(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:53 par Invité
Angelica Cosima DeMichelis-Morrison
Sexual aberrations of the criminal female
NOM(S) : DeMichelis, un nom une renommée, une identité oubliée, revendiquée. Nom de jeune fille que tu conserves obstinément par pur esprit de contradiction, clamer haut et fort une émancipation maritale feinte, Indépendance fracassante. Morrison ton nom d'épouse, il écorche les lèvres, laisse une amertume dans la gorge, tu le rejettes autant que tu le revendiques. Ça dépend des moments, de l'humeur, de la rancoeur. PRÉNOM(S) : Angelica mais personne ne t'appelle comme ça si ce n'est tes géniteurs de temps à autre, tout le monde te surnomme "Angie", tu le préfères largement les Rolling Stone te siéent bien mieux qu'une quelconque auréole : douce ironie. Cosima de ton deuxième prénom, qui signifie "harmonie, ordre" tout ce que tu n'es pas. ÂGE : 25 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 02 février 1989 à Paris. NATIONALITÉ : Franco-italienne bien que tu aies fait une demande pour obtenir la nationalité britannique grâce à ton mariage il y a plusieurs mois maintenant, ça traîne en longueur et la paperasse t'emmerde. Clairement. STATUT CIVIL : Changeante, volage, toute fidélité t'ennuie. Pourtant risiblement mariée ça sonne faux, ce n'est même pas beau. Libertine d'esprit et de corps, prisonnière de coeur. MÉTIER : t'as arrêté tes études de commerce depuis un moment maintenant, travailler ne te sert à rien tu préfères largement dilapider l'argent de ton époux. Mondaine londonienne (glandeuse pro en gros). TRAITS DE CARACTÈRE : charmeuse, excentrique, sensible, espiègle, égoïste, dominatrice, tête brûlée, tordue, mesquine, snob, manipulatrice, lunatique, contradictoire, névrosée, joueuse, revancharde, orgueilleuse, jalouse, possessive, suffisante. GROUPE : Black cabs.
My style, my life, my name
-Tu fais quoi dans ta vie à part pleurer dans la rue et vider les bars ? - Je pleure aussi dans les bars.
Tu es agressive, tu es prête à te débattre comme une tigresse, sans redouter de te casser un ongle, ni d'avoir un collant filé. "T'es vraiment qu'une salope" Cherche pas à comprendre, casse-lui la gueule. ❅ Tu es audacieuse, tu n'as pas peur de porter des jupes trop courtes, ni de mettre des couleurs criardes, ni d'avoir un style original. "Tu l'as trouvé dans une poubelle ta jupe, ou quoi ?" Ignore-la, dans quelques jours, elle portera la même jupe. ❅ Tu es extravagante, tu n'aimes pas faire dans la discrétion, tu aimes qu'on te regarde. "Regarde le mec là-bas, discrètement" Cours vers lui, et demande lui son numéro, s'il est mignon. ❅ Tu es une vraie gossip, tu n'es pas attentive, tu préfére raconter ta vie, et entendre les derniers potins. "Putain, mais elle s'est tapé Mathyas dans les chiottes, quoi!" Colporte l'information le plus vite possible. ❅ Tu es colérique, tu démarre au quart de tour une sacrée hystéro, tu pique des crises de nerfs même à un clochard. "Putain, il pleut. C'est vraiment un temps dégueulasse." Pique une crise en espérant que tu puisses changer la météo. ❅ Tu es captivante, tu as une présence incroyable, tu sais que les gens te regardent et sont attirés par toi comme un aimant. "Attends, elle passe sur le trottoir en face. Tu as vu! Je crois qu'elle m'a fait un clin d’œil." Le messie est arrivé. ❅ Tu es dépensière et capricieuse qui plus est, tu ne mets pas un sous de côté, tu crame l'argent que l'on te donne dans la seconde qui suit. "jt'assure qu'il me fallait cette nouvelle paire de bottes!" Sois matérialiste et n'essaye pas de changer. ❅ Tu es distrayante, tu sais mettre l'ambiance, et tu as le sens du rythme. "J'adore cette musique, viens danser!" Remue tes fesses, et déhanche-toi bien. ❅ Tu es égocentrique, tu pense que tu es le centre du monde, que ton point de vue est le meilleur. "Je pense que j'ai raison" Ferme-lui sa gueule, c'est toi qui gère. ❅ Tu es extravertie et sans gêne, tu es loin d'être timide, tu n'as honte de rien, et surtout aucune crainte du regard des autres. "Putain, mais elle tarée, la meuf!" Grimpe sur le bar, et montre tes seins. ❅ Tu es superficielle tu n'as pas peur de dire tout haut que l'apparence compte beaucoup dans cette société "Non mais jvais pas coucher avec lui attends, il est moche." ça c'est fait, au suivant. ❅ Tu es hypocrite, tu sais te faire apprécier des autres, et tu aimes dire du mal des gens que tu n'aimes pas. "Tu es vraiment géniale, jt'adore!" Prend-là dans tes bras, et traite-la dans ta tête. ❅ Tu es amusante, tu as toujours une petite blague pour détendre l'atmosphère, et tu sais être vraiment drôle. "Allez, raconte une blague!" Laisse-toi désirer, et cherche une vanne en attendant. ❅ Tu es fonceuse tu n'as peur de rien une vraie inconsciente "Quoi c'est dangereux c'est vrai?" et alors? fais comme si tu n'avais rien entendu. ❅ Tu es joueuse, tu aimes faire tourner les gens en bourrique, t'amuser avec eux. "Je croyais que tu me taillerais une pipe si je te faisais le ménage." Embrasse-le, et continue de le faire espérer.❅ Tu es inconstante, éternelle insatisfaite tu change d'avis comme de chemise, il te faut toujours du mouvement de l'action car tu t'ennuie aussi vite que tu t'emballe pour rien "Bordel mais tu sais pas ce que tu veux!" Non et alors? Hausse les épaules et claque lui la porte au nez. ❅ Tu es fuyarde très douée pour te leurrer et éviter les complications"T'es où, faut qu'on discute" qu'il tombe sur ta boîte vocale, tu rappelleras plus tard. Ou pas. ❅ Tu es un snob, t'y peux rien t'as grandis dans le luxe et l’opulence, tu fréquentes la haute société et les endroits huppés, t'étais de la jeunesse dorée parisienne et tu marche toujours de tes talons aiguilles dans les plus chics quartiers de Londres "Mais quelle insupportable petite bourgeoise!" qu'ils crèvent donc étouffés par leur jalousie. Toi et eux vous n'êtes pas du même monde. ❅ Tu es fausse parce que tu te cache derrière un masque de petite bourgeoise insupportable, tu es émotive, fragile, dévorée par un sentiment d'abandon, apeurée, névrosée, lasse. Tu es beaucoup plus que tout ça.
« anecdotes »
❅ issue de la jeunesse dorée parisienne, pourrie gâtée et tu as toujours trouvé cela parfaitement normal ❅ arrière petite-fille d'Armand Petitjean le créateur de la marque de luxe Lancôme, un héritage, une renommée, une fierté, un fardeau ❅ t'avais douze ans quand le mariage de tes parents a volé en éclats. Papa trompait maman. Avec son associé. Avec un homme. Lucky you. ❅ ta mère s'est remariée avec un gars plein aux as évidement. Pas besoin d'être une héritière. Croqueuse de diamants est un job à plein temps chez les Petitjean. ❅ une famille explosée, niée, recomposée, mélangée. De faux semblants de tendresse et d'inquiétude en gestes feins et maîtrisés ❅ t'es prisonnière du fric et ça te rends dingue, ton existence est délicieusement et exclusivement futile. ❅ travailler ne fait pas partie de tes nombreux talents. plus tard tu t'es toujours dit que tu te ferais entretenir. Comme ta mère et ta grand-mère avant toi. Et voilà. Prédictions qui s'avèrent justes aujourd'hui. ❅ t'es une junkie, une junkie désespérément dégoûtée d'elle-même mais une junkie quand même. Madame Cocaïne reste ta plus fidèle amie. ❅ La perte de ton amie d'enfance il y a à peine deux ans mêlée à ton addiction a développé chez toi une schizophrénie passagère, des épisodes psychotiques qui va et viennent au fil de ta consommation de poudre magique.
PSEUDO : ça change tout le temps . PRÉNOM : Maïssane . ÂGE : celui d'aller en prison,d'avoir son permis, de faire du détournement de mineurs PERSONNAGE : inventé et plus précisément c'est une reprise j'espère pouvoir le faire évoluer ici AVATAR : Alejandra Alonso la magnifique :partyhard: . CRÉDITS : cranberry & weheartit. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : J'étais inscrite à son ouverture, je ne suis pas restée longtemps par contre bref me revoilà . CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: Nop the first :mouton:
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:54 par Invité
I'M RADIOACTIVE
« Tu es trop belle pour être gentille. Ce pourquoi tu détruis tout ce que tu touches...» SKINS
"- La traite pas de pute ! - Comment t’appelles une fille qui baise avec tout le monde ?"
« STORY OF LIFE »
Une gamine bourgeoise enfermée dans un quotidien morne et ennuyeux, une poupée de glace, une vie qui ne m'appartiens pas, qui ne m'a jamais appartenu. Enfance moment de l'innocence? Enfance quand on vit dans l'indifférence... T'étais ce qu’on peut appeler un ado rebelle, tu faisais ce qui te plaisait, tu disais oui, et non, tu t'en allais, tu revenais, tu foutais tout en l’air tout le temps. T'as pas de vrais amis, juste des visages qui défilent, qui t’aident à te détruire un peu plus, t'es abîmée. T'étais un peu conne aussi, tu faisais n’importe quoi en espérant attirer leur attention mais ils ne voyaient rien. Ils ne voient rien. Tout ce qu’ils savent te dire c’est de te reprendre, mais c’est ce que tu fais, je te reprends chaque jour, et c’est bien ça qui te fait peur, si même toi t’y pouvais plus rien? T'as finis par arrêter les cours, cette école horrible et cet avenir qui t'entrave, études de commerce et de finance? Tu t'en fou. Tu t'es faite tatouer tu crois qu’ils ne l’ont pas remarqué. Tu dors le jour et vis la nuit, des fêtes encore des fêtes, toujours des fêtes, toi ça te donne l’impression de t’échapper de cette vie que tu ne supportes plus. Et ça fait peur aux parents, des gènes de banquiers, de PDG, d'hommes d'affaires, qui dégénèrent à ce point là, c'est quand même incroyable. Il y en a qui essaient de faire quelque chose, d'autres qui déclarent forfait. Il y en a qui ne sont jamais là, qui ne disent rien, mais qui signent le chèque à la fin du mois. Et tu les détestes parce qu'ils donnent tout et si peu. Tant pour que tu puisses te foutre en l'air et si peu de ce qui compte vraiment. Et tu finis par ne plus savoir ce qui compte, justement. Les limites s'estompent.
Terminé, fini, le bouchon trop loin poussé ils ont décidé qu'ils en avaient assez. Loin ils m'ont envoyé chez cette famille dont je ne sais rien, ils m'ont renié, on relégué le problème comme ils savent si bien le faire. Ils n'ont pas réussit à me façonner alors ils laissent le soin aux autres d'y parvenir. Comme un jouet cassé qu'il faut réparer... Tandis que tu te laisses doucement glisser le long du mur tu sens la substance monter un peu plus en toi, se répandre dans ton cerveau, tes poumons, ton cœur, tout ton être marche à 100 à l’heure et tes pensées tourbillonnent dans ta tête. Tu te sens bien, tu te sens libre, sensation grisante de plaisir qui te parcours tout le corps, c’est comme si tes problèmes venaient d’être réduit à néant. La solution c’est simple comme un mot, cocaïne. Ce mot, tu le trouve beau, il sonne bien, il est doux, il pourrait faire une chanson. Ce mot t’aide, du moins il t’en donne l’illusion, parce que la vérité c’est que cette connerie te fait te redresser pour mieux te plaquer au sol, grâce à elle tu descends un peu plus loin, un peu plus vite dans la débauche, c’est ton ticket pour le paradis et ton enfer. Tour à tour tu regardes ces visages inconnus, qui sont-ils ? Où es-tu ? T’en sais rien et tu t’en moques. D’un seul coup tu te sens triste sans raison, tu n’es pas en dépression, juste heureuse d’être mélancolique. L'écho de la connerie de ce monde résonne en continu et te donne l'envie d'aller t'jeter d'une falaise. Des cons à tous les coins de rue... un monde perdu. Les gens peuvent être d'une puérilité, ça ne te désole plus, ça te fait pitié, t’en viens à avoir honte pour eux. Tu commences à te monter la tête contre tous les mecs qui hantent cette planète, tu es quasi-sûre qu'ils n'ont pas de cerveau, c'est pas possible. Et puis idem pour les filles. Tout ça c'est peut être pas fait pour toi, t’aime pas ce monde avec ces clones sans cervelle. Tu voudrais t'exciter avec des mots à en péter les tympans de tous ces imbéciles qui t’étouffent, mais tu le feras pas. Parce que quoi que tu dises, tu parles dans le vent, tu te prends des murs, parce que tu t'emballes mais t'arrive même pas à te regarder dans le miroir et à y voir ton reflet objectivement. Autre chose, t'arrive pas à te satisfaire de tes choix, à trouver les côtés positifs de ta vie, de toi même, t'arrive pas à croire, à faire confiance parce que tu sais que ça rime à rien, et mène pas plus loin qu'à la douleur. Tu es une balance qui penche un coup à droite, un coup à gauche, t’as pas de juste milieu, tu es un extrême paradoxe. Tu vois blanc puis noir, tu dis oui puis change d'avis. Tu es comme une montre pas à l'heure, une faute de frappe, comme une ampoule grillée. L'avenir fait peur, mais tu crois qu'il n'y en a pas. Tu es cette fille qui a cessé de croire, qui a cessé de vouloir, mais qui a peut être enfin compris. Aujourd'hui on ne vit plus, on survit. Dans le tourbillon de la vie certains s'en sortent mieux que d'autres, en apparence. En apparence oui, parce qu'on ne sait jamais, on ne sait jamais si ces gens qui semblent avoir une vie lisse, ensoleillée, dénuée de déboires, sont vraiment heureux. On ne connaît pas les douleurs cachées des autres, on n'arrive même pas à connaître vraiment les siennes. Il y aura toujours quelqu'un pour te trouver folle, incapable, ridicule, pas assez jolie, pas assez bien. Pas assez. Alors toi tu fais semblant, toujours dans le paraître jamais dans l'authentique. Tes parents ont décidé que cette fois t'étais allée trop loin ? Trop loin comment ? Comme ça ? Ne pas aller dans cette connerie d'école, dépenser leur fric en coke, te réveiller avec des inconnus chaque matin ? "Redresse la barre" t'ont-ils dit, ah quelle blague ! Alors direction l'Italie...Adieu Saint-Germains-des-Près bonjour la cure. La cure tu l'emmerdes, t'y resteras pas. La neige t'attend... Ta bande aussi.
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:55 par Invité
We found love in a hopeless place
« - T’es jamais jaloux ? - Si tu baises un baiseur, tu te fais forcément avoir un moment ou un autre, tu vois ? - Et comment tu réagis ? - T’encaisse, gamine. T’encaisse. Tu gardes tout pour toi. - C’est possible ? - Ouais, tu passes pour un con, sinon.» SKINS
« THREE YEARS AGO - 2012 (Gstaad, Suisse)»
Tu as peur du changement mais tu ne t'es jamais sentie aussi épanouie que les fois où tu t'es un peu éloignée de ton quotidien. Tu mourrais d'envie de quitter ta petite bulle de confort et de tout briser, fracasser, tout changer. Remplacer. Mais le problème c'est que t'avais tellement besoin des gens qui t'entouraient que tu n'osais pas t'imaginer loin d'eux... Au fond tu es réaliste, car les liens se défont aussi vite qu'ils ne se créent, personne n'est indispensable et la distance finit toujours pas l'emporter sur les relations que l'on pensait pourtant solides. Rares sont les personnes qui resteront dans ta vie quel que soit l'endroit où tu te trouve. Tu sais que quand on part la vie suit son cours, les choses changent forcément, et lorsqu'on revient, on ne se sent plus tout à fait chez soi car rien n'est plus pareil. Et puis parce qu'on est différent aussi. Toi tu voulais juste changer d'air, t'avais envie de découvrir de nouveaux endroits, de nouvelles personnes, de nouveaux modes de vie. Tu voulais t'en prendre plein la vue, plein le cœur, plein la tête. Mais tu ne voulais pas renoncer à eux. Pas réellement. Et tu as peur que de changer et de ne plus te reconnaître toi-même. T'es partie, tu n'as rien dit. T'es partie parce que tu ne pouvais plus rester là à regarder sans protester. Il y a eu ce frêle moment de ré-illusion à Gstaad, il a fallu qu'il fuit encore une fois. T'as juste suivi ses pas. Changer de vie. Changer de masque. Se prendre pour quelqu'un d'autre, être ce quelqu'un d'autre l'espace de quelques mois. Faire une croix sur le fric, sur les privilèges, sur cette vie de merde qui donne et qui reprend, sur la bande. Croire que c'est plus facile comme ça, autrement, croire qu'il suffit d'oublier, de se ré-inventer. Croire que tu peux sincèrement évoluer. Se leurrer, se cacher dans une relation qui ne te ressemble pas, s'engager dans une partie perdue d'avance. Les maudire. Les détester. Leur en vouloir. Tout effacer.
Et puis recommencer, ailleurs, avec quelqu'un d'autre.
☆ Gstaad a été un total échec pour Angie, elle pensait y retrouver un certain confort, des habitudes désirées, une amitié nécessaire et elle s'est heurtée à l'amère vérité, leur schéma actuel ne fonctionnait plus. Les vacances ont été désastreuses et douloureuses, il y avait ce choix à faire et au pied du mur elle s'y est refusée et a perdu les deux personnes qui comptaient le plus pour elle. Quitte ou double. Tout ce qui attache, déchire. ☆ Après un retour houleux à Paris en enchaînant excès sur excès, satisfaction éphémère, promesses ne durant que le temps d'une ivresse, elle est allée s'enterrer à Sainte-Rose ☆ Elle y a trouvé Noa et une vraie renaissance du moins un nouveau leurre, elle a essayé de changer, de laisser ses travers derrière elle, noyer ses vieux démons. Mais comme chacun le sait, les démons savent fort bien nager et remonter à la surface au pire moment qui soit. ☆ Et s'oublier dans une vie qui ne lui ressemble pas.
I’m friends with the monster that’s under my bed. Get along with the voices inside of my head
« I'm so tired of being here. Suppressed by all my childish fears and if you have to leave. I wish that you would just leave. Cause your presence still lingers here and it won't leave me alone. These wounds won't seem to heal. This pain is just too real. There's just too much that time can not erase » My Immortal - Evanescence
« PRESENT DAYS - 2015 (Londres, UK)»
Tu es arrivée ici. Ici dans ce rien, ce vide, ce néant. Non, en fait c’est pas du néant mais du superflue. Trop de bruits, trop de lumières, trop d’agitation. Un vacarme immense et sans fin. T’étais perdue, esseulée, désemparée, désincarnée. Tu n’avais plus tes repères, tu étais seule dans cet amas d’immondices. Tu ne te reconnaissais même plus, suspendue à ta détresse, à ta culpabilité, t’es devenue ces êtres sans âme et conscience, ces voleurs d’innocence. Tu avais tout, puis tout perdu, sensation de bonheur oublié qui te faisait écho douloureusement. Cette plénitude t’avait quitté sans que tu n’aies la possibilité de la rattraper. La chute avait été brutale, plus que brutale. Elle t’avait achevé sur le coup. Tu t’en es pas complètement remise, non jamais. C’est là, pas en surface mais tu peux presque le sentir sous ta peau. T’as percuté, tu as réellement compris l’étendu des dégâts. T’as essayé, de toute tes forces d’être différente. D'oublier, de te contenter. Parfois t’y arrives. Souvent t’échoues. C’est un combat sans fin, éreintant, éprouvant. T’as l’impression d’être désespérément et irrémédiablement, seule. Tu t’es effondrée. Tu t’effondre encore. Ça t’arrive quand t’es seule dans ta chambre, quand tu te retrouve avec toi-même. Au bord d’une route, dans la salle de bain, à un cocktail mondain. Une fille à genoux qui mord sa main dans l’espoir de ressentir quelque chose. Et qui hurle. Qui hurle une plainte incohérente. Comme si le désespoir prenait forme. La forme d’un cri. Tu cris la fin d’un rêve, tu cris la fin du monde. Tu cris la fin de celui que tu aimais et qui a disparu en un instant. Mort sur le coup. Mort. Tu cris ce que vous avez vécu, ce que vous auriez pu vivre encore. Tu cris ce qu’il est. Était. Ce qu’il aurait pu devenir. Tu cris ta détresse, ta douleur, ton amour…
Et puis tu t’endors, tu te réveilles. Chaque jour est la répétition du précédent. T’essayes de t’échapper à cette vie qui te pèse. Tu rêves. Tu te fissures en un millier de morceaux. Tu crois en ce mariage. Tu n'y crois plus. Tu regardes celui qui t'appartenais dans les yeux et n'y vois plus qu'un étranger. Tu l'aimes, et tu le détestes. Autant que tu t'aimes et tu te détestes. Et tant pis si tout est calculé, manipulé, déguisé. La vérité ? C’est abstrait la vérité, ça n’existe pas. Chacun a la sienne. Rien n’est vrai tout est faux. Dans cet appartement trop grand, trop vide. Dans cette cage dorée tu découvres que tu n’as jamais su jusqu'alors ce que signifie ce mot ni éprouvé ce sentiment - celui où quelqu'un vous manque au point d'en ressentir une souffrance physique. Tu t'enfermes à clé dans ta chambre et, ouvrant la penderie, tu prends son pull dans tes bras et y enfouies le visage pour humer son odeur dans l’espoir fou de retrouver la sienne. T’essayes de te rappeler la différence, la nuance. Ce n’est rien, se remémorer une odeur, pourtant cela semble impossible, inatteignable. Le cœur serré, tu fermes les yeux et te recroquevilles sur le sol, comme un animal fragile attendant d'aller à l’abattoir, tu sens ton être se disloquer à l'intérieur. Vous vous trimbaliez vos cœurs comme des boulets de chair. Ils traînaient derrière vous, vous vous les emmêliez tous les trois. Trois. Tout le monde dit tout le temps que c'est un mauvais chiffre. L'un d'un côté, l'un de l'autre, l'un au milieu. Maintenant tu sais. Tu sais oui. Tu ne sais que trop. Il est tellement difficile d'être deux lorsqu'on a été trois. C'est comme si un gouffre c'était formé. Un trou immense à l'intérieur de vous. On vous a arraché une partie et vous serez à jamais incomplet. Tu es incomplète. Et tu dois tenter de survivre avec cette plaie ouverte, ce membre dérobé, cette douleur constante. Le temps t’a appris une chose. La vie est un chemin qui se parcourt dans un seul sens... La reprendre à zéro est impossible. On peut choisir sa destination, réfléchir quand on arrive à une intersection, ralentir, accélérer, décider de ne plus refaire les mêmes erreurs, mais on ne revient jamais en arrière. Alors t’es tombée, plusieurs fois même. Tu te relèves tant bien que mal. Surtout mal. Tu ne peux pas tourner la page ou c'est plutôt la page qui ne veut pas se tourner, t'as trop perdu d'un coup. Un ami. Un amour. Un enfant. Tu peux pas t'empêcher de penser que c'est ton karma qui te revient en pleine figure, et la vague est plus violente que tu ne l'aurais cru. Elijah a soigné ses vices par le travail, toi tu ne fais que les accentuer. Tu plonges un peu plus dans ton enfer cocaïné, tu succombes à ton désespoir, tu suffoques dans ton quotidien feutré. Le rendre malheureux est ton seul plaisir ici-bas, et tout l'argent du monde ne peut pas remplacer tout ce qu'on t'a pris. C'est simplement devenue une habitude. Chercher son image, son visage partout où tu vas, ou te retourner dans la rue en croyant avoir entendu sa voix, c'est de l'habitude. Au fond tu le chercheras toute ta vie, tu le cherches déjà dans chaque homme que tu rencontres. Est-ce que c'est le prix à payer? Peut être qu'au final t’es condamnée à chercher dans d'autres visages celui qui te hante en rêve. L’espoir…Est-ce que ça meurt l’espoir ?
I can't believe it's true, I keep looking for you I check my phone and wait till I hear from you And the crowded room, the joker is so cruel And I'll never know if all I've been told Is just a lie, so bold, I thought we would grow old Mirrors in the smoke, left me here to choke...
☆ Saint-Rose, Noa, la Réunion tout ça, ça semble si loin d'un seul coup. Des vacances le temps d'un rêve. Un souvenir déchirant, enivrant, qu'elle chérie et qu'elle exècre. Ses vieilles habitudes l'ont vite rattrapé tout comme J-E, Elijah, Tim.. La bande. Elle les a retrouvé tout comme elle s'est retrouvée. Pour le meilleur et pour le pire, surtout le pire. ☆ La perte de mémoire d'Eli n'a fait qu'accentuer l'amertume qu'elle nourrissait à son égard, il a fuit. Encore et toujours. Pour ne pas assumer. Et elle est retournée en France avec J-E. Mais tout a dérapé, ils ont dû enfin payer leurs excès. Leurs erreurs. Leurs tourments. Mais le prix fut trop élevé, tout à dérapé, leur a échappé. J-E l'a payé de sa vie. Rouler, trop vite, trop défoncé, trop désespéré. Trop de Trop. ☆ Sa mort a marqué la fin de tout, de tout pour Angie, la fin de son monde, de leurs amitiés, de leur enfance. Il ne restait plus que cette souffrance. ☆ Elle a épousé Eli quelques mois plus tard, mariage platonique, mariage d'affaires, mariage arrangeant mais handicapant. Trop fière pour refuser et réclamer une véritable union, trop rongée par la culpabilité pour vivre cette passion. ☆ Ils sont allés s'installer à Londres et elle s'est enfermée dans ce rôle de mondaine de la haute société, un quotidien pourri par le fric et les faux semblants, un mariage malheureux, et une distance qui s'est creusée au fil des années. ☆ Elle a fait une fausse-couche il y a un an et demi et n'a pas su pardonner à Elijah son absence, son indifférence, son ignorance. Elle l'a rejeté et ne cesse de faire de sa vie un enfer depuis. ☆ Elle vit sa vie derrière une vitrine, spectatrice de sa propre existence, elle se détruit volontairement, malheureuse, seule, femme-décoratrice qui mène une routine rythmée par ses excès et ses déboires. Fantôme vivant dans ses souvenirs, dans le passé, rongée par les regrets. Rendre Elijah encore plus misérable qu'elle est son seul exutoire.
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:56 par Invité
Bienvenue par ici Entre glandeuses pros, il nous faudra un lien ! Bon courage pour ta fiche (si jamais mon message te gêne, n'hésite pas à me le dire)
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:57 par Invité
Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche.
Alycia Hemsworth
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:57 par Alycia Hemsworth
Bienvenue , bon courage pour ta fiche .
En attendant d'être validée tu peux venir papoter sur la cb cb ou faire un tour sur le flood pour faire plus ample connaissance avec nous . Et si tu as besoin, n'hésite surtout pas .
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 16:59 par Invité
Luna Non non ton message me gêne pas tkt (je vais éviter de réserver trois post pour l'histoire quand même les pauvres admin sinon ) Avec plaisir pour le lien faut se serrer les coudes entre feignasses Merci pour l'accueil :sandrine:
Walt merci beaucoup ton prénom me perturbe j'ai envie d'ajouter Disney derrière
Lizzie La belle Jennifer merci pour l'info
Jake O. Cavendish
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 17:01 par Jake O. Cavendish
bienvenue sur LC et bon courage pour ta fiche
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 17:03 par Invité
Voilà la pas belle Je peux te faire des bébés ?
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 17:05 par Invité
Jake Hannn Jonnn :limon: merci beaucoup
Vieille moule jt'emmerde non toi et moi n'avons pas ce genre de relation jte rappelle