Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre.

Max & Val 

Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre Aujourd’hui, Val ne travaille pas, il va pouvoir passer du temps dans son lit pour rattraper les heures de sommeil qu’il a perdu il y a deux jours puisqu’il n’arrivait pas à dormir après une grosse migraine. C’est peut-être stupide mais Val est du genre à rattraper à l’heure près les heures de sommeil dont il a été privé pour telle ou telle chose qu’il soit le fautif ou non. Pourtant il ne compte pas faire la grasse matinée en restant dans ses draps jusqu’à il ne sait pas quelle heure. Non, il se recouchera sans doute dans la journée, peut-être dans une heure ou deux il ne sait pas il verra bien, il n’est pas pressé de se recoucher après tout. En effet, c’est tout naturellement qu’il s’est réveillé, sans avoir besoin de réveil. Faut dire qu’il a l’habitude maintenant de se lever à la même heure, qu’il bosse ou qu’il ne bosse pas. Il sait qu’à cette heure-là, il a le temps de foncer dans la douche, s’habiller préparer le petit déjeuner pour deux avant que sa petite amie ne débarque totalement déstabilisée par son manque de souvenirs. C’est tous les jours la même chose et pourtant Val ne se plaint pas de cette routine. Non pas que ça ne lui dérange pas, c’est vrai que ce n’est pas facile tous les jours mais bon, Val l’a choisi de lui-même ce mode de vie. Il aurait pu arrêter de voir Max au lieu de tomber amoureux, il aurait pu se contenter d’être le mec qu’elle a rencontré le soir de son accident et il n’aurait pas eu le moindre souci pour faire ça mais dans un sens il sait qu’il s’en serait voulu. Enfin qu’importe, aujourd’hui ils sont ensembles et même si elle ne se souvient plus de lui tous les jours, il y tient à leur couple alors forcément il ne va pas laisser tomber à cause de la difficulté. Il a l’habitude aujourd’hui de toute manière et ça lui va cette vie. Il préfère cela avec Max plutôt que rien avec elle. Certains de ses proches n’ont pas l’air de le comprendre mais qu’importe, ça ne regarde que Max et lui, les autres n’ont absolument pas leur mot à dire. Enfin qu’importe, comme c’était prévu avec lui-même il se réveilla donc malgré qu’il n’a rien  prévu pour la journée si ce n’est ce matin où il veut se sentir présent pour sa chérie lorsqu’elle se rendra compte de la situation et qu’elle traversera le couloir pour en savoir davantage. Depuis son accident il est là, depuis qu’il a emménagé devant chez elle pour être plus prêt. Il ne se force pas, loin de là mais c’est sûr qu’il ne partira pas en vacances pour la simple et bonne raison qu’il ne veut pas la laisser là, lui laisser une impression d’abandon. De toute façon il n’a pas de famille à aller voir, ses amis vivent tous ici alors forcément il n’a pas le moindre regret de rester ici. De toute façon si telle était le cas il ne le ferait tout de même pas, il sait quelle sont ses priorités. En tout cas il se trouvait là, le café était fait, les croissants frais sur la table, il ne manquait plus que sa douce mais non elle n’est pas là. Elle ne vient bien sur jamais à une heure fixe mais en général elle vient après avoir lu certaines de ses notes, sa vidéo faite par elle-même lui expliquant la situation. Mais ce matin rien, pas le moindre bruit, pas la moindre nouvelle et s’il ne devrait pas s’inquiéter parce que dans la tête de la belle brune il n’est pas convenu qu’ils prennent le petit déjeuner ensemble, il ne peut s’empêcher d’être inquiet. Alors, même si ce ne sont pas les choses qu’il fait d’ordinaire, il sorti de son appartement pour se rendre à celui de Max pour venir toquer à sa porte. Appuyant sur la sonnette de l’entée, impatient Val fini par toquer directement sur la porte. « Max ? T’es là ? » Faut espérer qu’elle n’ait pas loupé son réveil et qu’elle soit au courant pour sa mémoire défaillante alors parce que la situation serait compliqué. En général il la laisse venir d’elle-même mais là ne pas la voir arriver n’a fait que l’inquiéter.

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Max & Val 

Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre «  Max t’es là. »  Je grimaçais un peu en entendant une voix venir agacer mon ouïe alors que je dormais plutôt bien. Je peinais à ouvrir les yeux, j’avais entendu mon réveil sonner, mais j’avais tout bonnement claqué celui-ci Je ne voulais pas me lever, j’étais fatiguée, je n’avais même pas ouvert les yeux. Ce n’était que ma seconde semaine à Londres alors rien ne pressait après tout.  Je ne connaissais pas cette voix qui venait de m’agresser, mais autant dire que je pestais contre cette dernière pour le coup. Je baillais, m’étirant  en faisant craquer un peu mon cou, j’avais mal dormi pour le coup. Aucune idée de ce que j’avais fait la veille, enfin mes souvenirs avaient l’air très confus. Je posais mes jambes sur le sol tout en bougonnant.  «  J’arrive ! »  Autant prévenir le mec qui était venu frapper à ma porte. Mais, bon pour le coup, je n’avais aucune envie de me bouger pour lui. Après tout, je ne le connaissais pas enfin, je pouvais toujours attendre de juger  en étant face à la personne, mais j’étais du style à garder les voix en tête quand j’en rencontrais une.  Je prenais le sweet qui traînait sur le lit pour aller le rejoindre. J’ouvrais la porte tombant sur un jeune homme plutôt mignon. Mais, moi je ne connaissais pas son prénom alors que lui c’était le cas après tout.  Il m’avait appelé Max, donc forcément lui me connaissait ! C’était étrange. Je le regardais de la tête au pied, laissant un sourire sur mes lèvres.  «  Vous êtes qui ? »  Ouai, j’étais mal polie, pas de bonjour ou autre, mais en même temps, pour le coup je ne savais rien de cet homme et j’avais ouvert la porte. Je n’avais donc rien entendu à propos des hommes  qui violaient ou tuaient des jeunes femmes ? Apparemment ce n’était pas le cas, alors bon, je ferais avec, malgré que cela n’était pas du tout la bonne chose à faire. «  Je reviens ! » J’allais en direction de ma chambre pour  enfiler mes chaussons, je ne m’attendais pas à tomber sur des petits post-it qui me proposais ou plutôt m’obligeaient de les lire. Je  prenais ma tablette comme demandé, alors que là sur le fond d’écran je me vois embrasser un garçon, celui même qui était devant ma porte. Je fronçais les sourcils. Là autant dire que je ne pigeais rien du tout à ce qui pouvait se passer pour le coup.  Je me grattais la tête avant de voir une vidéo se lancer d’elle-même. Je soufflais un peu écoutant cette personne qui me parait, ce n’était que moi qui m’expliquais des choses. J’étais complétement perdue et pour le coup ce n’était pas réellement drôle ! Ça aurait pu être un gros délire, mais ça avait l’air vrai.  Je retournais vers le jeune homme le regardant. «  Ce n’est pas drôle comme blague, alors vous êtes qui et pourquoi me faire ça ? » je le regardais, glissant ma main dans mes cheveux, en réalité, là je me voulais forte, mais je me sentais juste très mal.  Je ne savais plus trop quoi penser, la première vidéo venait à peine de s’arrêter et je n’avais pas tout entendu puis une seconde prit le relai, c’était l’homme qui se tenait devant moi. «  Moi c’est Val ton petit copain depuis six mois maintenant et tous les jours je te rappelle pourquoi tu m’aimes. » Je grimaçais, j’avais du mal à y croire, j’étais encore trop confuse pour le coup. «  C’est vrai ? »  Autant dire que je ne savais pas comment agir et encore moins comment faire pour gérer la situation.  «  Donc tu es mon petit ami ? »  Je secouais la tête, comment tout cela pouvait être possible ? Je n’en savais rien du tout, mais pour le coup, je ne savais pas ce que j’étais censée faire.  «  Je suis censée t’embrasser ou autre ? » Bon, en même temps il était loin d’être dégueulasse ou autre, mais bon.  Je ne connaissais pas cet homme et du coup ça me stressait un peu.  Je plongeais mon regard dans le sien, laissant mon esprit tenter de comprendre tout ce qui venait de se passer. Je mordais un peu ma lèvre finissant par fuir son regard, je ne savais pas pourquoi, mais mon cœur ce mettait à battre.

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Max & Val 

Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre La situation était compliquée et même si Val a l’habitude d’être là pour sa petite amie. Là, c’est une situation qu’il n’a jamais vraiment vécu. En général, c’est elle qui vient à lui alors qu’elle vient de comprendre ce qu’il se passe. Pourtant aujourd’hui il est là, devant son appartement. Il s’est inquiété, elle est en retard par rapport à d’habitude et pourtant, Val sait qu’elle n’aime pas trainer le matin. Elle dort le moins possible, elle lui a dit plusieurs fois alors peut-être qu’il y a un problème. Pourtant, alors qu’il est sur le seuil de sa porte, il comprend qu’elle ne s’est tout simplement pas réveillé, c’est même lui en frappant à sa porte qu’il la fait et par conséquent, elle n’a pas eu le temps de lire les post-it, de regarder les vidéos et du coup assimiler la situation. Il est donc là en tant qu’inconnu, comme le mec qu’elle n’a vu qu’une seule fois et c’est tout. Autant dire que Val se dit qu’elle doit être totalement perdue et c’est normal. Elle est perdue tous les matins mais là c'est encore plus compliqué. « Salut… » Dit-il d’une petite voix alors qu’elle lui demande qui il est d’une voix assez agacée. Ouais, il avait raison, elle ne sait pas, elle ne sait pas encore mais heureusement d’elle-même elle repart dans sa chambre pour faire il ne sait quoi mais au moins elle pourra tomber sur certaines informations importantes. Il est là, comme un con devant sa porte. Il pourrait entrer, faut dire qu’il est son petit ami mais là il passe plus pour un pervers et psychopathe qu’autre chose pour le coup. Il entend certains bruits, c’est bon elle regarde les vidéos, elle saura la vérité très bientôt mais elle semble pour le moment plus paniquée qu’autre chose. En même temps faut la comprendre, imaginez-vous vous réveillez après un long sommeil et vous n’avez pas le moindre souvenir. Comme si on vous avait drogué. Ce qui n’est bien sûr par le cas. Ce n’est pas son genre à Val et puis même, il est son copain, pas un fou furieux qui force les filles à l’aimer. « Regardes la prochaine vidéo » Se contenta-t-il de dire d’une voix calme. Il sait la calmer, il a l’habitude et il sait qu’il faut qu’elle assimile les choses et non pas qu’il lui explique tout d’une traite. Chaque chose en son temps. « Oui c’est vrai Max… tout, la première vidéo, les post it, que je suis ton petit ami et que je t’aime ! » Il est du genre à ne pas dévoiler ses sentiments facilement mais même si pour elle leur relation est toute nouvelle, pour lui ce n’est pas le cas alors lui dire qu’il l’aime, c’est tout naturel. Ce n’est pas la première fois qu’il lui dit et ça ne sera pas non plus la dernière. Il la regarde dans ses yeux, lui laisse le temps de comprendre ou du moins essayer de le faire. « Tu peux m’embrasser je ne dis jamais non ! » Dit-il avec un sourcil levé avec un petit sourire au coin. Au non, il ne dit jamais non mais il ne la forcera pas. « Mais c’est comme tu le sens, j’veux dire c’est tout « nouveau » pour toi, t’as le temps de te faire à l’idée, j’ai préparé le petit déjeuner pour nous deux, l’appartement en face ! » Leurs boissons chaudes ne doit plus l’être tellement puisqu’il l’attendait un petit peu plus tôt mais ce n’est rien. Ce n’est qu’un détail dans leur matinée, au pire il en refait et basta après tout. En tout cas, il espère que la jeune femme comprend, qu’elle ne le prend pas pour un fou. Il ne veut pas se prendre un coup quelque part et qu’elle appelle les policiers après tout. Puis même, il est son petit ami, ça ferait un coup à son égo quand même, même s’il ne dit rien. Il la regarde toujours puis de lui-même il vient capturer ses lèvres quelques instants. Il lui avait très clairement dit qu’il lui laissait le temps mais il espère par ce baiser surprise il espère que ça sera plus claire, dans ses sentiments en tout cas. Se séparant d’elle quelques instants après, il lui sourit avant de lui dire : « On y va ? » Chuchote-t-il à son égard, montrant la porte de l’appartement qui est encore ouverte puisqu’il n’a pas pris la peine de la fermer en pénétrant dans l’appartement quelques minutes plus tôt.

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Max & Val 

Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre Je ne comprenais rien. Je venais de me réveiller, l’esprit tout embrouillé et aucune explication, alors que je me retrouvais devant un joli garçon certes dont je ne me souvenais même pas. Pourtant lui avait l’air de me connaitre. J’avais été enfilé un haut de base puis je m’étais retrouvé à lire un post-it puis un autre, j’étais complétement perdue. Je prenais ma tablette finissant par revenir avec lui alors que la première vidéo avait fini par s’arrêter, j’avais presque sursauté quand la seconde avait pris le relai, même que je n’avais pas compris pourquoi cet homme finissait par me dire de la regarder alors que c’était exactement ce que j’étais en train de faire. Enfin, je ne cherchais pas à comprendre ce dernier qui avait l’air de dire sur une vidéo comme quoi j’étais sa copine et j’avais dit la même chose. Étrange, pourquoi je n’avais aucun souvenir, enfin oui on me l’avait expliqué, enfin je me l’étais expliqué juste avant, mais ce n’était pas pour autant que cela ne me laissait pas perplexe. Je le regardais alors que je laissais un sourire sur mes lèvres, autant dire que je ne savais pas trop comment réagir, un tas de question ne cessaient de grimper dans mon esprit, ma lèvre inférieur de faisant charcuter par mes dents, alors que mon regard se perdait agréablement dans celui du jeune homme. « D’accord, mais je ne sais pas, c’est étrange, je ne me souviens de rien …enfin je sens bien mon cœur battre plus fort, mais je me demande si c’est en rapport avec toi où juste parce que je suis juste effrayée par tout cela ? » Je pinçais mes lèvres entres elle tentant de me calmer, je soufflais et respirais petit à petit pour ne pas perdre pied, même si à vrai dire je l’avais déjà fait. Je laisse un petit rictus se former sur le coin de mes lèvres, alors qu’au final, il me dit que je pouvais l’embrasser. Oui, enfin j’avais l’impression d’avoir l’autorisation d’embrasser un inconnu, bon je l’aurais déjà fait auparavant, comme embrasser un inconnu dans une boite, mais c’était différent, enfin j’en avais la sensation. Je ne saurais sans doute pas l’expliquer, tout au contraire, mais d’après mes dires et les siens sur ces vidéos on était relativement proche voire beaucoup plus qu’un simple baiser d’adolescent. Enfin, autant dire que c’était relativement compliqué pour le coup à tout assimiler, mais j’allais y parvenir, je n’en doutais même pas. Même si pour le moment, j’étais surtout très occupée. « Je ne sais pas si je peux t’embrasser … » Pourtant au fin fond de mon être, j’avais l’envie de l’embrasser, mais c’était compliqué, comment expliquer que j’irais l’embrasser comme ça ? Sans raison. Il était plutôt mignon, donc l’embrasser serait normal, surtout qu’il avait l’air d’être sincère et que les photos sur ma tablette et le frigo que j’avais pu apercevoir était bien dû à quelques choses. Mon sourire avait l’air vrai tout autant que mon regard. « J’ai faim … » annonçais-je au jeune homme à ses dires sur un petit déjeuner, autant dire que je ne savais pas vraiment comment j’allais m’en sortir. Je restais sur l’idée que tous cela n’était qu’un mauvais rêve, quoi que plutôt plaisant vu l’homme face à moi, mais ne pas avoir un seul souvenir était assez compliqué pour le coup. Je pinçais ma lèvre en souriant un peu, alors que je plongeais mon regard dans le sien, je tentais d’avoir un peu d’aide pour le coup, mais au final, je laissais juste un sourire trouver sa place sur mon visage. « Oui, on y va ! » Autant dire que de toute façon je repartirais chez moi si rien ne se passe bien. Je découvrais pour la première fois l’appartement face au mien, c’était le même, les même proportions, mise à part qu’il était côté nord et moi coté sur, rien de bien différent pour le coup. Je le regardais laissant un sourire. « Tu as fait quoi pour le petit déj alors ? » Je remarquais à peine que je l’avais tutoyais comme si tout cela était naturel, mais j’en avais pas la conviction. Il fallait peut être que je l’embrasse pour en avoir l’impression. Je n’étais pas loin de lui, j’allais pour l’embrasser, mais... « Aie ! » Je connais mon visage au sien en grimaçant un peu pour le coup.

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Max & Val 

Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre On pourrait penser que l’avantage de Val, c’est-à-dire de sortir avec quelqu’un qui n’a pas de souvenirs de la veille, il pourrait lui faire des crasses, la tromper qu’elle ne s’en souviendrait pas mais non, ce n’est pas son genre. Il ne tire aucun avantage de son problème de mémoire, ça serait même insultant que de dire qu’il y a des trucs positifs là-dedans. Pourtant, là il ne se sent pas aussi à l’aise que d’habitude, comme si d’ordinaire il connait un petit confort puisqu’elle vient après avoir découvert la vérité. Là il est en avance sur sa connaissance des choses mais bon, ce n’est pas pour autant qu’il va repartir en faisant le lâche. « Tu peux prendre quelques minutes ou plus si besoin pour penser à tout cela. Ça ira mieux une fois que la nouvelle sera passée. En général, tu viens chez moi après avoir assimilé toutes les choses donc peut-être est-ce que pour digérer tout cela tu as besoin de quelques minutes seule, ça ira mieux. » Plus facile à dire qu’à faire surtout venant d’un homme qui ne sait pas du tout comment ça se passe dans la tête qu’une personne qui vit ce genre de situation. Max lui a bien expliqué mais ce n’est pas pareil de le vivre à travers d’une histoire ou le vivre véritablement. Il y a bien des matins où s’il se réveillait sans aucun souvenir de la veille mais c’est loin d’être la même chose, Max elle n’oublie pas des éléments à cause de soirées alcoolisées. Ça serait plus simple mais non, elle doit vivre cela au quotidien et Val lui, a décidé d’être là au quotidien pour elle, pour leur couple mais surtout pour elle. La preuve, il n’est pas là à l’embrasser pour essayer de lui faire rappeler à quel point ils sont bien ensembles dans des moments comme ceux-ci. Non, il attend son approbation ou plutôt qu’elle en récente l’envie et qu’elle ne le regarde plus tel un inconnu. Il aurait la sensation de profiter d’elle, de profiter de sa faiblesse et non, ce n’est décidément pas son genre. Il y a bien des fois où il l’embrasse pour l’aider et pour faire avancer les choses mais bon, il ne le fait jamais s’il ne lit pas dans son regard qu’elle en a envie. Là, Val peut voir cette petite envie malgré qu’elle soit totalement larguée par la situation mais il préfère attendre que ça vienne d’elle. Il la respecte plus que d’autres pourront le penser. « Tu peux le faire mais fais le uniquement si tu as en envie, ne te force pas ! » Il ne serait pas contre un bisou ça va de soi mais bon, il peut attendre, c’elle qui voit. En tout cas il ne sait pas quoi dire quoi faire là tout de suite. Elle n’a pas fait tout ce qu’elle fait d’habitude, il lui manque certaines informations mais peut-être qu’il serait plus judicieux de passer au-dessus pour une fois. La majorité du temps elle fait le deuil de sa grand-mère tous les jours alors elle peut passer outre pour une fois, elle le mérite parfois même si ça peut être égoïste de penser à sa place. Lui souriant, il partit donc dans son appartement à quelques pas, pas plus. Lui il se sent totalement à l’aise en sa compagnie mais il peut imaginer que ce n’est pas le cas pour tout le monde. « J’ai fait des pancakes, il y a aussi des croissants frais et sans oublier du Nutella » Il ne peut pas vivre sans sa pâte à tartiner, c’est un grand enfant « Sinon il y a du café dans la machine mais je peux te presser du jus d’orange si tu veux ! » Tout n’est pas parfaitement prêt mais ne pas la voir arriver l’inquiétait alors il avait autre chose en tête. En tout cas alors qu’il la regardait ils s’étaient rapprochés, il pensait vraiment qu’elle allait l’embrasser puis bim, ils se sont cognés, ce qui eut pour effet de le faire rire. « Est-ce que ça va ? » Dit-elle en venant porter une main sur son visage pour lui caresser délicatement le front avec son pouce puis venant s’attarder sur ses joues tout en la regardant droit dans les yeux et sans bouger le moindre centimètre il proposa. « Tu peux aller t’asseoir j’vais te servir de quoi manger. En tout cas pour info tu as ta matinée tu ne bosses pas avant cet après-midi ! » Il connait son emploi du temps par cœur après tout. En tout cas en attendant il la regarde toujours droit dans les yeux en se mordant la lèvre alors qu’il a envie de l’embrasser mais il attend pour être certain que ce soit une bonne idée et qu’il ne la fasse pas fuir.  

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