(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:28 par Invité
Jane Sharon Carter
London calling to the faraway towns
NOM(S) : carter. PRÉNOM(S) : jane sharon. ÂGE : 20 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 17 décembre 1994. à Liverpool. NATIONALITÉ : anglaise. STATUT CIVIL : célibataire. MÉTIER : guichetière à King's Cross et étudiante "en pause" en astrophysique et ingénierie spatiale . TRAITS DE CARACTÈRE : discrète, effrontée, rêveuse, émotive, attentive, sarcastique, impulsive. GROUPE : on my bicycle
My style, my life, my name
Rony est un surnom courant de la demoiselle et elle préfère d'ailleurs ce surnom à son prénom auprès de ses proches (+) Jane garde de son passé, une peluche, un petit singe, objet inanimé, souvenir d'une journée au zoo avec sa mère. (+) n'accepte pas de rencontrer ceux qui devraient être sa "vraie" famille, considérant que ce qu'elle vivait avec sa mère n'était pas un mensonge (+) a été contactée récemment pour apprendre que ce qu'elle croyait être sa vie, ainsi que sa mère sont un mensonge (+) son extrait de naissance dit "jane carter" (+) son autre extrait de naissance ainsi que son 'acte' de disparition dit "simone" quant à son autre nom de famille, elle ne l'a jamais demandé (+) aurait donc un père et une soeur et une autre mère, totalement inconnue et qu'elle refuse de rencontrer. (+) est donc née à Cardiff mais se refuse à l'accepter. (+) est surnommée affectueusement Barbie par de nombreux amis, chose qui l'exaspère autant que ça l'amuse. (+) a une marque de naissance à l'arrière de la nuque qu'elle cache souvent par quelques mèches de cheveux, celle-ci étant trop visible à son goût. (+) ses groupes musicaux favoris sont "the beatles", "scorpions", "within temptation" et "ABBA" (+) est passionnée d'astronomie (+) et envisageait encore une carrière d'astronome avant de fuir Liverpool afin d'éviter une confrontation avec sa soit-disant "vraie" famille (+) est une adepte des Simpson et lorsqu'elle rate un épisode, c'est le drame (+) est bonne danseuse mais n'aime pas danser devant un public (+) parle couramment le russe (+) est fascinée par les pyramides (+) s'est faite tatouée sur la hanche gauche pour son dix-neuvième anniversaire, cadeau de sa mère (+) ne supporte par l'odeur du café (+) est végétarienne (+) est allergique au citron et au pamplemousse (+) écrit énormément afin de se sortir de la tête toutes ces histoires extravagantes qu'elle imagine et qui l'ont déjà poussé à s'imaginer en vivre une, ce qui lui avait valu un psy pendant deux ans. (+) a été championne junior d'équitation avant que son fidèle compagnon décède lui coupant toute envie de compétition (+) a un chat totalement noir recueilli dans la rue qu'elle a nommé Shadow (+) est toujours vierge, attendant sans doute trop d'un prince charmant inexistant (+) considère Grace King comme l'une de ses meilleures amies, en grande partie grâce à leur amour commun de la musique et de certains groupes, également parce qu'elle trouve toujours un sujet de conversation téléphonique et enfin, parce qu'aujourd'hui, elles partagent un appartement.
PSEUDO : ORICYA. PRÉNOM : flavia. ÂGE : 21. PERSONNAGE : inventé. AVATAR : zara larsson. CRÉDITS : cristalline, instagram. COMMENT ES-TU TOMBÉ(E) SUR LC ? : partenariat en partenariat . CE COMPTE EST-IL UN DOUBLE-COMPTE?: non .
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:29 par Invité
At the beginning
"Mademoiselle Carter, suivez-moi." Si j'avais su à ce moment-ci ce qui ressortirait de cette conversation, sans doute serais-je restée tranquillement chez moi à étudier le prochain examen pour lequel je ne me sentais absolument pas prête. Sans doute serais-je partie en courant alors que l'homme qui m'invitait à le suivre commençait déjà à se diriger vers une pièce sombre où ma vie changerait à jamais. Oui. J'aurai sans aucun doute refusé de le suivre. Au lieu de quoi, je me souviens encore lui avoir emboîté le pas, me tenant à sa gauche, rasant les murs en me demandant ce que j'avais bien pu faire pour atterrir ici. Je fixais le plafond de ma chambre en me remémorant cet instant, celui de la journée d'hier où l'on m'avait fait asseoir sur une chaise passablement dure avant de me regarder comme si j'avais une tâche au milieu du front. Franchement désagréable. Ce le fut encore plus lorsque l'homme ouvrit à nouveau la bouche pour accueillir une seconde personne. Psychologue. Ça se lisait sur son visage et à sa façon de me regarder. J'en avais côtoyé une pendant suffisamment de temps pour savoir reconnaître cet air et cette façon bien particulière d'étudier mes réactions. Mais réagir à quoi ? On ne m'avait encore rien dit. Je n'avais pu qu'écouter assidument ce qu'on me disait avant d'être prise d'un fou rire. "Mademoiselle Carter, pouvez-vous me dire où vous êtes née ?" La conversation avait commencé ainsi et Liverpool avait été mon unique réponse, pas un mot de plus. "Vous rappelez-vous avoir postulé à Oxford, il y a quelques temps ?" Si je m'en rappelais ? Très bien. On ne m'avait jamais répondu. A croire que mon dossier n'avait absolument pas été reçu. Et puis l'année suivante avait démarré et j'avais pris la décision de rester à Liverpool, avec ma mère, lui évitant ainsi le déchirement de la séparation. je baissais le regard comme une adolescente prise en faute ou plutôt comme une adolescente pas suffisamment intéressante pour obtenir une réponse d'une des meilleures et fameuses universités. "Nous avons été contacté par leur service d'admissions afin de vérifier certains des papiers que vous avez fourni et qui sont, pour la plupart, faux." Je relevais aussitôt les yeux, défiant l'homme de continuer sur cette voie. Je n'avais rien à me reprocher et une bref instant d'incompréhension dû percer car il continua."Grâce à votre photo d'identité et les empreintes que nous vous avons prise plus tôt, il nous est apparu clairement que vous n'êtes pas Jane Carter." Ok. Cette histoire était complètement folle. C'était une étrange blague très réaliste qu'on avait réussi à me faire d'une manière assez convaincante, je devais bien le reconnaître. Le fou rire me prit, à cet instant. Avant qu'on ne me montre une photo de moi que je ne connaissais pas. D'accord. Ça, c'était étrange. Je leur avais clairement fait comprendre que les blagues les plus courtes étaient les meilleures, envisageant de les emmener eux-même consulter un psy quelconque. Mais cette photo finit de perturber mon moment de courage et ravaler mon emportement. Je ne me reconnaissais pas sur l'image, comment l'aurais-je pu, je devais à peine avoir deux ans mais une photo assez similaire trônait sur un meuble dans l'entrée, chez moi. Possible que ma mère est perdue celle que l'on me montrait, il y a longtemps. Je préférais toute sorte d'hypothèses à ce qu'ils me dirent ensuite, perçant mes défenses et faisant cesser mon babillage. "Vous vous appelez Simone. Vous avez été enlevée il y a seize ans." Un nouveau fou rire émergea du fond de ma gorge. Bien moins amusé, plus paniqué. J'étais certaine d'être Jane, ce n'était pas le problème. Mais que eux croient que j'étais cette Simone, voilà qui l'était bien plus. Une fois que ces gens-là étaient certains de quelque chose, difficile de les faire changer d'avis ... j'allais devoir plaider ma cause. Enlevée ?! Et puis quoi encore ! C'était aussi ridicule que d'imaginer ma mère la maladroite comme un agent du MI6. Vraiment ridicule. C'était sans compter sur un plan vicieux de leur part qui me fit rencontrer ma sœur à l'extérieur de la pièce. Je sentis ses bras se refermer sur moi avant même de voir son visage, une poignée de cheveux blonds m'atterrissant en plein visage. Si c'était là leur preuve de notre lien de parenté, c'était bien faible, une couleur de cheveux. Je dus prononcer cette phrase à haute voix car la jeune femme qui me tenait me relâcha aussitôt pour me fixer. "Simone." Je la reprenais aussitôt. Mon prénom était Jade, Rony même s'ils préféraient mais certainement pas Simone. Elle me sourit et j'en fus déstabilisée. C'était comme se regarder dans une glace déformée. Un sourire en commun, ça ne voulait rien dire n'est-ce pas ? Je me moquais moi-même. Je ne faisais pas confiance à toutes ces preuves d'empreintes mais m'appuyais sur un sourire pour finalement me convaincre, ridicule. J'aurai voulu téléphoner à ma mère. Je lui avais promis de rentrer tôt à la maison après un rendez-vous pour l'université. Je lui avais menti, autant sur le rendez-vous que sur l'heure de mon retour. Tout ça était de la folie. Je n'étais pas Simone. Si, certifièrent à nouveau les autres, le regard compatissant. J'enrageais que mon avis ne puisse pas se faire entendre et que ma parole ne soit pas prise en considération. Tous les bébés se ressemblent de toute façon, la photo n'était pas une preuve. Quant au logiciel qui avait analysé les empreintes, il n'était pas à l'abri d'un bug ou d'une erreur. Tout s'expliquait. Tout. Sauf ce sourire. C'était futile, débile, ridicule. Mais le doute pouvait se faufiler insidieusement et je me reprochais presque aussitôt cette pensée à l'égard de ma mère, penser à elle comme à une kidnappeuse ou une complice de kidnapping. En colère contre moi-même et contre eux qui venaient de ruiner quelque chose entre ma mère et moi, je le sentais, je crachais presque au visage de celui qui m'avait fait les révélations, lui hurlant qu'il était fou et que ma mère était bien ma mère, qu'elle m'aimait, qu'elle me ressemblait ou que je lui ressemblais et que s'ils n'avaient rien de mieux à faire que de me pourrir la vie, je n'avais plus qu'à partir. J'aurai du. J'aurai vraiment du partir immédiatement. Mes nerfs lâchaient et j'étais au bord de l'explosion. Quand les portes s'ouvrirent finalement sur un visage familier, entouré de deux policiers, je sus que c'était la fin. Les larmes envahirent mon visage sans que je fasse le moindre effort pour les retenir. Je voulais me jeter dans ses bras mais on m'en empêcha. Je rageais de ne pouvoir me pendre au cou de ma mère et accueillir son réconfort et ses mots doux. C'était un cauchemar. Je leur expliquais. Comment une aussi bonne mère pouvait être coupable d'un enlèvement ? C'était une erreur, une terrible erreur. J'aurai pu m'en convaincre, si ma mère ne s'était pas également mise à pleurer. J'aurai pu m'échapper si tout n'avait pas dégénéré. Je ne sais plus bien comment ma journée s'est achevée mais ma pseudo-soeur et le policier m'ont raccompagné chez moi après quelques excuses de ma mère ... et si elle s'excusait, c'était que tout était vrai. Ma vie, un mensonge. J'aurai préféré ne rien savoir, continuer cette vie tranquille que je me menais que de me retrouver confronter à ma double identité. La psychologue dirait que je n'en avais qu'une en réalité, sans doute mais pour moi, j'étais devenue comme Jekyll et Hide. Simone était mon côté obscur ... à moins que ce ne soit Jane. C'était Jane le mensonge mais tout ce que j'avais vécu en tant que tel avait été des années de bonheur. Je ne pouvais renier ça et je ne le voulais pas. Je ne voulais pas de cette autre vie et de cette autre famille. Peu importe que l'on est un sourire en commun. Ma mère restait ma mère. C'était celle qui m'avait élevé et aimé. Personne d'autre ne l'avait fait. Mes amies disaient toujours que j'avais la mère la plus gentille et géniale, elles avaient raison.
Cela faisait maintenant plus de trois heures que mes yeux épiaient chaque recoin du plafond bleu de ma chambre. Je me repassais la journée d'hier, cherchant ce que j'aurai pu dire ou faire autrement pour que rien de tout ça n'arrive. Je refaisais le monde et la journée dans ma tête. J'imaginais et vivais à nouveau dans mon univers. Je pouvais presque entendre les bruits de ma mère dans la cuisine, préparant le déjeuner. Sauf qu'il y avait bien des bruits. Sauf qu'ils ne venaient pas de ma mère, ils venaient de ma ... de celle qui avait le même sourire que moi. Elle ne m'avait pas quitté. Elle avait dormi quelque part dans la maison et je n'avais pas eu le courage de la virer. Je m'étais laissé entraîner vers la chambre, épuisée et choquée par ce que je venais d'apprendre et les aveux de ma mère. Elle ne m'avait pas enlevé. Mais elle n'avait aucune preuve à fournir aux policiers. Et seize années n'étaient pas suffisant pour une prescription. Elle irait en prison. C'était ce que je retenais. Au moins, elle ne m'avait pas enlevé. Son histoire parlait de son deuil d'un enfant perdu et de son compagnon de l'époque trouvant une petite blonde de quatre ans, échappant à la surveillance de sa soeur aînée et la montant dans sa voiture. Mais pour le secret que ma mère avait gardé. Pour avoir accepté le kidnapping et en avoir été complice, sans doute aurais-je à aller la voir en prison pour de nombreuses années à venir. J'étais seule dans mon univers. Mes amies ne répondaient pas à mes messages et je n'avais personne à qui parler. Ma ... soeur était de l'autre côté de la porte et je n'avais aucune envie de l'affronter. Je ne voulais pas être désagréable mais je ne voulais pas non plus la connaître. J'attrapais un sac, deux sacs et ma valises. Je triais ce qui était important et ne l'était pas. Je devrais passer à la banque. Je ne pouvais pas partir non plus sans meilleur ami, mon beau chat noir, Shadow. C'était sans doute le seul en qui je pouvais encore placer toute ma confiance. Manque de chance, il était ailleurs. Dans une autre pièce ou dehors. Je finis donc mes affaires, cachant le tout sous le lit avant d'affronter un regard qui m'était encore inconnu. Pas un bonjour, rien. Je cherchais le chat. Il était sur le canapé tel le pacha qu'il se plaisait à être. Je le pris le plus naturellement du monde et repartit m'enfermer dans ma chambre fermant mes narines à la douce odeur qui émanait du four. Je mangerais plus tard. J'étais maintenant prête à partir et je n'attendis pas plus longtemps pour ouvrir la fenêtre et filer en douce. Quelle maturité. Mais j'étais majeure après tout, décisionnaire de ma propre vie et indépendante bien que cette dernière chose soit contre mon gré, actuellement.
J'arrivais à Londres dans la soirée. Première fois dans cette ville. Parfaitement perdue. J'attendais une réponse à un message. Grace, avec qui j'avais communiqué la majorité de la journée venait de s'installer à Londres, me proposait le canapé. Ca ferait l'affaire, le temps que je m'installe et trouve de quoi subvenir à mes besoins. Une nouvelle vie s'engageait. J'étais Jane ou plutôt Rony. Mais je n'étais pas la Jane de ma mère. Et j'étais Simone. Mais je n'étais pas la Simone de ma soeur. J'étais une nouvelle personne. Une sensation que j'avais. Et je comptais bien vivre au mieux dans ce nouvel état de fait.
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:29 par Invité
bienvenuuue parmi nooous et bon courage pour ta fiche miss
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:30 par Invité
Bienvenue :Heart:
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:34 par Invité
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Si tu as la moindre question n'hésite surtout pas
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:48 par Invité
Bienvenue parmi nous
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:49 par Invité
merci à vous.
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 1:06 par Invité
bienvenue parmi nous
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 1:12 par Invité
Zara. Si tu savais le nombre fois que j'écoute sa chanson She's Not Me.
Bienvenue parmi nous.
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(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 1:13 par Invité
bienvenue parmi nous, et si tu as la moindre question n'hésite pas.