01:48 - Ma prof de psychologie a dit un jour que nous n'étions pas forcé d'aimer notre famille. Que les liens du sang ne nous prédisposaient en rien à avoir de l'amour envers ces personnes.
L'explication a beau être rationnelle, je ne pense pas pouvoir l'admettre un jour. Ma famille est totalement éclatée, exténuante parfois, exaspérante souvent. Les jeux de messes basses et le manque de franchise brute à beau me souler parfois, j'aime ces êtres. Je ne saurais expliquer pourquoi. Pourquoi cette joie sans limite lorsque je vois un de mes cousin(e)s. C'est juste un sentiment de récupérer cette part de toi, de ton histoire. Des personnes qui te connaissent parfois mieux que toi même.
Malgré les dissensions, l'agacement et le fait que je sois toujours brutalement franche quitte à vexer, je reste profondément attachée à toutes ces personnes. Je sais que je les veux à mes côtés pour les moments les plus important de ma vie. Car ils sont un peu le Félix Felicis de la vie, en fait. Une chance, humaine.
Je ne m'étais jamais considérée comme étant quelqu'un de "famille". Je n'avais juste jamais fait attention à ce que cela signifiait, en fait.