"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Tunnel + Kiera&Jasper 2979874845 Tunnel + Kiera&Jasper 1973890357
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Tunnel + Kiera&Jasper

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() message posté Mer 23 Avr 2014 - 18:05 par Invité
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  • Je suis là, et à vrai dire, je me sens perdue, plus à l’abri de rien. J’entends au loin mon téléphone sonner, et je ne prends même pas la peine de répondre : je ne sais plus qui je suis, où je vais, où j’habite. Je suis là, j’ère sans aucuns buts après avoir bu une énième vodka. Je ne sais pas vraiment ce qui me met dans un état pareil : enfin si je sais, mais je ne veux juste plus penser à son regard, à ce poignard dans mon cœur, à cette douleur incessante depuis que je l’ai revu. Non, je ne veux plus croire en rien, ni rien entendre : pas même mon cœur, ma tête, mon sang et mes veines. Je suis juste là, à marcher « pieds nus, ma robe arrachée ». Comment j’en suis arrivée à cet état ? Je ne cherche même pas la cause : à vrai dire, les deux dernières heures sont des trous noirs pour moi. Qu’est-ce que je devrais faire déjà ? Appeler David sûrement, et lui dire pardon une énième fois. Mais la vérité c’est que tout me dégoûte : l’embrasser, passer des nuits fauves avec lui. Je suis dans un tunnel : et ma seule porte de sortie c’est lui. « AAAAAAARGH » Et je frappe dans un mur. J’ai l’air d’une dépravé mais peu importe : je ne veux plus penser à lui, ni à dans quel état il m’a mise après m’avoir laissé comme une moins que rien. Je brûle de l’intérieur depuis que nous avons disparus : nous étions tellement bien, tellement rien. Mais un rien à deux, tout vaut le paradis. Je m’égare, mes pensées n’arrivent même plus à être claires. Je suis là, sans être là. Et à vrai dire, je ne remarque même pas mes pieds en sang et mes cheveux dans un sale état. D’où je viens ? Qu’est-ce que je devrais faire ? Je ferme les yeux, je m’appuie sur un mur, et je tombe au pied de celui-ci. Il faut que je me relève, que je continue à marcher : regarde, ça marche, tu ne penses plus à lui. J’ai dû mal à rester les yeux ouverts, mais je me redresse, et je continue à marcher à travers la rue. Je ne fais ni attention aux regards des gens, ni à ceux qui veulent m’aider. « Je sais très bien marcher toute seule. Cassez-vous ! » Et d’un grand geste de bras, je balaye tous les gens qui se réunissent autour de moi. Et je continue à marcher, m’appuyant sur le mur. Qu’est-ce que j’ai bu ? Qu’est-ce que je dois faire ? Mon cerveau bouillonne, est incapable de fonctionner normalement. Et alors, je sais que si je ne rentre pas très vite chez moi, je vais me mettre à vomir toute ces doses d’alcool. « Pourquoi ma robe est déchirée ? Où sont mes chaussures ? » Douce passion destructrice : un jour il aura ma peau, je le sais. Je l’aime. Un peu… Beaucoup… Passionnément… « A la folie » Et d’un coup, la jolie comptine prend tout son sens : je l’aimais à en devenir folle. Et ces nuits fauves, d’amour charnel ; et ces filles qui lui passaient dessus. J’ai fermé les yeux pour les rouvrir, et je n’ai vu en face de moi, qu’une ombre bien trop connue. Et j’ai reculé. Encore, et encore. « Va-t’en, cesse de me hanter » Réalité ou illusion ? J’étais incapable de discerner la différence. Je me suis juste mise à reculer, jusqu’à ce qu’elle ne soit qu’un songe. Et je me suis retournée pour tomber nez à nez avec un torse. Et alors je me suis mise à chialer, comme une moins que rien, et j’ai tapé dessus. « Laisse-moi tranquille »
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() message posté Ven 25 Avr 2014 - 13:50 par Invité
Jasper ∞ Kiera
Tunnel
LLes cauchemars récurrents, vous connaissez le principe ? Ces rêves malsains qui finissent par vous hanter nuit après nuit sans que vous en sachiez la raison ? Qui vous plonge dans un tourbillon d’émotions tellement intenses que vous n’en ressortez jamais indemnes… Vous voyez de quoi je parle ? Parfait. Parce que c’était exactement ce que je ressentais depuis que j’avais revu une des filles qui avait marqué mon passage au lycée. Il avait suffi que mon regard croise le sien pour que j’en tombe amoureux. Le véritable coup de foudre. Celui qui ne laisse que des cendres sur son passage. J’aurais dû faire attention à ce moment-là mais, non… à la place, je me suis jeté à corps perdu dans cette histoire qui devenait peu à peu une véritable obsession, une relation tellement intense que j’ai dû y mettre un terme moi-même alors que je l’aimais encore. Je me rappelle que pendant le reste de l’année, j’avais fait du grand n’importe quoi. Jusqu’à ce qu'Ava se pointe et me sorte de ma passion destructrice. Peut-être que c’est pour ça que je la traitais comme une princesse. Pour la remercier de m’avoir sauvé. Je regardai autour de moi, d’un air blasé, la fête improvisé par des potes qui se déroulait devant moi. Visiblement, organiser une fiesta réussi n’était pas dans les gênes d’aucuns d’eux. Qu’est ce qui m’avait pris d’accepter cette invitation ? Je savais d’avance que ça allait être une catastrophe. L’amitié nous poussait vraiment à faire des trucs cons. « Allez, Jas’, bouge-toi un peu ! On dirait que tu es à un enterrement là… » Je jetai à Eliott un regard noir avant de me diriger vers le minibar. J’aurais pu lui dire que c’est parce que je me faisais vraiment chier que je tirais une tête pareille mais, je me retins. Après une bonne demi-heure à tourner en rond, je pris ma veste et sorti de la maison avant d’agoniser d’ennui. Mon vélo n’était pas loin et je l’enfourchai, bien décidé à me rendre le plus rapidement possible à l’appartement. Ça ne me dérangeait pas de faire quelques kilomètres pour rejoindre mon chez-moi. A cette heure-là, il y avait moins de passage dans la capitale. C’était plus facile pour les piétons et les cyclistes. Je ne disais pas que la ville était morte, loin de là. Londres ne dormait jamais, à la manière de New-York. Simplement, il y avait des périodes plus calmes. Je regardai à droite et à gauche pour éviter de me faire renverser. J’étais concentré sur ma route jusqu’à qu’une voix féminine atteigne mes oreilles. Une voix que je ne connaissais que trop bien. Je descendis de mon vélo et alla à l’encontre de Kiera. Elle ne mit pas longtemps à me rejoindre malgré son état et commença à me frapper. « Kiera, stop, t’es complètement bourré. » Disais-je avec douceur tout en lui maintenant fermement les poignets. Elle me faisait de la peine à se conduire ainsi. Se foutre en l’air était devenu une passion chez elle ? Laisse-moi tranquille. Elle était en larmes. « S’il te plaît, Kiera… calme-toi… » Ça me tuais de la voir ainsi. Les larmes semblaient couler automatiquement sur ses joues, comme si c’était son seul moyen d’évacuer. « Je sais que je suis sûrement la dernière personne que tu veux voir mais, je ne peux pas te laisser toute seule dans cet état. Ne me demande pas l’impossible. » On ne savait pas qui pouvait rôder à une heure aussi tardive et je ne voulais pas que la jeune femme en fasse l’amère expérience. N’importe quel pervers profiterait de son état pour en faire ce qu’il voulait. Elle semblait déjà assez instable comme ça, inutile d’en rajouter. « Pourquoi tu te mets dans un état pareil ? A cause de moi ? Je sais que je t’ai fait du mal mais, ça fais six ans. T’as un copain maintenant. Je t’ai vu avec lui à la salle de sport... T’as plus besoin de te faire souffrir à ce point… Si tu aimes vraiment ce mec, fais-le pour lui. »

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() message posté Ven 25 Avr 2014 - 22:30 par Invité
Tunnel + Kiera&Jasper 804338tumblrmncbjhm06C1rxqgu2o1500

  • Trouble. Je voyais trouble, et je ne savais pas trop quoi faire pour lutter contre ça, contre les effets de l’alcool, contre les effets de la vie : c’était tellement dur sans lui. Je me suis mise à le frapper, à pleurer, à lui demander de me laisser tranquille. Mais lui, tout ce qu’il faisait, c’était de me dire de me calmer. « STOP ? T’ose me demander d’arrêter ?! T’es culoté ! Tu me jettes comme une merde alors que je t’aime à la folie, et je dois arrêter. » Et je continue de le frapper, les joues mouillés. Je renifle et je pleure encore : je suis pathétique, et pourtant je suis incapable de m’arrêter. Et alors quand il sous entendait de ne pas me laisser seule, je reculais et le poussais fort. Mais vu dans l’état dans lequel j’étais, je crois plus que j’ai poussé son double. « Casse-toi, je n’ai pas besoin de toi ! Je ne veux plus te voir. Pourquoi tu es revenu hein ? » J’ai reculé encore, jusqu’à ce que quelqu’un me percute. Et j’ai gueulé, j’ai titubé jusque le mur où je me suis appuyée. J’ai fermé les yeux, et j’ai pleuré encore. Je me suis effondrée à terre, je me suis recroquevillée. Et là, j’ai hurlé « MAIS PUTAIN JE T’AIME TOI ! » Et j’ai juste chialé, comme un gosse, au milieu de la rue : j’ai tout craché ; toute ma douleur, tout ce que je ressentais depuis des années. Et comme à chaque fois que je buvais, j’étais pathétique, idiote, et la pitié était de mise quand on me regardait. « Dégage ! Je n’ai plus besoin de toi ! » Et je me suis écroulée par terre, allongée, incapable de bouger, juste de rester là, à regarder le ciel entre deux sanglots. Et pourtant, j’aurais tout fait pour partir de là, loin de lui. Et puis pourquoi j’étais incapable de bouger ? Et pourquoi il faisait aussi froid ? Et pourquoi je me sentais aussi mal ? J’étais là, au sol, comme une larve, comme un animal abattu. Et pourtant, j’ai essayé de me relever, mais rien à faire : mon corps ne m’obéissait plus, ne restait plus que ma tête pour penser à ces choses mauvaises. J’ai arrêté de pleurer. « Mon corps est vi… » Etat de bad. Toujours la même chose, avec les années rien n’avait changé. L’état d’euphorie, de tristesse, de bad, et de vomissement. J’ai fixé les étoiles, laissant ma phrase en suspens, incapable de faire quoi que ce soit. « Laisse… » Moi. Un murmure troublant ce silence tant redouté. Le visage plein de noir, les yeux plein de larmes et les lèvres teintées de rouge. L’allure d’une prostituée. On aurait pu tout faire de moi : et même les dernières heures passées ; si ça se trouve, il s’était même passé des choses. Mais je m’en foutais là. Je n’en avais absolument rien à faire. Je soupirais, ma respiration lente et mon cœur pareil. Trop d’alcool. Tue l’alcool. Et si…
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