On good days I'm charming as fuck | Elliot

Enfant, il a été diagnostiqué enfant précoce et hyperactif. Un cocktail un peu détonnant qui faisait qu'il comprenait tout très vie, aimait apprendre, mais ne tenait pas en place cinq minutes et s'ennuyait très vite si ça n'avançait pas à son rythme. Et comme il a une mémoire eidétique, apprendre, même par coeur, ça a jamais trop été un problème... Son comportement à se lever en classe, parler avec son voisin dès qu'il avait fini et tout, un peu plus... Ca a assez vite clashé avec son père, et ça s'est jamais vraiment arrangé, ce qui fait qu'il parle assez peu de sa famille, et que si jamais ça arrive, on note assez facilement la différence entre "mon père" et "Maman" quand il doit évoquer ses parents.

Il a l'air de se foutre un peu de tout et de tout le monde, vu l'attitude nonchalante qu'il arbore 99% du temps, mais en réalité, c'est un type hyper perfectionniste et profondément altruiste. Il se met en quatre pour ses proches, mais a pour le coup un peu de mal à comprendre qu'on ne se mette pas à la place des autres comme il essaie lui de le faire. Profondément pacifiste - et modèle crevette - il ne sait absolument pas se battre, et comme il a pas forcément la langue dans sa poche, ça lui est déjà arrivé de se retrouver en piteux état parce qu'incapable de se défendre, mais ça l'empêche pas de rester égal à lui-même.

Le truc qui lui fait juste complètement péter un câble, ce sont les endroits clos. Il sait pas trop d'où lui vient cette claustrophobie un chouïa handicapante parfois, mais c'est comme ça : s'il ne peut pas sortir par ses propres moyens, de son propre choix, il pète juste littéralement les plombs. Autant dire que les souterrains sont pas ses potes, qu'il prend jamais le métro (sauf si traîné par un certain Playboy), rarement les autres transports en commun (sauf s'il a vraiment pas le choix) et que ça se voit sur sa gueule qu'il est pas au mieux de sa forme lorsqu'il est obligé de le faire. Et pire, tu le feras jamais monter dans un ascenseur. Ou alors faut qu'il soit vraiment très motivé. Et l'esprit occupé

Il est bi, volage depuis toujours - en même temps, l'amour dans sa famille, ça existait pas vraiment et il avait pas beaucoup de raison d'y croire -, sauf qu'il se retrouve à être tombé désespérément amoureux d'un type qui est encore plus playboy que lui (à savoir Tyler)... qu'il était bien content d'avoir finalement réussi à faire craquer Malheureusement, il a pas toujours un caractère si facile, et il a claqué la porte fin mars, ce dont il s'est bien mordu les doigts depuis. Il recolle un peu les morceaux depuis début mai, cela dit... Et ça se ressent dans son humeur générale.

Accessoirement, il faudra peut-être qu'il se pose et décide ce qu'il veut vraiment faire de sa vie plutôt que de garder douze portes ouvertes - bar, journalisme, musique... - et de courir partout, tout le temps.

Rika, c'est une crème. Un type avec un coeur gros comme ça, qui déborde un peu trop d'ailleurs. Hypersensible, il a une facilité déconcertante à comprendre les sentiments des gens. Le hic, c'est qu'il prend tout en pleine face tout le temps, qu'il sait pas trop se protéger et que le malheur des autres le touche comme si c'était le sien. L'avantage de l'hypersensibilité, donc, c'est que pour lui qui s'exprime par la peinture, faire passer des émotions, des sentiments dans ses toiles, c'est pas trop compliqué. L'inconvénient, c'est que la moindre angoisse le tétanise, que la moindre émotion lui amène facilement les larmes aux yeux, et qu'il ne sait pas ne pas prendre les choses à coeur. Son oeil d'artiste et son caractère font qu'il a tendance à repérer pas mal de détails auxquels on prêterait pas tellement d'importance, ce qui l'aide parfois pour ses oeuvres.

Par contre, il ne sait pas ne pas se poser de question, il repense toujours douze mille ans à tout ce qu'il s'est passé, ce qu'il a dit, fait, pas dit, pas fait, et c'est évident qu'il n'a pas une très grande confiance en lui, qu'il se remet tout le temps en question, et la moindre critique a du mal à passer, non pas parce qu'il refuse de l'accepter, mais simplement parce qu'il a l'impression d'être aussitôt rabaissé plus bas que terre. Il déteste les conflits, et fait tout pour les éviter, pour arrondir les angles, ce qui fait qu'on a parfois l'impression qu'il n'a pas d'opinion propre. Pourtant c'est pas le cas, c'est juste que plutôt que de se prendre la tête avec les gens - et puisque de toute façon, tout le monde a bien le droit de penser ce qu'il veut - il laisse dire et il garde ses idées pour lui quand il voit que ça va partir en débat à n'en plus finir, ou pire.

Il est parfaitement hétéro, mais c'est assez courant qu'on le croie gay vu son look pas forcément très classique et sa carrure. Ce qui est assez drôle, parce que c'est tout le contraire de son meilleur ami, Tyler, parfaitement gay, mais qui passe facilement pour l'hétéro de leur petit duo d'inséparables. Quatuor, en réalité, même si sa relation avec Tyler est particulière, au-delà de celle qu'il entretient avec les deux autres "as" - qu'il doit être le seul à appeler comme ça, mais passons.

Et puis, c'est un tonton gâteau pour sa petite nièce de deux ans - trois cet été -, Lucia, qu'il garde et emmène en balade assez régulièrement vu qu'il vit encore avec sa jumelle - question pratique vu qu'elle bosse en journée, et que lui, il peint à la maison quoi... Il a par ailleurs rencontré Lucy, attachée presse qui a décidé de prendre en charge sa carrière, il y a quelques mois et file le parfait amour avec elle depuis, même si tout ça va peut-être un peu trop vite parfois à son goût...

Elle a quitté les States et son Texas natal - que son accent à couper à la hache laisse nettement deviner - après une nouvelle super sympa de ses parents - qui se sont décidé, elle ne sait pas pourquoi maintenant, à lui avouer qu'à la base, elles étaient des jumelles et qu'elle ne connaît pas cette soeur parce que le bébé est mort-né - qui a généré une énième dispute violente, pour venir s'échouer à Londres, un peu par hasard, un peu parce qu'elle voulait être loin, et voir les comédies musicales du côté de Victoria, et les pièces de Shakespeare au Globe et... faire sa touriste, un peu. Sauf qu'elle a plus les moyens depuis que ses parents lui ont un peu coupé les vivres, ahem.

A Londres, elle a retrouvé une vieille connaissance, d'infortune, en fait, Tyler qu'elle voit clairement comme un grand frère protecteur. Elle a même dû lui demander l'hospitalité, quand ses parents ont coupé sa carte bleue, et s'il y a bien une personne en qui elle fait aveuglément confiance, c'est lui. Sauf qu'elle a bien compris que l'inverse était pas vrai et ça la bouffe pas mal.

Garçon manqué, elle se laisse clairement pas marcher sur les pieds, se fout royalement de plein de choses et se gêne pas pour dire ce qu'elle pense. Et si ça plaît pas, et que ça dégénère, elle a pas peur de se servir de ses poings. Et comme c'est une boule de nerfs, archi-sportive, et que malgré sa silhouette archi-longiligne, elle en est pas à sa première bagarre, ça peut effectivement faire mal, quoi qu'on en pense en la regardant. Elle a l'air sûre d'elle et un peu teigne parfois, mais au fond, elle a beaucoup de mal à s'accepter et plus encore à accepter qu'on la touche, depuis qu'une fille du camp de rééducation pour les malades homo comme elle était censée être a un peu forcé les choses contre sa volonté, et si elle est tout à fait capable d'être tactile avec Tyler, la plupart des gens a plutôt pas intérêt à la toucher sous peine de prendre son poing dans la tronche. C'est pire encore depuis qu'elle s'est faite agresser au diner, par deux types venus braquer la caisse à qui elle a pas gentiment filé le fric, parce que c'est pas son genre.

Elle voulait être danseuse, mais elle s'est blessée à la cheville. Exit la carrière de rêve. Elle pensait qu'elle serait toujours avec sa soeur, inséparable, mais celle-ci s'est barrée, parce qu'elle supportait plus de la voir forcée de passer ses étés dans ces camps à la con sans pouvoir rien faire, et elle s'en est sentie profondément trahie et abandonnée. Au fond, elle est venue ici pour changer de vie, et tenter de se reconstruire, aussi, un peu, mais y a du boulot, parce qu'elle est clairement pas mal brisée, même si elle fait genre tout va bien dans le meilleur des mondes devant les autres.

Ciarán c'est un geek. Gentil, adorable, même, mais collé à son écran. Quand il était pas occupé à se droguer, bon. N'empêche que son téléphone, c'est le moyen de communication par excellence avec ses deux petites soeurs Siobhán et Quinn, et qu'il ne le quitte ja-mais.

Il est assez fier de ses origines irlandaises - et pas que - mais à moins d'être proche de lui, ou très observateur, ça ne doit pas être très évident. Très réservé, c'est vraiment pas le genre de mec à aller facilement vers les autres, mais il a rien contre la compagnie non plus. Juste qu'il a facilement le sentiment de déranger, et préfère attendre qu'on vienne lui parler - si on se décide à le faire... Cela étant, c'est un ami fidèle et parfaitement adorable, terriblement câlin avec les gens qui lui sont proches et qui a, au fond, pas mal de mal à être complètement indépendant dans le sens où il peut très bien se débrouiller seul, mais il a besoin de contact.

Il était très proche de sa grand-mère, décédée récemment, mais elle l'a rejeté l'an passé quand il lui a avoué être gay, et il l'a pas vraiment supporté. Encore moins maintenant qu'elle est partie sans qu'ils puissent faire la paix. Ca a été le déclencheur, ce qui l'a fait sombrer - mais il avait déjà un passif dépressif, aussi - et il a beaucoup de mal à s'en remettre.

Bordélique au possible, c'est pourtant quelqu'un de très carré et cartésien dans sa tête, et il ne peut pas ne pas résoudre un problème, une énigme, ça l'obsède jusqu'à ce qu'il ait la solution - mais ça l'agace si ça n'est pas lui qui l'a trouvée - il faut qu'il trouve comment ça marche. Les seules choses matérielles de parfaitement ordonnées - et avec une certaine maniaquerie - chez lui, ce sont ses jeux vidéos et consoles, et ses mangas - en bon geek otak' qu'il est.