore A. Rottenford
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() message posté Dim 3 Mai 2015 - 17:30 par Theodore A. Rottenford
“Smart people learn from their mistakes. But the real sharp ones learn from the mistakes of others.” Elle était sur la défensive. J’arquai un sourcil, à la fois contrarié et intrigué par les raisons qui la poussaient à me défier de la sorte. J’avais assez d’estime pour penser qu’elle essayait de se dérober de mon emprise sur son corps. Son expression était allongée, tiraillée entre son mépris pour monde et la frénésie de retrouver un ancien amant. Se souvenait-elle encore de nos ébats dans les toilettes publiques ? Se languissait-elle de la passion dévorante d’un inconnu rencontré par un malheureux concours de circonstances ? Où était-elle tout simplement blessée car je n’accordais aucune importance à ce genre de niaiseries ? Je me redressai avec nonchalance sans lui répondre. Ses piques ne m’atteignaient pas réellement ; ils m’amusaient. C’était peut-être cruel mais je ne voyais en elle qu’une forme voluptueuse et aguicheuse qui avait succombé au vice en ma compagnie. Delilah était une jeune femme ravissante, mais je n’étais pas un homme du sentiment. Dans l’obscurité, je n’avais aucun nom, aucun objet et aucun intérêt. « J'imagine en effet... S'il se soucie des autres, bien évidemment.... Ce qui est loin d'être votre cas.... » Sa voix avait claqué soudainement. Je secouais la tête avec recueillement avant de me diriger vers la caisse en silence. « Parfait et bien, j'imagine que vous connaissez la sortie n'est-ce pas! Passez une belle journée! » Je plissai le front en payant ma facture – Quelle impolitesse ! Je pris mon sachet, prêt à quitter les lieux, lorsqu’un chant démoniaque retentit dans ma tête. Elle ne pouvait pas s’en tirer aussi facilement. Je rebroussai lentement chemin. Les livres emplissaient la grande bibliothèque du fond ; il y en avait partout sur les rangées, sur les tables et sur les chaises. Le nombre d’ouvrages augmentait au fur et à mesure que je m’enfonçais dans la pièce ; vers le blackstore. L’accès était réservé au personnel uniquement mais je m’étais discrètement faufilé entre les murs de manière à ce que ma présence ne soit pas remarquée. La silhouette fine de Delilah pointait au loin dans la pénombre. Je passai ma main dans ma chevelure impeccable avant de foncer vers elle comme une flèche. J’abandonnai mes achats dans un coin afin de libérer mes mains, puis dans un élan de véhémence je plaquai mes mains de part et d’autre son cou parfumé, la prenant par surprise. J’ancrai mon regard gris sombre, presque noir dans le sien avant de sourire d’un air machiavélique. « J’espère que tu n’es pas assez stupide pour crier. » Murmurai-je en me penchant vers sa bouche. « Que me reproches-tu au juste petite libraire ? Tu en veux plus ? Tu regrettes peut-être …» Mes doigts glissaient le long de ses joues alors que mon souffle brûlant se versait sur sa peau. Je n’avais pas oublié le jour où notre rencontre avait pris un tournant personnel. Nous nous ne connaissions pas et pourtant elle avait bravé les lignes de mon journal intime. Elle m’avait suivi dans un bistro et elle avait écarté ses cuisses pour moi. Elle avait agi de son plein gré – à aucune moment je ne l’avais contrainte à me suivre.
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