"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici cause you're a sky full of stars ( Max ) 2979874845 cause you're a sky full of stars ( Max ) 1973890357
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cause you're a sky full of stars ( Max )

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Anonymous
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 20:36 par Invité
“You and I always remember that if you fall I will pick you up. ”  Je me tenais droit face à la demeure familiale, assailli par un profond sentiment de doute. Je m’étais languis de la maison depuis si longtemps, mais à présent je me sentais étranger parmi les vivants, comme si les années que j’avais passé loin de ma patrie m’avaient éloigné de la réalité. Les Von Ziegler avait juré allégeance à l’honneur d’une belle Amérique que je ne reconnaissais plus. L’air frais de la Louisiane se déversait dans mes poumons mais la vie n’était plus qu’un automatisme pour mon corps fragile. Tout était muet et vide dans les alentours du jardin. Le chauffeur qui nous avait récupérés à l’aéroport s’était éclipsé à la minute où les servantes avaient récupéré nos valises, comme si l’ambiance solitaire et morose qui planait au-dessus de ma tête pouvait le contaminer. Je me retournai lentement afin de regarder Maxym au coin. Elle avait tellement changé depuis notre dernière réunion entre ces murs crépis. J’avais peur de la brusquer avec mon comportement sauvage et indiscipliné. Tous mes gestes à son égard se faisaient dans la retenue. Mes sourires étaient ternes, crispés, parfois même invisibles. J’étais un homme sans foi dont les idéaux s’étaient dissipé dans le chaos de la guerre, là-bas, dans le désert afghan. Ma bouche se pinça alors que je tendais lentement le bras vers son épaule. Sa longue chevelure blonde caressait ma peau abîmée par les cicatrices sans que je ne puisse trouver la force nécessaire de la tenir contre mon torse. Max, dis-moi que tu me reconnais. Les traits allongés de mon visage contrastaient avec l’expression sereine que j’essayais de lui accorder. Je ne savais pas lui indiquer la voie dans laquelle on pourrait trouver un équilibre entre le passé et le présent, pourtant j’étais prêt à tous les sacrifices pour regagner son estime. Je tenais mes souvenirs et mes souffrances pour éternels. Je rencontrai son sourire mince et je constatais à quel point elle ressemblait à notre mère – seulement, elle était plus belle et plus agréable. Sa stature élégante était unique. Je la retins lentement à mes côtés avant de lâcher sa prise. Tu es une jeune femme maintenant. Je soupirai en la semant de quelques pas. Mes semelles claquaient sur le parquet de la véranda alors que je m’avançais vers la porte d’entrée. L’éclat scintillant des décorations du salon me brûlait les yeux, mais je ne dis rien. J’embrassai furtivement la joue de ma  mère avant de claquer un salut militaire à l’adresse de mon père. Il hocha la tête avec recueillement avant de me relever de mes fonctions ; « Repos, soldat. » maugréait-il à chaque fois. Je soupirai avant de longer le couloir menant jusqu’à l’escalier. Je m’arrêtai un instant avant de tendre la main vers ma petite sœur. « Suis –moi. » Sifflai-je avec lenteur. Je marchais en la traînant avec douceur, sans remarquer que mes doigts s’écrasaient avec plus d’acharnement que nécessaire contre ses phalanges. Dans ma chambre, les rideaux étaient tirés à ma convenance afin de voiler la pièce d’une ombre vespérale apaisante. Je rejetai mes cheveux en arrière avant d’ouvrir mon dressing. Je désignai le vélo rose que Lennie lui avait offert le jour de son dixième anniversaire avant d’hausser les épaules. « Tu es trop grande pour celui – là , alors j’ai pris la liberté d’en commander un nouveau. » Je me faufilai entre les galeries de vêtements afin de la mener jusqu’au carton qui contenait son nouveau cadeau. A mon retour de captivité, l’armée m’avait retenu dans le plus grand secret pour mener des investigations de l’ordre de la sécurité internationale. On craignait les séquelles psychologiques de mes tortures et un potentiel lavage de cerveau – J’étais passé au détecteur de mensonge et aux tests d’aptitudes intellectuels avant d’être confié à la garde de mon père. L’ambiance peu convenable et ennuyeuse de mes journées m’avait poussé à la nostalgie. J’avais beaucoup pensé à mes anciennes promesses et au regard larmoyant de cette petite fille blonde qui s’accrochait à mes jambes en sanglots. Je déglutis avec lenteur. Maxym, dans une éternité d’obscurité, tu es la plus belle étoile de ma constellation. Je me retournai vers elle.  « Maintenant, je peux t’apprendre. » Soufflai-je en ancrant mon regard abyssal dans le sien.
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() message posté Ven 15 Mai 2015 - 23:24 par Invité
CAUSE YOU'RE A SKY FULL OF STARS
ISAAC & MAXYM

You are my biggest weakness ✻✻✻ Le soleil de la Louisiane tapait sur mon visage, je fermais les yeux pour respirer l’air frais de l’Amérique. Cela faisait si longtemps que je n’y avait pas mis les pieds que ça me faisait plaisir et en même temps une vague remontée de souvenirs transperça tout mon corps. Je me souvenais alors du jour de mes dix ans quand ma sœur Lennie était revenue de Londres, qu’elle m’avait offert un magnifique vélo mais que je n’ai jamais pu utiliser parce qu’Isaac avait dû partir à l’armée. Et puis je me souvenais du soir où l’on nous avait appris la « mort » d’Isaac, tous ces jours passés à attendre, à me dire que non, que c’était impossible et qu’il reviendrait forcément. Pendant un temps je m’étais dit qu’ils s’étaient trompés, que ce n’était pas Isaac qu’ils avaient retrouvé mort, j’avais gardé espoir un long temps et en même temps j’avais eu raison. Isaac se trouvait aujourd’hui en chair et en os à côté de moi. Il passait une main sur mon épaule qui me fit frémir, ce contact sur ma peau me rappelait des souvenirs heureux, mais aussi le manque. Depuis que j’avais revu Isaac tout me paraissait différent, il n’était plus le même, et notre complicité s’était envolée avec le temps, avec la guerre, avec ma joie. Depuis tous ces jours, j’avais eu envie de me jeter dans ses bras, en pleurant toute ma haine, toutes ces années de souffrance, de cruauté envers moi-même, de ressentir son odeur, l’odeur qui me rappelait des souvenirs joyeux, des moments heureux avec celui que je considérais être le plus cher au monde à mes yeux.

Nous étions alors posés devant notre grande demeure familiale, là où nous avions passé le début de mon enfance, jusqu’à mon adolescence. Le fait de revoir mes parents allaient également me donner un coup au moral, revoir mon père qui pour moi était le fautif dans toute cette histoire, il avait en quelque sorte obligé Isaac à entrer dans l’armée tout comme lui, et il n’avait pas été très présent pour moi lorsque j’étais en train de sombrer à cause de la mort d’Isaac. Le taxi s’en alla, et les servantes se précipitèrent vers nous pour s’emparer de nos valises et les ranger là où il se doit. Je jetai un coup d’œil à Isaac puis nous entrions dans la demeure familiale. Une bouffée de souvenirs me coupa le souffle. Ma mère et mon père nous attendait sur le pallier, ils avaient un peu vieilli. Je serrai ma mère dans mes bras, elle me fit un bisou dans les cheveux. Lorsqu’Isaac salua mon père je passai derrière lui en serrant mon père dans mes bras « Ma petite fille, comment vas-tu ? » Je compris que j’étais toujours la petite chouchoute, la petite protégée de la famille Von Ziegler. Je me tirai de ses grosses pattes pour entamer un sourire légèrement forcée. La douleur était constamment présente. « Je vais bien papa … ». Je suivis ensuite mon grand frère qui se dirigea vers les énormes escaliers en marbre, il me tendit la main, et me la prit si fort qu’on aurait dit qu’il ne voulait plus me perdre à tout jamais. Un moment de tristesse s’empara de la scène, je ne voulais plus qu’il me quitte non plus, la douleur serait trop insupportable. Nous montions alors main dans la main jusqu’à la chambre d’Isaac, pièce dans laquelle j’avais passé des nuits blanches à pleurer des litres de larmes mais ça, Isaac ne l’avait jamais su. Nous entrions alors dans son dressing. Le vélo que j’avais eu à l’un de mes anniversaires se trouvait toujours là, bien évidemment j’étais maintenant trop grande pour l’utiliser. Isaac me dit que j’étais trop grande pour ce vélo et qu’il avait pris la décision de m’en racheter un nouveau. « Oui c’est sur. » Dis-je en lui souriant. Il me conduisit jusqu’à mon nouveau vélo, je le déballai de son carton, il était déjà tout monté et il était magnifique. C’était un vélo rétro, et turquoise comme j’en avais toujours rêvé. Isaac me fit part du fait que maintenant il pouvait m’apprendre à en faire. C’était une promesse qu’il m’avait faite lorsque j’étais enfant. Car oui, à vingt ans je ne savais toujours pas piloter une bicyclette. Les larmes montèrent, je mis mes deux mains sur ma bouche et mon nez comme pour me cacher, mais je ne pouvais malheureusement pas me retenir. Je regardai mon grand frère et sautai dans ses bras, en larmes. « Isaac, tu m’as trop manqué. Ne me quitte plus jamais. Je ne peux pas sans toi. » Je levai la tête afin de capter son regard. Mes grands yeux bleus baignaient dans l’eau de mes larmes. La petite fille, la petite sœur reprenait place. Mon frère était devenue ma plus grande faiblesse.


✻✻✻
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() message posté Ven 3 Juil 2015 - 1:43 par Invité
“You and I always remember that if you fall I will pick you up. ” Maxym était presque une étrangère. Elle avait gardé les mêmes traits mais ses émotions se reflétaient de manière différente sur son visage. Sa magnifique chevelure blonde auréolait son regard pétillant sans que je ne puisse retrouver notre ancienne complicité. J'avais toujours été beaucoup plus qu'un frère pour elle, une figure paternelle, un roc et une promesse d'éternité. Je savais que nos coutumes familiales l'avaient toujours dépassées. Notre dévotion pour l'armée américaine n'était qu'une stupide lubie que son esprit enfantin n'avait jamais pu assimiler en profondeur. Je l'observai avec application. Elle avait bien raison de mépriser la guerre et l'absence des êtres qui lui étaient le plus cher. Je tendis les bras vers ses épaules mais je n'osais pas la toucher. Cette sensation d'irréalité me tuait à petit feu. Je n'étais pas un héros. Je n'étais plus un soldat. Comment pouvais-je encore correspondre à l'image qu'elle s'était faite de moi ? Je fermai brusquement les yeux en prenant une grande inspiration. Mes pieds glissaient sur le parquet grinçant de la chambre mais j'étais complètement perdu dans mes souvenirs. Je songeais aux dunes de sable brûlants et aux bourdonnements des chars ennemi qui avaient encerclés mon commando. Je voulais adresser une ultime prière au ciel mais les nuages de fumées et les projectiles enflammés recouvraient mon champ de vision. Je veux rentrer chez moi. Je veux me détacher du passé. Je soupirai en m'approchant lentement du vélo. Dans un geste mécanique, je touchai le métal glacé. Mais j'étais ailleurs. Mon esprit voguait dans un autre univers, à mille lieux de la Nouvelle-Orléans et de son soleil resplendissant. Je regardais à peine Maxym. Ses joues creusées par la tristesse, sa voix enraillée, ses larmes émouvantes, ses lèvres chevrotantes … Je ne savais plus apprécier toutes ces émotions. Elle secoua légèrement la tête avant de se lover contre mon torse. Elle s'abandonnait complètement au désespoir. Elle se noyait dans sa mélancolie, et pour la première fois depuis mon retour de captivité, je me sentais effleuré par la miséricorde. Je ne bougeais pas mais mon cœur battait la chamade au fond de ma poitrine. Il succombait à cette invitation à l'allégresse. La distance qui s'était dressé entre nous depuis des années avait fini par tomber. Je ne pouvais plus cacher mes sentiments. Mes muscles tremblaient légèrement. Je grinçai des dents avant de glisser mes doigts dans son dos afin d'approfondir notre étreinte. Sa silhouette était si petite. Je pouvais presque sentir son ossature fine et fragile craquer sous mes caresses. Je me mordis la langue en retenant un gémissement de douleur. J'avais perdu tellement de temps à l'autre bout de la planète. J'avais souvent songé à ses rires cristallins, à sa façon de se tenir devant la porte de ma chambre en claquant des mains afin de quémander mon attention. Je l'avais imaginé à mainte reprises, me secouant pour que je me réveille de ma torpeur. Tu étais là. Je baissai lentement la tête. «  Isaac, tu m’as trop manqué. Ne me quitte plus jamais. Je ne peux pas sans toi.  » Siffla-t-elle avec douceur. J'aurais tant voulu la réconforter. J'aurais espéré pouvoir lui sourire et lui promettre un lendemain meilleur, mais je traînais encore les chaînes qui m'avaient retenu prisonnier. Je souffrais de l'éloignement d'Olivia, de sa nouvelle vie et de son adoration pour une gamine qui n'était pas la mienne. J'avais mal parce que Lennie vivait dans l'ombre de ses inquiétudes. Elle m'appelait tous les jours pour répondre à un besoin presque obsessionnel de me savoir vivant. J'étais intrus dans ma propre existence. La ville et ses grandes lumières, la rue et sa foule agitée, la modernité et toutes les nouvelles technologies … Je ne savais plus où j'avais atterri. Et surtout, j'avais peur de tout perdre à nouveau. J'avais peur de me réveiller et de réaliser que ma liberté n'était qu'une énième illusion crée par la maladie. Je soupirai en humant discrètement les parfums sensuels de la nostalgie qui se dégageait de ma petite sœur. Je croyais que je resterais toujours. Je pensais réellement qu'une partie de mon âme veillerait sur toi, plusieurs décennies après que je sois parti. Mais je te regardes et je vois la détresse d'une enfance déchue. Je te regardes et je réalise que j'ai failli à tous mes devoirs. Ma respiration sifflante se versait dans la pièce silencieuse, faisant écho aux déchirements de ma conscience. Je ne tenais plus qu'un à un fil. La réalité était parfois plus douloureuse que mes hallucinations. « Je ne partirais pas. » Finis-je par murmurer en déposant furtivement mes lèvres sur son front.  « Je ne partirais plus. Je pense que l'armée ne veut plus de moi de toute façon. » Je m'éloignai en croisant les bras. Je reculais vers les parois glacés du dressing, comme pour la protéger de l'ignominie de mes actes. Tu es si jolie ; comme une poupée de porcelaine cassée. Je ramenai ma tête en arrière. « Tu aurais pu apprendre sans moi. Quelles étaient les chances que je tienne ma promesse ? » J'haussai les épaules avec désinvolture, mais en réalité, son geste m'avait énormément touché. Il me rappelait que toutes les tortures que j'avais subi valaient la peine d'être vécu. Quelque part dans l'horizon lointain, une fine lueur d'espoir m'attendait. Elle s'appelait Maxym et c'était ma petite fille.
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