(✰) message posté Mer 6 Mai 2015 - 12:06 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J'ai l'estomac noué comme si je m'apprêtais à passer un test de la plus haute importance. Savoir que nous allons revoir nos parents ce soir entourés de mes sœurs, deux de mes tantes et mes cousins ne m'emballe pas. Et pourtant, pour que je renonce à une réunion de famille, il en faut beaucoup... Mais là j'ai peur. Peur que les réflexions fusent, qu'on se mange la remarque de trop qui fasse péter un câble à tout le monde. Ça aurait été beaucoup plus simple d'en rediscuter calmement juste avec eux... Voir sans Romeo, juste moi et mes parents, mais je vais devoir me passer de ce luxe. Il faut croire que nous ne sommes pas faits pour une vie qui ressemble à un long fleuve tranquille... C'est pourtant ainsi que je la vois une fois que tout le monde sera de notre côté, si ce moment arrive un jour. « T’as pas à t’excuser Elias. Que ça soit pour eux ou pour ça… » Si je ne le fais pas, personne ne le fera... Je l'embrasse car les mots ne seront jamais suffisants pour lui faire comprendre à quel point je tiens à lui. « Rappelle moi de jeter la clé avant que tu ne le fasses. » Je souris mon front contre le sien, tendant le bras pour atteindre le robinet que je tourne légèrement vers l'eau froide afin d'en avoir de la à peine tiède. Il est brûlant, ce n'est certainement pas de l'eau chaude dont il a besoin. « Tu sais, je suis venu dans l’idée de m’envoyer en l’air… mais je pense que dormir, dormir serait suffisant. » Yep... Il est définitivement malade. Je ris à cette pensée, même si je ne devrais pas me marrer de son état de santé. C'est juste que pour le faire renoncer à une partie de jambe en l'air... Il en faut quand même beaucoup. « On pourrait finir ça et se coucher… je dirais pas non à plusieurs heures de sommeil. » Je me contente d'un signe positif de la tête et d'un rapide baiser avant de m'éloigner de lui pour prendre ma douche comme je l'avais prévue à la base. Il faut bien avouer que ça m'arrange, je suis à bout de force... Honnêtement je ne suis pas certain que j'aurais été capable de tenir debout et supporter ses coups de reins sans m'écrouler vu mes jambes en coton.
A la sortie de la douche, j'enfile simplement un caleçon avant d'aller m'allonger pour mon plus grand plaisir. Je m'installe contre lui, le nez dans sa nuque et ferme les yeux pour savourer pleinement cette petite sieste avant la nouvelle tornade. « Bonne nuit… »« Si seulement... » Mais non, nous avons tout juste une sieste de deux heures, grand maximum, avant d'avoir à se préparer. Les paupières lourdes, je ne lutte plus et sombre dans la minute, réveillé par les ronflements de Romeo vingt minutes plus tard. Qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu? Ah oui... Je me suis mis en couple avec un mec... C'est pas faute d'avoir entendu mon père me le répéter, c'était pas la question à 1000£. Je lutte cinq petites minutes et fini par abandonné la partie au risque de finir d'extrême mauvaise humeur si je continue de l'entendre scier du bois pour l'heure à suivre. Ma main effleure son front pour prendre sa température et je remonte le drap sur lui en voyant qu'il grelotte. Je devrais le découvrir pour la faire chuter mais pour avoir été mal comme ça pendant deux mois, je sais que la seule chose dont on rêve c'est une grosse couette dans laquelle s’emmitoufler pour survivre au monde d'Elsa dans lequel on vient soudainement de faire notre entrée. Après avoir enfilé un jogging, je descends rapidement à la pharmacie à quelques mètres à peine de l'appartement et y retourne pour me préparer doucement. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d'autre de toute façon. 50. 40. 30 minutes... Je me décide à le réveiller, histoire qu'il aie le temps d'enfiler ses fringues et d'émerger avant d'affronter mes parents. Son état m'inquiète et je pense un instant à annuler... Quoi que, avec ou sans nous, mes parents fêteront l'anniversaire du petit. « Ca va Elias… » Ok, je ferme ma gueule et évite de m’inquiéter, j'ai compris. « Combien de temps ? »« Vingt minutes. » Je lis le désespoir dans ses yeux alors qu'il s'active et me retiens d'en rire. Déjà habillé, je me dirige dans la cuisine pour y attraper le petit sac de la pharmacie, déposé les médicaments au creux de ma main et revenir à la chambre accompagné d'un verre d'eau. « Il y en a un pour la fièvre et l'autre pour l'état grippal en général. Je t'ai pris un spray pour le nez aussi... Que t'a tout intérêt à utiliser sans râler avant d'aller coucher ce soir. C'est ça ou je t'étouffe dans ton sommeil de toute façon. » Ou je dors dans le canapé, ce qui est beaucoup plus probable. Je lui adresse un sourire compatissant en bougeant ma main sous son nez pour qu'il les prenne. « J'ai cherché quelque chose qui puisse t'aider à supporter mon père mais ils n'avaient rien en stock... » Mieux vaut en rire qu'en pleurer, non? J'ai affronté sa mère en étant au plus mal lorsque nous avons dîner chez sa grand mère, je ne peux que compatir à sa situation actuelle. Je m'installe sur le bord du lit pour enfilé mes chaussures et prends les clés de voiture. Vu son état, il n'a pour une fois pas son mot à dire sur la voiture à utiliser et qui la conduira. « Ça a du bon d'être en zone 3, tu vas pouvoir dormir 40 minutes dans la voiture. » Trajet interminable bonjour. « Prêt? » Je le presse sans doute un peu trop mais, de toute logique, nous sommes censé arriver avant le reste de la famille. Ils s'attendent à ce que je les accueille ce qui est bien normal...
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(✰) message posté Jeu 7 Mai 2015 - 8:46 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je sais qu’il s’inquiète, il le fait toujours. Mais je n’ai pas besoin de lui, pas besoin de le sentir constamment derrière moi. Parce que plus il sera derrière moi et plus j’en serais dépendant. J’ai beau être gentil comme garçon, je peux facilement devenir égocentrique quand on me met au centre de l’attention. Chose qu’Elias fait trop souvent. Je l’aime, j’aime l’image qu’il me renvoie de moi-même… mais s’il ne veut pas me changer en gros assister de la vie, il ferait mieux de calmer son côté surprotecteur. A moins qu’il s’en fiche et dans ce cas là, let’s go ! Jouer au bébé, je sais faire, je l’ai fait durant toute mon adolescence. Je souris à cette pensée et enfile une chemise noire que je ne ferme qu’à moitié mon corps n’étant pas tout à fait décidé sur la température qu’il fait et sur la tenue à adopter. J’imagine qu’il ne le sera jamais. Pas tant que sa propre température n’arrêtera pas de faire des siennes. Je passe du chaud au froid dans un claquement de doigts et j’avoue avoir beaucoup de mal à supporter ça. Un câlin, un bisou, des mots doux ne seraient pas de refus… Qu’est-ce que je disais déjà à propos de jouer les bébés ? « Vingt minutes. » Je souris maladroitement à Elias, conscient que je ne serai surement prêt à temps. Pas que je sois long à m’habiller, loin de là, c’est juste que je ne serais jamais assez réveillé d’ici là. Mais bon, pas le choix. Noam et les Hanwell n’attendront pas. Surtout si c’est moi qu’ils doivent attendre. Cette situation commence sérieusement à m’exaspérer. Pas une seconde ne passe sans que j’y pense, sans que mon estomac ne fasse un bond, de peur d’être une nouvelle fois mis à sac. Enfin bref, je m’active et fait de mon mieux pour enfiler mon jean et mes chaussures le plus rapidement possible. « Il y en a un pour la fièvre et l'autre pour l'état grippal en général. Je t'ai pris un spray pour le nez aussi... Que t'a tout intérêt à utiliser sans râler avant d'aller coucher ce soir. C'est ça ou je t'étouffe dans ton sommeil de toute façon. » Le nez au dessus de mes lacets de chaussures, je mets plusieurs secondes avant de relever la tête vers Elias qui me tend la main. Merde.« Je t’ai réveillé ? »Non, non, il a simplement eu le temps de descendre et de remonter, le tout en cinq minutes… Je grimace, désolé d’être le fardeau du jour. Il aurait dû m’envoyer me réveiller, m’envoyer chier. Lui aussi a besoin de repos. Pas pour cause de santé, mais pour raison familiale. Heureusement pour moi, Elias n’a pas l’air de trop m’en vouloir vu qu’il me sourit. Sourire que je lui rends non sans mal avant d’attraper les cachets qu’il secoue sous mon nez. « Merci. » J’aurais bien envie de l’embrasser, mais j’ai trop peur de me relever pour ça. Du coup, je me contente de sourire, d’avaler les pilules qu’il vient de me donner tout en m’aidant du verre d’eau qu’il avait prévu. « J'ai cherché quelque chose qui puisse t'aider à supporter mon père mais ils n'avaient rien en stock... » Je force un sourire. Ne sachant pas si son amusement est lié à une potentielle crise de colère ou tout simplement à la lassitude. Je ne voudrais pas dire ou faire quelque chose qui pourrait le vexer. Son père est un homme bien – du moins en temps normal – il n’a rien a lui reprocher si ce n’est son incompréhension… plus facile à dire qu’à faire cependant. Cela fait plusieurs mois que j’essaie de pardonner à ma mère, en vain. « Ton père n’est surement pas la personne qui m’insupporte le plus, rassure-toi. » Il sait de quoi je parle. Inutile donc de s’étaler sur le sujet. Parler de ma mère est surement la dernière chose dont j’ai envie de faire. Surtout dans mon état actuel. Je risquerai de craquer avant même de pouvoir dire quoi que ce soit. Rien que d’y repenser, j’en ai larme à l’œil. A moins que ça soit la fièvre qui continue de s’exprimer à travers mon corps. « Ça a du bon d'être en zone 3, tu vas pouvoir dormir 40 minutes dans la voiture. » Extirpé de mes pensées, je relève la tête vers Elias qui semble beaucoup trop dynamique pour moi… C’est moi qui suis censé être le plus hyperactif des deux, moi qui suis du genre à tourner en rond en claquant des doigts histoire de faire passer le temps… Je veux redevenir cette personne là. Ne pas être la loque que je suis actuellement. « Prêt? » hein, quoi ? « Euh… » Je regarde autour de nous, histoire de voir ce que j’oublie, ce que je laisse derrière moi. Tête en l’air que je suis, je serais capable d’en oublier mon caleçon. Je vérifie mentalement, oui c’est bon, il est là, je le sens contre moi. « Je mets ma veste et c’est bon. Oublie pas le cadeau de Noam par contre. » Cadeau avec lequel je me suis battu. L’emballage des cadeaux et moi, ça fait dix. M’enfin, petit comme il est, je doute que Noam se formalise de si peu. J’ai encore une dizaine d’année pour m’améliorer de ce côté là… Dommage pour toi petit nono, les suivants auront plus de chance. Je souris face à l’image de ma potentielle future famille et finis par me relever. Comme à son habitude, le sol se met à tourner et je lutte contre ma soudaine envie de m’allonger. Je comprends maintenant comment Elias a pu m’envoyer voir ailleurs. Mauvais souvenir, bonjour.« Ok c’est bon » dis-je finalement en rejoignant Elias qui retient l’ascenseur qui mène du rez-de-chaussée à notre étage. J’espère que tout se passera bien, j’espère que le temps de route sera suffisant pour me réveiller, pour que les cachets fassent effet. Frigorifié, je laisse mes mains et mes bras glisser sous la veste d’Elias qu’il n’a pas pris la peine de fermer et me colle contre lui avant de finalement enfouir mon nez contre son cou. Je suis tellement bien contre lui… « J’ai froid… » J’embrasse son cou et me laisse aller à fermer les yeux, le mouvement de l’ascenseur n’aidant pas vraiment à me réveiller. Malheureusement – ou heureusement, je ne sais pas trop – pour moi, l’ascenseur ne met pas longtemps avant de se stabiliser et de s’ouvrir sur un de nos voisins - du moins je devine qu’il s’agit d’un d’eux étant donné que mon visage est toujours caché dans le cou d’Elias. J’espère juste qu’il ne m’en voudra pas pour ça. Je suis trop bien contre lui pour avoir ne serait-ce que l’idée de m’éloigner. Un peu comme si son corps aidait à régulier le mien qui continue de faire de faire des siennes niveau température. Cinq minutes plus tard, le voyage en ascenseur est terminé. A moitié endormi, je m’extirpe d’Elias. Et profite qu’on soit dans le dos de nos ou notre voisin(s) pour lui voler un baiser.
Je me réveille quelques dizaines de minutes plus tard et rien n’a changé. Ma tête me fait toujours aussi mal et ma gorge est en feu. J’ai dû ronfler… Elias va finir par me détester. Je grogne, me caresse la nuque qui, elle aussi, me fait souffrir et fait de mon mieux pour me sortir de cette léthargie dans laquelle je continue de m’embourber. On est bientôt arrivés, je le vois à la route… Peut être est-il temps de commencer à stresser ... A moins que je sois trop endormi pour ça ? Ca ne m’étonnerait pas. Elias par contre ne l’est pas… Je tourne les yeux vers lui tout en essayant de deviner ce qu’il pense, ce qu'il ressent. Il est tellement beau ce con… et ce même quand il est tout stressé et mis à mal. Je souris à cette pensée et me contente de le regarder pour le reste du trajet. C’est surement à ça qu’on fait référence quand on parle de « profiter du paysage ».
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(✰) message posté Jeu 7 Mai 2015 - 13:21 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻« Je t’ai réveillé ? » J'arque un sourcil avec un sourire amusé. Pour me réveiller, il aurait fallut que je parvienne à m'endormir... Quoi que j'y suis arrivé, vingt minables petites minutes. « T'en fais pas. » Ce n'est pas comme si c'était sa faute s'il était aussi malade. J'espère juste que je n'allais pas chopper ses microbes et ceux de Noam une fois qu'ils seraient sur la voix de la guérison. Pour avoir été élevé avec trois autres enfants, je sais pas parfaitement que c'est généralement une chaîne sans fin. « Merci. » Déjà le fait qu'il prenne les médicaments sans râler m'a surpris, mais alors me remercier... Je m'étais préparé à recevoir une énième leçon de morale sur mon côté sur protecteur. Mais bon je ne vais pas me plaindre d'y échapper... Il faut croire qu'il a fini par comprendre que ça ne changerait pas. Si je ne m’inquiète plus pour les autres, je ne suis plus vraiment moi. « Ton père n’est surement pas la personne qui m’insupporte le plus, rassure-toi. » Je grimace tout en essayant de ne pas y penser. Ce jour est supposé être un jour de fête pour mon petit prince, pas le jour ou nous dressons la liste de toutes les personnes contre nous et déprimons face à sa longueur. Au pire, nous ferons des économies pour payer le mariage si la liste d'invités se résument à dix pauvres personnes tolérantes... Voyons le côté positif des choses. Ou pas... Il est hors de question que je me marie sans la présence de mes deux parents, personnes les plus importantes de ma vie après Noam, Romeo et mes sœurs. Ils seront tous là, que je doive les y emmener de force ou pas. Cette idée me déprime sincèrement, parce qu'ils devraient se réjouir pour moi... Profiter d'un des plus beau jour de ma vie comme il se doit au lieu d'y faire la gueule. Mais bon... Nous en sommes encore loin, avec un peu de chance ils finiront par réaliser leur stupidité d'ici là. « On devrait peut-être faire ça à l'arrache, juste toi, Noam et moi. Il serait trop tard pour râler : surprise... » Je lui adresse un sourire forcé et fini par haussé les épaules. Fini, je cesse d'y penser, promis ! Cette idée est de loin la plus ridicule que j'ai eut, je tiens bien trop à la famille que pour faire ça dans leur dos. « Je mets ma veste et c’est bon. Oublie pas le cadeau de Noam par contre. » Je me contente de sourire, amusé. De nous deux, je ne suis pas celui qui n'a plus la tête sur ses épaules... Le cadeau de Noam se trouve déjà dans le coffre de la voiture, j'ai profité de mon passage à la pharmacie pour le descendre au garage. « Déjà dans la voiture. » J'enfile ma veste à mon tour et four les clés de voiture dans la poche de mon jeans avant de vérifier que nous n'avons rien oublié. C'est assez facile de faire l'inventaire vu comment l'appartement est encore à moitié vide... Je m'appuie contre les parois de l'ascendeur dés que j'y pénètre et laisse Romeo venir se blottir contre moi en me concentrant sur les étages qui défilent. « J’ai froid… » Je me pince les lèvres en frissonnant quand ses lèvres se posent dans mon cou et l'étreinte légèrement. Il est peut-être malade, mais ce n'est pas mon cas... S'il pouvait ne pas s'attaquer à ma nuque, on aurait plus de chances d'arriver à l'heure plutôt que de remonter s'envoyer en l'air. Quoi que... Il ne doit même pas en avoir la force. Les portes s'ouvrent sur un de nos voisins que je salue d'un sourire. Il me le rend et semble s'amuser du bébé géant que je transporte.... Il faut croire que tout le monde n'est pas devenu complètement con et intolérant aujourd'hui... C'est pas plus mal, car il risque de nous croiser régulièrement.
Romeo ne tarde pas à s'endormir dés qu'on démarre et je me concentre sur la route et la musique, au niveau minimum, pour ne pas me prendre la tête sur autre chose. Après un moment à sentir son regard sur moi, je lâche la boite à vitesse pour poser ma main sur son genou en souriant, sans décrocher mon regard de la route - moi aussi j'ai vu le dernier grey's anatomy, je ne tiens pas à nous tuer. « Tu me stresses à m'observer comme ça. » J'ai l'impression d'être une pièce unique et merveilleuse au Louvre. Quoi que, c'est plus ou moins ce que je ressens à chaque fois qu'il pose les yeux sur moi... Juste que sur la longue durée, ça me stresse, si je puis dire.
Je me gare devant chez mes parents, à la fois soulagé et déçu que la voiture de ma tante Zoé soit déjà présente. Elle a toujours eut le don d'être en avance mais j'avais un petit espoir d'accueillir les gens pour l'anniversaire du petit... Mais bon, après tout ce sont mes parents qui ont tout organisés et ça leur évitera de commenter notre vie privée. J'attrape la main de Romeo que j'embrasse avant de sortir de la voiture pour prendre le cadeau de Noam au coffre. « Ma tante Zoé est déjà là, on devrait survivre. » Je lui adresse une petite moue et lui vole un baiser, fermant la voiture avant de me rendre à la maison. Je sonne mais n'attends pas une réponse pour entrer. J'ai passé tellement de temps ici, c'est chez moi autant que chez eux. Je pose la cadeau de Noam dans le couloir et entend la voix de ma cousine au loin mélangée à celles de Thalia et Lyla. Ces trois là réunies, il va nous falloir des dolipranes pour survivre à la soirée. Nous n'avons même pas le temps de retirer nos vestes que maman nous embrasse et écrase sa main sur le front de Romeo qu'elle attrape et emmène dans la cuisine en s'excusant de me l'emprunter. J'ai l'estomac noué mais je lui fais confiance... Si c'était mon père je m’inquiéterais mais là j'imagine que ça va aller.
J'entre dans le salon ou Noam court vers moi pour finir accroché à ma jambe comme un koala. J'ai vite fait de le prendre dans mes bras et l'embrasser avant d'en faire de même avec le reste de la famille, que je suis content de voir si on oublie cette apreès midi. C'est seulement la deuxième fois que tante Zoé et son mari, Andrew, vont voir Romeo mais je sais que ni l'un ni l'autre ne se permettra de faire une remarque. Mon père m'embrasse rapidement et reste complètement silencieux dans un coin de la pièce. A choisir, je le préfère comme ça que lorsqu'il débite un tas de conneries sur mon dos et celui de mon couple.
« T'es brûlant, tu as pris quelque chose?. » Theo l'interroge quelque peu anxieuse - il ne faut pas cherche d'où Elias tient. Elle fini par se rapprocher et poser une main sur le bras de Romeo. « Je tenais à te présenter mes excuses pour tout à l'heure. J'ai dépassé les limites et je suis désolée si je t'ai ou vous ai blessé. » Elle marque une pause, consciente du mal qu'elle a pu causer. « Tu sais, on tient juste à Elias et Noam autant que toi, on veut être certains que vous ne vous précipitez pas... C'est pas facile de le confier après quelques mois à quelqu'un, c'est un peu effrayant pour nous aussi. Mais on sait que tu feras un excellent père et mari. » Elle lui adresse un maigre sourire avant de s'éloigner de lui. « Je vais te préparer un thé miracle pour ta température, va les rejoindre. Noam n'a pas arrêté de réclamer après vous toute la journée. »
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(✰) message posté Sam 9 Mai 2015 - 11:19 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Tu me stresses à m'observer comme ça. » Je souris, baisse finalement les yeux et attrape sa main. « T’es beau... » Un simple constat. Constat dont il n’a pas vraiment besoin vu le nombre de regard que je lui accorde tous les jours. Traité moi d’obsédé s’il le faut mais je suis incapable et je dis bien incapable de ne pas le regarder ne serait-ce que toutes les deux minutes. Il est parfait, il l’a toujours été et le restera toujours. Je ne sais pas trop qui remercier pour ça, si c’est ces parents ou même le dieu auquel le père Hanwell semble vouer un culte… Mais merci. Merci pour ce cadeau plus qu’inestimable. Car outre son physique qui serait capable de m’exciter en toute circonstance, je suis tombé sur le gars le plus parfait au monde psychologiquement parlant. J’aime tout chez lui. De son accent qui trahi sa nationalité étrangère jusqu’à la façon dont il a de se mordre les lèvres à chaque fois qu’il essaie de me faire grimper au rideau. Et tout ça, c’est sans aborder le sujet des relations que l’on pourrait facilement appeler privées. J’ai beau avoir couché avec la plupart des mecs et filles que je connais ; personne, personne ne m’a jamais autant rassasié. Son corps, la couleur de sa peau, les choses qu’il sait faire avec… bref. Tout, tout semble fait pour me combler. Rien que le fait d’y penser suffit à me mettre en état de « marche ». A l’étroit dans mon pantalon, je souris. Les cachets semblent faire leurs effets. Dommage pour moi, être au garde-à-vous ne suffit pas pour ce que j’ai en tête. Mes fantasmes demandent beaucoup trop d’énergie, de l’énergie que je n’ai toujours pas. Je me contente donc de relever sa main et de l’embrasser avant de la lui rendre pour des questions de sécurité. Toujours souriant et à moitié endormi, je tourne la tête vers lui et me retiens de lui lancer un « j’ai envie de toi ». Qui pourrait soit nous ralentir soit nous tuer. Et je ne parle pas bien sûr de la petite-mort dont les français sont fous. Je parle de la mort, la vraie, la dure – et là me vient une petite blague que je garde pour moi. J’en ai presque envie de rire dit donc ! Dommage que je n’en ai pas la force.
Arrivés devant la maison des Hanwell, la fatigue et le sommeil laissent bien vite place à la peur et à l’angoisse. Sans vraiment le vouloir, je me remémore notre dernière conversation, nos derniers accrochages. La remarque de son père concernant la symbolique que pourrait avoir ou ne pas avoir la simple « paperasse » est d’ailleurs la première chose qui me revient en tête, suivie de très près par la réflexion de sa mère qui n’a pas hésité à me comparer au premier gars venu ou encore ou pire des choix possibles… Autant dire qu’il y aurait de quoi réveiller ma rancœur… dommage pour ma rancœur, je suis trop fatigué pour ça. Laissons donc le stress et l’angoisse me tordre l’estomac à l’idée de rejoindre le petit enfer personnel de Romeo Davenport. « Ma tante Zoé est déjà là, on devrait survivre. » Je souris, conscient qu’Elias est surement dans le même état que moi. Quoi qu’il doit être légèrement plus à l’aise. C’est sa famille après tout et ce n’est surement pas la première fois qu’il se prend la tête avec elle. Ils ont beau paraitre parfaits tous ensemble, je doute qu’ils soient aussi parfaits. « Chouette ! » dis-je ironiquement avant de le laisser me voler un baiser. Et à la prochaine réunion de famille on fait quoi ? On prie pour qu’Andrew et Zoé soient là ? Personnellement, je les aime bien. Le seul souci étant que c’était aussi ce que je ressentais pour Theo et Edwin. Et je suis plus trop sûr que ça soit le cas à présent. J’espère juste que je saurai faire taire ma rancune assez rapidement. La famille, c’est sacré pour Elias et je ne veux pas qu’on le force à choisir entre elle et moi. J’ai fait ce choix et pas un jour ne passe sans que j’en paie le prix. J’aime Elias et rien, rien ne pourrait se mettre entre lui et moi. Mais j’aime aussi ma mère et aussi conne soit-elle, je dois bien avouer qu’elle me manque. On finit par rentrer et je me retiens de lancer un « Vous qui rentrez ici, perdez tout espoir » en l’honneur de ce bon vieux Dante – comme quoi ça sert de prendre l’option théâtre !
Une fois à l’intérieur, je me presse et retire mon manteau. Plus vite on arrive, plus vite ça sera fini. Et c’est sans compter mon corps qui, malgré le froid continue de transpirer comme si je courrais un marathon. Quelle bonne idée de mettre du noir dit donc ! Après quelques microsecondes, sa mère arrive, nous embrasse avant d’écraser sa main sur mon front. Surpris, je mets quelques petites secondes avant de comprendre ce qu’elle essaie de faire et souris, conscient de faire face à la version féminine de Super Elias. « Je vais bien. » Pas sûr que ma gueule aide à lui faire prendre conscience de ça. Surtout si mes cernes et mon teint pâle ont fait le voyage avec moi. « Je vous assure que… » Pas le temps de rajouter quoique ce soit qu’elle m’attire à elle tel un gamin qu’on s’apprête à gronder pour avoir passer la journée à sauter dans les flaques de boue. Et oui, ça m’est déjà arrivé ! « T'es brûlant, tu as pris quelque chose? » Comme si Elias était capable de me laisser comme ça ! Je pourrais très bien retourner en Afghanistan qu’il trouverait toujours un moyen de m’envoyer des antibiotiques et un doudou à son effigie. « Elias m’a donné de quoi faire tomber la fièvre. » Elle me regarde droit dans les yeux et se rapproche. Sentant les problèmes arrivés, je perds le sourire. « Je tenais à te présenter mes excuses pour tout à l'heure. J'ai dépassé les limites et je suis désolée si je t'ai ou vous ai blessé. » Pour le coup, j’avoue ne pas trop savoir quoi dire ou quoi faire. Elle me prend de court et je ne suis pas doué pour les excuses. Surtout que je ne lui ai rien fait… pas à elle du moins. C’est elle qui m’a attaqué, elle qui m’a comparé au premier mec venu. J’ai beau être gentil comme gars, je n’en reste pas moins rancunier. « Tu sais, on tient juste à Elias et Noam autant que toi, on veut être certains que vous ne vous précipitez pas... C'est pas facile de le confier après quelques mois à quelqu'un, c'est un peu effrayant pour nous aussi. Mais on sait que tu feras un excellent père et mari. » On ? Pas sûr qu’Edwin partage le même avis. J’ai plutôt bien compris que pour lui, Noam n’a qu’un père et c’est Elias ! Il n’y a pas de place pour moi. Mais c’est gentil à elle d’essayer de me le faire croire. Va savoir pourquoi, je me sens tout de suite plus à l’aise. « Je vais te préparer un thé miracle pour ta température, va les rejoindre. Noam n'a pas arrêté de réclamer après vous toute la journée. » Je retrouve mon sourire, hoche la tête et commence à m’exécuter avant de m’arrêter à mi-chemin. « Merci » Dis-je finalement en me retournant vers Theo. « Pour le thé et pour ce... enfin, pour tout. » Romeo ne sait pas s’exprimer, scène un. Mettons ça sous le coup de la maladie ou même sur ma soudaine envie de chialer. Elle n’a pas idée du poids qu’elle vient de retirer de ma poitrine. Du soulagement que je ressens. Elle est la deuxième personne a me voir comme un père, la deuxième après Elias. Ne me reste plus qu’à me reprendre et faire en sorte de ne pas pleurer devant le reste de la famille. Je suis tellement fatigué. Passer des rires aux larmes, de la peur au soulagement, tout ça me fatigue au plus haut point.
Arrivé dans le salon, je fais abstraction de tout le monde et me dirige droit vers Noam, qui, dans les bras de son père ne m’a pas encore aperçu. Arrivé à deux pas de lui, il finit par se rendre compte de ma présence et crie un « Papaaaaaaaaa » qui n’arrangera surement pas mon mal de crâne. « Hey bonhomme. Tu vas bien ? » J’écrase mes lèvres sur son front et fais la moue quand il me répond qu’il est « balade ». « Oui bah papa aussi. » Et quand je dis papa, je parle de moi. Au diable les Hanwell, laissez moi tranquille avec mon petit dinosaure ! Petit dinosaure qui ne tarde pas à m’agripper les épaules et à fuir les bras de son père leur préférant les miens ; Chacun son tour comme on dit à moins que ça soit une question d’épaisseur et de confort. Me reste plus qu’à dire bonjour à tout le monde. « Attends, laisse-moi juste… redire bonjour à papi. » Dis-je finalement en essayant de le faire passer d’une épaule à l’autre. C’est qu’il n’est plus tout léger c’gamin. Il est comme son papa, il mange trop. Sans vraiment le regarder – la faute à Noam qui s’amuse avec ma barbe - je tends la main à Edwin qui me la sert en silence (autant dire que ça promet). Je passe ensuite à l’oncle d’Elias et m’excuse auprès des filles de ne pas pouvoir les embrasser au risque de les contaminer, chose dont Noam se chargera surement pour nous deux. C’est après tout à lui que je dois tout ça. « T’as vraiment une sale tête Davenport. » Je tourne les yeux vers Lyla et sourit. Je sens que je vais, une fois de plus, passer la soirée avec elle. Elle est de loin la Hanwell que je préfère – Elias mis à part. « Merci, t’es pas mal non plus. » Pas le temps de rajouter quoique ce soit que Noam part dans un monologue, m’expliquant que c’est son anniversaire et qu’il va devoir ouvrir ses cadeaux. Cadeaux que je suis pressé de pouvoir entreposer dans sa toute nouvelle chambre… C’est qu’il me manque ce petit bout !
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(✰) message posté Lun 11 Mai 2015 - 18:59 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Chouette ! » Son ton ironique me fait sourire. On ne devrait pas avoir besoin de la présence d'un autre membre de la famille pour être rassuré de rentrer chez mes parents... Mais bon, c'est un jour un peu spécial - outre l'anniversaire de Noam. J'ai retourné la manière de leur annoncer nos fiançailles au cours de ces trois dernières et jamais je ne suis parvenu à trouver la bonne manière de le faire. Peu importe le scénario, je les voyais tenter de me dissuader d'aller si vite ou s'énerver. Le pire c'est que j'aurais compris qu'ils cherchent à nous ralentir. Si Noam venait à m'annoncer ses fiançailles avec une fille avec qui il est depuis neuf mois, je serais le premier à lui parler durant des heures pour être certains qu'il ne se précipite pas inutilement. Enfin un peu dur à imaginer du haut de ses deux ans... Mais le principe est là. Dans aucun de mes scénarios ils ne l'ont appris par pur hasard, sans me laisser le temps de leur en parler... J'imagine que ça à déclencher une colère encore plus vive que celle à laquelle je m'attendais, ce qui est encore une fois compréhensible. Ce qui l'est moins, c'est la manière dont ils l'ont exprimée, en me blessant et surtout en blessant Romeo.
Je retire ma veste et me rends au salon en priant pour que ma mère dans la cuisine ne dise pas quoi que ce soit de travers à Romeo. Après tout, quand Madison l'a fait avec moi, c'était explicitement pour me demander de le quitter... Je ne pense pas que ma mère en soit capable, mon peut-être mais elle... Non.... Elle sait à quel point il compte pour moi, elle sait que je ne me remettrais pas d'une rupture. Que je ne leur pardonnerais jamais. Je prends une bonne inspiration et entre avec un accueil de Noam qui me court dans les bras. C'est qu'il me manque... Même s'il a toujours passé beaucoup de temps avec mes parents ou les filles, surtout quand j'étais encore au FBI, je l'ai toujours repris près de moi la nuit ou dés que j'en avais l'occasion. Là, entre les travaux et les odeur de couleurs dans l'appartement, je préfère qu'il reste loin mais j'ai hâte qu'on le récupère. Alice vient rapidement me prendre dans ses bras en complimentant mes dons pour faire des bébés. Elle n'a pas tord... Même si Noam n'a pas pris grand chose de ma génétique au final. Merci Charlie, je vais me trimbaler avec sa tête version garçon jusqu'à mon dernier souffle... Mais je ne lui en veux pas. Après tout, j'en étais amoureux et sur le plan féminin, elle reste la plus belle femme que j'ai connu, après ma mère et mes sœurs, bien sur. Tante Zoé se lève et me serre dans ses bras et j'embrasse Andrew sur la joue. Il est dans la famille depuis plus de vingt ans et je le considère comme mon oncle au même titre que Zoé, hors de question que je lui tende la main. « Félicitations. » Alice murmure à mon oreille et sa main dans la mienne, je la sens joué avec mon anneau. Papa s'est donc chargé de l'annonce pour moi... Pourquoi pas... Enfin si en parler à sa sœur a aidé à le calmer, je ne râle pas! Lyla me regarde avec des grands yeux et je me force à sourire. Je lui ai promis de la prévenir avant de lancer la bombe... Elle a du ne rien comprendre quand les parents sont rentrés survoltés... Et faut dire que sur le coup j'avais autre chose à penser que passer un coup de fil. Thalia m'adresse un sourire et je me sens de suite un petit peu mieux. Des trois filles, elle est encore celle qui accepte le moins ma relation avec Romeo... Et le pire, c'est qu'elle s'en contre fou de savoir avec qui je fini au lit. Je reste persuadé que toute cette haine ne provient que de Caleb et de ce qu'on a pu avoir cet été... Qui se résume à peu de chose, à rien si l'on ne prend en compte que ce que j'ai bien voulu en dire. Je n'ai jamais rien admis, pire je lui ai menti et elle n'en a pas gober un mot. Mais là... Elle semble se radoucir et prendre mon parti. Peut-être qu'elle a enfin compris après 9 mois dans le voir une seule minute que Caleb est le dernier de mes soucis. Ou presque. Mon père reste appuyé contre la porte et m'adresse un simple signe de tête en guise de bonjour. Je me contente d'en faire de même en retour, sans me déplacer. Après tout, on a déjà passé l'étape des bonjours aujourd'hui... Et je n'ai aucune envie d'aller le serrer dans mes bras comme si de rien n'était après ce qu'il a pu dire.
« Papaaaaaaaaa » Je tourne la tête et souris en oubliant l'espace d'un instant toute cette histoire. Noam est encore celui qui s'est le plus vite adapté à la situation... Peut-être parce qu'il est aussi celui qui vit avec nous tous les jours. Du haut de ses deux, il est le mieux placé pour voir que Romeo et moi avons le même rôle dans sa vie depuis un moment maintenant. « Hey bonhomme. Tu vas bien ? » Je reviens sur Terre et essaye de déchiffré l'expression de Romeo? J'aimerais savoir ce qui s'est passé dans la cuisine, j'aimerais être certain que ma mère ne l'a pas complètement abattu. Mais la seule chose que je vois, c'est ses petits yeux du à la fièvre et son air épuisé. « balade ». « Oui bah papa aussi. » Tous les deux à l'article de la mort pour un rhume. Je souris et laisse Noam m'échapper pour finir dans les bras de Romeo. Autant qu'ils s'échangent leurs microbes entre eux, j'aime autant resté en forme pour m'en occuper. J'ai la gorge nouée juste à voir Romeo faire trois pas vers mon père pour lui serrer la main. Je sais parfaitement qu'il n'en a pas la moindre envie, j'ai moi même zappé cette étape... Mon père reste en mode silencieux, ce qui me convient. S'il pouvait s'abstenir de tout commentaire toute la soirée, ça me va! Ce n'est pas ce qui a de plus joyeux comme ambiance mais c'est mieux que de se manger ses réflexions. Je me retiens de défendre Romeo quand Lyla l'attaque et écoute Noam faire tout son blabla. Il lui précise qu'il a été gentil avec mamy et papy, parce que monsieur n'est pas bête et sait très bien qu'un tas de cadeau l'attende. Oui bah mamy et papy ils n'ont pas été gentils. Je profite qu'il soit occupé avec Noam pour aller à la rencontre de ma mère qui arrive justement au salon nous rejoindre et me fait signe de faire demi tour, en me précisant qu'elle s'en sort très bien toute seule. « Ça te fera du bien. Je le pose sur la table, attention c'est chaud. » Ma mère pose la tasse de thé brûlant sur la table basse puisque Romeo porte le petit et presse l'épaule de mon fiancé rapidement. Peut-être que ça s'est bien passé finalement. Je n'en ai pourtant pas la certitude. « Installez vous, tout est prêt. Edwin tu m'aides chéri? » On est pas supposés être invités, plutôt ceux qui reçoivent mais... Chez quelqu'un d'autre... Mais je ne bronche pas, autant ne pas les énerver pour des conneries. Dans le dos de Romeo, je le contourne en plaçant mes mains sur sa taille et dépose un rapide baiser sur son épaule avant de prendre place dans le fauteuil. Je rêve de le voler quelques secondes pour m'assurer que ça va mais je vais devoir m'abstenir. Il prend place à côté de moi, Noam sur ses jambes alors que machinalement je laisse glisser mon bras entre celles-ci pour poser ma main sur sa cuisse. Je ne le réalise que quand mon père revient au salon, un plateau à la main et que son regard tombe sur nous. Je dois retenir mon réflexe qui serait de retirer ma main et me contente de sourire à mon père, nerveux. Peut-être que c'était là mon erreur depuis le départ... A force de chercher à n'avoir aucun geste un peu trop osé envers Romeo devant lui, par respect, pour ne pas choquer, il ne s'est pas fait à l'idée qu'il était autre chose que mon meilleur pote... Non pas que je compte soudainement le violer devant mes parents mais il n'y a rien de déplacé à avoir une main sur mon futur fiancé. Tante Zoé force un sourire à mon père qui a bien vite détourné l'attention et je tourne la tête vers Noam qui se s'est pas tu une seule seconde depuis notre arrivée. Lyla change de canapé et se laisse tomber sur mes jambes sans ménagement. « Aloysia a déjà appelé pour lui souhaiter un bon anniversaire parce qu'elle commençait son shift et était pas sûre de pouvoir rappeler plus tard. » Je me contente de hocher la tête. « Papa lui a parlé de vous... Il a pas apprécié quand il a compris qu'ils étaient les derniers à savoir. » Elle murmure et grimace alors que je me contente de hausser les épaules. Peut-être qu'il aurait été le premier à savoir s'il s'était montré un peu plus compréhensif ces derniers mois ! Je ne vais certainement pas m'excuser d'avoir redouté sa réaction, surtout quand on en sait celle-ci. « C'est pas comme si ce serait mieux passé s'il avait été le premier. » Lyla me fait de grands yeux et je présume ne pas avoir été discret, tant pis.
On s'installe enfin autour des petits fours et divers trucs apéritifs mis à table et par chance, la conversation ne tourne pas autour de nous mais bien vite autour de l'Australie. Maman raconte à quel point ça lui manque, certains de ses lieux de prédilections et s'adresse autant à Romeo qu'à moi pour intervenir dans la conversation. On pourrait presque croire que tout est normal... Mon père sort de son mutisme de temps en temps et va même jusqu'à réagir à certaines de nos phrases sans jamais parlé de notre relation. Je vois que Noam sombre doucement contre la poitrine de Romeo qui en ferait autant s'il ne se forçait pas à garder les yeux ouverts. « Maman on apporterait pas le gâteau et les cadeaux? Le petit commence à lutter, il est vraiment pas bien. » Faut dire qu'entre la conversation qu'il ne comprend pas et ses microbes, il a de quoi. Comme pour me contredire, Noam se relève brusquement. « Pour moi les cadeaux, papa? » Il a au moins le don de faire ire tout le monde, lui qui était prêt à rejoindre les bras de Morphée il n'y a pas une minute. « Je sais pas... C'est peut-être pour moi. » Il crie un non strident et je me lève pour aller chercher le cadeau que nous lui avons apporté, embrassant son front au passage. Tout le monde en fait de même et je sors l'appareil photo, prêt à capturer sa petite bouille quand il les découvrira, alors que mon père sort la caméra. Quand je sais ce qu'il attend, j'aimerais presque être à sa place...
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(✰) message posté Sam 16 Mai 2015 - 10:24 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Aujourd’hui je vais avoir mes cadeaux. » Je souris et écrase mes lèvres contre le front de Noam qui est presque aussi bouillant que le mien. De son côté, Noam semble toujours aussi obnubilé par ma barbe qui, avouons-le, commence à se faire longue. Sans doute est-il temps que je m’en occupe… Car Noam a beau apprécié sentir ma barbe sur ses doigts, j’avoue ne pas forcément être à l’aise avec l’épilation manuelle. Surtout quand il s’agit du visage. « Ca dépend, t’as été gentil aujourd’hui ? Parce que si ne t’as pas été gentil, pas de cadeaux. » Les yeux rivés sur ses petits doigts qui se promènent toujours sous mon menton, Noam fronce ses petits sourcils et se met à marmonner un « Bah oui j’ai été gentil ! » Digne des plus grands enfants battus. Je souris et l’embrasse une nouvelle fois. Bien sûr qu’il a été gentil… Comme s’il était capable d’être autre chose que gentil. Merci la génétique, Noam finira surement prix Nobel de la paix. Ca ou bien une réplique de Bruce Wayne : hommes à femmes le jour, super-héro la nuit. Reste plus qu’à espérer qu’il ne nous ramène pas une Catwoman. « Ça te fera du bien. Je le pose sur la table, attention c'est chaud. » Je sors de ma petite bulle et tourne les yeux vers Theo que je n’ai même pas vu venir. Avec un sourire, je la remercie et fais de mon mieux pour ne pas retomber dans cette petite bulle que je me suis créé avec Noam. Ca a beau être son jour, ce n’est pas une raison de laisser tomber tout le reste. On me reproche suffisamment de choses comme ça… « Installez vous, tout est prêt. Edwin tu m'aides chéri ? » Instinctivement, je tourne les yeux vers Edwin et croise son regard. Je force un sourire et fais de mon mieux pour ne pas avoir l’air trop chamboulé parce ce qui a pu arriver plus tôt. Plus facile à dire qu’à faire quand on a la gueule que j’ai. Derrière moi, Elias pose ses mains sur ma taille et je dois me retenir de bouger au risque de finir affalé contre lui. Noam, lui et moi… c’est juste parfait. Il m’embrasse l’épaule et je souris tout en tournant les yeux vers son visage. Il est inquiet, comme toujours. « Ca va Elias… » Je chuchote plus que je ne parle et prie pour qu’il accepte de me croire. Je vais bien. Rien n’est parfait mais je vais bien. « Et tu sais papy il a aidé mamie à faire le banger. » Reste plus qu’à espérer qu’il n’ait pas empoisonné la bouffe. Souriant à ma propre connerie, je prends place à côté d’Elias et profite de ce moment pour poser Noam sur mes jambes. Ce n’est pas que je sois du genre fragile comme gars mais vu mon état, pas sûr de pouvoir le porter ad vitam aeternam. « Et puis mamy elle a fait plein de trucs au chocolat et… » Le revoilà parti dans un monologue de trois kilomètres de long. Il a beau être malade, il n’en perd pas la parole pour autant. Je l’écoute néanmoins tout en prenant soin de laisser glisser mes yeux vers le reste de l’auditoire. Je mets plusieurs secondes à comprendre que quelque chose cloche… Sa tante, son père… Je baisse les yeux vers mes cuisses et il ne m’en faut pas plus pour comprendre. Personnellement, je ne m’en étais même pas rendu compte. Elias fait ça à longueur de temps et franchement, cela ne m’a jamais dérangé. En fait, j’irai même à dire que ça me plait. L’idée de le voir prendre possession de moi comme on le ferait d’une propriété privée me plait. J’aime l’idée de lui appartenir. Je ne sais pas trop pourquoi il ressent le besoin de le faire ici et maintenant, surtout devant son père, mais personnellement, ça ne me dérange pas le moins du monde. Limite si ça ne me rend pas encore plus fier que je ne le suis déjà. Qu’est-ce que j’aimerai pouvoir l’embrasser… « Papa ? » Je tourne les yeux vers Noam qui fronce les sourcils. Je souris et lâche un « oui oui je t’écoute bonhomme ». Il sourit et repart dans son monologue, monologue que je n’écoute qu’à moitié, trop occupé à tendre l’oreille vers Lyla qui vient se laisser tomber sur les genoux d’Elias. Dommage pour moi, Lyla est bien trop doué pour les cachoteries pour que je puisse entendre quoi que ce soit. « C'est pas comme si ce serait mieux passé s'il avait été le premier. » Surpris, je me retiens de tourner les yeux vers Elias. Le faire ne ferait que donner de l’importance à ce qu’il vient de dire, ça ferait effet boule de neige. Je préfère me concentrer sur Noam et son long discours tout en prenant bien soin de laisser ma main glisser sur celle d’Elias. Peu importe d’où vient cet élan de colère, stop.
L’heure tourne et on finit pas se retrouvés assis autour de la table à déguster toutes les petites bouchées que Theo nous a préparé. Malheureusement pour moi, je suis en trop mauvais état pour participer au buffet et me contente donc du thé que la mère d’Elias m’a préparé plus tôt. Je ne sais pas trop ce qu’il y a là-dedans mais ça m’endort plus qu’autre chose. Doit surement y avoir de l’alcool dedans… Ce qui pourrait expliquer pourquoi je transpire autant et surtout pourquoi j’ai une soudaine envie de me blottir contre Elias. Malheureusement pour moi l’heure d’aller ce coucher n’est pas encore arrivé. Autour de la table ça parle Australie et anecdotes. Autant dire que je ne me gêne pas pour raconter les nôtres tout en prenant bien soin de passer sous silence les moments les plus intimes. Ce n’est pas faute d’en avoir en raconter. Côté positif de la chose : tout semble être redevenu normal. Theo s’amuse avec moi et Edwin se risque même à répondre à certaines de mes petites boutades. Dommage pour moi, il semble toujours incapable de me regarder droit dans les yeux et de s’adresser directement à moi. J’imagine que ça viendra… « Maman on apporterait pas le gâteau et les cadeaux? Le petit commence à lutter, il est vraiment pas bien. » Je tourne les yeux vers Elias et me retiens de dire que Noam n’est pas le seul à se sentir patraque. « Pour moi les cadeaux, papa? » Je souris en baissant les yeux vers Noam qui avait depuis longtemps laissé sa tête tomber contre ma poitrine. Moi qui le pensais endormi… Faut dire que je n’avais pas forcement le meilleur point de vue pour ça. « Je sais pas... C'est peut-être pour moi. » Ni une ni deux Noam se met à gueuler et je me retiens d’insulter Elias pour l’avoir provoquer. Pas que jouer avec Noam me dérange, loin de là… c’est juste que je préférerais qu’on évite de gueuler. Surtout avec la migraine que je me tape. M’enfin, je ne dirais rien. On est là pour s’amuser et c’est le plus important. Assis, je regarde tout le monde se lever pour aller chercher cadeaux et gâteaux. Face à moi, Elias se perd dans les réglages de l’appareil photo et son père dans celui de la caméra. Très vite je réalise que je suis celui vers qui les appareil seront pointés et très vite je me rend compte de l’image qui est sur le point d’être véhiculée… moi, Noam, les cadeaux… l’image du père par excellence… ce que je ne suis pas, du moins pas encore. Les yeux plantés vers Elias, j’essaie d’attirer son regard. Il est hors de question que je passe pour celui qui cherche à lui voler sa place. C’est sa famille, c’est lui qui devrait être sur les photos, pas moi. Malheureusement pour moi, monsieur est trop occupé à faire joujou avec son appareil pour me regarder… légèrement gêné et paniqué, je laisse mes yeux faire le tour de la pièce passant d’un Hanwell à un autre… tous ont l’air occupés, tous sauf une qui semble bien avoir pris conscience de ma détresse. Avec un sourire, Thalia tourne les yeux vers son frère et pose une main sur son épaule. « Tu devrais aller avec Romeo. Je m’occupe de ça. » Merci bon dieu. Jamais, plus jamais je ne critiquerai Thalia… Pas que je ne l’aime pas, loin de là, c’est juste que j’ai toujours beaucoup de mal à la cerner. Elias accepte, et se place à côté de Noam. Je me sens tout de suite rassuré. « Hors de question de montrer ces photos à qui que ce soit… surtout avec la gueule que j’ai… » Dis finalement à Elias tout en lançant un sourire à la mère d’Elias qui ramène le gâteau. Un peu d’humour, ça ne peut pas nous tuer pas vrai ? S’en suit l’habituel « Joyeux Anniversaire » chanté et le soufflage de bougie – merci Elias d’avoir aidé Noam et son manque de souffle. Le premier cadeau – celui d’Elias et moi – et avancé, Noam et ses petites mains se donnent un malin plaisir à tout déchirer jusqu’à ce qu’il aperçoivent Pile-poil et Lotso, deux des héros de son dessins animés préféré. Fou de choix, il lance deux « Regarde Papa c’est Pile-poil et Lotso ! », un à moi et un à Elias. Je souris, content de lui faire plaisir mais surtout content de me faire plaisir. Hors de question que je le laisse jouer à ça sans moi ! Malheureusement pour son père et moi, nos cadeaux sont vites oublier au profit des autres. S’en suit le déballage du déguisement de Woody offert par sa tante Zoé (autant dire qu’on peut dès à présent jeter le reste de ses fringues qui viennent de perdre tout intérêt à ses yeux), des trois petits extraterrestres fan du grappin par sa tante Thalia, le chien à ressort Zig-Zag par sa tante Lyla et la magnifique et hors de prix voiture télécommandée Toy Story de papy et mamy. Autant dire qu’il va y avoir de la casse à la maison ! Pauvre Buttercup… il va jamais s’en remettre. Partager la maison avec une voiture télécommandée… C’est nos orteils qui vont être contents ! « Ok, tu vas faire le bisou et dire merci à tout le monde ? » Je l’embrasse et le pose par terre. Sans un mot, il s’exécute prenant bien soin de ne pas lâcher le Lotso qu’on a finalement réussi à sortir de sa boite Elias et moi. On dirait pas mais c’est super protégé ces trucs là ! Je me demande comment je faisais plus jeune… Profitant que Noam devienne le centre de l’attention, je me tourne vers Elias et lance un « Je t’aime. » Je n’ai jamais été aussi heureux tout en étant aussi malade. J’ai juste l’impression d’être à ma place. Si seulement je pouvais de pas avoir aussi sommeil… ça m’arrangerait.
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(✰) message posté Lun 18 Mai 2015 - 0:15 par Invité
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Un lourd silence plombe l'ambiance à chaque " papa " qu'adresse Noam à Romeo. Avant out par surprise je pense, mais aussi un silence désapprobateur pour certains. Par chance, Noam lui ne s'arrête jamais ce qui permet peut-être à Romeo de ne pas y prêter attention. A moins qu'il aie juste choisi de les ignorer, ce qui ne serait pas plus mal... La soirée passe donc assez rapidement et petit à petit j'en oublie le malaise qui régnait il n'y a pas si longtemps. Ils restent ma famille, les personnes à qui je tiens le plus et je me sens juste bien quand je suis entouré d'eux... Surtout quand une bonne partie du groupe est réuni. (Ok un vingtième de la famille... mais c'est déjà ça!). Je me bats avec l'appareil photo quand Thalia fini par me le prendre des mains. C'est vrai qu'à y réfléchir, j'aimerais autant être sur les photos d'anniversaire de mon fils... Ne manquerait plus qu'il pense plus tard que j'ai zappé cette occasion pour être je ne sais ou. « Hors de question de montrer ces photos à qui que ce soit… surtout avec la gueule que j’ai… » Je souris et fini par hausser les épaules. « Tu seras dans l'album de famille qu'on ressortira à chacun de ses annifs, voir quand on tombera dessus par hasard, que ça te plaise ou non. » Tu veux être papa Romeo? Et bien c'est à temps plein monsieur! Ce n'est pas comme si nous étions de grands fans des réseaux sociaux et que ces photos allaient se retrouver partout. Thalia nous mitraille pratiquement, c'est limite si le flash ne nous aveugle pas puisque maman a éteint tous les lumières pour apporter le gâteau, gâteau avec un dessin Toy Stoy en massepain par dessus. Autant que tout soit au thème de sa future chambre et de ses futurs cadeaux... En parlant de sa future chambre, j'ai juste hâte de voir sa tête quand il l'a découvrira. Sans être décorateurs d'intérieurs, on a plutôt bien gérer de ce côté là, tout état fait à l'effigie de son pixar préféré, des murs aux draps. Même si je connais chacun de ses cadeaux, ayant fourni la liste à tout le monde pour qu'il n'y aie pas de double, je m'émerveille à chaque nouveau papier qu'il déchire, devant son visage qui s'illumine. Si ce n'était pas mon fils, je parierais que cet enfant n'a jamais rien eut de sa vie ! « Ok, tu vas faire le bisou et dire merci à tout le monde ? » Je l'observe se débrouiller pour avancer avec son lotso pratiquement aussi grand que lui, amusé par la situation. Il va finir par tomber et vu son petit côté martyre " je suis balade " ça risque d'être une catastrophe s'il commence à pleurer. Cela dit, je doute qu'il trouve le temps de râler parmi tout ces cadeaux... Le voir aussi heureux, ça vallait bien un petit effort de notre part pour venir malgré la discutions de ce début d'après-midi. « Je t’aime. » Mon regard planté dans le sien, je ne réfléchi pas plus d'une seconde et m'approche de lui pour l'embrasser, sans trop m'attarder. Et si quelqu'un nous a remarqué, ça m'est égal. Je lui souris et me lève du fauteuil pour rassembler tous les papiers que Noam a arraché de plus en plus brutalement et tout aller mettre à la poubelle de la cuisine. « Papa, je peux mette? » Noam me saute dessus avec son costume de Woddy qu'il tente de me montrer sans y parvenir, n'ayant toujours pas lâcher son ours. « Demain. Aujourd’hui c'est l'heure de mettre ton pyjama. » Sa lèvre inférieure commence à trembler - comédien! - et je me mets à genou pour en arriver à sa hauteur. « Tu fais dodo chez mamy et papy aujourd'hui et demain, tu mets ton costume et papa vient te chercher ? On va mettre tout tes jouets dans ta chambre. » Les odeurs de couleurs devraient s'être plus ou moins dissipées d'ici là... quitte à passer la nuit frigorifié avec toutes les fenêtres ouvertes pour qu'elle disparaisse, j'ai hâte qu'on le récupère. « Je veux pas faire dodo chez mamy. » Ses yeux commencent à briller et je le prends dans mes bras, le cœur serré. Je sais que je ne le laisse pas chez n'importe qui et qu'il adore être ici mais je déteste le voir pleurer quand on part et le délaisser plusieurs jours. « Tu veux que papa Romeo mette ton pyjama et vienne avec toi? Et tu fais dodo avec tata? » Thalia et Lyla me fusillent du regard au même moment et je souris. C'est bon, elles survivront c'est pas comme si elles dormaient accompagnées chez les parents! Noam me fait un petit oui et tends un bras à Romeo, frottant ses yeux de son poing avec l'autre. Tout le monde se laisse et je laisse Romeo leur dire au revoir en premier pour qu'il puisse monter avec le petit. « J'vais aider mes parents à tout ranger. Essaye de l'endormir avant qu'on parte... Et de ne pas t'endormir toi même. » Surtout. Je les embrasse tour à tour sur le front et salue ensuite ma tante, mon oncle te ma cousine qui nous remercie encore une fois tout en précisant qu'on forme une belle petite famille. C'est tout bête comme remarque mais ça fait plaisir, surtout aujourd'hui. « J'vais monter dégager ma chambre et aider Romeo à mettre le lit de Noam dedans. » Ou comment échapper à la vaisselle.
Trente minute plus tard, la maison est rangée et je monte récupérer Romeo - qui grâce à Lyla n'a pas cédé au bras de Morphée -, remercie les filles et mes parents et sort de la maison pour aller me placer au volant. « Zoé a dit qu'on formait une belle petite famille.. » Je me tourne vers Romeo dans un sourire et me penche pour l'embrasser, laissant ma main sur sa joue quand je m'éloigne. Je l'observe un moment en laissant mon pouce caresser sa joue, convaincu que nous irons bien. Non pas grâce à la phrase bateau de ma tante mais juste pour l'ensemble de la soirée et parce qu'on ne peut pas échouer. « Je peux dire quelque chose d'étrange? » Je marque une pause et souris d'avance à ma connerie. « Je suis heureux. » Boum. Big up Oliver Queen, même si ma voix en est une pâle imitation. Je l'embrasse une dernière fois en souriant contre ses lèvres et m'éloigne pour démarrer la voiture. Ce serait bien qu'on rentre aujourd'hui, je suis explosé et Romeo est dans état bien pire que le mien. « Bien que ça va me sembler long à mourir, je ne t'en voudrai pas de dormir sur le retour... » De toute façon, même si je lui en voulait, je doute être capable de retenir son attention 45 minutes dans l'état ou il est ! J'allume la musique et cherche sur la carte SD jusqu'à tomber sur le dernier album de The Script que je lance au volume minimum pour ne pas le déranger. Home sweet home.. Vivement demain qu'on soit au complet !