(✰) message posté Lun 1 Juin 2015 - 18:31 par Invité
let it go
NOAH & ROMEO
From Tardis ✻✻✻Le blondinet avait besoin d’argent, il en avait marre de piquer des portes-monnaies qui n’étaient pas assez épais pour lui permettre de manger. Dans ces cas là il trouvait du boulot, il avait été déjà plusieurs fois serveurs, son efficacité et son aisance pour traverser les foules avec des plateaux surdimensionnés recouverts d’une variété de cocktails, lui avait valu plusieurs fois des félicitations. Il n’abandonnerait jamais sa petite liberté pour un travail, ça serait contre son éthique. Le jeune homme avait été un petit bar qui n’avait pas besoin de lui, sur son chemin, il observa le Tardis. Posant les mains sur les hanches, il espérait que le barman qui l’avait embauché à deux reprises du nom de Noah aurait besoin de lui. Il était sympa et il avait des grands cheveux, Roméo adorait les grands cheveux, symbole de confiance absolue. Bien entendu il passa par une entrée, le videur ne lui aurait jamais permis de passer, il avait trop une tête de chérubin pour ce genre d’endroit. Il vit une lucarne entrouverte et en sautant sur une ben de poubelles, il s’infiltra par l’ouverture dérobée. Une fois à l’intérieur, il vérifia que ce soit bien Noah, et c’était le cas. Il lui manquait un serveur pour la soirée. C’est ainsi que sans mal, il passa les prochaines heures, à servir les différents clients. Bien entendu Roméo restait Roméo, il sautait par-dessus le bar sous les yeux impressionnés des clients, pour récupérer les plateaux ou les ramener. Faisait des petites cabrioles ici et là, riait aux éclats et l’ensemble de la soirée se passait dans les meilleurs des mondes. Son jean et son beau débardeur sombre qui dessinait ses hanches, lui donnait l’habille de convenance. Jamais aucun scandale, chaque client détenait leur verre dans la minute.
Un petit sourire complice de temps en temps avec ce barman qui lui permettait d’encaisser de l’argent, alors que les derniers clients, un peu éméchés quittaient les lieux, il se mit à nettoyer les tables. Chiffon à la main, il se mit à nettoyer les différentes traces des aléas de cette belle soirée. C’est en chantonnant la chanson phare de la reine des neiges qu’il prit cœur à l’ouvrage, il avait vu le dessin animé, caché clandestinement dans un cinéma un jour de vent glacial sur Londres, pour y trouver un peu de chaleur.
Après avoir terminé sa mission, il se mit à danser sur la piste de danse, il était tout seul et il en profitait. Il prit son élan, et sauta, prenant appuie sur une table pour terminer avec une pirouette sur le bar lustré, il se laissa glisser dans un grand écart, pour terminer de ranger les quelques verres propres. Roméo avait sa poche remplis de pourboire qu’on lui avait glissé dans la poche arrière de son pantalon, c’est là qu’il vit le pot laissé prêt de la caisse pour ceux qui désirait faire un don sur la qualité du service. Etant un jeune homme honnête, il vida sa poche pour y placer l’argent, ça revenait à l’ensemble de l’équipe. Il s’allongea ensuite sur le bar reprenant sa chanson depuis le début. Les bras écartés, il n’avait jamais rêvé d’être Elsa, il ne voulait pas être une fille, il aurait juste bien aimé avoir un meilleur pote comme le bonhomme de neige, ou encore faire des boucles de neige par un pouvoir mystique. Les boucles blondes encadraient son visage, sa bouche étirée dans un sourire tandis qu’il continuait de chanter de sa jolie voix pleine de tremolo.
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 0:04 par Guest
Romeo ♦ Noah
Let it go
S
i Noah Oswlad avait décidé de travailler en semaine, c'était parce qu'il avait tout le week end pour faire la fête avec ses amis et surveiller sa petite soeur. Bien sur, il n'y avait rien de rassurant à savoir Hermia toute seule chez lui jusqu'à plus d'une heure du matin mais il était confiant quand il s'agissait de la laisser se prendre en charge. Elle était bientôt majeure après tout ... D'ordinaire, le Tardis était un bar plutôt calme, du moins quand il y était. Pourtant, certains soirs étaient plus éprouvant que d'autre lorsqu'on était seul maître à bord. Le week end approchait et de nombreux étudiants étaient venus fêter la fin de leurs examens et leur futur départ en vacances. Marly lui avait laisser la responsabilité de gérer le bar pour passer une soirée avec sa fille et Noah se retrouvait seul avec un seul serveur, habituellement bien suffisant pour le peu de monde que recevait le bar un jeudi soir. Quel ne fut pas son bonheur en apercevant une tignasse blonde bien connue débarquer par une fenêtre ouverte. Il était sauvé ! Roméo, c'était un peu son joker: il était venu un soir où Marly était absente et où lui même croulait sous le boulot et il cherchait un petit job ponctuel. Il savait que sa patronne ne serait pas contre alors, il lui arrivait de faire appel à lui, ou plutôt d'accepter un coup de main quand il s'incrustait certains soirs. Et par chance, ce soir était un soir où Roméo avait besoin d'argent.
Le service passa incroyablement plus vite lorsqu'il fut soulagé par la présence de son joker et les derniers clients commencèrent à partir enfin. Noah s'accorda un moment pour souffler: même s'il n'était pas le genre de barman à boire pendant le service, il avait sérieusement besoin d'un verre. Profitant que personne ne passe de commande, il saisit un gobelet qu'il remplit d'eau - il devait faire la caisse plus tard dans la soirée et devait garder l'esprit clair - et but d'une traite. Lorsque les derniers ivrognes furent partit, il ne put s'empêcher de soupirer. Quelle longue soirée, se dit-il, heureux d'en voir enfin la fin. Il quitta alors son bar pour aller fermer la porte à clé, souriant alors qu'il entendait Roméo chantonner dans son coin: il aimait la bonne humeur du jeune homme qui était, visiblement, communicative puisque l'unique serveuse du soir s'en allait vers le vestiaire d'un air pimpant. Une fois sa tâche achevée, il s'absenta quelques minutes pour aller compter et ranger l'argent dans le coffre: une mission de la plus haute importance qui était toujours stressante. Bien qu'heureux d'avoir des responsabilités dans l'établissement, Noah craignait toujours une boulette et prenait son temps pour être sur de ne rien rater. Lorsqu'il revint dans la salle principale pour nettoyer son comptoir, il ne put s'empêcher d'éclater de rire face à un Roméo survolté. « Tu aurais fais une bien meilleure Elsa que la blondasse du film. » lâcha-t-il dans un sourire. Hermia l'avait forcé à regarder le dernier Disney sous peine de le réveiller à coup de bande originale pendant des semaines. Retrouvant son sérieux, il lui tendit une enveloppe: une partie de la recette du soir, calculé comme Marly le lui avait apprit pour qu'il soit prêt dans ce genre de situation. « Et voila pour toi. On attends que la Princesse soit sortie et vous partagerez les pourboires. » dit-il tout en lavant ses verres. La demoiselle en question ne mit que quelques minutes à revenir et, après un partage équitable, quitta le bar par la porte de derrière. Noah ayant encore du ménage à faire, il décida de parler un peu avec son serveur d'un soir qui ne semblait pas particulièrement pressé. « Et bien ... Ça faisait longtemps que je ne t'avais pas vu ...? Me ferais tu des infidélités ?» lui dit-il en riant.
GleekOut!
Invité
Invité
(✰) message posté Jeu 4 Juin 2015 - 16:28 par Invité
let it go
NOAH & ROMEO
From Tardis ✻✻✻Il n’existait aucuns moyens pour pouvoir contacter Roméo, aucun compte Facebook, aucun numéro de téléphone, rien ne le reliait de prêt ou de loin à l’informatique. On ne trouvait pas le jeune acrobate, c’était le jeune acrobate qui vous trouvait. Une fois là, il s’activa, accomplissant le travail qu’il devait faire avec le sérieux qui lui incombait. Car si des fois Noah avaient besoin, il accepterait à nouveau si tout se passait bien. Tout en retrouvant une salle, pour beaucoup elle aurait été glauque, plus de rires, plus de danses, plus de conversations, elle ne raisonnait qu’à l’écho froid du moindre son. Pourtant, le jeune homme avait réussi à la remplir à lui seul de son optimisme. Il chantait la reine des neiges, tout en nettoyant la moindre trace d’un éventuel client, laissant la salle pratiquement dans un état irréprochable. C’était paradoxal, car Roméo était un jeune homme désorganisé, qui n’aimait pas faire le ménage et il restait un grand bordélique. Ce qui vint l’interrompre, fut la voix du Barman, il tourna la tête vers lui. « Oh ! Elsa j’aurais aimé l’avoir comme ma sœur ! Elle est trop cool, t’imagine d’avoir une sœur qui te permets de faire une bataille de boule de neige quand t’en a envie….je suis même sûr que grâce à elle on pourrait avoir Noël en plein été ! Deux fois Noël dans l’année, t’imagine ! Le père Noël serait sûrement contrarié de bosser deux fois dans l’année….» Noël était la fête préféré de ce jeune homme. Pour beaucoup, voulant trouver des raisons à son caractère, il voulait lui mettre sur le dos le syndrome de Peter Pan. Or Roméo n’avait aucune angoisse à grandir et il affrontait assez bien ses responsabilités, assumant le fait d’être un beau vagabond. Il vivait dans le même monde que les autres, bien décidé à ne pas en voir la même réalité. Bien qu’il rassemblait trop de croyance à lui tout seul. Lorsqu’il lui tendit l’enveloppe plein de billets, il la saisit, sans même regarder ce qu’il y avait dedans, ce n’était pas le peine, il lui faisait confiance. La jeune serveuse revint, selon la volonté de Noah, ils partagèrent ce qu’il y eut dans le pot et il rangea dans une poche différente cet argent. Car il le donnerait sûrement à quelqu’un qui en aurait plus besoin de lui, à un clochard dans la rue, ou un SDF qui aurait vraiment besoin de manger. Il alla s’assoir sur le bar une fois que la jeune serveuse ayant totalement disparu du bar.
Le singe qu’il était, entrecroisa ses jambes, posant ses mains sur ses genoux, et il plongea son regard hétérochrome dans les yeux de son interlocuteur, fortement amusé par sa remarque. Les iris de Roméo étaient vertes, bordés d’or, deux couleurs se confondant parfaitement. « Je ne savais pas que je devais t’être fidèle ! Ca marche comment ça ? Ah oui je ne dois pas aller voir ailleurs…rassure toi, je n’ai bossé que chez toi pour le moment ! » Il avait pris avec beaucoup d’humour ce qu’il lui avait dit. Pour avoir l’entière fidélité, il faut signer un contrat, or Roméo avait du mal à abandonner cette liberté et Noah ne lui avait jamais proposé de l’embaucher. « Je suis venu te voir avec ton groupe ! J’ai adoré ! Tu joues trop bien….t’avais trop d’admiratrices pour que je vienne te dire bonjour ! J’adore la musique, j’écoute beaucoup de métal ! C’est génial ce que peuvent faire les chanteurs…les musiciens ! » Qui aurait pu croire qu’une aussi jolie tête blonde, puisse écouter une musique aussi violente. Pourtant c’était le dada de Roméo, elle suivait avec intensité certains groupes, allant se renseigner sur internet sur eux, dès qu’il avait les moyens d’entrer dans un bar à ordinateurs.
Il arrivait quand même à rester en place le temps d’une conversation, il n’avait jamais été très bon musicien, il était bien meilleur acrobate.
(✰) message posté Lun 8 Juin 2015 - 20:13 par Guest
Romeo ♦ Noah
Let it go
N
oah n'avait jamais été vraiment difficile dans ses amitiés: sa façon d'être avait toujours été un avantage pour se lier avec les gens et tout le monde vous dira que, dès la première rencontre, il ne laissait pas indifférent. Soit on l'aimait. Soit on le détestait. Mais ça convenait au jeune homme qui n'aimait pas s'embarrasser de faux semblant avec ses pairs: il était comme il était et ne comptait pas changer ... Pour personne. Il considérait avoir fait suffisamment d'effort pour tout une vie et, bien que cela lui eut été profitable de se reprendre en main, il ne pensait pas avoir quoi que ce soit à se reprocher: il était un jeune homme de 27 ans, plus ou moins mature, avec une capacité à apprécier les gens légèrement plus forte que la moyenne. « Oh ! Elsa j’aurais aimé l’avoir comme ma sœur ! Elle est trop cool, t’imagine d’avoir une sœur qui te permets de faire une bataille de boule de neige quand t’en a envie….je suis même sûr que grâce à elle on pourrait avoir Noël en plein été ! Deux fois Noël dans l’année, t’imagine ! Le père Noël serait sûrement contrarié de bosser deux fois dans l’année….» Noah ricana dans son coin à cette remarque: Hermia était bien loin d'être aussi héroïque qu'une quelconque Anna mais l'enthousiasme du blond était communicatif et lui faisait oublier un peu que Noël avait cessé d'être sa fête préférée depuis des années. Il rechutait tous les ans, dès que le mois de décembre pointait le bout de son nez. Erya adorait l'hiver. Il avait l'impression qu'en se retournant, il la verrait avec ses boucles blondes et son regard rieur. Elle aimait la vie plus que quiconque et chaque Noël lui rappelait qu'elle n'était plus là. « Si tu veux, je te prête ma soeur. Elle ne fabrique pas des bonhommes de neige en toussant mais je peux t'assurer que tu changeras d'avis.» Il avait beau dire cela, Noah adorait sa petite soeur. Elle était le centre de son monde mais parfois, il avait juste envie de la noyer dans la Tamise. Spécialement quand elle monopolisait la salle de bain, le laissant avec la désagréable impression que son appartement se transformait en piscine municipale. « Mais elle ne sera ni reprise, ni échangée ... C'est peut être la que se cache l'arnaque ....» gloussa-t-il dans son coin.
« Je ne savais pas que je devais t’être fidèle ! Ca marche comment ça ? Ah oui je ne dois pas aller voir ailleurs…rassure toi, je n’ai bossé que chez toi pour le moment ! » Noah sourit en se dirigeant vers une fenêtre qui ouvrit en grand. Sortant son paquet de cigarette, il attrapa l'un des tubes blancs et montra le paquet à Roméo, lui en proposant une silencieusement. Quelques secondes et un briquet plus tard, Noah expirait sa fumée grisâtre et se sentit tout d'un coup plus détendu. Il lui arrivait souvent de jouer le coup du faux couple avec les gens. Souvent, il taquinait Fred en lui disant que "maman n'était vraiment pas fière de lui" lorsqu'Appris lui rapportait le comportement de son ami envers une certaine demoiselle. C'était dans sa nature. Et jouer cette carte avec Roméo lui semblait très intéressante. « Je te taquine, mais rassure toi, ta loyauté réchauffe mon petit coeur meurtri ! » continua-t-il sur le ton de la blague, comme l'aurait fait une jeune adolescente avec un petit copain. Il aimait bien taquiner les gens: c'était sa façon de se faire remarquer, il était le mec drôle, un poil désabusé qui fumait trop et parlait toujours avec un ton légèrement moqueur. « Je suis venu te voir avec ton groupe ! J’ai adoré ! Tu joues trop bien….t’avais trop d’admiratrices pour que je vienne te dire bonjour ! J’adore la musique, j’écoute beaucoup de métal ! C’est génial ce que peuvent faire les chanteurs…les musiciens ! » Immédiatement, le regard de Noah changea. Lui parler de Lust, c'était l'attirer sur son sujet favori. Le groupe, c'était un peu ce qui l'avait sortit de son mutisme et il s'y investissait beaucoup, même s'il n'en avait pas l'air. « C'est vrai ? T'as aimé ? » Les yeux du jeune homme était emplis d'étincelle de joie: il avait souvent peu de retour sur ce qu'ils faisaient, en dehors des soirées où ils jouaient. « Je suis pas le plus populaire ... La plupart du temps ... C'est des amis venu nous rendre visite et, parfois ... Je dis bien parfois, on a des fans. Mais de la à parler d'admiratrices ...» Quand on lançait Noah sur un sujet, il était impossible de l'arrêter et là, Romeo venait de lui donner le meilleur sujet du monde.
GleekOut!
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 9 Juin 2015 - 15:17 par Invité
let it go
NOAH & ROMEO
From Tardis ✻✻✻Roméo s’extasiait sur les avantages d’un personnage imaginaire de dessin animé, avec la possibilité d’une idéalisation telle, qu’il aurait pu envisager l’existence de celle-ci. Même si ses croyances étaient nombreuses et farfelues, il savait faire une part de relativisation. Elsa n’existait pas, cependant, si un être mal intentionné était passé, il aurait pu abuser de l’ingénu de façon à semer le doute dans son esprit. Parfois un mauvais esprit raisonne, la corruption étant irréparable et perverse. La proposition de Noah était claire, il lui laissait emprunter sa sœur, sans aucune difficulté dans son cas. L’avantage était qu’il lui lisait directement les lignes minuscules du contrat, elle n’était pas à rendre. « Au pire on peut faire une garde partagée ! » Roméo avait l’esprit assez ouvert pour l’envisager, bien qu’il sache que c’était sur une pointe d’humour qu’il lui avait fait la proposition. Le jeune homme avait son argent, il aurait très bien pu disparaitre, par la fenêtre encore ouverte, par laquelle il savait su apparaitre. Le jeune homme refusa la cigarette qui lui était proposé, alors que quelques secondes plus tard, Noah inhalait les premières bouffées de la sienne. Il n’aimait pas la dépendance, bien qu’il adore l’odeur du tabac. Ce n’était pas aussi désagréable qu’on le prétendait. Le jeune acrobate continuait de virevolter au travers de la salle pour fignoler les derniers détails. La loyauté de Roméo était sans appel, telle que sa fidélité. « On va dire que je ne vais travailler que pour toi ! Et un cœur meurtri reste un cœur blessé, donc un cœur réparable ! Tout peut se soigner ! Rien n’est inéluctable, peut-être la mort…et encore ! C’est juste une fin en soit ! » Le jeune garçon avait toujours cet optimisme dévorant, rien ne pouvait l’atteindre, un bouclier de protection qu’il brandissait avec fermeté.
Tout doucement il avança, la démarche du jeune homme était fluide, légère, un peu dansante, on pouvait le comparer à un jeune félin, un équilibriste qui n’est jamais descendu de son fil, y restant fièrement. Tout en déambulant il évoquait le concert qu’il avait passé et il percevait la passion dans la voix était agréable. Noah était très beau avec sa basse entre les mains. Une part de sensualité et de charisme évoquant une attraction soudaine lorsque la musique s’échappait tel l’effluve du meilleur des parfums, ayant envoûté le blondinet. La souplesse du blondinet se voyait au premier regard, un petit vent frais souleva ses boucles dorées de son front, il ne pu s’empêcher d’escalader la fenêtre pour s’y percher. La même aisance et la même facilité dans ses gestes. Il c’était aidé de ses bras, les biceps se tendirent et se décontractèrent, tandis qu’il se mit à balancer légèrement ses jambes dans le vide. « J’ai adoré ! Je dois dire que c’est plutôt pas mal ! J’aime le coté très métal du groupe ! Une approche particulière certes mais qu’on pourrait presque faire une nuance entre le Folk et le Glam métal, et ça j’apprécie beaucoup ! Vous avez déjà un CD ? J’en aie cherché lorsque je suis sorti ! » On ne pouvait pas penser qu’un jeune homme aussi bisounours que Roméo puisse écouter une musique aussi dure, aussi évocatrice et scandaleuse. Pourtant dans chaque teste, il y voyait une lueur d’espoir. C’était paradoxal, ce qui ne faisait que contraster son caractère ambigu. « Alors compte-moi comme l’un des admirateurs du charmant bassiste ! » Il lui fit un petit clin d’œil innocent. Tout en lui chapardant sa cigarette entre les doigts, effleurant sa main au passage, il tira sur le mégot dans une longue aspiration. La nicotine lui brûla la gorge, alors qu’il se mit à crachoter la fumée mal inhalé. Roméo lui rendit, tout en se tenant la gorge et reprenant peu à peu son souffle. Sans même réfléchir, il chercha des dragibus qu’il cachait dans ses poches et s’en mangea plusieurs d’affilé. « C’est pas fait pour moi ! Pouah ! Je te laisse toutes les cigarettes que je ne fumerais jamais ! » Jamais il ne sera capable de juger autrui, Noah était assez grand pour savoir ce qui était bon pour lui. Il avait toujours quelques bonbons dissimulés sur lui. Il fit un grand sourire, oubliant sa mésaventure avec sa première cigarette. Ne jamais faire comme les grands, il devrait s’en rappeler.
(✰) message posté Lun 22 Juin 2015 - 18:34 par Guest
Romeo Noah
Let it go
L
e jeune barman regardait le blond continuer son petit manège avec un sourire: ce genre de personne était rare ans ce monde. Alors qu'il sentait ses idées noires revenir - et ce n'était vraiment pas le moment - Noah se concentra sur sa cigarette, comme si cette dernière avait le pouvoir de lui vider l'esprit. « Au pire on peut faire une garde partagée !» Son regard se posa de nouveau sur son serveur d'un soir et il éclata de rire. Il imaginait la tête de sa petite soeur si elle apprenait qu'il était prêt à la prêter de la sorte: elle lui ferait certainement une vie d'enfer après ça. Calmant ses gloussements il se contenta de souffler un « C'est mieux que rien: ça me fera des vacances ! » avant de se frapper mentalement. Il avait beau pester contre Hermia et son mauvais caractère, il était bien heureux qu'elle soit là: sa présence comblait la solitude qu'il ressentait depuis le décès d'Erya. Elle était patiente avec lui et, malgré sa fâcheuse tendance à l'inscrire sur des sites de rencontres - la dernière dispute qu'il avait eut avec elle portait sur ce sujet - il devait avouer qu'il s'amusait bien avec elle. Hermia, son boulot au Tardis et le groupe dans lequel il jouait ... C'était tout ce qu'il lui fallait. Il n'aimait pas trop qu'Hermia se mêle de sa vie sentimentale: c'était épuisant et c'était la seule raison qui le poussait à vouloir se débarrasser d'elle d'ailleurs. « On va dire que je ne vais travailler que pour toi ! Et un cœur meurtri reste un cœur blessé, donc un cœur réparable ! Tout peut se soigner ! Rien n’est inéluctable, peut-être la mort…et encore ! C’est juste une fin en soit !» La voix du jeune homme le sortit de ses pensées et ses yeux s'écarquillèrent un peu de surprise. Qu'est qu'ils avaient tous avec les réparations ? Il se sentait peut être très bien comme ça ? Il secoua la tête, pensant qu'il commençait à se comporter comme un crétin. Roméo n'avait pas à subir sa mauvaise humeur - et de toute évidence, sa mauvaise fois également. « Je sais pas pour les autres coeurs brisés mais pour moi ... Je crois qu'il n'y a plus rien à faire.» dit-il avait une voix triste, oubliant totalement que cela partait à l'origine d'une taquinerie. Il se sentait à fleur-de-peau depuis quelques jours: la date du funeste anniversaire qui dictait à présent sa vie approchait à grand pas et apportait avec elle son lot de mauvais souvenirs et de mélancolie. « Désolé.» finit-il par dire d'une voix penaude « Je suis un peu ... Grincheux ce soir.» Il n'avait pas vraiment envie de partir sur le sujet d'Erya, de son décès ou de quoi que ce soit la concernant.
Parler de Lust était bien plus agréable et découvrir en Roméo, un potentiel fan, lui remontait le moral. Le groupe n'était pas particulièrement connu: ils jouaient dans des petits bars, répétaient la plupart du temps: ça commençait à marcher, mais ils n'avaient pas encore de grande renommée, même au sein de Londres. « J’ai adoré ! Je dois dire que c’est plutôt pas mal ! J’aime le coté très métal du groupe ! Une approche particulière certes mais qu’on pourrait presque faire une nuance entre le Folk et le Glam métal, et ça j’apprécie beaucoup ! Vous avez déjà un CD ? J’en aie cherché lorsque je suis sorti !» Noah hocha la tête négativement « Pas encore. C'est en projet, peut être très bientôt mais pour le moment, on prépare notre prochain concert. » Il fallait dire que Lust prenait beaucoup de temps et tous travaillaient: il était encore difficile de trouver des moments pour se retrouver alors enregistrer était, pour le moment, un peu compromis par leurs emplois du temps respectifs. « Si tu veux je te préviendrais du lieu et de la date ...» Bien que surpris de voir que ce genre de musique inspirait le blond fan de la Reine des Neiges, il était content de se dire que quelqu'un viendrait peut être les voir, pour lui. D'ordinaire, il n'y avait pas grand monde qui le connaissait d'avant Lust parmi les spectateurs ... D'ailleurs, il avait une vague idée de la date à laquelle Nate avait organisé le concert mais attendait encore une confirmation de la part de son acolyte musical. Il songea à amener Hermia, pour une fois. D'ordinaire, il lui laissait le choix et ces derniers mois, la jeune fille préférait rester sur son ordinateur. En l'ayant près de lui, il pourrait garder un oeil sur elle. Un regard vers Roméo le fit penser qu'il pourrait, ainsi, lui montrer le "monstre" qu'elle était. Âge ingrat que celui de l'adolescente. « Alors compte-moi comme l’un des admirateurs du charmant bassiste !» Le petit clin d'oeil du blond le fit sourire et il fit mine de râler lorsque Roméo lui piqua sa cigarette. Son regard se posa sur son ami et il ne put retenir son éclat de rire lorsqu'il vit le blond toussoter avant de recracher la fumée de la cigarette. Récupérant son bien, Noah eut un petit rictus moqueur en voyant l'air dégouté de Roméo. « C’est pas fait pour moi ! Pouah ! Je te laisse toutes les cigarettes que je ne fumerais jamais !» Le barman finit par écraser son mégot dans le cendrier qui était posé à coté de la fenêtre, soufflant la dernière bouffé de nicotine qu'il avait prit. « Tant mieux ! C'est une vraie cochonnerie ce truc.» dit-il en désignant le cendrier d'un mouvement de tête. « Je m'en voudrais qu'il t'arrive un truc à cause de ça.» Lui même se fichait bien de tomber malade ou de réduire son espérance de vie à chaque bouffée mais l'idée qu'il arrive quelque chose aux autres le rendait malade. Il faisait la chasse à Hermia pour ça: elle était en plein dans l'âge où lui même fumait 2 paquets par jour. « Et puis ... Ce serait dommage, je te préfère comme tu es !» conclu-t-til en pensant que la fumette changeait les gens: ils devenaient plus agressifs, plus stressés et il ne comptait plus le nombre de personne avec qui, aujourd'hui, l'arrêt de la cigarette était son unique sujet de conversation. Le genre qui agaçait à la longue, le genre qu'on entends dans la bouche d'une grande majorité des fumeurs.
GleekOut!
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 23 Juin 2015 - 20:28 par Invité
let it go
NOAH & ROMEO
From Tardis ✻✻✻C’était bien son style à ce singe effronté que de vouloir chaparder la sœur de son patron non officiel. Peu importe, le rêve de Roméo restait de former une famille, qu’il rêvait être marié, avoir des enfants, une maison, tout en gardant cette liberté, ce mode de vie qui lui convenait si bien. Les négociations avaient été lancé, et d’ailleurs Noah, semblait vouloir dire qu’en ce moment sa sœur semblait particulièrement difficile à contrôler. Même ça il aurait désiré le vivre, dire qu’il en a marre de sa sœur, il eut alors ce magnifique sourire qui ne disparaissait jamais, analogisme du chat du Cheshire dans Alice au Pays des Merveilles. La surprise était inévitable lorsqu’il parla de cœur blessé, y mettant toutes les notes positives qu’il pouvait composer avec son timbre de voix. Sans mégarde, à sa réplique, il prit son bras et posa ses deux doigts pour écouter son pouls, tout en se mettant à compter. Le blondinet n’était pas idiot loin de là. Il exerça sa pression pendant une trentaine de secondes et fit le calcul. « Bien tout me semble en ordre, le rythme est normal, je crois que c’est dans ta tête en fait ! Donc tu dois avoir raison y a plus rien à faire ! Peut-être le temps ou toi...garde un tout petit espoir ça ne fait pas de mal ! » Un peu de taquinerie pour détendre l'atmosphère. Il alla déposer un bisou sur sa joue, petite attention qui lui ressemblait bien, il se moquait des réactions des autres, il n’aimait pas entendre les gens prétendre qu’ils sont malheureux. Sa joue était douce en plus. Ce fut rapide, plus fraternel que fusionnel. « Après tout je peux t’en faire un, ton cœur me dira rien ! » Les particularités de ce jeune acrobate qui avait pris place sur la fenêtre. « Grincheux il est trop cool dans Blanche Neige, regarde bien, c’est quand même lui qui protège le plus les autres ! Il ne veut pas qu’on le comprenne, ça se respecte ! Fais ton grincheux autant que tu veux ! » Comment vexer Roméo ? C’était quasi impossible. Il fallait y mettre du cœur à l’ouvrage. Même le tempérament sombre, lugubre de Noah n’arrivait pas à l’atteindre.
Roméo était venu se percher sur la fenêtre tout prêt de ce jeune homme, qui représentait pour lui un énorme mystère. Le pire dans cette histoire c’était que les mystères, il adorait vraiment ça. Il parla de son groupe, de ce qu’il avait vu, il était assez admiratif, il adorait la musique et avait une plénitude lorsque les mélodies le touchaient. En soit, un musicien était incroyable par sa perception de sa création, sa volonté était dans la justesse et la perfection. C’était un travail inouï et en parlant de Noah, il en avait les yeux qui brillaient. Il quémanda en premier un CD, il avait hâte d’entendre ça, un autre concert. « Oh oui ! Je veux tout savoir ! Peut-être un prospectus ? Je pourrais même essayer de vous dessiner un logo de groupe !» Il aurait pu demander un site internet, cependant la technologie était une notion étrangère à Roméo, il savait à peine se servir d’un ordinateur ou d’un téléphone, d’ailleurs il trouvait ça ennuyeux à mourir de fixer un écran. Il l’entendit râler lorsqu’il lui subtilisa sa cigarette pour faire sa première tentative avec le tabac, qui fut un échec, à la fois pour ses poumons et en même temps ça ne lui plaisait pas tellement. Ca donnait un air charmant à Noah qui le prévenait contre les risques du tabac. « Tu arrives à bien m’aimer comme je suis ? C’est bien ça ! Les gens ils ne sont pas toujours de ton avis, je ne leur en veux pas, on ne peut pas apprécier tout le monde ! Moi je ne peux pas leur en vouloir, détester est leur problème pas le miens ! » Roméo avait une sorte de confiance incroyable en lui.
Il fit un petit saut depuis sa fenêtre pour atterrir en souplesse sur le sol de ce bar, il se redressa, ses yeux étaient plus dorés que vert à cause de la lune. Doucement il s’approcha de Noah, il eut envie de l’embrasser, de percevoir la douceur de ses lèvres, cela faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eut ce désir, qu’est ce qui lui prenait ? Roméo, se retint, il s’approcha, son patron d’un jour agissait comme un aimant avec lui. « Tu crois que c’est mal de penser que j’aimerais t’embrasser ? C’est débile entre garçon non ? » Peut-être que Noah n’aimait pas les garçons qui aiment les garçons, il avait envie d’être contre lui, d’autant plus en l’imaginant avec une basse, il ne pu s’empêcher d’avoir un petit rire, pour tenter d’évacuer ses sentiments étranges. Roméo parlait aussi vite qu’il pensait, il posa sa main devant sa bouche et laissa retomber son bras, il recula de quelques pas, prêt à s’enfuir, il se sentait stupide, il n’aimait pas ça.
(✰) message posté Dim 28 Juin 2015 - 17:20 par Guest
Romeo ♦ Noah
Let it go
L
e jeune homme dissimula à peine sa surprise lorsqu'il sentit son ami attraper son bras pour y poser ses doigts: on aurait dit un film et Noah oscillait entre amusement et incompréhension alors qu'il se demandait ce que Roméo avait derrière la tête. L'échange n'avait durer que que quelques secondes, mais les secondes paraissaient longues aux yeux de Noah qui ne savait trop comment réagir à son étrange infirmier« Bien tout me semble en ordre, le rythme est normal, je crois que c’est dans ta tête en fait ! Donc tu dois avoir raison y a plus rien à faire ! Peut-être le temps ou toi...garde un tout petit espoir ça ne fait pas de mal ! Après tout je peux t’en faire un, ton cœur me dira rien !» Cette dernière phrase fut accompagnée d'un léger baiser sur sa joue qui décontenança le barman bien plus qu'il ne l'aurait avouer. Alors que Roméo allait s'installer sur la fenêtre, Noah laissa ses doigts toucher légèrement sa joue, comme s'il cherchait vérifier que tout cela était bien réel: hors avec sa soeur, Noah avait très peu de contact physique avec les gens: pas que cela ne le dérange particulièrement, mais il considérait que c'était envahir l'espace vital de l'autre que de lui sauter dessus sans son autorisation. Bien sur, parfois, il avait des accolades amicales avec les membres du groupe, à la fin d'un concert, ou il se permettait une ou deux étreinte avec ses amies mais cela s'arrêtait la. Depuis qu'Erra avait disparue, il s'était considérablement renfermé sur lui même. Sa surprise ne parut pas étonner Roméo qui continua sur sa lancée « Grincheux il est trop cool dans Blanche Neige, regarde bien, c’est quand même lui qui protège le plus les autres ! Il ne veut pas qu’on le comprenne, ça se respecte ! Fais ton grincheux autant que tu veux !» La comparaison eut le mérite de le faire rire. Il se voyait tellement avec un petit bonnet et une pelle aller chercher des pierres précieuses dans la montagne. Hormis ses petits coups de blues, Noah était quelqu'un de plutôt positif: c'était une promesse qu'il s'était fait à lui même, de ne jamais se laisser aller à la tristesse et aux émotions négatives ... Ou du moins pas trop. « Mais dis donc ! T'es un vrai fan de Disney toi ! » fit-il remarquer en souriant: Hermia était pareille. Il avait l'impression d'être entouré de deux soleils, deux personnes perpétuellement joyeuses qui parvenaient, peu à peu, à éloigner toute la noirceur qui menaçait de l'engloutir lorsqu'il se laissait aller à ses éternelles pensées négatives. « Je parie que t'es du genre à connaitre tous les classiques par coeur ? » ajouta-t-il avec un sourire en coin: lui même en connaissait quelques uns, même s'il ne l'aurait jamais avouer ou alors uniquement en prétextant qu'Hermia était responsable de cela.
L'enthousiasme de son serveur d'un soir était communicatif et Noah se détendait un peu à mesure qu'il sentait la sincérité de Roméo dans son envie d'en savoir plus sur Lust. Le groupe, c'était ce qui l'avait aidé à sortir de bien des situations ennuyantes, il lui tenait à coeur. « Oh oui ! Je veux tout savoir ! Peut-être un prospectus ? Je pourrais même essayer de vous dessiner un logo de groupe !» Le barman prit un air plein de réflexion pendant quelques secondes et secoua la tête d'un air désespéré. « J'avoue que ce n'est pas vraiment moi qui m'en occupe ... Plutôt Nate. Bah écoute, si jamais tu viens la prochaine fois, je te le présenterai ? Il est super sympa.» ajouta-t-tip avec un clin d'oeil. Il songea un instant à sa basse qui était restée dans l'arrière boutique du bar: il avait été travailler directement en rentrant d'une répète et devait se rappeler de ne pas l'oublier ici en quittant le TARDIS. Tout en récupérant sa cigarette, Noah se demanda ce qui l'avait poussé à commencer ... Sans doute l'air cool d'un personnage de manga qu'on lui avait présenté quand il avait 18 ans. Bassiste, fumeur mais une dégaine tellement cool qu'aujourd'hui encore il ne pouvait s'empêcher d'être impressionné par cette image. « Tu arrives à bien m’aimer comme je suis ? C’est bien ça ! Les gens ils ne sont pas toujours de ton avis, je ne leur en veux pas, on ne peut pas apprécier tout le monde ! Moi je ne peux pas leur en vouloir, détester est leur problème pas le miens !» Il ne put qu'être d'accord: trop de gens se laisser aller à se faire dicter leur conduite et leur façon d'être par les autres. C'était être peut ce côté libre et naturel de Roméo qui faisait que Noah l'appréciait autant: une sorte d'électron libre comme ce que lui même avait voulu être en quittant la maison de ses parents, dix ans plus tôt. Ce souvenir fit tilt dans sa tête alors qu'il se rendait compte qu'il ne connaissait, de son ami, pas grand chose sur le plan personnel. Il ignorait ce que faisait Roméo quand il n'était pas au Tardis, ni même où il vivait, s'il avait de la famille ou quoi ... Il s'était toujours dit que le jeune homme était très discret sur sa vie privée mais Noah ne pouvait s'empêcher de se poser des questions malgré tout. « Tu crois que c’est mal de penser que j’aimerais t’embrasser ? C’est débile entre garçon non ?» Il reprit soudainement pied dans la réalité, essayant de vérifier s'il avait bien entendu ce qu'il croyait avoir entendu. Sa tête se tourna brusquement vers le blond avec un air qui devait plus tenir du merlan frit que de l'humain: la surprise se lisant partout sur son visage. « Hein ?» fut la seule chose que Noah put sortir avant d'être frappé par une étonnante réalité: Roméo ne semblait pas rire du tout, il avait même l'air prêt à déguerpir rapidement. Voyant qu'il ne semblait pas très à l'aise avec ce qu'il venait de dire, Noah s'empressa d'attraper le poignet de Roméo pour l'empêcher de s'enfuir avant d'ajouter « A vrai dire, je ne me suis jamais vraiment posé la question ...» Il n'avait pas eut beaucoup de copine dans sa vie: deux aux lycée, puis Erya et après, deux-trois relations sérieuses qui s'étaient terminé rapidement ... Sans compter toutes les petites aventures qu'il avait put vivre à droit à gauche lorsqu'il se sentait seul ... Depuis qu'il avait remarquer, avec horreur, que ses conquêtes d'un soir ressemblait toutes, plus ou moins, à Erya, il avait été plus choqué qu'il ne l'aurait cru, et cela avait marquer la fin de sa dernière vraie relation avec une femme, quelques mois plus tôt. Et puis ... Il y avait Kenzo ... Ses yeux sombres rencontrèrent ceux du jeune homme alors que la fameuse question se posait: est-ce que lui même ressentait la même chose ? L'éternel problème de Noah était sa tendance à s'attacher aux gens et à ne plus distinguer les réels sentiments qu'il pouvait avoir pour eux: sans doute le résultat d'un manque affectif évident, Noah était communément appelé, un coeur d'artichaut. « Mais toi tu ... ?» demanda-t-il doucement, bégayant un peu alors que, pour la première fois depuis longtemps, il perdait ses moyens.
GleekOut!
Invité
Invité
(✰) message posté Dim 28 Juin 2015 - 20:31 par Invité
let it go
NOAH & ROMEO
From Tardis ✻✻✻Roméo était un garçon très affectif par nature, le besoin de toucher, de comprendre, de ressentir, il l’était sûrement plus avec certain. Sur le moment il avait embrassé cette joue qui lui était offerte dans un geste complètement anodin, affirmant que toutes les causes étaient loin d’être perdues. Noah n’était pas un cas désespéré, pour le blondinet il avait très certainement beaucoup subis. Il était pourtant toujours là, s’il avait voulu se laisser aller, il ne serait pas derrière un bar à confectionner des cocktails. Il eut un grand sourire, il était vrai qu’il aimait énormément Disney, les dessins animés en général était sa tasse de thé. Au moins il n’y avait pas de massacre, la violence résidait parfois dans un marteau comique qui affublait d’une bosse un des personnages burlesques de cartoon. « Je vais même te confier un secret ! Je pense que tous ces personnages ont vraiment existé ! Qui nous dit qu’une princesse n’a pas su dompter la neige en Norvège, qu’une autre ne c’est pas endormie et qu’un prince a su la réveiller grâce à une avancée de la médecine qui aurait été pris pour une forme de sort! Certes on nous a endoctrinés avec de jolis flots, mais en vérité, la magie a existé car l’exploit y était ! » Andersen, Grimm, Perrault, tous ces hommes ne se sont pas inspiré de faits réels pour conter avec beaucoup d’esprit de belles histoires. Il fallait savoir observer les dessins animés pour en garder une leçon, le jeune homme n’était pas bête, il ne se résignait pas à ce qu’on lui proposait, ne faisait que se voiler la face devant des images. Il allait au-delà. Roméo voulait aussi son propre conte de fées moderne dont il serait le héro, sauf qu’il avait décidé d’être heureux dès le début de l’histoire. « Et je connais pas mal de chansons ! »
Roméo était émerveillé par la musique en général, même s’il considérait que le style qu’il écoutait était beaucoup plus optimiste qu’il ne laissait penser. « Je suis sûr qu’il va aimer ! Et sinon, pas grave ! J’ai vraiment hâte de m’y mettre ! » Il n’aura pas de mal de se rappeler de l’atmosphère qui avait envahis le bar lorsqu’ils avaient commencé tous à jouer, le frisson indescriptible qui avait jaillis en lui pour que son esprit s’entremêle avec chaque note. Lorsque la musique lui plaît, il s’abandonne totalement, une communion réelle avec la création, l’art dans son état brut. Il avait même fait un portrait de cet instant et aussi de Noah avec sa basse. Il l’aimait bien, il sauterait de joie rien que de savoir ça. Après son petit monologue, il lâcha cette bombe, une envie soudaine, une pulsion exprimée trop rapidement, qu’il aurait dû réprimer au lieu de l’exprimer. Roméo voulu fuir, disparaitre de cet endroit, car il ne voulait pas gâcher ce moment, qu’il reste un moment de vie entre eux, une note positive avant qu’il ne l’envoie balader gentiment et méchamment. Première réaction de Noah fut l’onomatopée de l’incompréhension. Un visage figé dans la stupeur, il calculait déjà le temps qu’il lui faudrait pour atteindre la fenêtre, il reviendrait s’excuser quand il pourra. C’est au moment que les doigts enlacèrent son poignet dans la contrainte, l’entravant pour l’empêcher de fuir, il se stoppa. Ses joues rosirent d’elle-même, la couleur s’intensifiait au rythme des secondes qui défilaient. C’était complexe, devait-on se poser une telle question ? Si on n’aime pas, on le sait forcément ? Lui il avait compris bien assez tôt que les courbes féminines avaient peu d’intérêt, ne rejetant pas pour autant le charisme de leur beauté.
Ils étaient un paradoxe, une antithèse, sans entrer dans l’oxymore. Les yeux clairs de Roméo étaient parsemés de ces micros pépites d’or, le vert étincelait de son émeraude sous les rayons de lune qui traversaient la fenêtre entrouverte. Son cœur s’accéléra, il n’aimait pas cette situation. Sa première relation avait laissé cette petite trace de vide en lui, ca avait été son premier amour. Là, Noah inspirait en lui une sorte de réalité nouvelle, le fait qu’on pouvait de nouveau être attiré par quelqu’un une seconde fois. « J’ai aimé un garçon quand j’étais ado, il devait partir, il n’avait pas le choix, il ne voulait pas m’emmener ! C’était trop compliqué disait-il, je pensais qu’on ne pouvait aimer qu’une fois, ca avait été si beau, si intense, j’adorais me serrer contre lui…j’adorais quand il m’embrassait et me disait que j’étais son petit acrobate à lui ! J’avais quinze ans, on devait dormir une dernière fois ensemble dans la paille et il n’est jamais venu ! J’ai eut cette chance d’aimer, je ne pensais pas reconnaitre les débuts de ses sensations à nouveau ! Tu crois que les secondes chances ça existe ? » Roméo baissa les yeux, honteux d’avoir parlé de sa première et unique histoire. Pudique de ses sentiments, il se senti désarmé, il était comme nu offert en pâture au jugement de cet homme. Il était inexpérimenté, il ne saurait comment s’y prendre. Ca faisait tellement longtemps, il n’avait rien connu depuis. Inconsciemment, il c’était rapproché, sûrement parce qu’il lui tenait toujours le poignet. Le jeune homme à cette douce haleine sucrée, dû aux bonbons qu’il mange sans cesse, il ne savait pas qu’on pouvait avoir une haleine de barbe à papa, pourtant Carlysle adorait ça. Ce n’était plus blanc, ni soir, c’était délicat, il ne bougeait pas, Noah avait réussi là où beaucoup avait eut des échecs, à éviter que le jeune blond ne bouge. Les traits célestes du garçon restèrent dans cette émotion vive, soudaine, son cerveau lui donnait des informations contraires à son cœur. Une chaleur indescriptible se répandait dans sa poitrine. Il n’arrivait plus à le regarder. Ressentir chétif, et fragile était désagréable, son incroyable assurance était là pour dissimuler son passé, certes difficile, mais pas malheureux. Noah savait tout de sa vie amoureuse, résumé en quelques mots.
(✰) message posté Dim 5 Juil 2015 - 1:15 par Guest
Romeo ♦ Noah
Let it go
L
a rue semblait calme, aucun bruit de l'extérieur ne venait parasiter la conversation des deux garçons et, en fond sonore, la radio que Noah n'avait pas éteinte continuait de diffuser les titres à la mode. On était bien loin de l'ambiance Disney, mais le barman avait l'impression de vivre ces genre d'after auxquels il ne participait jamais - préférant s'assurer que Maeve allait bien à la maison. Pourtant, il n'avait aucun mal à la laisser un peu ce soir: Roméo était là trop peu souvent et il avait, de toute manière, du ménage à faire. Autant lié l'utile à l'agréable après tout ... Et puis Maeve avait dix-huit ans ... Elle pouvait bien se débrouiller toute seule une soirée non ? « Je vais même te confier un secret ! Je pense que tous ces personnages ont vraiment existé ! Qui nous dit qu’une princesse n’a pas su dompter la neige en Norvège, qu’une autre ne c’est pas endormie et qu’un prince a su la réveiller grâce à une avancée de la médecine qui aurait été pris pour une forme de sort! Certes on nous a endoctrinés avec de jolis flots, mais en vérité, la magie a existé car l’exploit y était !» Noah éclata de rire: cette façon de penser lui plaisait bien et l'explication de Roméo tenait la route, si on était fan de ce genre d'histoire. Son rire était sincère, bien loin de la moquerie: il ne s'attendait pas à une telle réponse et encore moins venant d'un mec qui, cinq minutes plus tôt, dansait sur les table sur la musique d'un générique de film. « J'aime assez l'idée» finit-il par trouver la force de dire, entre deux gloussements. « Le pire, c'est que je suis sur qu'il doit y avoir une part de vrai dans ce que tu dis ... » Les vies devenaient des histoires. Les histoires devenaient des légendes et les légendes étaient racontés aux enfants. Entre la vie de la personne et l'enfant qui en entendait parler ... il pouvait bien se passer des siècles. Des siècles de déformation, de réadaptation, de modification pour, finalement, qu'un jour, un jeune homme puisse se laisser glisser sur les tables du Tardis en chantant Let it Go. Ça avait quelque chose d'assez fabuleux quand on y pensait. « Et je connais pas mal de chansons !» Noah laissa son rire se calmer peu à peu mais son sourire demeura: il s'en doutait bien ! Et en même temps, ça faisait parti du personnage: il aurait certainement été déçut que le blond réponde par la négative. « Perso ... Ça n'a jamais été assez rock pour moi ... » admit-il, omettant qu'enfant, il était comme les autres et adorait ce genre de film: c'était un grand fan d'Aladdin !
On était bien loin de l'ambiance bon enfant, soudainement. Un léger malaise était palpable et Noah s'en voulait: il se sentait responsable de cela de part sa réaction de surprise qui avait amorcé le début de fuite de Roméo. Ses yeux se baissèrent pour regarder sa main tenant toujours le poignet du jeune homme dans un geste qui l'avait lui même étonné: il ne se reconnaissait plus en ce moment ... Il s'apprêtait à le lâcher quand le blond commença à parler. « J’ai aimé un garçon quand j’étais ado, il devait partir, il n’avait pas le choix, il ne voulait pas m’emmener ! C’était trop compliqué disait-il, je pensais qu’on ne pouvait aimer qu’une fois, ca avait été si beau, si intense, j’adorais me serrer contre lui…j’adorais quand il m’embrassait et me disait que j’étais son petit acrobate à lui ! J’avais quinze ans, on devait dormir une dernière fois ensemble dans la paille et il n’est jamais venu ! J’ai eut cette chance d’aimer, je ne pensais pas reconnaitre les débuts de ses sensations à nouveau ! Tu crois que les secondes chances ça existe ?» Noah avait toujours été renfermé sur sa propre histoire, sur la douleur d'avoir perdu Erya qu'il en avait oublié que d'autre pouvaient vivre des choses tout aussi difficile. Pis d'une impulsion, Noah tira sur le poignet du jeune homme et passa son bras libre autour de sa taille. Refoulant son naturel peu tactile, Noah se laissa aller à une étreinte qu'il voulait réconfortante mais qui s'avéra fortement maladroite. Il dissimula alors ses joues, rouges de gêne, en regardant ailleurs. « J'ai été marié. Il y a longtemps.» finit-il par confesser. Il n'avait jamais parler d'Elle à quelqu'un en dehors du groupe, jamais à quelqu'un qui ne l'avait pas connu de son vivant. Il ne parlait que très peu de ces deux années avec Elle et remerciait Kaspar et Nate de ne jamais aborder le sujet avec lui. Fred restait également pudique sur la chose: la simple mention d'Erya suffisait à le plonger dans une dépression de plusieurs semaine. Seule Maeve osait. La plupart du temps pour lui dire qu'Elle aurait jamais voulu cela. « Elle est morte.» ajouta-t-il comme si cela pouvait justifier que, cinq ans après, il soit toujours seul. « Alors, si les secondes chances existent ... Je pense qu'il faut se donner la peine d'être assez éveillé pour les voir.» Il ne faisait que répéter les mots de sa soeur, mais, quelques part, il espérait que ça suffirait à apaiser les doutes de Roméo. Il s'écarta alors un peu de lui, posant ses mains sur les joues du blondinet avant de froncer les sourcils et de lui dire, d'un ton sec mais amusé « Alors arrête de faire cette tête là !.» Être triste ou mal-à-l'aise ne lui allait pas et Noah ne voulait pas le voir ainsi. Il n'aurait sut expliquer ce qu'il se passa par la suite, il eut juste conscience de ses lèvres s'écrasant sur celles de Roméo avant qu'il ne reprenne le contrôle de lui même et s'éloigne vivement.