"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici cremanniversaire - SAMUEL, ROMEO & ELIAS. 2979874845 cremanniversaire - SAMUEL, ROMEO & ELIAS. 1973890357


cremanniversaire - SAMUEL, ROMEO & ELIAS.

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() message posté Ven 24 Avr 2015 - 22:00 par Invité
    Sur mon trente-et-un, c'était le grand soir... ou comme j'aimais l'appeler depuis que la date avait été décidée : c'était notre cremanniversaire, aka un mix de notre crémaillère et de mon anniversaire. Mais pour être honnête mon anniversaire me passait un peu au-dessus de la tête – toute façon je n'avais jamais aimé ce jour qui me rappelait chaque année cette culpabilité enfuit au fond de moi concernant la mort de ma mère – oui, j'étais beaucoup plus enjouée à l'idée de fêter notre emménagement et de rencontrer le fameux Elias, le grand amour de mon Roro, et son petit Noam. J'avais sans doute fini par souler Sam à ne parler que de ça toute la journée et faire que tout soit parfait : ménage à fond, rangement au carré, des trucs sympatoches à manger, prévoir peut-être quelque chose en particulier pour le petit Noam... Pfiou, nous allions être que cinq mais jamais l’impression qu'on recevait la Reine à l'appartement. Peut-être était-ce parce que je stressais un chouilla ? Après tout Sam et Roméo ne s'étaient vus qu'une fois à New-York et vu que l'on était tous dans la même ville maintenant, c'était important pour moi qu'ils s'entendent comme larron en foire. Et Elias ? Et si en faite c'était qu'un pauvre con pas assez bien pour mon pote ? Trop d'appréhension au final.

    Je checkais l'horloge de la cuisine: 6.56 pm. Ils n'allaient pas tarder, enfin... si Roméo n'était pas encore en retard cette fois-ci. J'allais trouvé Sam pour me lover dans ses bras, cela avait le don de m'apaiser. « Tu veux pas aller enfiler un vieux jogging plus tôt ? Romeo m'en voudra à mort si Elias rompt leurs fiançailles après t'avoir rencontré ! » Je ris. Oui parce que quand je suis anxieuse je fais des blagues merdiques. Je déposais un rapide baiser sur ses lèvres alors qu'on entendait des bruits de pas dans le couloir. « Bon bah... trop tard ! » J'haussais les épaules toujours aussi rieuse avant de filer ouvrir la porte à nos hôtes.

    « Bienvenue chez nous ! » Je ne leur avais même pas laisser le temps de sonner. Je commençais par prendre Romeo dans mes bras en guise en bonjour en le gratifiant d'un « Pour une fois que t'es à l'heure ! » avant de saluer son futur mari. « Et tu dois être Elias ? » Non, non, en faite Romeo a ramené son amant, gros fail. Bien sûr que c'est Elias banane ! Me criait ma conscience. « Je suis ravie de pouvoir enfin te rencontrer, j'ai tellement entendu parler de toi ! Mooooh et toi tu es Noam le plus mignon de tous les petits anglais! » dis-je en m'accroupissant face à lui pour me mettre à sa hauteur. J'étais déjà fan de ce gosse. Je finis par me relever et les invitais à entrer.
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 17:50 par Invité
Quarante minutes… il nous a fallu plus de quarante minutes pour arriver jusqu’ici. Autant dire que je ne ferai pas le trajet tous les jours. Pas dans l’état dans lequel je suis en tout cas. A moitié endormi, j’essaie de garder le sourire, de faire en sorte que cette soirée soit la plus agréable possible pour Elias et Noam qui  sont sur le point de rencontrer la tornade blonde qu’est Mackenzie.  Une tornade qui, j’en suis sûr, me filera une migraine monstre mais une tornade à laquelle je tiens tout particulièrement. Piégé dans ma chemise bleue nuit et mon pantalon à pince, je rejoins bien vite Elias et Noam que j’ai laissé, quelques minutes plus tôt… Pas facile de se garer par ici… On aurait dû prendre sa voiture. Il est plus doué que moi pour se garer. Personnellement, je n’ai jamais eu la patience de chercher, je finis toujours par me garer au pire des endroits. « Ok, c’est parti. » J’embrasse Elias et souris en sentant mon entre-jambe se réveiller (merci l’excitation des lieux publics). On aurait dû rester à la maison et s’envoyer en l’air… Ca aurait été plus drôle… plus intime. Sans oublier que ça m’aurait donné l’occasion de rattraper les heures de sommeil qui me manquent.  Les joies du déménagement et des allers-retours Shoreditch – Canary Wharf.  M’enfin, je ne vais pas me plaindre, c’est une belle soirée qu’on a en perspective… l’occasion rêvée pour présenter Elias à Mackenzie, pour présenter Noam… Noam qui a fait son petit caprice et qui refuse d’être pris aux bras… ça lui passera bien assez vite. Arrivé au bon étage et à quelques centimètres de la porte de Mackenzie, je retiens Elias par le bras. « Attends, une dernière fois… » Je souris et l’embrasse de nouveau. J’ai beau être fiancé, j’avoue avoir toujours autant de mal à m’exprimer devant les autres… j’imagine que je préfère garder mon côté bisounours pour Elias et pour Elias seulement. A peine ai-je le temps de m’éloigner d’Elias que la porte de Mackenzie s’ouvre. « Bienvenue chez nous ! » Surpris et légèrement gêné à l’idée d’avoir été à deux doigts du flagrant délit, je souris et laisse Mackenzie m’enlacer. Par dessus son épaule, je fais la moue à Elias… je l’avais prévenu, la blonde n’a rien d’une petite nature. Lui qui trouvait Austin bavard…  « Pour une fois que t'es à l'heure ! » Je lève les yeux au ciel. « Je ne suis jamais en retard… » Ce qui n’est pas faux ! Je dois surement ça à l’armée… après, j’avoue que j’ai tendance à l’être quand il s’agit de Mackenzie… elle doit me porter la poisse. « Et tu dois être Elias ? Je suis ravie de pouvoir enfin te rencontrer, j'ai tellement entendu parler de toi ! » Je souris, fier de moi et de mon mec. Limite si j’ai pas envie de lui lancer un « T’as vu, il est canon hein ! » mais je me retiens et me contente de sourire. L’heure n’est pas à la vantardise… mais ça viendra… aussi vite qu’on sera de retour à la maison. Les textos, magnifique invention. « Mooooh et toi tu es Noam le plus mignon de tous les petits anglais ! » Avec un sourire, je me tourne vers Noam qui regarde Mackenzie comme si elle sortait d’une toute autre galaxie. « Tu dis bonjour Noam ?  C’est Mackenzie… Zizi pour les intimes… » Je lève les yeux vers Elias et souris. L’humour salace… il doit y être habitué à force… Face à Mackenzie, Noam semble avoir perdu l’usage de la parole, lui qui se fait d’habitude si bavard… M’enfin, je ne peux pas lui en vouloir. Moi aussi j’aurais peur de Mackenzie si j’avais son âge. Une blondasse à la voix haut perchée, il n’y a rien de plus intimidant ! « Et le vieux sage ? Il est pas là ? Tu l’as laissé dans sa maison de retraite ? » Dis-je finalement en entrant dans l’appartement. Pas que le vieux crouton me manque mais quand même, c’est que je l’aime bien moi ce bon vieux Samuel… Et puis parait que je dois le convaincre que le mariage est une bonne chose… Je finis par sourire de plus bel quand mon regard finit par croiser le Dalaï-lama en personne. Je sais que je devrais arrêter avec toutes ces blagues… mais j’aime charrier… et puis j’avoue ne pas être très à l'aise, surtout quand je sais que le but de la soirée est de présenter Elias - et accessoirement fêter l'anniversaire de Mack' et l'arrivée de ces deux-là en ville... Du coup, je joue la carte de l’humour et tends la main vers Samuel. « Content de te revoir Sam'. » Je me tourne finalement vers Elias. « Je te présente Elias, mon fiancé et Noam... notre fils.» Wouah... première fois que je dis ça à haute voix... j'espère juste que ça fera pas flipper Elias... peut-être que j'aurais dû me taire ?
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 19:59 par Invité
Le trajet vers le centre me parait encore plus long que d'habitude puisque je n'ai pas à me concentrer sur la route. Ou peut-être est-ce les nombreux allers-retours que nous nous mangeons depuis des jours qui me dépriment d'être en voiture à présent... Une fois le déménagement clôturé, je pense que je ne bougerai plus de la zone 3 pour quelques jours, il ne faudra plus me parler du centre de Londres. Je sors de la voiture avec Noam pour ne pas qu'il aie à marché trop longtemps et attends sagement que Romeo revienne. « Woody papa! » Noam lève les mains d'un air innocent pour me montrer qu'elles sont vides et qu'il a donc oublié ce dernier dans la voiture (si par chance ce n'est pas à l'appartement...). Parfois je me demande comment moi j'arrive encore à l'oublier, vu le nombre de fois ou j'ai eut à revenir sur mes pas pour le fameux cow-boy. Je soupire. Mon sourire doit s'élargir autant que celui du petit quand je vois Romeo se diriger vers nous avec le jouet à la main, que Noam lui arrache des mains dans toute sa délicatesse. Je souris contre ses lèvres quand il vient m'embrasser et m'apprête à lui préciser que, si tout va bien, Mackenzie ne devrait pas me kidnapper en cours de soirée mais n'ai pas le temps de le faire. La tornade blonde - comme il l'appelle - nous surprend en ouvrant la porte pour laissé apparaître un sourire d'ange et son petit air surexcité. « Bienvenue chez nous ! » Je me contente de sourire poliment. J'ai beau être plutôt sociable, il me faut toujours un mini temps d'adaptation avec les inconnus... Surtout quand il s'agit d'amis importants pour Romeo. Amis qu'il n'a d'autant plus pas sauté... Je dois donc faire bonne impression! « Et tu dois être Elias ? Je suis ravie de pouvoir enfin te rencontrer, j'ai tellement entendu parler de toi ! » Je lui tends ma joue pour l'embrasser et lui réponds même si Noam a déjà volé son attention. « Romeo parle beaucoup de toi également, je suis content d'enfin mettre un visage sur ton nom. » Il m'a surtout prévenu qu'elle était la personne la plus bavarde qu'il connaisse et le bref aperçu me suffit à le croire. « Tu dis bonjour Noam ?  C’est Mackenzie… Zizi pour les intimes… » Je roule des yeux sans réagir et fini par me mettre à genou pour être à sa hauteur également quand il reste muet. « Dis bonjour. » Mon ton est doux mais ferme à la fois, Noam sait parfaitement qu'il n'a pas le choix et murmure un « 'jour » à peine audible entre ses dents, caché derrière Woody. J'entre finalement sur les pas de Romeo et évite d'imiter Noam dont le regard se perd sur chaque détail de la pièce pour s'arrêter sur Samuel. « Je te présente Elias, mon fiancé et Noam... notre fils.» Fiancé. Boum. Notre fils. Boum, un peu plus fort. Mon coeur fait deux bonds dans ma poitrine et j'essaye de garder un air impassible. C'est la première fois qu'il me présente de la sorte, première fois qu'il a à l'annoncer à voix haute à quelqu'un. Je suis fier de nous et de notre couple, mais je ne peux pas m'empêcher d'appréhender les nouvelles rencontres et le jugement des autres. Je tends ma main vers Sam, ne me reste qu'à faire bonne impression. « Enchanté. Merci beaucoup pour l'invitation. » « C'est Woody. » Noam le tend à Samuel avec qui, sans raison, il semble un peu plus à l'aise. Le côté tatouage lui semble familier, sans doute..; « Oh bah oui papa. On oublie de présenter Woody, bravo. » Je souris à Romeo et passe ma langue rapidement sur mes lèvres. C'est mal de jouer comme ça, on ne sera pas seul avant un bon moment...
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 20:41 par Invité
Du coin de l’œil, j’observe Mackenzie et je me demande encore comment elle peut être aussi énergique alors qu’elle n’a pas arrêtée de la journée. Ouais, dans le genre « je suis une pile électrique et je ne tiens pas en place », je crois que la jolie blonde remporte le prix ! J’ai bien envie de lui dire qu’on ne reçoit pas la Reine mère en personne, mais seulement Romeo, son mec et le mioche, mais je m’abstiens parce que je suis certain qu’elle trouverait encore à redire et qu’elle vérifierait une énième fois que tout est parfait. Je pense d’ailleurs qu’ils ne devraient plus être très long, et j’espère que cela va suffire à la rendre moins nerveuse ; si j’étais le genre à stressé, je pense qu’elle m’aurait bien refilé toute son anxiété… mais ça va, je suis tellement calme qu’on pourrait croire que je m’en fiche alors que pas du tout. Elle se blottit dans mes bras et je les referme dans son dos, avant de rire légèrement. « Ouais, non. La flemme. » Oui, la flemme est la réponse absolue aux refus. Et puis, j’ai déjà fait de gros efforts là. Si, troquer un t-shirt contre une chemise est un effort considérable !

Oh putain, elle repère même les pas dans les escaliers ! Mais c’est juste… pas possible. Je secoue la tête et relève les manches de ma chemise jusqu’en dessous des coudes et je la laisse accueillir nos invités parce que bon, techniquement, je ne suis pas le plus à l’aise dans ce domaine. J’ai toujours eu tendance à être un solitaire et je n’acceptais la présence des autres que lors des fêtes où j’étais bien trop défoncé pour vraiment prendre conscience que j’étais trop entouré. Bref, tout cela pour dire que je laisse soin à Mack de les accueillir d’un grand sourire comme elle sait si bien le faire et avec elle, ils auront sans doute moins envie de fuir qu’avec moi. Et ça me fait bien sourire de l’entendre ; elle est comme ça, c’est un moulin à paroles.

Le vieux ? Le vieux ?! Nul doute, c’est bien Romeo. Et je retiens le « mais le vieux il t’emmerde ! » parce que je sais qu’il y a un gamin et que voilà, on ne balance pas des conneries devant un enfant. Quoique ça ne me dérange jamais de manière générale, mais je tente d’être un homme civilisé. Il s’approche et j’affiche un mince sourire en serrant sa main. « Je l’étais aussi jusqu’à ce que tu me traites de vieux. » Je souris, signe que je plaisante. Ça va, je sais que je suis carrément plus vieux que Mackie, mais ma foi, c’est pas le plus important. Il me présente à son fiancé et leur fils, et mes yeux se posent sur la silhouette d’Elias avant de se poser brièvement sur celle de Noam, plus bas. Oh, mon Dieu ! Un enfant. Il y a comme un court-circuit dans mon cerveau. Mais je me reprends et je serre la main d’Elias. « Ravi d’te rencontrer, aussi. » Oh merde, voilà que le gamin me parle et me tend son Woody, là. À partir de quel moment je peux lancer un SOS ? Non parce que les enfants et moi c’est pas franchement ça. Okey Sam, tu respires et tu agis comme un homme CI-VI-LI-SÉ qui n’a pas peur d’un enfant. Je me baisse pour être au niveau de l’enfant et je tente un sourire pas du tout, mais alors pas du tout crispé. « Salut Woody ! Et salut bonhomme. » Dis-je en ébouriffant ses cheveux. Ouais, c’est un truc qu’on fait aux enfants… non ? Bon ça va, je fais de mon mieux, hein. J’étais pas préparé psychologiquement à la rencontre entre ma personne, un cow-boy et un enfant.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 13:11 par Invité
    Pour pas changer je me précipitais vers la porte telle une forcenée pour accueillir nos invités. J'avais plutôt hâte de voir Elias et Noam en chair et en os parce qu'instagram... ça va bien cinq minutes. Bref. Je jouais les hôte digne de ce nom et félicitais le Davenport d'être à l'heure... pour une fois!Parce que oui, genre, monsieur est jamais en retard... Je levais les yeux au ciel en soupirant « Et la reine d'Angleterre vient pour le dîner », ça serait classe n'empêche non ? Anyway. Je continuais mon tour des salutations et venait enfin celui d'Elias. Tout ce que je pouvais dire... c'est que Roro ne m'avait pas menti sur la marchandise et qu'il avait plutôt bon goût. « Et ça va, il n'a pas été trop méchant avec moi ? » le charriais-je rapidement car son petit avait déjà attiré mon attention. C'était plutôt étrange de se retrouver face à une petite tête blonde qui au final ne ressemblait pas vraiment à son père mais bon... je m’abstenais de demander le pourquoi du comment parce que de un ça ne se faisait pas et de deux parce qu'on était pas proche pour ce faire. Mais bordel, qu'est ce qu'il était cute ce petit ! J'étais accroupie devant lui quand Romeo lui fit part d'un surnom des plus... dérangeant ? Dégradant ? Drôle ? Stupide ? Pick one. « Eeeeeh ! » Je jetais un regard meurtrier en deux deux à l'anglais avant de me focaliser à nouveau sur le petit Noam. « Tu sais Noam faut jamais écouter Roro, il dit que des bêtises ! Mack ou Mackie c'est très bien aussi. » Je lui souris. Un sourire qu'il ne me rendit pas. Ni-même un mot, bon d'accord un demi et encore... parce que son père venait de l'y forcer. Lui ferais-je peur ? Gosh et moi qui me croyait douée avec les gamins. Fail.

    Je finis par me relever face à cet échec cuisant et invitais la petite tribu Hanwell-Davenport à entrer dans notre antre où mon Sam les attendait. Parce que non monsieur Davenport, je n'ai pas laissé mon vieux sage à la maison de retraite. « Non, non, il est menotté au lit, je me suis dit qu'on avait de la marge puisque tu es toujours en retard habituellement » Plutôt crever que de mettre mon Sam en maison de retraite où je suis sure qu'il se ferait draguer à tout bout de champ par les mamies du troisième âge. Je partage pas moi non mais !
    Là-dessus je reste en retrait le temps que les hommes fassent connaissance. Je me sens soudainement en minorité et avec un gamin qui a peur de moi par-dessus le marché, awesome ! J'observe la scène dans mon coin, attentive et aux aguets car c'est important pour moi que l'un de mes plus vieux potes s'entendent avec l'homme de ma vie, et que ce dernier s'entende également avec le sien. Et bam. Je ne peux pas m'empêcher de sourire devant le geste de Noam envers Sam, j'aurai limite envie d'en pleurer sachant que les gosses ne sont vraiment pas la tasse de thé de Sam mais finalement tout va comme sur des roulettes. Quelque part ça me rassure. Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité.

    « Si ces messieurs veulent bien me suivre » dis-je d'un ton solennel en désignant du bras la direction du salon où nous avions préparé l'apéritif sur la table basse. « Qu'est-ce qu'on vous sert ? Champagne ? Bière ? Whisky ? Ou peut-être quelque chose sans alcool ? Ce soir c'est open bar ! » Parce que c'est pas tous les jours qu'on fête son anniversaire et son emménagement à Londres avec son homme. Je me plante ensuite à nouveau devant Noam et me mis à sa hauteur – attention, tentative numéro deux!- « Et toi Noam tu veux quoi ? On a des jus de fruits, des sodas... Tu peux même choisir pour Woody parce que je ne sais pas ce que ça boit les cowboys moi. » Je prends une voix de gamine en espérant que cette fois il aura pas peur de moi. Croisons les doigts. Devant son nouveau silence, je lui tends la main « Tu veux venir choisir avec moi dans la cuisine ? » Toujours rien. Bon. Je me tourne vers son paternel « Il est timide de nature ou Romeo lui a fait un lavage de cerveau avant de venir? » Oui parce que la seconde option expliquerait tout ! « Ou si tu veux Samuel peut venir avec toi, c'est un pro des cowboys tu sais » j'esquisse un sourire vers la petite tête blonde puis vers mon Sam en étant à deux doigts de lui dire 'je veux le même'.
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() message posté Sam 9 Mai 2015 - 14:41 par Invité
« Tu sais Noam faut jamais écouter Roro, il dit que des bêtises ! Mack ou Mackie c'est très bien aussi. » Je grimace et me retiens de la corriger. Cela fait plusieurs semaines que je ne suis plus ni Roro, ni Meo, ni aucun autre surnom, des semaines que je suis papa et rien d’autre. Je sais que c’est assez gênant quand il s’agit de faire la différence entre papa un et papa deux mais on a encore tout notre temps pour trouver une solution à ça. Après, je ne préfère ne rien dire, de peur de passer pour le gros lourd qui ne supporte pas qu’on l’appelle autrement que papa devant un gosse qui n’est même pas le sien. Pas d’un point de vue légal du moins. Enfin, bref, je finis par rentrer dans leur super loft et fais de mon mieux pour ne pas paraitre jaloux. Surtout que je préfère notre appart. Moins grand, plus chaleureux.  « Non, non, il est menotté au lit, je me suis dit qu'on avait de la marge puisque tu es toujours en retard habituellement » En voilà une idée ! Huit mois qu’on est ensemble Elias et moi, huit mois et pas une seule fois je l’ai attaché… peut-être le faire en rentrant. Ce n’est pas les menottes qui manquent après tout. Faut juste que je les retrouve. L’attacher et lui faire des tas de choses plus innommables les unes que les autres… ca y est, c’est bon, je suis chaud, quand est-ce qu’on rentre ? « Je l’étais aussi jusqu’à ce que tu me traites de vieux. » Je souris à Samuel, persuadé qu’il s’amuse presque autant que moi de la situation. Du moins j’espère. Je m’en voudrais de le blesser alors que tout ce que je dis, je le dis avant tout pour m’amuser et les amuser. Je suis loin d’être à l’aise avec la situation alors autant faire dans l’humour. Ca et le sexe, c’est encore ce que je fais le mieux. Le sexe étant prohibé face à Noam ou en public… c’est Elias qui l’a dit ! Enfin bref, je présente ma petite famille que j’aime et croise les doigts pour que Samuel ne lâche pas un ieurk. On a déjà parlé tout les deux mais je ne pense pas lui avoir déjà parlé de mes préférences sexuelles. M’enfin, j’imagine que Mackenzie lui en avait touché quelques mots. « C'est Woody. » Je me tourne vers Noam, surpris de l’entendre dire quoi que ce soit à Samuel alors que son père a dû lui arracher un bonjour avec Mackenzie, ce que je me tiens de faire remarquer à Mackenzie. « Oh bah oui papa. On oublie de présenter Woody, bravo. » Je souris et tourne les yeux vers Elias que je prends en flagrant délit d’allumage. Chose qui ne me laisse pas indifférent vu la chaleur qui envahit la région sud de mon anatomie. Jouer avec mes nerfs, c’est mal. Surtout après l’idée que Mackenzie m’a mise en tête. On critique souvent les obsédés mais personnes, personnes ne semblent vouloir se mettre à leur place. La vie est dure quand le sexe est aussi important pour vous, ce n’est pas facile. Parole d’expert. Ne préférant pas répondre à son attaque, j’affiche le plus beau de mes sourires lubriques et lui lance un « tu vas me le payer » du regard. « Au temps pour moi, voici Woody. » Je quitte Elias des yeux et souris à Samuel qui se baisse vers Noam. Et après Mack’ dira qu’il n’est pas à l’aise avec les gamins ! Il l’est déjà plus que Noam est à l’aise avec Mack. Faut dire qu’entre sa voix et sa positive attitude, il y a de quoi avoir peur. « Si ces messieurs veulent bien me suivre » Je souris face au petit détail qu’elle relève mais ne préfère rien dire. Va savoir pourquoi, cela ne m’avait même pas traversé l’esprit. Il n’y a qu’une fille pour remarquer ce genre de chose. Dommage pour elle, elle n’aura pas de pipelette avec qui bavarder. Surtout qu’elle ne compte pas sur Elias ou moi. Parler, c’est pas vraiment notre truc. C’est plutôt le truc de Noam… malheureusement pour elle, ce n’est pas son plus grand fan. Il préfère de loin Samuel qu’il continue de fixer avec un sourire. « Sinon Sam, tu te fais à Londres ? » Dis-je finalement en suivant le troupeau de testostérones. Pas que Mackenzie ne m’intéresse pas, mais on a déjà eu l’occasion de parler de tout ça. Alors que lui, lui je ne l’ai pas vu depuis New York, depuis cet été. J’écoute la réponse de Samuel et réponds « Une bière pour moi. » quand Mack’ vient à nous demander ce qu’on aimerait boire. Je ne sais pas trop si j’ai le droit étant donné que c’est moi qui ai pris la voiture et qui la reprendrai – du moins j’espère. « Et New-York te manque pas trop ? » J’enchaine les questions, laissant Mackenzie, Elias et Noam se battre dans leur coin. Du moins jusqu’à ce que mon prénom sorte de la conversation… moi, faire un lavage de cerveau ? C’est peu me connaître. « Il a juste peur de toi… pas étonnant tu m’diras. » Je souris et fait un clin d’œil à Mackenzie. Elle me cherche, elle me trouve. « Ou si tu veux Samuel peut venir avec toi, c'est un pro des cowboys tu sais » Finalisant l’aller retour, mes yeux se retourne vers Samuel et je ne peux m’empêcher de sourire quand Noam répond « D’accord ». On dirait que Nono s’est trouvé un nouveau copain. C’est que je vais finir par devenir jaloux moi… Bon bah j’ai plus qu’à m’asseoir le plus près possible d’Elias et faire en sorte de le toucher sans que personne s’en rendre compte. Histoire de me venger pour ce  qu’il a pu faire tout à l’heure et surtout pour ce qu’il a déclenché en moi. Et puis c’est pas comme s’il n’avait pas l’habitude. Je m’amuse à ça dès qu’on se retrouve en public. Le mettre mal à l’aise, mon jeu préféré. Sauf que cette fois, il ne pourra s’en prendre qu’à lui !
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() message posté Jeu 4 Juin 2015 - 15:03 par Invité
Bien que conscient que le monde à évolué et que peu de personnes de nos jours sont encore homophobes, j'ai toujours une certaine appréhension à l'idée d'en rencontrer de nouvelles. Ce n'est pas toujours de la haine qu'ils nous adressent, parfois c'est juste de la gêne ou des regards qui en disent longs... Regards auxquels je ne pense pas m'habituer un jour. Je n'ai pas honte, mais ça a tendance à me mettre hors de moi ou juste à me mettre mal à l'aise. Par chance, Romeo semble avoir prévenu nos hôtes que je n'étais pas une jolie blonde à forte poitrine et Sam semble plus inquiet par la présence de Noam que pas la mienne, ce qui a le don de me faire sourire. Les gens ont tendance à plonger vers lui - un peu comme Mack vient de le faire - mais c'est assez rare de voir quelqu'un mal-à-l'aise. Le petit regarde l'amie de Romeo avec de grands yeux à chaque fois qu'elle s'adresse à lui, fronçant les sourcils septique, quand elle parle de son surnom. Il doit sans doute se dire qu'il a trouvé quelqu'un qui parlait plus que lui... Si c'est deux là deviennent les meilleurs amis du monde, on est foutus. Y'a plus qu'à inviter Austin et Romeo et moi pourront nous éclipser sans que notre absence soit remarquée tant ils monopoliseront la conversation - ce qui n'est pas une critique. Je parle étonnement beaucoup en présence de mes sœurs, pour leur laisser une chance de respirer, hors une fois en présence de quelqu'un d'autre, j'ai tendance à avoir un forfait dix mots à la minute, et encore...

« Si ces messieurs veulent bien me suivre » Je souris et la suit volontiers, Noam agrippé à ma main gauche. Le pauvre gosse doit avoir peur que je ne l'abandonne ici... Mackenzie s'est donné du mal pour l'apéritif, on a tout intérêt à faire un effort pour notre propre crémaillère ! Ou on peut choisir de ne pas en faire une, c'est bien aussi ça. « Je veux bien un coca, merci. » Je m'installe dans le fauteuil et Noam se cale entre mes jambes, les bras appuyer contre mes genoux. Il recule tant bien que mal quand Mack s'adresse à lui et je devine son sourire narquois. Il ne doit pas être plus effrayé que ça par la demoiselle, je pense que ça le fait surtout marrer de la voir se dépatouiller pour qu'il lui réponde, ce qu'il ne fait pas. Salle gosse. « Ou si tu veux Samuel peut venir avec toi, c'est un pro des cowboys tu sais » Noam jette un regard à Sam et se dirige vers lui, je ne peux m'empêcher de sourire face à une Mackenzie dépitée. « Rien de pétillant pour le petit, s'il-te-plait. » Il a bien le droit à une gorgée de coca une fois toutes les lunes, après que j'ai passé mon temps pour qu'il devienne " plat " mais je préfère éviter un maximum. « Woody n'a pas de régime particulier. » Je souris à Mack et me redresse correctement dans le canapé quand Romeo s'y installe et glisse sa main sur ma cuisse. Enfoiré. Je me tourne vers lui avec un sourire et un regard qui lui dit clairement d'arrêter de jouer pendant que Mackenzie observe Noam et Sam et fini par attraper sa main pour l'immobiliser, victorieux.  « Vous pensez rester définitivement à Londres ou ton visa a une limite? » Je m'adresse à Mackenzie puisque Romeo questionne Sam. Je ne sais pas trop quels sujets aborder ni quoi faire, puisqu'à part leur passion commune pour les jeux en ligne, Romeo ne m'a pas dit grand chose à son sujet... Et puis, même si ma nouvelle vie ici touche de près la perfection, je n'ai pas trop envie de les entendre parler de New York qui me manque toujours terriblement.
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() message posté Jeu 30 Juil 2015 - 23:15 par Invité
Mais pourquoi est-ce que ce gamin me fixait comme ça ? Ça en devenait limite flippant. D’accord, je voulais bien faire des efforts parce que ce serait moche de faire peur à un enfant, mais je ne me sentais pas franchement à mon aise… Déjà que je n’étais pas toujours à l’aise en compagnie des adultes, ça devenait une vraie catastrophe en compagnie des mioches que j’évitais soigneusement depuis toujours. Heureusement, Romeo me tira de mes réflexions en me posant une question sur mon adaptation à la vie Londonienne. « Ça peut aller. C’est encore un peu bizarre… Mais sinon ça va. Faudra juste qu’on m’explique certaines spécialités culinaires dégueulasses. » J’en riais mais ce n’était pas si drôle. Avec Mack, on avait fait des découvertes très étranges et cela ne nous donnait pas la moindre envie de goûter à toutes ces choses. Si New York me manquait ? Un petit peu, forcément, mais pas plus que je ne l’aurai cru. Je m’adaptai plutôt facilement aux nouvelles situations et j’avais déjà vécu plusieurs années loin de ma Californie natale alors je survivrais à cette nouvelle épreuve. « Te dire non serait mentir un petit peu… Mais New York ne me manque pas au point d’avoir envie de prendre le premier avion. » Cette ville me manquait juste un peu ; sans doute parce que j’avais pris mes habitudes là-bas et que ma vie s’était reconstruite au milieu des buildings et des taxis jaunes.

Et pourquoi est-ce que j’entendais encore mon prénom ? Un regard vers Mackenzie, un regard vers Noam et j’avais deviné. Mais pourquoi est-ce qu’on cherchait absolument à me coller ce gamin dans les jambes ? Respire Samuel, respire ! Cet enfant ne semblait pas si terrible que cela, il avait même l’air plutôt mignon et sage alors je pouvais bien faire un effort. J’essayais en tous les cas de m’en convaincre. Au pire, le gamin allait dire non. Il préférait sans doute la présence de son pè… OK, il venait de dire qu’il était d’accord. Bad Karma. « Ouais, les cowboys, c’est clairement mon domaine. » Déclarais-je en jetant un regard à Mackenzie. Ça se payera ! Je me tournai ensuite vers Elias et lui adressant un sourire. « Ça marche. » On devait bien avoir des jus de fruits de toute manière.

Je me retrouvais donc avec le gamin à mes côtés. Oh God, je devais faire quoi ? Lui prendre la main ? Le laisser me suivre ? Euh… au secours ?! Merde, putain, ce n’était qu’un enfant ! Pourquoi est-ce que je me comportais aussi débilement devant un enfant aussi comme trois pommes ? Je prenais enfin mon courage à deux mains et prit la petite main de Noam dans la mienne et doucement, je me dirigeais jusqu’à la cuisine. Ce n’était pas si difficile que ça. Je ne savais pas pourquoi j’en faisais toute une montagne alors que ce n’était pas si monstrueux finalement. « Tu veux un jus de fruits ? » Demandai-je au petit qui hocha la tête. Ça va, il n’était pas compliqué lui ! Je m’en sortais bien jusqu’à maintenant.

Deux minutes plus tard, on faisait notre retour au salon, et ouais, j’avais le petit à bras, et le verre dans l’autre main – si quelqu’un voulait chanter un alléluia, c’était le moment opportun, cette scène ne se reproduirait pas avant quelques centaines d’années, lorsque je me serai réincarné à plusieurs reprises -. Je mis le verre sur la table basse, et deux secondes plus tard, rendit Noam à son père avant de me remettre à ma place. « Vous parliez de quoi ? » Demandai-je, comme si de rien n’était. Ouais pitié, aucune remarque sur ma nouvelle capacité à supporter un enfant et me comporter normalement, pas comme si il avait la peste ou un truc du genre.


HJ : désolée du temps de réponse ! TT Et pour cette réponse pourrie xD je suis crevée mais je voulais absolument répondre vu que je serai pas là du WE. ><
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