"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici And now I find my strength to untame my mouth ( Fred & Chandler) 2979874845 And now I find my strength to untame my mouth ( Fred & Chandler) 1973890357
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And now I find my strength to untame my mouth ( Fred & Chandler)

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 29 Mai 2015 - 0:25 par Invité




And now I find my strength to untame my mouth
When I used to be afraid of the words

Chandler & Fred


La porte de l'appartement claqua violemment. Chandler Daniels était en colère comme jamais et très peu étaient les survivants des crises de colère de la jeune femme. Si elle avait toujours fait preuve d'une mauvaise foi évidente et d'un caractère difficile, elle était toujours plus ou moins joyeuse et agréable envers les gens. Actuellement, Chandler aurait put contribué à l'élaboration d'une bombe atomique faite de ses plus mauvaises pensées. En cause ? L'objet de son obsession, celui qui la faisait tourner en bourrique depuis des semaines l'avait poignardé en plein coeur et ce, devant deux de leurs amis. Bien sur, il n'en avait pas eut conscience, mais la jeune femme se sentait affreusement mal. Depuis leur petite soirée, elle était perdue: il soufflait le chaud, puis le froid. Il passait du mec adorable à l'idiot du village sans prévenir et elle ne parvenait plus à démêler le vrai de la comédie. Qu'essayait-il de lui faire comprendre ? Comment pouvait-ils passer une soirée génial et, quelques jours plus tard, il l'ignorait complètement. Elle avait sentit son coeur se serrer alors qu'il saluait Kaspar et Elliot avec complicité, ne lui lançant qu'un bref "salut". Elle avait prit sur elle toute la journée pour se laisser exploser dans l'intimité de sa chambre. Elle se laissa tomber contre sa porte, le corps secoué de spasme, incapable de pleurer. Elle se sentait seule, sans sa famille, sans Lottie ... Et entre Kaspar et sa bombe et Fred qui l'ignorait elle avait l'impression que le destin la punissait d'avoir quitter les Etats-Unis. Elle se calma au bout de quelques minutes et se redressa, ravalant sa frustration. Elle laissa son sac et sa veste dans la chambre et reprit la direction de la porte d'entrée avec une idée fixe en tête. Elle traversa le pallier à grande enjambée et s'arrêta devant la porte de son voisin, hésitante. Tirant sur ses manches, elle finit par frapper timidement contre le bois de la porte, appréhendant l'humeur de son voisin si particulier. Elle ne l'avait pas revu depuis un moment ... Il y avait un léger malaise entre les deux jeunes gens: ils avaient beau se connaitre depuis des années, ils n'avaient jamais été très proches. C'était le fait de le connaitre qui l'avait amené dans cette colocation à Brixton: la présence de Stefan rassurait ses parents qui savaient qu'elle aurait quelqu'un sur qui compter. Chandler pensa, avec ironie, qu'ils ne s'attendaient certainement pas à ce qu'à peine installée, leur fille unique se jette sur celui qu'ils avaient connu enfant. Pensant qu'elle merdait partout et qu'il fallait qu'elle cesse d'aller chez les gens le soir, sans Kaspar pour la chaperonner, Chandler se sentit gênée de venir chercher du réconfort chez celui qu'elle avait éviter depuis la fameuse nuit en question.

Ce fut pourtant un Stefan plus ou moins souriant -Stefan restait Stefan- qui vint lui ouvrir comme si de rien n'était. Entrant après y avoir été invitée, Chandler fut heureuse de voir que Stefan restait égal à lui même, incompréhensible: il pouvait vous rejeter en bloc le lundi et vous inviter à boire le thé le mercredi. Au final, leur petite aventure n'avait eut aucune incidence sur la relation étrange qu'ils avaient et l'américaine se trouva soudainement soulagé d'un poids en sachant que son soutient ne se sentait aucunement gêné de ce qui avait put se passer entre eux. Pendant plus d'une heure, Chandler parla, expliquant à Stefan qu'elle se sentait mal, que sa famille lui manquait mais omettant de lui parler de Fred, de Kaspar, de toute la facette sociale de son mal-être. Après son récit, elle se laissa consoler, retrouvant avec bonheur cette impression d'être en famille lorsqu'ils évoquèrent des souvenirs communs. En dehors de Kaspar, peu de gens connaissaient ses parents et ça faisait du bien de parler avec quelqu'un qui pouvait partager des souvenirs. « Merci Stefan. » lui dit-elle alors qu'il se trouvait dans l'embrasure de la porte et qu'elle s'apprêtait à rentrer chez elle. « Je crois que ... J'avais besoin de ça aujourd'hui. » Elle gratta nerveusement l'arrière de sa tête avant de s'approcher de lui et de déposer un baiser sur sa joue. Son voisin avait été étonnamment calme aujourd'hui, drôlement normal ... D'ordinaire, ils n'auraient pas été aussi proche, mais cela convenait à la blonde qui avait eut besoin de sentir qu'elle avait un ami sur qui compter. Elle se retourna et, en se rendant vers sa porte, laissa son regard trainer sur la cage d'escalier où une silhouette familière venait d'apparaitre. « Fred ?. » Elle ne put cacher sa surprise en le voyant là, devant elle, alors qu'ils s'étaient pris la tête toute la journée. « Je ... Qu'est-ce que tu fais là ? » Fut la seule chose qu'elle eut la force de dire. Elle entendit la porte de Stefan se fermer et sentait l'orage arriver. Sa journée était loin d'être terminée !


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() message posté Sam 30 Mai 2015 - 23:03 par Invité

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BOUM. Un bruit sourd. BOUM. Encore un deuxième...En quelques secondes, Fred venait de réveiller ses voisins. Tapant avec ses poings contre le mur, puis contre son armoire, puis contre une porte, il n'arrivait pas à prendre conscience que ses gestes faisaient écho dans l'immeuble. Ce n'est que lorsqu'on vint taper à sa porte qu'il comprit. Il venait à nouveau de foirer. « Mr Cordwell tout va bien ?  ». Un de ses voisins, derrière la porte, tentait d'avoir un scoop et pouvoir en faire profiter tout le monde. N'ouvrant pas mais criant assez fort, Fred serra les poings et en fit ressortir ses veines. « Très bien, merci. Désolé du bruit je déménage un peu !  » Mensonge. Mais c'était la seule excuse qu'il avait réussi à trouver. Sa colère n'avait jamais été aussi puissante. Fred était quelqu'un d'impulsif, tout le monde le savait, mais cette fois-ci, cette colère le rendait également vulnérable. Pourquoi ? Parce qu'il en souffrait horriblement. Les coups donnés lui permettaient, l'espace de quelques minutes, d'avoir mal autre part qu'à son coeur. Oui, parce que celui-ci était sur le point d'éclater. Chandler. C'était une évidence après tout. Cette jeune femme avait le pouvoir de rendre Fred lunatique. Il suffisait d'un geste, d'une parole, d'un regard pour que son humeur change du tout au tout. Ce fut le cas récemment. Après cette nuit passée ensemble, les deux jeunes n'avaient pas tenu très longtemps sans se disputer. Une dispute qui resta ancrée dans l'esprit de Fred puisque, quelques jours après, leur retrouvaille au Starbucks fut des plus glaciales. Cordwell était ainsi. Il n'aimait pas jouer un rôle, montrer une attitude fausse à la réalité. Il avait donné le rythme, Chandler avait dû subir.
Se laissant tomber le long de son mur, Fred n'arrivait plus à réfléchir. C'était dans ces moments là qu'il aimait la présence Fay. Elle était si douce, avec un regard extérieur, il était sûr qu'elle aurait trouvé une solution. Sans attendre, il prit son téléphone et lui envoya un message. En l'espace de quelques secondes, une réponse arriva. Durant plusieurs minutes, le jeune homme lui exposa la situation, sans oublier de détails. Une fois que tout fut dit, Fred attendit avec impatience sa réponse. Assis sur son lit, il sentit l'une de ses jambes se mettre à trembler. Acte qui lui était également arrivé, mort d'inquiétude, lorsque Chandler l'avait appelé en pleine nuit. Se torturait-il pour elle ? Pourquoi cette situation le rendait si désagréable et blessé ?
Son portable s'alluma. La réponse de Fay ne le surpris pas. « T'es qu'un crétin ! Vas chez elle, vous deviez avoir un vrai rendez-vous non ? Alors bouges toi les fesses sinon quand j'arrive, je te jure que je te ferai vivre un enfer ! PS : tu me raconteras hein Fredounet ?  » Dessinant son premier sourire de la journée, Fred se demandait ce qu'il deviendrait sans Fay. C'était son petit rayon de soleil, sa perle rare. Il n'avait qu'une hâte, qu'elle le rejoigne le plus rapidement possible. Lui répondant rapidement, Cordwell se leva d'un bond avant de partir se préparer. Une chemise bordeaux, un jean noir. N'osant sortir le costume en entier, il se contenta de cette tenue avant d'attraper en vol son portable et ses clefs pour partir chez la jeune femme...
En quelques minutes Fred se retrouva devant l'immeuble de Chandler. Son cœur se mit à partir de plus belle. Il la connaissait, il savait pertinemment comment allait se passer leur tête à tête mais il angoissait. Oui. Avec toutes les erreurs qu'il venait de commettre ces derniers jours, il n'osait plus l'approcher ni la regarder. Pourtant, il était là, devant l'immeuble, à attendre. Ce ne fut que lorsqu'une personne lui parla, qu'il comprit que son esprit vagabond avait prit possession de lui. Voyant la personne lui tenir la porte, Fred s'introduit dans l'immeuble et se dirigea vers les escaliers pour monter jusqu'à l'étage où habitait Chandler. L'ascenseur ? Non, il préférait repousser au maximum leur rencontre. Cela lui permettait de souffler, mais aussi de réfléchir à quoi lui dire...
Mais cette idée s'évapora lorsqu'il les vit. Un homme et...Chandler. Elle se trouvait sur le seuil de sa porte, le regard brillant et fixé sur lui. Fred s'immobilisa, regardant la scène à contre coeur. A contre coeur ? Que lui arrivait-il ? Pourquoi ressentait-il tout ça à présent ?
Un baiser sur la joue. Comme celui que Chandler lui avait offert chez lui...
Anéanti. Il reçut un coup en plein coeur, une lance venait d'y pénétrer et on s'amusait à la tourner. Qui était-il ? Sentant la rage monter, le jeune homme serra avec violence ses poings. Il n'entendait pratiquement plus rien mis à part ses battements de coeur qui venaient se déchirer contre ses tempes. Ne comprenant pas ce qui se déroulait, Fred n'avait envie que de deux choses. Lui sauter à la gorge ou partir et ne jamais, jamais revenir. Son esprit optait pour la deuxième solution mais son coeur, la première. Sa rage ne cessait d'augmenter au fur et à mesure qu'il dévisageait l'homme inconnu, mais proche pour Chandler. Les sourcils froncés, la mâchoire contractée, les poings serrés, il détourna son regard noir et sombre qu'il avait posé depuis le début sur l'homme, pour le fixer vers Chandler. « Fred ?. »[...]« Je ... Qu'Est-ce que tu fais là ? » Elle venait de prendre la parole mais aucune information n'était venue jusqu'à son cerveau. A vrai dire, il s'en fichait. Il voulait simplement hurler de douleur et...fuir. Mais ses jambes, tout son corps était devenu aussi immobile qu'une statue. Son cerveau venait d'être retourné. Il ne savait plus. Plus rien n'obéissait à son cerveau, son esprit mais à sa rage. Ne déviant pas son regard, il entendit néanmoins la porte de l'inconnu se fermer. Sans s'y attendre, ses yeux vinrent fixer le sol. Fred avait mal. Il sentait sa poitrine se soulever plus rapidement qu'il ne le fallait. Prenant une grande inspiration, il resta là, immobile, ne pouvant regarder Chandler dans les yeux.
« Je crois que je dérange. La prochaine fois, je réfléchirais à deux fois avant de venir à l'improviste pour notre rendez-vous.  » Sa voix était sèche, ferme et directe. Il aurait tant voulu qu'elle reste neutre, indifférente à la situation, mais il venait de comprendre que c'était tout bêtement impossible. Pourquoi ? Parce qu'il n'était pas indifférent.
« Je vois que tu as l'air d'aller mieux, c'est cool. Je te laisse avec...lui. » Fred prit une intonation plus forte et désagréable pour terminer sa phrase. Il en profita pour donner un dernier regard vers la jeune femme. Un regard meurtri par la situation. Sa mâchoire se contracta de nouveau et en quelques secondes, il se retrouva dos à Chandler, prêt à partir comme il était venu.

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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 0:51 par Invité




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Chandler & Fred


Chandler resta totalement interdite face à au jeune homme et à son expression entre la colère et la tristesse. Une expression qu'elle n'avait jamais vu chez lui: elle l'avait connu joyeux, moqueur, tendre, froid mais triste ou furieux, jamais. Et quelque part, cela lui faisait encore plus de peine. Les quelques secondes qui passèrent lui semblèrent durer des heures: elle ignorait quoi dire et lui ne semblait pas vouloir dire quoi que ce soit ce qui ajoutait un peu plus de tension à l'ambiance déjà peu détendu. Elle maudit Stefan d'avoir fuis lâchement en fermant sa porte à clé: finalement, elle le retrouvait bien là ! Lâche ! Elle avança un peu vers lui, s'interrogeant sur les bienfaits de parler. Fred n'avait toujours pas lâcher un mot, ce qui faisait battre son coeur encore plus vite. Néanmoins, on était loin de ce qu'elle avait put ressentir lorsqu'elle était allée chez lui: elle craignait que le moindre geste ne le fasse fuir. Et puis, la bombe vint.  « Je crois que je dérange. La prochaine fois, je réfléchirais à deux fois avant de venir à l'improviste pour notre rendez-vous.  » Pour être honnête, Chandler ne comprenait pas vraiment pourquoi il s'énervait comme ça: il n'y avait rien eut de très ambigüe avec Stefan. Du moins, pas à l'instant ! « Je vois que tu as l'air d'aller mieux, c'est cool. Je te laisse avec...lui.  » Elle le fixa encore quelques secondes, les yeux ronds de surprise. De quoi est-ce qu'il parlait ? C'était lui qui l'avait ignoré toute la journée, à roucouler dans son coin avec Elliot ... Alors qu'elle réfléchissait, elle sentait la colère monter: pour qui se prenait-il ? Il faisait l'idiot, elle ne savait pas sur quel pied danser avec lui: quand elle était avec lui, elle mourrait d'envie de lui sauter dessus, elle avait l'impression qu'ils se comprenaient et qu'il partageait, peut être, les mêmes sentiments qu'elle. Mais dès qu'ils n'étaient plus en présence l'un de l'autre ...  Elle n'aurait pas put expliquer, ils se cherchaient et les conversations dégénéraient rapidement. La preuve avec leurs derniers échanges de SMS ...

Elle resta paralysée encore quelques instants avant de le voir faire demi-tour pour quitter l'immeuble. « Attends ! » lui cria-t-elle. Chandler ne savait pas quoi faire: accepter de lui courir après serait avouer qu'elle ressentait quelque chose pour lui, quelque chose de plus qu'amical. Ce serait admettre qu'elle avait été verte de jalousie de le voir avec Elliot, que Kaspar avait raison et qu'elle était, dans un sens, dépendante de sa présence. Mais elle savait qu'elle regretterait de le laisser partir sans rien faire. Prise dans son hésitation, son corps réagit de lui même en attrapant son bras: elle avait parcourut le mètre la séparant de lui en quelques secondes. « Je ... Je ... » Elle avait la gorge nouée: elle ne parvenait à se remettre de la journée qu'ils avaient passé et ne comprenait pas où ils en étaient tous les deux. « Pas ici. » finit-elle par lui dire avant de le tirer par la manche, l'obligeant ainsi à la suivre. Une fois tous les deux sur le pallier, elle prit son poignet et, ouvrant la porte de son propre appartement, la tira à l'intérieur. Ignorant le passage de sa colocataire, dont les yeux témoignanient de sa surprise, dans le couloir, Chandler poussa Fred dans sa chambre et ferma la porte derrière elle. Elle s'adossa à cette dernière, cherchant inconsciemment à l'empêcher de sortir en faisant barrage avec son propre corps. Son regard se posa sur sa chaise, où avait élue domicile la veste qu'elle lui avait emprunté quelques jours auparavant ... « J'aurai pas besoin d'aller mieux si tu ne t'étais pas comporté comme un connard fini aujourd'hui. » finit-elle par lâcher, encore amer du comportement glacial qu'il avait eut avec elle.


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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 11:59 par Invité

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Face à Chandler, Fred perdait tous ses moyens. Il n'avait jamais été de la sorte avec la jeune femme. Toujours le sourire, l'air moqueur ou attentionné, c'était bien la première fois qu'il se sentait aussi...colérique et triste. Ces sentiments le perturbaient énormément. La nuit où Chandler était venue, Fred avait compris que quelque chose clochait en lui. Il n'arrivait pas à comprendre quoi. Avec ce soir, il venait de mettre le point sur ce qui se passait. Il n'était, tout simplement, pas indifférent à Chandler. C'était même une évidence. Cela se voyait comme le nez en plein milieu du visage. Oui mais...Ce n'était pas possible. Toutes les raisons données depuis le début l'empêchaient d'aller de l'avant. Avec ce soir, c'était pire. Fred ne savait pas. Il ne savait pas quoi dire, quoi faire. C'était la deuxième fois où il se retrouvait dans cette situation, mais à son goût, il préférait la première, chez lui. Au moins là, il avait l'impression d'être important aux yeux de la jeune femme. Lorsqu'il vit cet homme, tout son monde s'écroula. Toutes les questions qu'il se posait, venaient de trouver leurs réponses. Elle avait juste eu besoin de lui, un soir. S'étant manqué les jours d'après, c'était fini. Next. Cette éventualité lui faisait mal. Horriblement mal.
Heureusement pour lui, sa voix se fit entendre malgré la gorge nouée qui se resserrée de secondes en secondes. Fred se demandait même quand allait-il tomber au sol, ne pouvant plus respirer. Sa décision était prise, il devait partir. Se calmer, rentrer chez lui et...hurler de douleur. Mais Chandler en avait décidé autrement. « Attends ! » Sa voix lui irissa les poils. Un autre coup venait de briser son coeur. N'ayant pas assez de force pour lui faire face, le jeune homme resta là, immobile, attendant que son châtiment tombe. Ne pensant qu'au négatif, Fred fut surpris de sentir la petite main froide de Chandler, venir tenir fermement son bras. Que voulait-elle ? Lui faire littéralement exploser le coeur ? Un simple contact avec Chandler mettait Fred dans tous les sens. Il aimait sentir sa peau contre la sienne. Mais ce soir, il ressentait ce contact comme des morceau de verres venant lui entailler la peau. Il avait mal. Il saignait à l'intérieur. Son coeur était sur le point de s'arrêter. A en voir ses signes physique, on aurait pu croire que celui-ci allait claquer à tout moment. Tachycardie, le front perlé, la gorge serrée, le ventre et le cerveau retourné. C'était une attitude nouvelle pour Fred. « Je ... Je ... » La voyant hésiter, le jeune homme tenta un regard. Enorme erreur. Son coeur se serra et se tordit, comme si l'on essayait d'y faire échapper le sang qui commençait à le noyer de chagrin.  « Pas ici. » Ses sourcils se froncèrent. Quoi, où voulait-elle l'amener ? Toutes les situations possibles vinrent comme des flashs aux yeux de Fred. Peut être allait-elle demander à l'inconnu de ressortir. Il n'espérait pas. Si elle voulait qu'il reste en vie, cet homme devait rester derrière sa porte, enfermé.
Sentant sa manche se tirer, son corps obéit inconsciemment. Il ressemblait à un robot. Ses gestes étaient automatiques. Rien ne paraissait naturel. Il se laissait transporter. Lorsqu'ils furent dans l'appartement de la jeune femme, Fred le regard vide et meurtri, ne prit même pas la peine de lancer un regard vers la colocataire de Chandler. A vrai dire, il ne s'était même pas aperçu de sa présence. Sa vision devenait trouble au fur et à mesure que le temps avancé. Non, il n'était pas sur le point de pleurer, mais ayant le regard vide, il ne faisait aucun effort pour retrouver une vision claire. Son regard exprimait l'allure que prenait son cerveau, son esprit. Entrant dans la chambre de Chandler, Fred ne fit aucune remarque. D'habitude, il aurait lancé un pic du genre "Oh déjà ? Je ne te pensais pas aussi coquine Princesse ". Mais rien. Aucun son ne voulait sortir de sa bouche. De dos à la jeune femme, il ne remarqua pas son attitude contre la porte pour éviter qu'il ne s'enfuit. Pourtant, c'était la seule chose qu'il désirait. Partir.
La tête baissée, le regard fuyant, il les détourna néanmoins pour apercevoir sa veste, toujours sur la chaise de Chandler. Se pinçant les lèvres, il se mit à se mordiller la chair intérieure de sa bouche. En quelques secondes, un goût sanguinaire vint se créer. « J'aurai pas besoin d'aller mieux si tu ne t'étais pas comporté comme un connard fini aujourd'hui. » BOUM. Un nouveau coup en pleine face. Il eut l'impression que son coeur venait de s'arrêter durant quelques millièmes de secondes. Comme s'il venait de subir un mini arrêt à cause des paroles de Chandler. Sa mâchoire n'arrêtait pas de se contracter. Il en ressentait une énorme douleur au niveau de ses dents, mais il s'en fichait. Il essayait pas tous les moyens de souffrir, autre part qu'à son coeur. Immobile, les bras pendant le long de son corps, la tête toujours baissée, Fred n'arrivait pas à prendre la parole. Il essayait d'ouvrir la bouche, pensant qu'un tout petit son allait en sortir, mais il était devenu muet. Relevant la tête, son regard sombre se déposant vers la fenêtre de Chandler. Le ciel était couvert. Aucune étoile ne pouvait s'apercevoir. Le temps se mélait à l'humeur du jeune homme. « Je...Je ne sais pas quoi te dire. Je n'avais pas envie de jouer les foculs de première et de me comporter comme un adorable petit homme après notre dispute. » C'était dit. Il ne savait pas d'où provenait cet effort surhumain, pour lui, mais il venait de parler et de s'exprimer. Un grand pas à ses yeux. Fred aimait avoir des conversations pour s'expliquer et mettre les choses au clair. Mais ce soir, tout se brouillait. Il ne voyait plus rien. Il ne savait plus rien. « De toute façon ça n'a pas d'importance, je suis un connard fini et tu as réussi à trouver réconfort dans... » Sa gorge se noua. Il ne réussit pas à terminer sa phrase, s'étouffant rien qu'à l'idée de la prononcer. Sa salive prenait l'apparence de milliers de morceaux de verres, coulant lentement le long de sa trachée. Il n'était plus apte à être lui même. A vrai dire, il ressemblait plus à un zombie errant devant la fenêtre, qu'à un véritable être humain.

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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 13:21 par Invité




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Chandler & Fred


Les quelques secondes après avoir parler, Chandler les passa à s'interroger sur l'attitude qu'elle avait put avoir avec Stefan. Avait-elle fait quelque chose qui laissait sous-entendre que quelque chose s'était passé entre eux ? Chandler n'avait pas vraiment de regrets quand à ce qu'elle avait fait avec Stefan: c'était bien avant qu'elle ne comprenne ce qu'elle ressentait pour Fred et surtout, ça s'était fait sous l'impulsion du moment ! Ni l'un, ni l'autre n'en avait reparlé, elle s'était éclipsée rapidement le matin venu et ils n'avaient pas prévu de réitérer l'expérience. Mais elle pouvait s'empêcher de culpabiliser un peu: elle ne voulait pas que Fred la pense comme ça, à jouer sur deux tableaux ou à se moquer de lui. Elle tenait bien plus à lui qu'elle ne voulait bien le dire. Je te laisse avec lui ... Elle repassait ses mots en boucle dans sa tête, les derniers qu'il avait prononcé depuis. Qu'est-ce que tout cela voulait dire ? Etait-il possible que leur dispute de la journée ait été due à un malentendu ? A une quelconque fierté mal placée ? C'était ça qu'elle détestait avec lui: elle réfléchissait beaucoup trop lorsqu'il était dans les parage. Elle avait toujours fait les choses comme elle le sentait: elle voulait quitter Chicago pour retrouver son meilleur ami ? Elle le faisait. Elle voulait aller faire la fête toute la nuit une veille d'examen ? Elle le faisait. Chandler était lucide: elle savait que s'il y avait des conséquences à ses petites impulsions, elle serait la seule à blamer. Mais avec Fred, elle n'y arrivait pas. Déjà, lors de leur première rencontre, elle avait sentit que le courant passait bien entre eux - chose ô combien exceptionnelle puisqu'elle n'avait jamais mis quelqu'un au même niveau que Kaspar dans sa vie - il avait réussit à se faire une place dans leur duo fusionnel comme personne auparavant et cela ne l'avait jamais dérangé. Et puis, il y avait eut toute ces fois, où ils sortaient avec leurs amis, toutes ces fois où elle avait réfréné l'envie d'aller l'embrasser, même avec l'excuse de l'alcool. Non, Fred était une énigme à ses yeux. Elle ne parvenait pas à jouer la carte de la fille faisant que ce qui lui plaisait lorsqu'il était là. Parce qu'elle savait que si elle s'engageait sur cette voie là, elle chercherait inéluctablement quelque chose de plus sérieux avec lui. Et c'était ce qui lui faisait peur. « Je...Je ne sais pas quoi te dire. Je n'avais pas envie de jouer les foculs de première et de me comporter comme un adorable petit homme après notre dispute.  » Dispute ? Quelle dispute ? S'interrogea-t-elle pendant deux secondes. Les sms ! C'était une soudaine révélation. Le lendemain, elle lui avait envoyé des messages pour s'excuser de l'avoir déranger de la sorte, espérant qu'il lui dise que, quelque part, il avait été content de la voir. Mais bien évidement, cela n'avait pas été le cas. Vexée de voir qu'il rigolait encore, elle s'était rapidement énervée mais la façon de répondre de Fred ne lui avait jamais laissé sous-entendre qu'il avait put être blessé par ses messages. Et puis, c'était lui qui avait dit qu'elle n'était pas féminine !  « De toute façon ça n'a pas d'importance, je suis un connard fini et tu as réussi à trouver réconfort dans...  » Elle n'aimait décidément pas cette voix qu'il avait. Elle lui brisait un peu plus le coeur à mesure qu'elle avait l'impression de s'enliser au moindre mot.

Elle soupira, quitta son poste près de la porte quand elle comprit qu'il ne bougerait pas d'un pouce. Elle alla s'assoir sur le rebord de son lit, sentant que ses jambes, déjà flageolantes, ne la retiendrait pas plus longtemps. « Il n'y a rien ... » finit-elle par dire à voix basse. « ... Entre Stefan et moi. » Elle marqua une pause, cherchant une quelconque réaction chez le jeune homme. « C'est un peu comme Kaspar: je le connais depuis que je suis toute petite et ça rassurait mes parents de savoir que je n'étais pas toute seule à Londres. » finit-elle par dire, justifiant ainsi la présence de Stefan en tant que voisin. Elle ne pouvait pas vraiment lui dire qu'il était trop étrange pour avoir une relation normale avec quelqu'un: ce n'était pas vraiment le sujet. Mais elle avait l'impression qu'en lui expliquant, elle parviendrait peut être à le détendre un peu. « Après aujourd'hui ... Je me sentais mal. » avoua-t-elle tout en sentant ses joues rougir. Elle s'apprêtait à se confier à lui bien plus qu'à n'importe qui. Au final, Kaspar avait raison: ils étaient tous les deux, une belle brochette d'imbéciles. Si elle avait écouté son ami d'enfance, ça ferait longtemps qu'elle aurait admis qu'elle voulait bien plus, de la part de Fred, et ils ne se retrouveraient pas dans cette situation. « Je n'avais pas non plus l'intention de jouer les hypocrites mais, que tu m'ignore ainsi ... Je ne m'attendais pas à ça. » D'ordinaire, ils se seraient envoyés des petites piques, mais elle avait l'impression que le Starbucks, résonnant habituellement de rires et de bonne humeur, s'était transformé en terrain de jeu pour Reine des Neiges en furie. « Tu sais, quand j'étais à New York, je pouvais toujours appelé mes parents ou mes amis quand ça allait pas. Mais ici ... » Avec le décalage horaire, c'était inutile de penser à appeler qui que ce soit sans avoir, auparavant, vérifier que tout le monde était dispo: elle ne se sentait pas de déranger sa mère ou Lottie en appelant à 3h du matin. « Je n'ai personne. » finit-elle dans un soupir. Elle releva les yeux vers lui, ses joues rouges avaient retrouvé leur apparence normale mais elle se sentait toujours un peu mal-à-l'aise: Chandler la Forte se sentait fragile, ainsi exposée devant lui. « Je ... Je n'aime pas quand tu m'ignores, je n'aime pas quand on se dispute, je ... Je veux pas te perdre, tu comprends ? » Elle n'arrivait pas à en dire plus. Pas à ce stade de la conversation. Elle avait peut être envie de se faire pardonner et de lui faire comprendre qu'elle l'appréciait beaucoup, mais elle n'avait pas vraiment envie de se manger un râteau. Surtout pas aujourd'hui.


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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 17:07 par Invité

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Et si c'était la fin ? Et si, cet évènement venait de signer l'arrêt de leur amitié et la souffrance de leur éloignement ? Fred ne cessait de se poser un milliard de questions. Il ne pouvait se centrer sur autre chose. Ce qu'il avait vu, ce n'était pas son imagination. Au fond, il se sentait complètement stupide. Chandler était une belle femme, qui pouvait plaire à beaucoup d'hommes, peut être même trop aux yeux du jeune homme. Il aurait dû se douter que ce moment arriverait. A force d'attendre, de se mettre des barrières et de s'interdire, il était sur le point de la perdre. Du moins, c'était ce qu'il pensait. « Il n'y a rien ... » Une bride de phrase sortit de la bouche de la jolie blonde. Les sourcils froncés, Fred fut dans l'obligation de se tourner vers elle, sans pour autant la regarder, afin d'entendre au mieux ce qu'elle tentait de dire. Rien ? De quoi parlait-elle ? « ... Entre Stefan et moi. » Le regard toujours vide et fixé sur le sol, sa vision se troubla de nouveau, se remémorant la scène a laquelle il venait d'assister. Ce regard, ce baiser...Quelques jours plus tôt, c'était lui qui y avait eu le droit. Aujourd'hui, c'était un inconnu aux yeux du jeune homme. Il avait eu le droit à tout ça. Et elle osait dire qu'il n'y avait rien...Cela voulait-il dire que pour lui aussi, ces actions étaient juste comme ça, sans importance ? « C'est un peu comme Kaspar: je le connais depuis que je suis toute petite et ça rassurait mes parents de savoir que je n'étais pas toute seule à Londres. » Un semblant de rire forcé sortit de la bouche de Fred. Toute seule à Londres ? N'y était-elle pas allée pour retrouver Kaspar ? N'était-elle pas assez grande pour connaitre une aventure seule ? « Toute seule...Je pense avoir bien vu qu'au final, tu ne l'étais pas. » Enfonçant ses mains dans les poches de son jean, Fred n'arrivait toujours pas à déposer son regard sur la jeune femme. Il le voulait, le désirait tant, mais il avait peur que cette vision ne le fasse atrocément souffrir.
Se mordillant de nouveau la chair, il se recroquevilla sur lui même, tel un petit agneau se sentant sans défense. Parce que oui, c'était ce qu'il était en train de devenir. Un être humain vulnérable à cause de ses sentiments. « Après aujourd'hui ... Je me sentais mal. » [...] « Je n'avais pas non plus l'intention de jouer les hypocrites mais, que tu m'ignore ainsi ... Je ne m'attendais pas à ça. » La laissant parler, le jeune homme ne trouvait rien à dire. Qu'aurait-il pu prononcer pour rattraper la situation ? Fred était quelqu'un possédant une fierté peut être, trop présente. Mais il avait fait le premier pas, en venant ici, pour la retrouver. Il s'était monté le scénario. Lui arrivant devant la porte, tapant lentement pour apercevoir, quelques secondes après, Chandler ouvrir la porte. Il avait espéré, tant espéré, que juste sa présence aurait suffit à lui montrer qu'il était désolé. Son comportement de crétin immature, il s'en voulait énormément. Mais entre le montrer et le dire, il y avait un énorme fossé pour Fred. C'était pour cette raison, qu'après le conseil de Fay, il s'était rendu à l'appartement de la jeune femme. Leur vrai rendez-vous. Il n'avait pas oublié, non bien au contraire, il n'attendait qu'après ça. « Tu sais, quand j'étais à New York, je pouvais toujours appelé mes parents ou mes amis quand ça allait pas. Mais ici ...  » [...] « Je n'ai personne. » Sa dernière phrase le gilfa de plein fouet. Personne ? Kaspar, April, Elliot...Lui. Tous ces individus étaient considérés comme personne aux yeux de la jeune blonde. Surpris, blessé, énervé, Fred ne comprenait pas pourquoi elle venait de révéler tout ça. Cette phrase résonna dans son esprit comme un écho qui ne terminait jamais. Mais ici, je n'ai personne...Devait-il le prendre avec indifférence ? Lui même savait que c'était tout bonnement impossible. Ses doigts se crispaient à l'intérieur de ses poches. S'il n'avait pas senti la pression à cause du jean, Fred aurait s'en doute gardé des marques de ses ongles s'enfonçant dans sa peau. Son regard meurtri et vide se transforma littéralement en quelques secondes. Il ne comprenait pas. « Je ... Je n'aime pas quand tu m'ignores, je n'aime pas quand on se dispute, je ... Je veux pas te perdre, tu comprends ? » Un nouveau rire forcé. Se fichait-elle de lui ? Elle venait d'avouer, il y a quelques secondes qu'elle n'avait personne, pour au final, lui dire qu'elle ne voulait pas le perdre. Cette phrase aurait du le rendre heureux. Fred aurait du dessiner un sourire et partir s'asseoir aux cotés de la jeune femme, mais sa phrase d'avant restait dans son esprit. Il en ressentait un goût amer. « Tu ne veux pas me perdre ? Tu te fou de ma gueule Chandler ? Tu viens tout juste de...de dire il y a quelques secondes que tu n'avais personne ICI !... » Son regard était colérique, son visage crispé exprimait sa rage et son incompréhension. Comment pouvait-elle ? Sortant ses mains de ses poches, il se mit à faire les cent pas dans la chambre, avant de les mener vers son visage et de se frotter les yeux. « ... Je t'en supplie, dis moi que j'ai mal entendu et que ce n'est absolument pas ce que tu voulais dire. Kaspar, April, Elliot...Et...Moi» Sa voix se brisa à la fin de sa phrase. Puis il se rappela de la scène à laquelle il venait d'assister. « Tu n'as personne ? Pourtant t'es quand même allée voir ton voisin de merde non ? Qu'est qui te prend de dire ça ? On a jamais été là pour toi ? » Se stoppant, Fred se tourna vers Chandler. Tout en s'exprimant, ses mains n'arrêtaient pas de bouger dans tous les sens. Une nouvelle douleur venait de se créer en lui. Il était déçu. Déçu par les paroles de la jeune femme. Un regard noir, un visage crispé, une mâchoire contractée, et Fred pointa du doigt avec colère Chandler. « Si TU voulais te venger de ce que je t'ai fais subir au Starbucks, c'est bon. Tu peux t'arrêter là. T'as gagné Princesse, tu viens de me mettre K.O » Passant sa langue sur ses lèvres, Fred sentait sa respiration s'accélérer. Il avait tout à coup chaud, trop chaud pour rester là sans rien faire. Se pinçant le nez avec l'une de ses mains avant de renifler lentement, il partit en direction de la porte. « J'ai besoin de prendre l'air. » Faisant de grandes enjambées, en quelques secondes, Fred se retrouva sur le balcon appartenant à Chandler. S'appuyant contre les barrières, il resserra ses poings autour. Il voulait se lâcher, il avait besoin de tout sortir mais rien ne venait. Frapper, hurler, courir, crier...C'était tout ce qu'il désirait.

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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 18:59 par Invité




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Chandler & Fred


Il ne fallait pas avoir fait des années d'études pour se rendre compte que Fred ne s'était pas du tout calmé: bien au contraire ! Ce n'était pas du tout l'effet voulu par Chandler qui se retrouva, une fois de plus, proche de se faire hurler dessus. Ce qui la chagrinait le plus, dans cette tension qui ne cessait de monter, c'était l'absence totale de regard envers elle. Même si elle voulait éviter une nouvelle bombe, Chandler sentait qu'il y avait bien trop de non-dits entre eux pour qu'ils puissent se laisser de cette manière: il faudrait que les choses sortent, d'une manière ou d'une autre et maintenant semblait être le moment parfait. Elle aurait presque put compter les secondes qui la séparait d'une nouvelle explosion: Fred était comme une bombe à retardement et visiblement, la voir avec Stefan n'avait fait que le titiller d'avantage: c'était ses propres paroles qui avaient mis le feu aux poudres. « Tu ne veux pas me perdre ? Tu te fou de ma gueule Chandler ? Tu viens tout juste de...de dire il y a quelques secondes que tu n'avais personne ICI !...  » Visiblement, ils s'étaient de nouveau mal compris. Comme d'habitude, se fit-elle la remarque. Elle avait l'impression de devoir se promener avec, sous le bras, un dictionnaire spécial Fred Cordwell. C'était épuisant à la longue et elle ignorait quoi dire pour qu'il comprenne vraiment ce qu'elle essayait de lui dire. Fallait-il vraiment qu'elle le ligote à son lit pour qu'il comprenne qu'elle voulait qu'il reste ? Qu'elle l'embrasse pour qu'il percute qu'elle l'aimait tout simplement ? Certes, elle l'avait habitué à être directe, mais elle ne s'attendait pas à ce que la subtilité lui passe au dessus. « ... Je t'en supplie, dis moi que j'ai mal entendu et que ce n'est absolument pas ce que tu voulais dire. Kaspar, April, Elliot...Et...Moi  » Comprenant avec tristesse que c'était bien ce qu'elle pensait, Chandler préféra se taire, le laisser vider son sac pour ne pas envenimer la situation: bien sur qu'elle les avait eux, mais il y avait tant d'éléments qu'il ne prenait pas en compte. L'attitude compréhensive de Chander commençait à s'éteindre pour laisser place à la même colère que celle qui habitait son ami. Comment osait-il lui dire ça ? Après tout, c'était lui qui l'avait, directement, exclue de l'équipe aujourd'hui ? Comment pouvait-il se vanter d'être plus mature qu'elle alors qu'il ne comprenait pas qu'elle puisse se sentir seule ici, au vu de tout ce qu'elle avait apprit dernièrement. « Tu n'as personne ? Pourtant t'es quand même allée voir ton voisin de merde non ? Qu'est qui te prend de dire ça ? On a jamais été là pour toi ?  » Elle bouillonnait intérieurement. Il ne comprenait rien à rien ! Il ne fallait pas avoir Bac +6 pour saisir la différence entre le besoin d'être avec ses amis et celui d'être avec sa famille. Elle avait crut comprendre que sa propre famille vivait loin de lui: il était pourtant le mieux placé pour saisir ce qu'elle avait dit. Ce fut ce moment qu'il choisit pour lui accorder, enfin, un regard. Assassin. Ne se laissant pas décontenancée, bien trop furieuse de s'être livrée pour rien, Chandler se releva, croisant ses bras sur sa poitrine, attendant, d'une colère froide, qu'il ait finis son monologue. « Si TU voulais te venger de ce que je t'ai fais subir au Starbucks, c'est bon. Tu peux t'arrêter là. T'as gagné Princesse, tu viens de me mettre K.O  »

Il finit par cesser de tourner en rond - le parquet l'en remercia chaleureusement - et pris la direction de l'extérieur en lui lançant un « J'ai besoin de prendre l'air.  » Il fuyait. Elle alla s'installer dans l'embrasure de la  porte, l'observant avant de se décider à se défendre: elle le trouvait injuste. Injuste et égoïste dans sa façon d'interpreter ce qu'elle ressentait. « Tu me vois vraiment aller demander à Kaspar ou Elliot de prendre parti pour l'un d'entre nous ? » finit-elle par lui dire à voix basse. « Car c'est de ça qu'il s'agit Fred ! Putain, tu m'ignore toute une journée et tu t'attends à ce que j'aille vois l'un de NOS amis pour lui raconter combien je me sens mal d'avoir été mise à part ? Combien je me sens trahie d'être relayé au même rang que les autres par un mec que je considère comme mon propre frère ! Combien je me suis sentie stupide d'être venue TE voir, de T'avoir fait par de ce que je pouvais ressentir pour TOI alors que visiblement ce n'est pas réciproque ? » Elle en avait déjà parlé avec April. Avec Kaspar aussi, de manière détourné. Elle se doutait que tout le monde devait parier sur le temps qu'elle mettrait à s'avouer la vérité et à se déclarer à Fred. « J'ai été voir Stefan car c'est la seule personne que je connaisse qui puisse ne pas avoir à prendre parti pour l'un d'entre nous. Parce que j'ai trop de respect pour le groupe pour leur infliger cela. » L'idée que ses amis se retrouve déchiré entre les doutes de Chandler et les sautes d'humeur de Fred ne l'enchantait pas plus que cela. Elle voulait donner le change, leur montrer que tout allait bien et garder ses pensées noires pour des gens qui ne seraient pas gênés de les entendre, puisqu'ils ne verraient même pas de qui il s'agit. « On est pas sur un ring ... Je n'ai jamais cherché à te mettre K.O. ... J'espérais juste que tu comprennes certaines choses et tu as décidé de ne pas les entendre, ou alors tu ne les as pas comprise: la subtilité c'est pas mon fort ... Et visiblement c'est pas le tien non plus. » Elle grogna cette dernière phrase, s'empêchant d'en dire plus et de dépasser la limite de ce qu'elle pensait. « Tu ne m'as jamais laissé sous entendre que tu avais compris les signes que je t'envoyais. J'en ai marre de me battre. L'autre jour, je suis venue te voir TOI et personne d'autre. Et je pensais vraiment qu'on avait un truc ensemble ... Mais je me suis visiblement trompée. » Elle soupira une nouvelle fois et se retourna pour rentrer dans sa chambre. Elle attrapa sa veste, laissant à Fred le soin de reprendre la sienne, et prit ses clés, décidé à partir de l'appart pour un moment. Peut être était-ce le moment pour elle de rentrer à Chicago ?


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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 22:53 par Invité

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Sur le balcon, Fred s'imaginait être ailleurs. Ou du moins, dans une autre situation avec la jeune femme. Les yeux fermés, il laissait l'air frais venir se déposer sur son visage rosie à cause de la chaleur atroce qui était montée en lui. En quelques secondes, il s'était senti etouffé, comme si on venait de lui couper court la respiration. Se sentant plus apaisé, cette sensation ne dura que très peu puisque Chandler arriva derrière et se mit à lui parler. Ou du moins, à régler, elle aussi, ses comptes. « Tu me vois vraiment aller demander à Kaspar ou Elliot de prendre parti pour l'un d'entre nous ? » [...]« Car c'est de ça qu'il s'agit Fred ! Putain, tu m'ignore toute une journée et tu t'attends à ce que j'aille vois l'un de NOS amis pour lui raconter combien je me sens mal d'avoir été mise à part ? Combien je me sens trahie d'être relayé au même rang que les autres par un mec que je considère comme mon propre frère ! Combien je me suis sentie stupide d'être venue TE voir, de T'avoir fait par de ce que je pouvais ressentir pour TOI alors que visiblement ce n'est pas réciproque ? » Son cerveau connu l'éveil le plus rapide. En quelques secondes, le jeune homme clignait des yeux, se retrouvant face à la jeune femme. Que venait-elle de dire ? Avait-il mal entendu ou était-ce son imagination, encore trop irréelle, qui avait prit par de la réalité ? Ressentir pour toi...Pas réciproque. Il ne comprenait plus la situation...Les dernières paroles de Chandler restèrent ancrées. Fred ne cessait de se les répéter. Ses lèvres bougeaient mais aucun son n'en sortait. « J'ai été voir Stefan car c'est la seule personne que je connaisse qui puisse ne pas avoir à prendre parti pour l'un d'entre nous. Parce que j'ai trop de respect pour le groupe pour leur infliger cela. » Encore un malentendu. C'était typique du jeune homme. Au lieu de demander s'il avait bien compris, il se fermait et attaquait. Impulsif, têtu. Son caractère l'avait mis à défaut plus d'une fois, et c'était de nouveau le cas ce soir. Les paroles de la jeune femme rentraient par une oreille, et ressortaient aussitôt. Seules ces dernièrs mots, ressentir pour toi, pas réciproque, restaient. Sa fixation dessus lui permettait de réellement analyser les choses.
« On est pas sur un ring ... Je n'ai jamais cherché à te mettre K.O. ... J'espérais juste que tu comprennes certaines choses et tu as décidé de ne pas les entendre, ou alors tu ne les as pas comprise: la subtilité c'est pas mon fort ... Et visiblement c'est pas le tien non plus.  » [...]« Tu ne m'as jamais laissé sous entendre que tu avais compris les signes que je t'envoyais. J'en ai marre de me battre. L'autre jour, je suis venue te voir TOI et personne d'autre. Et je pensais vraiment qu'on avait un truc ensemble ... Mais je me suis visiblement trompée. » En plein dans le mil. Chandler venait de toucher Fred en plein coeur. Ses paroles lui faisaient mal, mais au fond, elle n'avait pas tort. Il n'en avait fait qu'à sa tête...Comme toujours. N'osant la regarder, son regard était fuyant. Tout comme son attitude qu'il avait pris, il y a quelques secondes. Ce n'est que lorsqu'il vit sa chevelure blonde partir, qu'il comprit qu'elle allait partir. Le temps que son cerveau se mette en marche et ordonne à ses jambes de marcher pour la rattraper, Chandler était déjà en train de dévaler les escaliers pour attérir dehors. Se mettant alors à courir aussi vite qu'il le pouvait, le jeune homme arriva dehors et se mit à crier, « Chandler attends ! » Il ne devait pas se manquer. Pas cette fois. Sinon, c'était certainement la fin pour eux...La rattrapant en quelques enjambées, il garda néanmoins une petite distance. Le ciel était couvert, le vent s'était mis à souffler quelques brises fraîches. Si la pluie ne venait pas pointer son nez, les deux jeunes avaient énormément de chance. « Je...Okay je suis désolé d'accord ? J'ai agis comme un crétin du début à la fin mais... » Fred passa l'une de ses mains sur sa bouche pour la frotter. Contractant sa mâchoire, avalant avec difficulté sa salive, il réussit, cependant, à ancrer son regard dans celui de la jeune femme. « Et si on arrêtait de jouer aux gamins qui ne font que tourner autour du pot en faisant semblant de ne rien voir ? J'en ai marre Chandler. Marre de devoir m'interdire tout ce que je ressens. » Une goutte, puis une deuxième vinrent se déposer sur la joue de Fred. Les sentant mais ne relevant pas la tête pour autant, il resta là, face à Chandler, immobile. La pluie commençait à tomber par petite dose, mais l'allure allait augmenter d'ici peu de temps. Le regard meurtri, les yeux brillants de tristesse, Fred ne savait plus comment agir pour la retenir. « Chandler...Je...Je suis peut être le pire des cons sur cette terre, mais tu ne peux pas dire que ce n'est pas réciproque. Le soir où tu es venue chez moi, j'ai cru mourir de...Merde bon sang ! » Son ton s'éleva, mais il n'exprimait aucune colère, simplement un mal être enfouit depuis trop longtemps et qui commençait à s'exprimer. « J'ai compris...Quand je t'ai vu avec ce type, c'est là que j'ai compris Chandler. Tu...Tu ne me laisses pas indifférent et ça m'effraie... » La pluie, les tonnerres, les éclairs, Fred se demandait quand la tempête allait pointer son nez. Autant lui que la jeune femme étaient trempés, mais aucun des deux n'osaient bouger.
« Chandler...» Sa voix fut douce, calme et tendre...Son coeur battait la chamade, mais il n'y prêtait pas attention. Pour tout dire, il n'avait qu'une fixation, sa princesse. Le regard attendrit et brillant, Fred contemplait la jeune femme, comme l'on contemple une merveille. En quelques secondes, tout se termina. Fred s'était élancé vers Chandler, attrapant, avec délicatesse, son doux visage qu'il aimait tant. En quelques secondes, pas assez pour comprendre dans quoi il se lançait, ses lèvres capturèrent celles de la jeune femme. Ce n’était pas un moment d’égarement, mais celui d'un profond désir enflammé. Un désir brulant et intense qui l’avait lentement consumé durant plusieurs temps. Un frémissement vint prendre possession de son corps. Ce baiser si doux et agréable venait de réveiller en lui, tout ce qu'il essayait d'enfouir depuis des mois. Ses sentiments. Fred venait de tout comprendre à présent. Ce baiser signifiait tout pour lui. Chandler était une personne qu'il n'arrivait pas à se sortir de la tête. Lorsque leurs lèvres furent unies, le jeune homme le ressentit tout le long de son corps. Un baiser si torride et si fort qu’on ne voudrait jamais reprendre notre respiration...C'était cette pensée qui venait à l'esprit du jeune homme. Il ne désirait pas se détacher d'elle. Pas encore. Jamais...

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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 1:22 par Invité




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Chandler & Fred


Elle ne savait plus quoi penser de tout cela. Depuis plusieurs semaines, il lui faisait le coup du yoyo émotionnel et elle était épuisée de ne pouvoir mettre un nom sur leur relation: Amis ? Collègues ? Flirt ? Ils étaient quoi au juste, l'un pour l'autre ? N'entendant aucun signe de mouvement, Chandler, que s'était arrêtée un bref instant, finit par ouvrir la porte et quitter sa propre chambre. A vrai dire, le contraire aurait été plus logique, mais elle avait perdu tout sens de la réflexion: elle irait passer la soirée chez April, maudirait de nouveau la gente masculine et rentrerais chez elle vers trois heures du matin, une fois certaine qu'il ne serait plus là. Et au Starbucks ? Et bien elle aviserait. Elle resterait sans doute un peu avec Olympe, attendrait que tout cela se tasse, que Fred l'oubli, que Kaspar ... Non, elle ne pourrait pas non plus en vouloir à Kaspar éternellement. Elle se sentait paumée, perdue, esseulée dans cette grande ville sans personne à aller voir. Car oui, même si elle savait qu'elle devrait cesser de bouder Kaspar, elle comptait bien le faire maronner quelques jours. Punition divine ! Il le méritait bien ! Descendant les escaliers, elle finit par pousser la porte de l'immeuble. Une légère bourrasque vint emmêler ses cheveux blonds et elle enfonça ses mains dans ses poches, s'engageant dans la rue tout en se rendant compte qu'elle avait laissé téléphone et titre de transport chez elle. Tant pis. Elle avait à peine fait un pas que la voix de Fred retentit de nouveau à ses oreilles. « Chandler attends !  » Levant les yeux aux ciel, elle finit par se retourner nonchalamment et l'aperçut la rejoindre à la hâte. Son expression resta neutre, dans l'attente de la raison qui l'avait poussé à la poursuivre. Peut être pouvait-ils au moins sauver un peu de leur amitié ? Décidant de ne pas faire sa mauvaise tête, elle se promis de mettre les choses au clair, une bonne fois pour toute. « Je...Okay je suis désolé d'accord ? J'ai agis comme un crétin du début à la fin mais...  » Elle écarquilla les yeux de surprise. Il était passé où le Fred qu'elle avait sous les yeux tout à l'heure et qui lui hurlait dessus depuis un bon quart d'heure ? Et puis même ! Depuis quand il s'excusait ? Il était malade ?  « Fred ...? » Ses yeux croisèrent ceux du jeune homme et elle n'y lut plus aucune colère. C'était comme si en passant la porte, il avait laissé place à une autre personne.  « Et si on arrêtait de jouer aux gamins qui ne font que tourner autour du pot en faisant semblant de ne rien voir ? J'en ai marre Chandler. Marre de devoir m'interdire tout ce que je ressens.  » Elle n'était pas vraiment sure de comprendre. La pluie commençait à tomber, elle voyait des gouttes glisser sur la joue de Fred et frissonnais d'en sentir sur la sienne. Elle avait, quelque part, l'impression de relire les textos de Kaspar: depuis combien de temps lui disait-il d'arrêter de faire l'enfant ? Elle hocha légèrement la tête: bien sur qu'elle était d'accord pour avoir une vraie discussion sérieuse avec lui. Mais ... Ce qu'il ressentait ? « Chandler...Je...Je suis peut être le pire des cons sur cette terre, mais tu ne peux pas dire que ce n'est pas réciproque. Le soir où tu es venue chez moi, j'ai cru mourir de...Merde bon sang !  »  Elle ne le pensait pas vraiment, quand elle le traitait d'idiot mais elle resta interdite en prenant conscience de ce que ses mots signifiaient. Elle avait envie de se jeter dans ses bras, de lui dire qu'elle était désolée, qu'elle ne pensait pas un mot de ce qu'elle disait plus tôt. « J'ai compris...Quand je t'ai vu avec ce type, c'est là que j'ai compris Chandler. Tu...Tu ne me laisses pas indifférent et ça m'effraie...  » Finalement ils en étaient au même point l'un comme l'autre. Chandler avait eut perdre son amitié, de se laisser tenter par une relation réellement sérieuse et lui ... Quelque chose dans le genre également. La pluie tombait à présent en trombe, détrempant ses vêtements, coulant le long de ses mèches blondes. La chair de poule s'étendit le long de ses bras et la jeune femme n'aurait sut dire si c'était la pluie ou les paroles de Fred qui lui faisait cet effet.

« Chandler...  » Elle n'eut pas le temps de bouger, ni de faire quoi que ce soit avant de réaliser que Fred l'embrassait. Wait. Minute. Fred. L'embrassait. Ca lui semblait irréel, elle attendait ça depuis qu'elle l'avait rencontré et percuté lui pris plusieurs seconde. Finalement, elle se colla à lui, entourant sa nuque de ses bras pour se rapprocher un peu plus. Ce baiser sonnait un peu comme une libération: enfin elle l'avait, sa réponse claire ! Et ce fut, d'un coup, comme si toute sa mauvaise humeur s'envolait, comme si leur discussion houleuse n'avait été qu'une vaste blague, comme si l'évidence lui sautait enfin aux yeux. Elle l'aimait. Elle le savait. Elle n'avait jamais voulu se le dire mais c'était ainsi. Lorsqu'ils finirent par se séparer, le manque d'oxygène se faisant sentir, elle ne put se résoudre à s'éloigner totalement: elle avait eut du mal à l'avoir, elle n'allait pas le laisser s'en tirer comme ça ! Néanmoins, ses bras lui faisant sentir qu'ils étaient trop haut, elle les laissa glisser sur la taille du jeune homme, calant sa tête contre son épaule comme ce soir où elle s'était incrustée chez lui. Elle n'avait pas le souvenir qu'il était aussi grand, se fit-elle remarquer en souriant. Un frisson la parcourut de nouveau et elle finit par relever la tête vers lui, grommelant un vague « Merci, je n'avais pas pris ma douche ... » plein de mauvaise foi. Décidant malgré tout que cela suffisait pour ce soir, et préférant être un peu sérieuse après ce qu'il venait de se passer, elle remballa son arsenal de serial vanneuse et  finit par se détacher un peu de lui. Elle secoua énergiquement la tête dans  l'espoir de se débarrasser un peu de l'eau qui saturait à présent ses cheveux et releva la tête vers Fred, lui envoyant un grand sourire. « Pas que je ne sois pas fan du I'm singing in the rain mais ... » Elle ne l'avouerait jamais mais elle trouvait cela incroyablement romantique « Ça te dirais pas de ... Remonter ? » termina-t-elle en laissant l'une de ses mains quitter la taille du jeune homme pour glisser le long de son bras et caresser sa main. « Je commence à sérieusement me peler en fait. » ria-t-elle nerveusement tout en entremêlant ses doigts aux siens.


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() message posté Lun 1 Juin 2015 - 11:42 par Invité

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Un simple baiser. Un simple, tout petit, baiser mais qui signifiait tant. Fred en avait embrassé des femmes, mais avec Chandler, ce fut une révélation. C'était ce qu'il avait désiré depuis le début. Il s'en rendait compte, maintenant, après avoir osé le faire. A vrai dire, il ne savait pas réellement ce qui l'avait poussé à faire ça. Peut être la situation dans laquelle ils se trouvaient. Fred n'avait trouvé aucun autre moyen de lui faire comprendre qu'il tenait à elle plus qu'elle ne le pensait. Le jeune homme pouvait être très fort pour tenir une conversation et montrer ce qu'il ressent, surtout quand cela concerne des explications. Mais pour révéler ses sentiments, c'était un vrai débutant s'accouplant à un boulet complètement expérimenté. Il n'avait pas l'habitude. Encore moins de dire je t'aime. Ces mots, il ne les avait prononcé qu'une seule fois, envers Fay le jour où, après être venue chez lui pour les vacances, elle fut dans l'obligation de retourner chez elle, au Brésil. Cette déchirure lui fit prendre conscience qu'il ne devait pas être une personne restant de marbre face à ses sentiments. Pourtant, avec Chandler, il n'avait pas réussi. Non, Fred avait même envenimé les choses...
Mais pas ce soir. Ce soir, il avait tenté le tout pour le tout. Ce soir, il avait fait un pas en avant, prit son courage à deux mains. Une pulsion, c'est ce que l'on peut dire. Mais une pulsion réfléchit et attendue depuis si longtemps. Il ne se passait pas une seule seconde sans qu'il ait eu envie de l'embrasser, quand il se trouvait à ses cotés. D'ailleurs, il se demandait comment il avait pu se retenir lorsqu'elle était venue chez lui, en pleine nuit...
Sur le moment, Fred espérait une seule chose, que Chandler ne le repousse pas et se colle davantage à lui. Son espoir se transforma en un véritable bonheur quand il sentit la jeune femme passer ses bras autour de sa nuque, et continuer ce baiser qui signifiait tout pour les deux. Une réponse claire, une enigme résolue. Il ne souhaitait plus se séparer d'elle. Rester ainsi était un vrai plaisir pour Fred. Sur un petit nuage, le coeur palpitant de joie, le retour à la réalité fut difficile pour le jeune homme. Un manque d'oxygène. Sans le vouloir, il insulta le corps humain de ne pas tenir aussi longtemps qu'il aurait voulu. Mais à présent, Fred savait. Oui, il savait qu'il pourrait recommencer autant de fois qu'il le désirait. Sentant les bras de la jeune femme venir se déposer autour de sa taille, Fred, quant à lui, les mit autour de ses épaules. Il le sentit, ce frisson qui venait d'envahir la jeune femme. Resserant son étreinte, il ne voulait pas que Chandler tombe malade à cause de lui. Mais à vrai dire, avec la pluie, c'était certainement trop tard. « Merci, je n'avais pas pris ma douche ... » Toujours enlacé l'un contre l'autre, Fred ne put s'empêcher de rire. Ne pouvant retirer son sourire, il baissa son regard vers la jeune femme et lui pinça doucement le nez. « Ouais mais avoues que cette douche est meilleure que les autres puisque je suis là ! » Au fond, Fred était tout aussi trempé que la jeune femme. Une chose qu'il n'aimait pas vraiment, mais pas ce soir. A en croire ses pensées, ce soir, il était devenu un tout autre homme. Il était devenu une personne mature, assumant ce qu'il ressentait. Une grande première pour lui.
Chandler se détacha lentement, ne s'y opposant pas, Fred la laissa se débarasser de l'eau dans ses cheveux. « Pas que je ne sois pas fan du I'm singing in the rain mais ... » [...] « Ça te dirais pas de ... Remonter ? » Le jeune homme passa sa langue sur ses lèvres. Il en avait envie. Même plus que ça. Au moins, dans l'appartement de la jeune femme, les deux seraient au chaud. Prit d'exitation par cette proposition, Fred se fit envahir d'un frisson lorsqu'il sentit la main de Chandler venir caresser la sienne. L'attrapant avec douceur, il entrelaça leurs doigts, et s'approcha d'elle pour venir déposer un baiser sur le haut de sa tête. « Je commence à sérieusement me peler en fait. » Dessinant un sourire joviale, il fit un petit oui de la tête avant de lui prendre la main et partir, de nouveau, en direction de l'appartement.
Une fois que les deux jeunes furent à l'intérieur, le jeune homme ne put qu'apprécier la chaleur qui venait s'emparer de chaque parcelle de son corps. Il ne manquait plus qu'un seul détail, ses habits trempés. Tournant le regard vers la jeune femme, il se mordilla doucement les lèvres. « Hum Princesse ? Si tu ne veux pas que je noie ton appartement, il va falloir que je retires mes habits donc...Promets moi de ne pas me sauter dessus ?! » Un clin d'oeil et Fred partit en direction de la salle de bain afin de retirer ses habits. Toujours autant trempés, il les laissa dans la douche, ne voulant pas mouiller le sol. Cherchant du regard une serviette, il en attrapa une. En quelques secondes, celle-ci était enroulée autour de sa taille. Dessous, Fred se trouvait dans le plus simple appareillage...Nu...
Lorsqu'il eut terminé, Fred sortit de la salle de bain et se retrouva face à face avec Chandler, en train de se déshabiller, dans sa chambre. Il ne fallut que quelques secondes pour que des idées loin du catholicisme, prennent en otage l'esprit du jeune homme. Gêné, il se racla la gorge avant de détourner les yeux vers les murs. « Je...Hum...Si tu veux y aller c'est...Libre »

∞everleigh
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