Divine Enfant !

Carole est une franco libanaise purement parisienne. La demoiselle est une jeune fille de bonne famille et est née à Paris, dans une clinique privé du 16e arrondissement. Enfant, elle fut une fillette choyée dans l’hôtel particulier de ses parents Rue Mesnil. En effet, elle ne manqua jamais de rien. Son père étant ambassadeur du Liban et sa mère rédactrice chef du Vogue Paris, eux même issus d’une fortune libanaise et d’une famille bourgeoise du Nord de la Bourgogne, l’argent ne fut jamais un problème au sein de la famille Lahoud. Carole a un grand frère prénommé Hadi avec lequel elle s’entend bien, mais qu’elle ne voit que trop rarement puisqu’il vit au Bahreïn et qu’elle est maintenant établie à Londres pour sa carrière.

Enfant, elle était prédestinée à briller sous les feux de projecteurs puisque les amis de ses parents la trouvaient déjà très séductrice. Carole avait déjà une manière bien à elle d’exercer son charme sur les adultes pour les mener par le bout du nez et les faire plier devant sa moindre volonté. Contrairement à beaucoup d’enfant de diplomate, elle n’a pas fait l’école à la maison mais dans des instituts privés du 16e arrondissement et Dieu merci, car cela aurait été une grosse frustration pour quelqu’un d’aussi sociable. En effet, même si elle peut avoir un caractère compliqué et n’est pas facile à vivre, cette petite princesse parisienne est une jeune fille de nature très sociable et elle l’a toujours été. Quand elle était au lycée, Carole était l’une des étudiantes les plus populaires et ce n’était pas pour lui déplaire, aimant être le centre d’attention de tous, cette posture la combla. Si aux premiers abords, Carole semble être une fille droite et sage ce n’est seulement du qu’à ses origines sociales. Elle cache très bien son jeu et s’avère être une fêtarde invétérée. Ses parents ne levaient pas un cil lorsqu’elle sortait à 14 ans avec ses amis dans boites parisienne branchée, monnayant son entrée avec une liasse de billets offerte au physio. A vrai dire, ils étaient très peu présents pour être témoin de ses escapades nocturnes et quand bien même, il faisait confiance à sa maturité. Livrée à elle-même très jeune, cette situation la rendit très indépendante, à 15 ans elle n’avait besoin que de la carte bancaire de sa mère pour choisir avec détermination entre un Kelly ou un Birkin Bag. Certains pourraient trouver sa frivole mais quand on a les moyen de s’offrir ces bijoux de la maroquinerie, ces décisions prennent beaucoup plus d’importance pour une modeuse de son acabit.

C’est entre une danse endiablée dans une boite huppée à Deauville, où elle séjournait avec sa meilleure amie un été, qu’elle rencontre Giulia. Une trentenaire « incroyablement busy », qui alignait les rails de cocaïne et les coupes de Veuve Clicquot en harponnant les jeunes filles esthétiquement parfaite. Carole en était, bien entendu. C’est comme ça qu’elle signa un contrat chez Elite à ses 17 ans et décida que ses études se termineront après le bac, qu’elle était sur le point de passer. Et ce malgré la réticence de ses parents qui auraient aimé voir leur enfant divin intégrer une école de commerce réputée pour parfaire la toile que Carole avait déjà extrêmement et rigoureusement bien tissée. Londres n’a qu’à bien se tenir en voyant débarquée une adorable tornade de charme en la personne de Carole, qui a été envoyé à la capitale anglaise pour des contrats plus juteux. Nouvelle au Royaume-Uni, elle est impatiente de vivre en étant indépendante -avec les virements de papa et maman, et les chèques de son agence, faut pas déconner-.