"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Until the end of my life. (Olympe) 2979874845 Until the end of my life. (Olympe) 1973890357
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Until the end of my life. (Olympe)

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Kenzo A. Armanskij
Kenzo A. Armanskij
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() message posté Ven 29 Mai 2015 - 23:30 par Kenzo A. Armanskij
“Olympe E. Campbell & Kenzo A. Armanskij”  ”Je n'étais décidemment pas très douée avec les enfants. J'essayais, du mieux que je pouvais, de leur faire plaisir. Mais le plus souvent, je ne regardais pas les bon jouets dans les magasins, je ne mettais pas les bons programmes à la télé. Bref, j'étais une véritable catastrophe. Mais j'apprenais, petit à petit, avec ce pincement au cœur qui ne me quittera sans doute jamais. Depuis que j'avais fait la connaissance d'Olympe et de sa fille Dylan, il y a quelques mois à l'hôpital, j'avais apprit à renouer avec les enfants. J'avais appris à les regarder sans avoir envie de pleurer. Mon fils me manquait, ce fils que je n'avais jamais pu voir, toucher, embrasser. Qui n'avait pas eut le temps d'avoir un prénom. Mes pensées étaient toujours pour lui, et toujours pour Zola. Zola... Cela devait faire un an que lui et moi ne nous étions pas revus. Je l'avais repoussé, repoussé jusqu'à ce qu'il puisse me haïr. Et j'espérai que cela ai fonctionné. Mais je n'avais pas grand espoir. Je baissais les yeux. Dylan n'avait toujours pas choisi sa glace. Je soupirais et indiquais au glacier de la faire à la fraise. Je payai, et attrapais la main de la petite fille. Je lui tendais la glace et me dirigeais vers l'appartement que je partageais avec Alexandra. Elle avait changé ces derniers temps. Elle s'était séparée de James, elle avait eut de nombreux soucis, mais m'avait soutenu que tout allait bien. Et bien évidemment, je ne l'avais pas cru. Mais je n'avais rien dit. Je la laissais aller à son rythme, et je savais que quand elle serait prête, elle viendrait me parler. Je composais le code et laissais Dylan passer devant, puis je la soulevais pour qu'elle appuie sur le bouton de l'ascenseur. J'aimais cette petite fille, elle était mignonne, gentille, et pourtant, elle n'avait pas la vie facile. Sa mère, Olympe, avait mon âge. Et elle était seule à élever sa fille. Rapidement, je me suis sentie proche d'elle, et surtout, je me suis mise à admirer son courage. Alors régulièrement, je passe chercher la petite lorsqu'Olympe ne peut pas. J'ai le temps, j'ai la patience, et surtout, j'ai l'envie. J'ai envie d'être mère. Mais le côté négatif de cette histoire, c'est que je ne veux pas d'autre enfant. Je veux celui que j'ai perdu. Je baisse les yeux. Nous arrivons au bon étage. Je pousse la porte et me dirige vers l'appartement. J'insère la clef, et laisse entrer Dylan. Je lui tiens sa glace alors qu'elle enlève ses vêtements et j'allume la télé. Elle saute sur le canapé. Je regarde l'heure. Olympe ne va pas tarder. Les minutes passent, et je ne les compte pas. Je garde un œil sur Dylan. Elle regarde les dessins animés, calme, à manger sa glace. Je souris. Elle est mignonne. Et à côté d'elle, je me mets à imaginer mon fils, qui, je pense, aurait été du même âge. Peut-être plus jeune. Je le vois à rigoler aux gags des dessins animés, le nez plein de glace et la bouche parsemé de dents, par ci, par là. Je souris. J'aurai aimé qu'il soit là, insouciant. Qu'il lève vers moi ses yeux bleus - ceux de son père - et qu'il me sourit. Qu'il me fasse comprendre qu'il était heureux. Même si je ne savais pas y faire. Même si au début, je ne l'avais pas aimé. Je voulais qu'il comprenne, que désormais, il était toute ma vie. La sonnerie me fait sursauter. Je me lève et jette un regard à Dylan. Je hausse les sourcils et sourcils, comme pour lui dire "Oh! Je ne sais pas qui ça peut être...". Elle court derrière moi et se faufile entre mes jambes. Je rigole et ouvre la porte. Olympe se tient là. Je me pousse pour la laisser entrer. « Ca va? Je lui ai acheté une glace.. Je ne sais pas si j'ai bien fait.. Je n'avais rien à manger ici pour elle... ». Pas de céréales, pas de tartines, pas de gâteaux. Lexie et moi étions toutes les deux maigres comme des planches de pain. Nous ne mangions rien - ou presque. Nous avions le strict minimum, et ce n'était pas pour me déplaire. Je souriais à mon amie et me dirigeais dans la cuisine. Je sortais un verre et demandais : « Tu veux boire quelque chose? ».
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