"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici When she's not around ♦ Milanael 2979874845 When she's not around ♦ Milanael 1973890357
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When she's not around ♦ Milanael

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Nathanael E. Keynes
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() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 18:05 par Nathanael E. Keynes
When she's not around

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Samedi 11.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Ca fait un peu moins d'un mois que meilleur ami est parti en stage en Inde, et c'était pas une surprise, mais... ça me fait bizarre. Terriblement bizarre. J'ai toujours été auprès de lui, et même lorsqu'il est parti là-bas, les fois où je ne l'accompagnais pas, ça me laissait une impression tout autre. Je crois que je commence à me rendre compte que sa vie est là-bas, alors que la mienne est restée ici. Que la musique fait définitivement toujours partie de la mienne, et de plus en plus, même, alors que la sienne s'en éloigne chaque jour un peu plus. Nos chemins se sont suivis pendant des années, il faut croire qu'il était temps pour eux de se séparer. Mais je crois que je suis pas prêt. D'autant moins que ça n'est franchement pas la période la plus facile pour moi. Le boulot, c'est compliqué. Ma vie sentimentale est un désastre. Je parle même pas du bordel dans ma famille. Et, donc, mon meilleur ami est à l'autre bout du monde, il va revenir, mais je sais très bien que ça sera temporaire, et il va embarquer avec lui ma voisine.

D'ailleurs, c'est ce matin que je lui ai dit au revoir, sur le pas de nos portes. Son père a eu du mal à masquer son trouble, je crois que ça lui fait bizarre de savoir sa fille si loin ne serait-ce que pendant quelques jours, et j'imagine mal comment il va gérer quand elle partira définitivement. Parce que j'imagine pas une seconde qu'elle suive pas Tiger, à terme. Et j'avoue, même si je suis heureux qu'ils se soient trouvés, et même si je veux leur bonheur, je sens bien que je vais perdre deux personnes des plus proches et ça me perturbe. Ca n'empêche qu'on perdra pas le contact complètement, en tout cas j'espère pas, et Skype, et les mails, et les webcams sont tout un tas de moyens pour que ça n'arrive pas, mais ça ne sera plus la même chose. C'est déjà plus la même chose pour la musique, après tout.

Parce que les Lucky Strikes sans Spence, c'était pas possible. Alors certes, les LuSt, c'est pas une grande révolution, les morceaux sur lesquels j'ai bossé sont encore au programme, mais ceux qui viennent seulement de lui, je sais que je ne pourrai pas les jouer sans lui, même s'il a proposé de nous les laisser. Certes, on ne change pas beaucoup le logo, ce nom reste une simple contraction, mais... Ca ne sera pas pareil. Ca ne m'empêchera pas de continuer - arrêter de jouer n'est simplement pas envisageable, c'est même un des rares trucs qui m'apaise un peu ces derniers temps - mais une page se tourne, clairement, et je ne suis franchement pas sûr d'être prêt à ça.

Et manifestement, je ne suis pas le seul à ne pas très bien réaliser. Parce que ça sonne à côté, et en sachant qu'Adri est à l'aéroport, où son père l'a accompagnée, et que donc, il n'y a personne dans l'appartement collé au mien, j'ai ouvert ma porte pour voir qui était en train de se casser le nez, et l'inviter à revenir plus tard surtout. Je me trouve face à un jeune homme d'un âge si ce n'est identique, pas très éloigné du mien, très brun et à la peau mate, à qui je souris en ouvrant la porte.

« Salut... Je suppose que vous veniez pour voir Adriel, mais elle vient de partir pour l'aéroport... Elle revient dimanche la semaine prochaine seulement... Elle vous a pas dit qu'elle partait ? »

Et moi j'ai pas dit qui j'étais, à part "le voisin". Ma grand-mère me tuerait si elle m'entendait, là.

« Pardon... Nathanael Keynes, le voisin, comme on peut s'en douter... »

Je lui ai tendu la main, amicalement. Les amis de mes amis, tout ça. Puis on se retrouve apparemment tous les deux privés de nos potes alors... autant se serrer un minimum les coudes, non ?
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() message posté Dim 19 Avr 2015 - 22:00 par Invité
Même si Milan avait découvert l'existence de Spencer tardivement, il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre que sa meilleure amie était raide dingue amoureuse. Alors, quand elle lui avait annoncé que son copain retournait s'installer en Inde, il était apparu assez évident qu'Adriel le suive à un moment ou un autre. Ils étaient dans cette bulle ou l'amour transcende tous les obstacles même un déménagement à des milliers de kilomètres. Milan avait fait de son mieux pour soutenir Adriel dans ses choix, de la rassurer sur les craintes qu'elle pouvait avoir, mais il n'avait pas vocalisé ce qu'il ressentait vraiment. Cette sensation de se faire abandonner par la personne avec qui vous êtes amie depuis le plus longtemps, celle qui vous connaît comme si elle vous avait fait. Il s'était tellement habitué à l'avoir dans sa vie, qu'il avait dû mal à s'imaginer sa petite existence à Londres sans Adriel dans le paysage. Milan avait évoqué le sujet avec sa maman, celle-ci avait réussi à trouver des mots réconfortants, lui rappelant que lui aussi avait quitté Londres précipitamment à la fin du lycée. Sur un coup de tête Milan avait trouvé un job sur un bateau de croisière et était partie à l'aventure, voyageant à travers le monde et économisant par la même occasion. Il était rentré à Londres brièvement après ça, pour repartir voyager en Europe presque aussitôt. Pendant trois ans, ses seuls passages à Londres s'étaient limités à quelques jours pour Noël ou l'anniversaire de sa maman, rien de plus. Pourtant, Adriel ne lui en avait jamais voulu, se contentant des cartes postales de Milan et de ses appels surexcités quand il avait un peu trop bu. Lors de son retour définitif à Londres, il avait un peu craint que les choses ne soient plus pareilles entre eux, pourtant tout était rentré dans l'ordre sans qu'il n'ait à faire d'efforts. C'était peut-être ça la vraie amitié, quel que soit la distance ou le temps qui passe, avoir la certitude que l'autre sera toujours là quoi qu'il arrive. Cela n'empêche pas que depuis qu'elle lui a annoncé son possible départ en Inde, Milan essaye de passer le plus de temps possibles avec sa meilleure amie, mettant un peu ses autres relations de côté. Encore une fois, il a décidé de passer voir Adriel à l'improviste pour la convaincre de venir au cinéma avec lui ou juste de se balader un peu. Il connaît tellement bien son père depuis le temps, qu'il n'a pas peur de déranger ou de se faire mal accueillir pour débarquer sans prévenir. Toutefois, il commence à douter de l'intelligence de son plan quand il s'acharne sur la sonnette de chez les Keegan sans que personne ne vienne lui ouvrir la porte. Une porte s'ouvre finalement, mais ce n'est pas celle qu'il espérait. Un jeune homme souriant fait son apparition. « Salut... Je suppose que vous veniez pour voir Adriel, mais elle vient de partir pour l'aéroport... Elle revient dimanche la semaine prochaine seulement... Elle vous a pas dit qu'elle partait ? ». Milan passe la main dans ses cheveux, son tic quand il est nerveux. Il se rappelait vaguement qu'elle lui ait dit partir pendant une semaine pour rejoindre Spencer, mais il n'avait pas tilté que c'était déjà cette semaine. Il se sent con tout d'un coup. « Pardon... Nathanael Keynes, le voisin, comme on peut s'en douter... ». Milan ne peut s'empêcher de lui rendre son sourire, les gens qui se montrent amical se font rare ces jours-ci. Il s'empare de la main qui lui tend pour la serrer et détail un instant son visage comme pour s'assurer qu'il ne l'a pas déjà vu quelque part. « Milan, le meilleur ami qui a clairement un problème avec les dates ! ». Son sourire s'élargit un peu, rigolant de sa propre bêtise, quand il raconterait ça à Adriel elle risquait de bien se moquer de lui. Il ne sait pas pourquoi, mais la présence de Nathanael le met tout de suite en confiance. « Heureusement qu'elle comptait pas sur moi pour l'emmener à l'aéroport sinon elle aurait été dans la merde. J'espère que je t'ai pas trop déranger avec la sonnette, je me suis un peu acharné... ». Expression un peu gêné, même si celui-ci semble loin d'être en colère.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Sam 25 Avr 2015 - 0:29 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 11.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Milan. On ne se connaît pas tous les deux, pas encore tout du moins. Mais on se retrouve un peu dans la même galère, là, n'est-ce pas ? Quand Adri m'a évoqué brièvement son meilleur ami, la première idée que j'ai eue ça a été que les amis de mes amis étaient mes amis aussi. Un proverbe à la con, peut-être, mais qui marche globalement pas mal pour ce qui me concerne, tant qu'on me fait pas de crasse. Il n'y avait pas de raison pour que ça soit différent dans ce cas-ci. Et ça, c'était avant Noël. Avant le voyage en Norvège où Spence a reparlé de son désir d'aller s'installer en Inde. Avant son stage temporaire et cette certitude que ce n'était que le prologue d'un nouveau chapitre de sa vie, qui se déroulera de l'autre côté du globe. Et celle, aussi forte, qu'Adri allait finir par le rejoindre. Ce qui nous met donc tous les deux dans une situation assez similaire, avec notre meilleur ami au bout du monde... et qui, pour ce qui me concerne, a tendance à forcer la sympathie. Alors même, donc, que je le connais absolument pas.

Aujourd'hui, donc, je fais sa connaissance de façon pour le moins fortuite, mais finalement, ça n'est peut-être pas plus mal. Quand j'ouvre la porte et l'informe du départ de ma voisine, il se passe la main dans les cheveux, et j'esquisse un sourire. On est combien à avoir ce geste réflexe en fait ? Enfin pour ce qui me concerne, il n'y a pas vraiment de crainte à avoir, il peut bien s'acharner sur la sonnette, c'est pas comme s'il avait des chances de me réveiller à cette heure-là, ni comme si j'étais vraiment un voisin chiant.

« Milan, le meilleur ami qui a clairement un problème avec les dates ! »

Petit rire en réponse au sien, on a tous des points faibles, hein !

« Heureusement qu'elle comptait pas sur moi pour l'emmener à l'aéroport sinon elle aurait été dans la merde. J'espère que je t'ai pas trop dérangé avec la sonnette, je me suis un peu acharné...
- Moi ça va, on évitera de demander au voisin de l'autre côté, il est moins commode. »


Et je parle même pas de celui du rez-de-chaussée, mais à moins d'être à l'affût du moindre son de la rue, il y a peu de chances qu'il ait entendu.

« Puis t'inquiète, si elle t'avait attendu pour ça, elle t'aurait harcelé au téléphone en te voyant pas arriver, et j'aurais pris le relais à défaut... »

Un sourire encore, histoire d'achever de dédramatiser tout ça. Y a pas mort d'homme, elle attendait pas à ce qu'il l'accompagne, et j'ai reçu un message tout à l'heure comme quoi elle attendait l'embarquement, et qu'elle allait éteindre son téléphone, donc... tout va bien.

« Tu veux entrer boire un truc, histoire de pas avoir fait le trajet pour rien ?... »

Ouais comme ça, cash. Puis pourquoi pas, après tout ? Il aura pas trop perdu son temps comme ça, puis à défaut d'avoir réellement pu être présenté par Adri, ça nous permettra de faire un peu connaissance, non ? A vrai dire, vu sa tête, j'ai l'impression qu'il y a pas que moi que leur départ à tous les deux perturbe. Ca nous fait déjà un point commun, non ?
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() message posté Mer 29 Avr 2015 - 0:06 par Invité
Cette sensation de vide l'envahie de nouveau en réalisant qu'il va devoir attendre encore une semaine avant de voir sa meilleure amie, si elle ne décide pas de rester plus longtemps. La crainte de Milan était de recevoir un coup de fil sans prévenir où elle lui annonçait ne pas rentrer à Londres dès maintenant. Dire qu'il s'est traversé la moitié de la ville pour rien le démoralise un peu, surtout qu'il n'a même pas pris de bombes de peinture avec lui pensant passer du temps avec Adriel. Il ne lui reste plus qu'à faire le chemin retour jusqu'à Chinatown et son appartement, ça lui apprendra à vouloir être impulsif et faire des surprises aux gens. Heureusement qu'il était tombé sur Nate, sinon il aurait pu poireauter un bon moment, considérant que sa meilleure amie avait déjà dû éteindre son téléphone à cette heure-ci. « Moi ça va, on évitera de demander au voisin de l'autre côté, il est moins commode. ». Milan rigole doucement, il faut croire que les voisins grincheux sont monnaies courantes à Londres, lui aussi n'étant pas verni à ce niveau-là. « Puis t'inquiète, si elle t'avait attendu pour ça, elle t'aurait harcelé au téléphone en te voyant pas arriver, et j'aurais pris le relais à défaut... ». Décidément Nathanael n'est pas vraiment le profil du voisin type, il semble être bien plus que cela. Milan était rassuré de savoir qu'Adriel avait toujours quelqu'un en cas de besoin et qu'elle est seulement à franchir sa porte pour cela. « Tu veux entrer boire un truc, histoire de pas avoir fait le trajet pour rien ?... ». Milan hoche la tête en souriant plus vite que les règles de politesse ne doivent le préconiser, la perspective de devoir reprendre le vélo aussi vite ne l'enchante guère. Puis, il n'a pas la sensation d'avoir affaire à un inconnu, Adriel lui avait déjà mentionné son existence. Il était loin de connaître les moindres détails de sa vie, mais il savait qu'il existait au moins. « Avec plaisir. ». Il n'a pas besoin de se faire prier pour suivre le jeune homme dans son appartement, il est loin de faire comme chez lui, mais il ne peut s'empêcher d'inspecter du regard les lieux. On peut savoir beaucoup d'informations sur une personne juste en observant avec un peu d'attention son lieu de vie. À part qu'il faisait partie d'un groupe de musique avec Spencer, Adriel n'avait pas été très bavarde à son sujet. « Tu vis avec ta copine ? ». Allez savoir pourquoi, Milan s'imagine que les couples traînent avec d'autres couples, ce qui laisse les célibataires qui se trimballent généralement en meute pour sortir et faire la fête. C'était une façon comme une autre de commencer la conversation, puis ça lui permettrait de ne pas être surpris si jamais une nana débarquée sans prévenir. Un beau type comme lui ne pouvait pas être célibataire, à moins que quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans cette ville. En plus d'être parfait physiquement, il ne semblait pas avoir une personnalité désagréable qui pourrait faire fuir tout être humain. Dans l'esprit de Milan c'était une question tout à fait légitime.
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Nathanael E. Keynes
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() message posté Lun 4 Mai 2015 - 20:45 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 11.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Deux laissés pour compte par notre petit couple d'amoureux transis exilés au bout du monde, voilà ce qu'on est, tous les deux. Les deux meilleurs amis qui restent sur le bord de la route. C'est un peu exagéré, je le sais bien au fond, mais pour l'heure, c'est clairement comme ça que je le ressens. Je fais un peu d'humour, détends l'atmosphère pour ce mec que je connais pas mais qui se retrouve légèrement dans l'embarras, là, et par la force des choses, il se retrouve d'office avec toute ma sympathie. Puis un pote d'Adri, de toute façon, ça peut pas être quelqu'un de foncièrement désagréable. Alors je lui propose d'entrer, j'ai pas grand chose à faire avant ce soir de toute façon. Et manifestement, ça enchante le best de la petite sirène.

« Avec plaisir. »

Je vois ça, c'est écrit sur sa tronche, et tant mieux. Je m'efface pour le laisser passer, et il se fait pas prier. Cool. Je souris en le voyant faire le tour du salon des yeux, s'attarder sur la cuisine ouverte, et l'ameublement en général. Tu bosses dans la déco d'intérieur ou c'est juste de la curiosité ? Ca me fait sourire, et ça me dérange pas le moins du monde. Je l'invite silencieusement à venir s'asseoir dans le canapé. Il est sans doute un peu tôt pour la bière, quoi que l'apéro au déjeuner ça peut marcher aussi, mais je vais peut-être éviter de passer tout de suite pour un pochtron...

« Tu vis avec ta copine ?
- Faudrait avoir une copine pour ça. Et le mec donc je partagerais le lit dernièrement peut même pas vraiment être qualifié d'ex-copain... Donc euh... Non, je vis seul ici. »


Et si on changeait de sujet parce que je suis pas très sûr que tu veuilles m'entendre me plaindre de ma vie sentimentale désastreuse et à vrai dire, je sais même pas si le fait que je me tape un mec pourrait pas être un puissant répulsif. C'est un peu tard pour y penser, je crois qu'à la base, c'était pas trop concevable dans ma tête que le best d'Adri soit homophobe, mais parfois, on a des surprises... Enchaînons, donc, ça vaudra mieux.

« Tu veux boire quoi ? »

Je sais pas trop quoi proposer, mais bon, y a un peu le choix. Bière, coca, jus de fruits au frigo, Café, thé, et tout un tas d'autres boissons dans le bar... Je m'attends pas à ce qu'il propose un truc que je puisse pas fournir, mais sait-on jamais. Enfin je m'attends surtout à une réponse du genre "tu me proposes quoi ?" en fait, et pour le coup, je prends les devants.

« J'ai pas mal de trucs à proposer, un peu comme tu veux. Chaud, froid, avec ou sans alcool... Qu'est-ce qui te tente ? »

Vas-y mec, dis ce que tu veux, je verrai si je peux fournir, mais y a quand même pas mal de chances pour que ça soit dans mes cordes. Ca serait pas de bol, quand même, qu'il me demande juste le truc étrange que j'ai pas en stock, mais je suis pas au bar non plus après tout...
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() message posté Lun 18 Mai 2015 - 23:49 par Invité
Milan se laisse guider jusqu'au canapé lorsqu'on l'y invite. Bien content de pouvoir s'asseoir sur un siège confortable après avoir souffert sur la selle de son vélo, même s'il avait pris l'habitude d'arpenter la ville en pédalant, il finissait quand même souvent par avoir mal au cul. Nathanael ne se formalise pas de sa question sur sa vie de couple et Milan en est rassuré, certaines personnes sont parfois hésitantes à parler de ce genre de choses surtout avec un type qu'ils ont seulement rencontré deux minutes auparavant. « Faudrait avoir une copine pour ça. Et le mec donc je partagerais le lit dernièrement peut même pas vraiment être qualifié d'ex-copain... Donc euh... Non, je vis seul ici. ». Milan reste muet, un peu surpris, mais pas choqué pour autant. Adriel n'avait jamais rien mentionné à ce sujet, non pas qu'elle aurait dû. Par contre, le croate apprécie et admire l'honnêteté dont il fait preuve. Avec un aplomb formidable, il l'avait informé à la fois de son orientation sexuelle, mais aussi de l'état de sa dernière relation. Milan devait reconnaître que le garçon commençait à bien lui plaire. Comme quoi le hasard fait parfois bien les choses. « Tu veux boire quoi ? ». Il n'a pas le temps de lui répondre quoi que ce soit ou de lui offrir un "désolé" pour l'état de sa relation que celui-ci enchaîne sur autre chose. Devant ce genre de questions, il a envie de répondre un simple verre d'eau, parce qu'il n'a vraiment pas envie de déranger et surtout de demander le seul truc que le jeune homme pourrait ne pas avoir dans son appartement. C'est bien la dernière chose qu'il voulait, mettre le blond dans l'embarras. « J'ai pas mal de trucs à proposer, un peu comme tu veux. Chaud, froid, avec ou sans alcool... Qu'est-ce qui te tente ? ». Encore une fois le jeune homme le devance et cette fois Milan se demande presque s'il n'est pas capable de lire dans les pensées ou quelque chose comme ça, pour anticiper aussi bien. La météo n'est pas encore au beau fixe sur la ville de Londres à cette période de l'année, une boisson chaude semble donc être toute désignée. « Un café serait pas de refus s'il te plaît, merci beaucoup. J'ai jamais compris l'obsession des anglais pour le thé, je me disais que pour être un vrai anglais fallait que j'en boive comme tout le monde, mais j'ai jamais aimé ça. ». Avec un café il ne prend pas de risque, tout le monde à ça en stock généralement, même s'il faut sortir le pot de café qui traîne dans le placard depuis des lustres parce qu'on en boit pas soi-même. Il lui adresse un sourire amical, sa maman serait fier de le voir aussi poli. Milan le laisse partir chercher ce qu'il faut et reprend son inspection du salon, essayant de découvrir quel style de musique était son truc, mais finalement il choisit d'attendre le principal intéressé pour poser ses questions. « Votre groupe de musique va continuer sans Spencer ? ». L'histoire de tous les grands groupes de musique était remplie de changement de membres, alors ce n'était pas improbable de s'imaginer qu'ils puissent continuer sans lui. À moins qu'il est trop de mal à s'imaginer continuer sans son meilleur ami, ce que Milan pourrait très bien concevoir également. « D'ailleurs vous faites quel genre de musique ? ». Avec un peu de chance, il se laisserait convaincre de se rendre à un prochain concert pour voir de quoi ils étaient capables en live.
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() message posté Mar 26 Mai 2015 - 9:17 par Nathanael E. Keynes
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Samedi 11.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Je suis pas vraiment du genre à me formaliser de ce genre de question et heureusement, j'aurais été scandalisé un paquet de soirs au bar sinon... Je le suis toujours un peu plus des réactions que ma bisexualité peut engendrer chez les gens qui l'apprennent. Et le mutisme de Milan ne me rassure pas trop au départ. Mais on a vu largement pire... Et puis je viens quand même plus ou moins d'exprimer le fait que ma relation était pas tout à fait dans les normes, homosexualité mise à part, j'imagine que ça peut faire un peu beaucoup d'un coup - d'autant que c'est sans doute pas tout à fait le genre de détail qu'Adri a dû mentionner en premier si elle a parlé de moi à son best...

Pour le coup, j'enchaîne sur l'offre de boisson, histoire de dissiper tout éventuel malaise. Bon je vais juste éviter de faire le détail de tout le bar, sinon on est encore là demain, mais enfin succinctement, je laisse entendre qu'il peut choisir un peu ce qu'il veut, y a de quoi faire. J'ai évidemment aucune capacité télépathique hors normes, mais bosser dans un bar aide un peu à devancer les attentes des clients. Même si le brun face à moi n'est pas un client...

« Un café serait pas de refus s'il te plaît, merci beaucoup. J'ai jamais compris l'obsession des anglais pour le thé, je me disais que pour être un vrai anglais fallait que j'en boive comme tout le monde, mais j'ai jamais aimé ça.
- Ah c'est peut-être une question d'habitude... Tu viendrais ici à cinq heures, tu pourrais être sûr de trouver une théière fumante... Tu viens d'où toi, si c'est pas trop indiscret ? »


Un clin d'œil et je me dirige quelques instants vers la cuisine ouverte sur le salon pour faire couler deux cafés.

« Tu le préfères fort ou plus léger ? » lui demandé-je dans le but de choisir sa capsule.

Je souris en le voyant faire le tour du salon du regard, mais ne fait pas de commentaire. Et puis je reviens avec nos deux cafés, du lait et du sucre et deux cuillères, au cas où, quand il reprend la parole.

« Votre groupe de musique va continuer sans Spencer ?
- Les Lucky Strikes peuvent pas survivre sans lui... Mais je vais continuer la musique oui. Y a peut-être des morceaux qu'on jouera plus, ou différemment, on change un peu de nom, mais je peux juste pas arrêter... Cela dit ça me fait bizarre de continuer sans lui. C'est lui qui m'a appris à jouer à la base... »


Et je vais essayer de pas trop me perdre dans les souvenirs nostalgiques des premières fois où j'ai posé les doigts sur la guitare de Tiger...

« D'ailleurs vous faites quel genre de musique ?
- Plutôt rock. Quelques reprises mais surtout des compos. J'en déduis qu'Adri t'as jamais traîné à un de nos concerts, donc... Après c'est peut-être pas ton style, les excités qui sautent partout sur scène... »


Parce que je visualise à peu près l'image que je peux renvoyer sur scène, à fond non stop, et je peux comprendre que ça soit pas du goût de tout le monde... Même si c'est toujours un peu décevant quand on sent que ça passe pas avec les gens en face.
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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 12:13 par Invité
« Ah c'est peut-être une question d'habitude... Tu viendrais ici à cinq heures, tu pourrais être sûr de trouver une théière fumante... Tu viens d'où toi, si c'est pas trop indiscret ? ». Le mystère du thé ne va pas être résolu grâce à son explication, Milan a toujours en travers le goût du thé à la menthe de son beau-père. Non, vraiment il ne comprendrait jamais qu'on puisse s'habituer à un goût pareil. Un sourire s'affiche sur son visage lorsqu'il pose une question sur son origine, avec le temps son accent avait fini par s'effacer, à son grand désarroi ainsi que celui de sa mère. Parfois, il avait du mal à se rappeler comment sonner sa langue maternelle. Rien que cette remarque suffit à le motiver pour prendre des vacances pendant l'été pour rendre visite à sa famille en Croatie. « Croatie, mais ça fait 16 ans que je suis là et je me suis toujours pas habitué au goût du thé, comme quoi. ». Milan ne s'attarde pas trop sur le clin d’œil que Nate lui adresse, bien qu'il trouve le geste un peu étonnant venant de quelqu'un qu'il connaît à peine. Il est loin de se faire des films sur les intentions du jeune homme, même si celui-ci avait essayé de le draguer, il aurait été bien incapable de capter quoi que ce soit. Quelle que soit la situation, l'interprétation que se faisait Milan était toujours innocente. « Tu le préfères fort ou plus léger ? ». Il détourne vite le regard de son inspection des yeux pour les reposer dans la direction de Nate. « Léger ! ». Il est loin d'être accro au café, comme certains de ses collègues à l'hôpital qui semblent avoir besoin d'une perfusion de café pour pouvoir fonctionner correctement. Son truc à lui c'est la redbull, mais il essaye d'en limiter sa consommation en dehors du travail. Après avoir remercié Nate pour la tasse qu'il lui a ramené, il n'hésite pas à l'interroger sur l'avenir de son groupe de musique. « Les Lucky Strikes peuvent pas survivre sans lui... Mais je vais continuer la musique oui. Y a peut-être des morceaux qu'on jouera plus, ou différemment, on change un peu de nom, mais je peux juste pas arrêter... Cela dit ça me fait bizarre de continuer sans lui. C'est lui qui m'a appris à jouer à la base... ». Milan comprenait très bien qu'il ne puisse pas arrêter la musique, malgré le lien si étroit existant entre son meilleur ami et la musique. Lorsqu'on a une passion, il ne faut pas la laisser tomber coûte que coûte et quoi que les gens disent. Tout du moins, c'est comme ça que Milan voyait les choses avec son art. Malgré tous les obstacles qui se dressaient sur sa route, il ne se voyait pas arrêter de graffer. C'était nécessaire à son équilibre. Milan l'interroge ensuite sur leur style musical. « Plutôt rock. Quelques reprises mais surtout des compos. J'en déduis qu'Adri t'as jamais traîné à un de nos concerts, donc... Après c'est peut-être pas ton style, les excités qui sautent partout sur scène... ». Milan n'était pas un fou furieux d'un style musical en particulier, il avait tendance à allumer la radio et écouter ce qui passait sur le moment, mais il avait un amour tout particulier pour le rock. « Cool, mon père était un gros fan de rock. J'ai grandi avec les musiques des Stones et de Cure à fond dans la maison...Donc ça me parle bien ! ». Même s'il parle de son père, ce qui est toujours difficile pour lui, c'est un souvenir heureux qu'il évoque et il ne peut s'empêcher de sourire en se remémorant les plaintes de sa mère qui ne supportait plus d'entendre cette musique. Il porte la tasse à ses lèvres pour prendre une toute petite gorgée, histoire de tester la température et d'éviter de s'afficher en se brûlant. « Vous allez opter pour quoi maintenant, Marlboro ? Philip Morris ? Camel ? ». Milan rigole de sa blague tout seul, se retenant de continuer à énumérer d'autres marques de cigarettes.
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() message posté Lun 8 Juin 2015 - 18:26 par Nathanael E. Keynes
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ft. Milan Kovačić && Nathanael E. Keynes
Samedi 11.04.2015 • East London • Shoreditch • Home
Je le vois presque grimacer à l'idée du thé, je sais pas ce qu'il a eu l'occasion de goûter, mais manifestement, ça s'est pas très bien passé. Pourtant, y a tout un tas de thés différents. Mais enfin les goûts et les couleurs, hein... Je suis franchement pas du genre à faire la pige aux gens pour ce qu'ils aiment ou n'aiment pas. Je suis bien de ceux qui font chier à pas manger d'animal mort, alors je vais pas trop la ramener, hein... Cela étant, je suis curieux de savoir d'où il vient, parce qu'il a pas vraiment d'accent en fait. Ou alors impossible à identifier...

« Croatie, mais ça fait 16 ans que je suis là et je me suis toujours pas habitué au goût du thé, comme quoi.
- Autant dire que t'es presque un vrai britannique quoi ! A part pour le thé... »


Un jour j'arrêterai les clins d'oeil, les airs charmeurs et... mouais j'y crois pas trop. Même quand je cherche absolument rien, je peux pas m'en empêcher. J'ai toujours été comme ça, je crois qu'on me changera plus jamais. Puis c'est pas méchant - c'est pas vraiment le concept du personnage - et en réalité, je m'en rends même pas vraiment compte. Ca m'effleure même plus l'esprit, en fait, je suis plus concentré sur le café que je vais offrir à mon invité surprise. Fort, léger, décaféiné, y a un peu l'embarras du choix en fait...

« Léger !
- Bien chef ! »


Le mien, en revanche, est largement plus corsé. Et je nous ramène un peu tout ce qu'il faut, avant de m'installer près de lui. Milan en profite alors pour embrayer sur le sujet de conversation sur lequel il peut être sûr que je risque pas de rester muet. Même si pour l'heure, c'est un peu... perturbant de parler des Lucky Strikes avec le départ de Spencer. Mais une chose est sûre, c'est que je ne peux juste pas arrêter. Je sais pas si notre registre peut lui plaire, mais sait-on jamais, ça me fait toujours plaisir de voir des têtes connues dans le public, alors quelque part, je tâte un peu le terrain.

« Cool, mon père était un gros fan de rock. J'ai grandi avec les musiques des Stones et de Cure à fond dans la maison...Donc ça me parle bien ! »

Il est enthousiaste et un large sourire s'affiche sur mon visage.

« Vous allez opter pour quoi maintenant, Marlboro ? Philip Morris ? Camel ? »

J'éclate de rire à sa réplique.

« Ah ! Ah ! Non on va pas en arriver là. De toute façon, je fume des Lucky Strikes aussi, donc je me vois pas utiliser une marque qui me rappelle rien. Non... C'est encore en cours de réflexion, mais je pense que je vais juste... raccourcir le nom. »

Je mime le geste sur ces mots.

« L'avantage, c'est que LuSt, ça signifie encore quelque chose, et ça sonne pas mal. Bon, tout le groupe a pas une vie si sulfureuse que ça, mais enfin... »

Ca garde la continuité, on dira. J'ai avalé une gorgée de café à mon tour après y avoir ajouté du lait et du sucre et touillé l'ensemble un moment.

« Mais du coup si ça te dit, je te donnerai les prochaines dates. On est... encore en train de voir comment on gère le départ de Spence', on va dire, mais on va forcément reprogrammer une date prochainement, pas possible autrement... »

Je me suis levé, et je suis parti chercher une de ces cartes que j'avais fait faire y a un moment, avec une face pour faire la pub du Barfly, et l'autre pour les Lucky Strikes. Mouais... Je vais être bon pour refaire tout ça.

« Tiens... » fais-je en lui tendant le petit morceau de carton. « Je bosse au Barfly depuis un moment, du coup je nous fais programmer là-bas souvent. Je te dirai la date et l'heure quand ça sera fixé si tu veux. T'auras qu'à m'envoyer un message pour que je te réponde... »

Je viens de lui refaire un clin d'oeil là ? Ah... ouais, peut-être... Buoh... Ca veut tellement rien dire pour moi qu'en réalité, je m'en rends même pas compte...
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Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 18 Juin 2015 - 21:46 par Invité
Il est plutôt fier de voir que sa blague a été un succès, si le blond avait été un non-fumeur, sa blague aurait eu toutes les chances de tomber à plat. « Ah ! Ah ! Non on va pas en arriver là. De toute façon, je fume des Lucky Strikes aussi, donc je me vois pas utiliser une marque qui me rappelle rien. Non... C'est encore en cours de réflexion, mais je pense que je vais juste... raccourcir le nom. ». Milan hoche la tête, se demandant comment on peut bien raccourcir un nom pareil et prenant une gorgée de son café. « L'avantage, c'est que LuSt, ça signifie encore quelque chose, et ça sonne pas mal. Bon, tout le groupe a pas une vie si sulfureuse que ça, mais enfin... ». Il manque d'avaler sa gorgée de travers en comprenant où il voulait en venir. L'esprit de Milan n'était vraiment pas parti par là, lui et son esprit pur et innocent. Il ne peut pas s'empêcher de fixer un peu le jeune homme en se demandant si lui a une vie sulfureuse ou pas. « Mais du coup si ça te dit, je te donnerai les prochaines dates. On est... encore en train de voir comment on gère le départ de Spence', on va dire, mais on va forcément reprogrammer une date prochainement, pas possible autrement... ». Il ne pouvait que comprendre ce besoin irrépressible d'exercer son art, même s'il n'avait jamais vraiment fait de musique, en dehors des quelques heures de flûte enseignées au collège, il comprenait qu'un musicien ou un chanteur avait un lien particulier avec son public. « Carrément, je serai honoré de vous voir sur scène ». Puis c'était l'occasion de sortir un peu de sa petite routine et de rencontrer des nouvelles personnes, le public risquait d'être dans la même tranche d'âge que lui et prêt pour faire la fête. Cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas sorti simplement pour s'amuser et passer un bon moment. Il l'observe se lever sans trop savoir ce qu'il cherche. « Tiens... ». Milan inspecte le bout de carton qu'il lui a ramené en souriant le retournant dans tous les sens. « Je bosse au Barfly depuis un moment, du coup je nous fais programmer là-bas souvent. Je te dirai la date et l'heure quand ça sera fixé si tu veux. T'auras qu'à m'envoyer un message pour que je te réponde... ». Milan repère le numéro en question sur le bout de carton, en espérant qu'il pense à envoyer le message avant qu'ils ne commencent leurs prochains concerts. Il était aussi tout aussi capable de laisser le bout de carton dans son jean et de le faire passer à la machine ou de tout simplement le paumer dans son appartement en bordel. Le nouveau clin d'œil n'échappe pas à Milan et il commence limite à se demander s'il ne s'agit pas d'un tic nerveux ou un truc dans le style. « J'essaierai d'y penser. Je vous ramènerai des gens ! ». Pas qu'il était spécialement timide et incapable de sortir tout seul, mais c'était toujours plus fun de se rendre à un concert à plusieurs. Il faudrait qu'il pense également à en toucher un mot à Remy. Surtout qu'il avait souvent eu l'occasion d'entendre parler de l'établissement au détour d'une conversation sans avoir l'occasion de s'y rendre, il ignorait même où se trouver l'endroit, les soirées étaient juste connues pour être épiques. « Dit c'est un bar gay ? ». Milan se passe la main dans les cheveux un peu nerveusement, ses joues commencent légèrement à rosir en réalisant que sa question peut être mal interprétée. « Pas que ça me dérange, c'est juste pour me préparer à quoi m'attendre. ». Il ne savait même pas vraiment pourquoi il demandait ça, il n'avait aucun problème de se retrouver en présence de personnes homosexuels.
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