(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 20:30 par Invité
Jules buvait une bière, assis à côté de la fille de la famille du 4e. Une espèce d'ado, apparemment très heureuse d'avoir enfin des seins et qui n'arrêtait pas de demander à Jules quand est-ce que Curtis, son nouveau colocataire et frère, passerait à la fête. Je sais pas... Je crois qu'il dort chez son petit copain. L'adolescente se décomposa. Jules étouffa un petit rire tout en reprenant une gorgée de bière, ravi de faire passer son frère pour un homo et ainsi lui casser son coup avec l'ado du 4e, et accessoirement avec toutes les femmes de l'immeuble. Car quoi de mieux qu'une fête de voisinage pour répandre des rumeurs ? Tout de suite désintéressée des Abberline, l'adolescente alla voir ailleurs, Jules leva les yeux au ciel. Et hop, il se faufila entre les meubles et les gens jusqu'à ce qu'on ne l'agrippe par le bras. Monsieur Abberline ! Je sais très bien que c'est vous qui avez vomis contre ma porte il y a deux mois ! Vous allez me repayer ce paillasson, vous n'y échapperez pas ! Jules réussis à se libérer de l'emprise du type du 1er. Voilà pourquoi il essayait toujours d'échapper à ce genre de soirée. Surtout que ce soir, c'était encore pire. Cela se passait chez Mr. Flatburg, cet espèce d'obèse psychopathe et maniaque qui n'arrêtait pas de laisser des mots dans le hall avec des menaces si les gens n'arrivaient pas à comprendre quelle était la poubelle de recyclage, ce genre de connerie. Enfin bref, Jules ressentait le besoin intense d'échapper à cette espèce de réunion d'anciens élèves. Une bière à la main, il partie dans la salle de bain, grimpa sur les chiottes, ouvrit la lucarne et se mit à fumer à la fenêtre (non parce que ce psychopathe de Flatburg interdisait qu'on fume à l'intérieur et avait des détecteurs de fumée dans toutes les pièces, quand je vous disais qu'il n'était pas normal !) Mon Dieu, Jules aurait du prendre plus de petits cachets. Soudain, un bruit. Jules sursauta et essaya de planquer sa clope derrière son dos. Fausse alerte. C'était Nate, sans doute l'un des seuls de cet immeuble à être cool. Jules et lui faisaient pas mal d'après-midi musique et compagnie. Jules respira à nouveau, crachant la taffe qu'il avait gardé dans ses poumons. Putain tu m'as fais peur. Jules reprit une taffe. Ce mec a des chiottes roses. Qui a des chiottes roses ? Sérieux ! Cette fête craint ! Se plaignit Jules, décidément pas assez ni alcoolisé, ni drogué, pour apprécier le moment. Fallait vraiment intervenir !
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Sam 18 Avr 2015 - 12:57 par Nathanael E. Keynes
...Le voisin est un animal nuisible proche de l'homme... ...Particulièrement nuisible quand il est bourré... ft. Jules N. Abberline • Dimanche 19.04.2015 East London • Shoreditch • Home
La fête des voisins. La vaste blague. Je sais pas lequel des copro a décidé de cette arnaque, mais sérieusement ? Les mecs de l'immeuble peuvent pas se piffer pour la plupart, mais pour se taper la cloche et picoler comme des trous, ils font genre ? Mouais... Je sais même pas pourquoi je suis venu, en fait - à part pour le whisky. Enfin si... Pour voir Jules dans toute sa splendeur au milieu de ceux qui lui en foutent plein la tronche le reste du temps royalement se foutre de leur gueule. Je crois que j'ai besoin d'un truc pour penser autre chose qu'à ma magnifique misère sentimentale. Et picoler avec le taré de voisin du dessous, ça me semble pas mal, au final.
Peut-être que je serais pas venu, si j'avais pas tenté de l'appeler, en vain. "Bizarrement", je suis tombé sur le répondeur à chaque fois. Notre bâtiment faisant partie d'un groupe avec celui, plus haut, de l'autre côté de la cour, on se retrouve à être bien nombreux chez Mr Flatburg, ce qui me donne presque instantanément l'envie de m'enfuir. Je me fais aussitôt alpaguer par la gamine du 4ème de l'autre bâtiment, et je roule des yeux devant sa tentative de contact évidente.
« Sorry sweetie, je sais que j'ai l'air d'avoir dix-sept ans, mais je suis pas encore assez désespéré pour verser dans le détournement de mineurs... »
Elle fait la gueule, mais j'en ai franchement pas grand chose à battre, et le verre de whisky dans ma main est presque aussitôt vidé, puis re-rempli. Je sais pas sur qui elle a jeté son dévolu l'instant d'après, mon regard bizarrement davantage attiré par mon pote qui s'éloigne un peu du centre de cette petite sauterie. Mouais... Je mettrais ma main à couper qu'il va pas juste pisser un coup... Et je me retrouve à le suivre vers la salle de bains du gros maniaque d'en face. Spotted, Mr Abberline tentant d'échapper aux détecteurs de fumée. Appuyé contre le chambranle, je l'observe une seconde, un peu mort de rire de son air de lapin pris dans les phares d'une voiture.
« Vas-y, ressors-la ta clope, c'est que moi... - Putain tu m'as fais peur. - Ouais, j'ai vu ça... »
Je me suis approché, repoussant la porte derrière moi, pendant qu'il reprenait une bouffée de nicotine... et puis sans vraiment demander la permission autrement que par geste, je lui ai piqué une taffe.
« Ce mec a des chiottes roses. Qui a des chiottes roses ? Sérieux ! Cette fête craint ! - Sauf pour l'alcool. T'en manques un peu, non ? Moi aussi d'ailleurs... »
Et sur ces bons mots, j'ai levé mon verre, le faisant tinter une seconde contre sa bouteille, avant d'en avaler une nouvelle gorgée.
Invité
Invité
(✰) message posté Mar 21 Avr 2015 - 22:18 par Invité
Nathanaël fut la première bonne nouvelle de cette soirée craignos. Il faisait partit de cette espèce rare de voisin qui sont, premièrement, à peu près du même âge, plutôt fêtard, mélomane et détendu dans la vie. Du pain béni pour Jules. Si seulement ils étaient tous comme lui dans la copro, c'est clair qu'on s'éclaterait plus. Enfin, en voyant Nate, Jules se détendit, enfin, façon de parler, il reprit simplement ses activités en cours et profita qu'une âme soit là pour l'écouter se plaindre. Pour seul paiement, Nate exigeait une taffe de la cigarette de son voisin. Il la lui vola sans rien demander et certes, Jules se crispa un petit peu, mais enchaîna sur la couleur ridicule des chiottes de ce Flatburgs, aussi ridicule que cette fête. Sauf pour l'alcool. T'en manques un peu, non ? Moi aussi d'ailleurs... Jules haussa les sourcils pour montrer son approbation, il trinqua avec plaisir avec son interlocuteur et bu une gorgée de bière. Si on ne manquait que d'alcool ! Ajouta cependant Jules. Bah quoi, il avait préféré jouer la carte de la prudence et n'avait pas ramené de quoi vraiment se mettre à l'aise. Ce psycho de Flatburg serait bien capable d'appeler les flics si Jules s'approchait ne serait-ce que de la farine. Bon, histoire de supporter une ou deux heures de vie sociable, Jules avait avalé quelques calmants il y a une heure mais, faute de le mettre d'humeur festive, ça le faisait simplement paraitre encore plus deux de tension que d'habitude. Pas vraiment une amélioration. Enfin, renonçant à l'idée de récupérer sa cigarette, Jules s'en sortit simplement une nouvelle. Ca ne serait pas de trop. Il l'alluma et puis regarda autour de lui. Flatburgs, c'était un peu l'ennemi numéro un des occupants de ces chiottes. Il envoyait les flics à ces deux gars aussi souvent que possible. Jules avait même découvert, grâce à lui, que faire du bruit à 22h ça comptait bien comme "tapage nocturne". NOCTURNE... A 22 heures ! Vous y croyez vous ? Bref. Finalement, peut-être que c'était une bénédiction de faire cette fête dans l'appartement de l'ennemi. Jules descendit des toilettes et, tout en gardant la main qui tenait sa cigarette à proximité de la lucarne il commença à fouiller dans le petit meuble qui trônait à côté des toilettes. Bon, alors, on fait quoi pour mettre de l'ambiance à cette fête ? Jules tira une taffe et souffla la fumée en l'air. Je propose qu'on.... OH MERDE ! Il s'était interrompu en pleine phrase. Il grimaçait tenant entre ses mains des photos. C'est... le concierge ou... juste une femme à la pilosité excessive qui ressemble au concierge ? Jules demandait cela en montrant lesdites photos. En effet, le concierge de l'immeuble, en caleçon. Qui garde des photos de ce genre dans les toilettes... Si ce n'est un homme homo refoulé qui veut se faire plaisir avec son petit fantasme sans que sa femme ne soit au courant ? Jules eut soudain un petit sourire en coin. Est-ce que Nate pensait à ce que Jules pensait ?
Nathanael E. Keynes
sometimes it lasts to love and sometimes it hurts instead.
(✰) message posté Lun 4 Mai 2015 - 19:36 par Nathanael E. Keynes
...Le voisin est un animal nuisible proche de l'homme... ...Particulièrement nuisible quand il est bourré... ft. Jules N. Abberline • Dimanche 19.04.2015 East London • Shoreditch • Home
C'est sûr qu'à côté de la pimbêche de l'autre côté de chez Adri, du concierge relou, de la vieille peau qui passe son temps à râler et casser du sucre sur le dos de tout le monde et donc du vicelard d'ici, Jules et moi, on fait taches. Raison de plus pour qu'on se serre les coudes, n'est-ce pas ? Et qu'on trinque à la santé de Flatburgs, donc, tiens... Enfin... Façon de parler. Je me passerai bien des flics qui sont venus voir ce que je fabriquais quand je m'envoyais en l'air un peu trop bruyamment au goût du gros frustré.
« Si on ne manquait que d'alcool ! »
J'ai haussé les épaules, parce que "le reste", j'y touche pas. Mais enfin le whisky va pas faire long feu, moi je vous le dis, c'est déjà bien assez comme ça, non ? Je suis étonné qu'il s'allume une autre clope - j'étais parti pour lui tirer qu'une bouffée, mais puisqu'il a déjà une autre tige en bouche, je hausse les épaules et continue à fumer celle que je lui ai légèrement volée. Bah... Je lui en rendrai une plus tard.
« Bon, alors, on fait quoi pour mettre de l'ambiance à cette fête ? »
Nouveau haussement d'épaules. Ce que tu veux, mec, moi je suis surtout parti pour me bourrer la gueule.
« Je propose qu'on.... OH MERDE ! »
J'étais tout ouïe, mais manifestement, quelque chose de particulier a attiré l'attention de mon voisin.
« C'est... le concierge ou... juste une femme à la pilosité excessive qui ressemble au concierge ? - What the fuck ! »
Je suis scotché. Je regarde les photos qui défilent sous mes yeux les unes après les autres, estomaqué, et puis je suis pris d'un putain de fou-rire. L'alcool commençait sans doute à aider, je sais déjà plus à combien de verre j'en suis.
« Vas-y, j'hallucine, et ce mec se permet de commenter quand c'est un chromosome Y qui sort de chez moi ? »
Je suis même pas en colère, parce qu'au fond, je m'en fous, je fais bien ce que je veux, mais là c'est juste ridicule. L'hôpital qui se fout de la charité... Et je vois bien le petit regard de Jules, mais je le suis pas vraiment... Vas-y mec, balance, je sais pas ce que t'as en tête, mais je suis sûr que ça va bien me faire marrer. Faut au moins ça de toute façon, je suis pas d'humeur super joviale ces derniers temps. Rien de tel que les secrets honteux d'un connard de voisin tiens... Au moins ça me changera les idées pour ce soir. Et demain... On va dire que c'est un autre jour...
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