En se dirigeant ce matin – well, le samedi matin chez lui signifiait quatorze heures – vers ses placards, les cheveux affreusement ébouriffés et les yeux plissés car il n'était pas tout à fait encore réveillé, il fallut bien une bonne dizaine de minutes à Rhys pour réaliser que la boîte de céréales n'était pas là. Ses Honey Cheerios préférés étaient aux abonnés absents. Soudainement épris d'une humeur massacrante, il fronça les sourcils, se rapprochant davantage jusqu'à presque passer sa tête à l'intérieur du placard pour vérifier que les céréales ne traînaient pas par hasard dans un coin du meuble. Non, assurément, il y avait de tout (de la sauce yakitori ?! Kézako, il ne savait même pas à quoi cela pouvait bien servir) sauf ses Honey Cheerios. Super, rien de tel pour démarrer la journée du bon pied. En soi, ne pas pouvoir manger un matin son bol de céréales n'était pas dramatique, c'était juste que c'était la troisième fois que ça lui arrivait dans la même semaine. À croire qu'il se goinfrait comme un grizzli, ou que quelqu'un habitait avec lui alors que sans l'ombre d'un doute, il vivait seul. A bien y réfléchir, il y avait bien une personne qui était susceptible d’être coupable. Sa voisine. Au fond, il ne pensait pas sérieusement qu’elle ait pu faire ça, enfin, Remy avait quand même autre chose à faire que de manger ses céréales, non ? Quoiqu’il en soit, après avoir fait un saut dans la douche, le journaliste entreprit de sortir pour se rendre au supermarché du coin. La situation devenait critique. Ce n’était pas non plus comme si Rhys cuisinait beaucoup, au contraire, il serait sûrement sous-classé s’il devait participer à une émission culinaire, mais pouvoir se faire des pâtes était très pratique quand on avait la flemme de commander (ne pas chercher à comprendre, la flemme et Rhys, c'était une histoire d'amour complexe). En bifurquant d’un pas décidé vers la rue où le magasin était situé, le jeune homme regretta d’avoir considéré qu’une sortie de cinq minutes pouvait aisément être effectuée en t-shirt. Et oui, il n’était plus au Mexique mais à Londres, et en ce mois d’Avril, les températures n’atteignaient pas encore vingt-cinq degrés, malheureusement. Finies les virées en tongs avec le short de bain en guise de pantalon. Quand il arriva à la supérette, Rhys s’empara d’un panier qu’il remplit lentement, en déambulant dans les différents rayons d’un air distrait. A noter que plus il avançait dans le magasin, plus son panier se chargeait de produits, parfois un peu… inutiles. C’était sûrement en faisant cela qu’il avait fini par acheter la sauce yakitotruc. Il prit le soin de prendre trois paquets de céréales pour ne pas que l’accident de tout à l’heure se reproduise, et alors qu’il ne regardait pas trop devant lui, louchant sur le rayon des alcools (que l’on soit clairs, Rhys n’avait aucun problème avec l’alcool, il adorait simplement cela), il percuta de plein fouet quelqu’un. « Oh, vous pouvez pas faire attention ?! » râla-t-il avec une mauvaise foi non dissimulée, étant donné qu’il était le fautif. Que voulez-vous, on ne changeait pas Rhys. C’était comme au volant, il était du genre à être le premier à vociférer, même lorsqu’il était celui qui avait fait une queue de poisson. Il fallait seulement s’y habituer. Prêt à s’engager dans une joute verbale animée si la personne en face de lui répliquait, le journaliste eut un moment de blocage lorsque son regard se posa sur la petite brune. Et puis, quand il réalisa, ses traits se radoucirent presque instantanément pour laisser place à un de ses légendaires sourires en coin. « Mais voyez-vous cela… Kennedy Wilkinson ! Je savais bien que le destin finirait par nous réunir de nouveau. » Il avait presque envie de lui chanter une célèbre chanson de Patrick Bruel si son français n’était pas aussi pourri. C’était étrange, mais la revoir après tout ce temps lui procurait un enthousiasme sans précédent. Il repensait alors à ses années lycées (ah, le lycée ! Ô temple de ses conneries de jeunesse) qui incluaient en grande partie Kennedy. Bons souvenirs pour lui, mauvais souvenirs pour elle, il n’en savait trop rien et à vrai dire, il s’en fichait un peu maintenant qu’il avait affaire à la Kennedy de vingt-sept ans.
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(✰) message posté Jeu 16 Avr 2015 - 11:51 par Invité
SO WE'LL RIDE THE COATTAILS TO THE FINISH LINE
RHYS CARSTAIRS & KENNEDY WILKINSON
we're just now got the feeling that we're meeting, for the first time. ✻✻✻ Journée de congé ne rimait jamais avec journée inactive pour Kennedy, surtout pas avec ce soleil éclatant qui surplombait la capitale anglaise. La jeune femme avait passé une nuit de douze heures non stop, ce qui ne lui arrivait jamais, mais après sa dernière garde interminable, elle en avait eut grandement besoin. Dommage que son congé tombait un samedi... Elle qui détestait la foule préférait de loin ne pas arpenter les rues de Londres le weekend quand les londoniens se joignaient au touriste pour faire des rues un champ de bataille. Après un ménage vite fait bien fait et une douche, elle enfilait une robe fleurie et des talons, ravies de retrouver un minimum de classe. Elle qui avait toujours prôner la robe et la jupe et détestait les pantalons n'avait pas eut d'autres choix que de s'y habituer en commençant son internat. Elle prenait donc plaisir à se faire belle ses jours de congé - quand elle n'était pas épuisée - même si c'était simplement pour aller dire bonjour à sa mère ou se rendre à la supérette du coin. C'était d'ailleurs le plan : une fois préparée, elle se rendait à pieds chez sa maman qui n'habitait pas très loin avant de ressortir quelques minutes plus tard accompagnée de la femme de sa vie. Pour une fois qu'elle avait un peu de temps, elles allaient dîner - de manière très diététique - dans un pub pas très loin de chez elles, car une steak pie ne se refusait pas ! Comme d'habitude, Phoebe expliquait sa semaine à sa fille en lui demandant des détails sur la sienne, insistant sur ses rencontres (inexistantes). Quand l'une se donnait à fond au boulot en partie pour la rendre fière, l'autre ne s’inquiétait que d'une chose : sa vie sentimentale. ça valait bien la peine d'essayer d'obtenir un award version médecine... Attention, soyons claire, Phoebe était la première personne à dire à Kennedy qu'elles, les femmes, n'avaient pas besoin d'un homme pour être heureuse et avoir la belle vie ! Mais ça ne l'empêchait d'encourager sa fille à s'amuser, sans pour autant qu'un mariage en découle... D'ailleurs mariage, enfant étaient la hantise de Wilkinson, Phoebe s'était depuis longtemps fait une raison : elle ne serait jamais grand mère... et ça lui convenait, tant que sa princesse était épanouie. Le repas terminé, elles étaient chacune repartie de leur côté puisque madame Harper avait rendez-vous avec des amies cette après midi. Après des années de sacrifices et d'heures insupportables pour ramener un salaire convenable à la maison - suffisant à ce qu'elles ne manquent de rien du moins - Phoebe s'autorisait enfin à vivre un petit peu. Qui l'eut cru?! Comme quoi il y avait de l'espoir pour Kennedy, même si le salaire n'était pas le fond du "problème", qui n'en était pas un pour la jeune femme. Le frigo vide, elle s'arrêtait au premier Sainsbury qu'elle croisait pour y faire quelques courses. Fruit, légume, bonbon, chips, sandwichs pour ce soir, une lasagne qu'il n'y avait plus qu'à mettre au four - Kennedy parvient tout juste à se faire cuire un oeuf... - et une bonne bouteille de vin. C'est d'ailleurs en regardant celle-ci que quelqu'un lui rentrait dedans nonchalamment sous un long soupire de la jeune femme. C'était trop dur d'ouvrir les yeux?! « Oh, vous pouvez pas faire attention ?! » Ou était la caméra cachée? Il n'était pas capable d'ouvrir les yeux et elle en était la responsable? Elle s'apprêtait à lui offrir une petit leçon de morale en long et en large (ou plutôt à l'insulter de tous les noms possibles!) quand il relevait la tête et se mit à sourire en la découvrant. « Mais voyez-vous cela… Kennedy Wilkinson ! Je savais bien que le destin finirait par nous réunir de nouveau. » Carstairs... Avec un peu plus de huit millions d’habitants, c'est lui qui venait à lui rentrer dedans par hasard au super-marché?! « Si le destin pouvait faire en sorte que tu ne m'écorches pas les jambes avec ton panier de courses, on ne s'en porterait pas plus mal. » Déclara-t-elle avec ironie, lui adressant un sourire pour éviter qu'il ne pense qu'elle était prête à lui arracher la tête. Ce qu'elle comptait faire avant de découvrir son identité, qu'on se le dise... Mais étrangement, elle était presque contente de le revoir après un si long moment. Il avait tout de même animé - à a sa façon - ses années de lycée, ce n'était pas rien ! « Ta mauvaise foi m’impressionnera toujours. » Et pas spécialement dans le bon sens du terme. C'était le genre de défaut qui lui était insupportable surtout au travail, lorsque les internes de première année tentaient de rejeter la faute sur X ou Y quand ils n'étaient en vrai qu'une bande d'incapables. « Comment tu arrives à être aussi grincheux avec une si belle journée?. » Demandait-elle finalement en lui adressant un nouveau sourire. Si la jeune femme se montrait souvent froide, voir hautaine en milieu professionnel, son sourire la quittait assez rarement et l'aidait parfois à faire passer crème la pire des réflexions.
(✰) message posté Dim 26 Avr 2015 - 23:25 par Invité
Il n’y avait rien de plus surprenant, mais aussi rien de plus étrange que de recroiser une connaissance du lycée des années plus tard. Qui plus est, Kennedy, le grand amouuur de sa jeunesse. Enfin, amour, le mot était fort. Malheureusement, l’histoire n’avait pas été aussi simple. En fait, l’histoire n’avait même jamais démarré, au grand damn de Rhys qui se serait fait un plaisir de pouvoir considérer la jolie brune comme une ‘ex petite-amie’. Il soutenait un sourire en coin, ouvertement amusé de se trouver face à la chirurgienne. Une rencontre au hasard dans un autre lieu qu’une banale supérette aurait été d’ailleurs plus appréciée, mais bon, on ne pouvait pas tout avoir. « T’en fais pas, elles seront toujours aussi agréables à regarder ! » lança-t-il spontanément, sans aucune gêne. Commençait-il déjà à lui faire du rentre dedans, après même pas deux minutes d’entrevue ? No one knows. Si au début, la jeune femme semblait ne pas être derechef agacée de le revoir, il y avait à présent un risque qu’elle lui en foute une avant même qu’il ne lui ait demandé ce qu’elle devenait. Non, en vérité, il n’y avait aucun sous-entendu déplacé derrière cette simple phrase, c’était plus un compliment déguisé – et terriblement maladroit – qu’une tentative d’approche. Au cas où Kennedy ne l’aurait pas déjà remarqué, le journaliste n’avait pas changé. Enfin, il avait tout de même mûri (un peu) et ses ambitions n’étaient pas tout à fait les mêmes qu’il y a dix ans, mais il avait gardé la même personnalité qu’on lui reprochait d’ailleurs souvent. On y adhère ou on y n’adhère pas, Rhys ne comptait pas changer pour autant. Sachant très bien ce à quoi la brune faisait allusion, il se pinça la lèvre et posa son panier à terre, en profitant pour alors fourrer ses mains dans ses poches d’un air nonchalant. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Tu es celle qui m’a foncé dessus, il n’y a rien de plus simple. » Comment ça, il refusait d’admettre sa mauvaise foi en usant encore une fois de mauvaise foi (cela faisait beaucoup de ‘fois’ dans la même phrase !) ? Il fit mine de lui lancer un regard étonné avant d’hausser les épaules. Pour une fois, ce n’était même pas une question d’orgueil, mais plus de cohérence. Le brun avait été le premier à attaquer et il n’aimait pas qu’on lui dise qu’il gueulait pour rien – quand bien même c’était le cas – alors il préférait prétendre n’avoir rien à se reprocher. « Cela dit, si c’était ta façon de m’avouer que je t’avais affreusement manqué et que tu es ravie de me revoir, je t’excuse. » ajouta-t-il, ne manquant pas une occasion de tourner la situation à son avantage. Elle allait rapidement le rembarrer, Rhys le savait. Au fond, il espérait même qu’elle l’envoie sur les roses, comme une preuve qu’en dix ans, elle n’avait pas perdu de son tempérament de tigresse qui lui avait tant tapé dans l’œil lors de sa scolarité au lycée. Inconsciemment, il la testait, comme avant. Il avait de temps en temps des tendances un peu masochistes, on vous l’accorde. C’était fou, il venait tout juste de revoir Kennedy et il lui parlait comme lorsqu’ils avaient encore dix-huit ans. Trop de familiarité, trop peu de phrases banales de politesse, et finalement, c’était ça qui devenait intéressant. Il était trop à l’aise, peut-être. « Mais je ne suis pas grincheux, j’agis juste en conséquence d’une brunette qui vient de me rentrer dedans ! » protesta-t-il, à la manière d’un enfant qui refusait d’avouer une bêtise qu’il venait de commettre. Rhys n’était pas grincheux. Il était parfois insupportable, exigent, capricieux, grande-gueule et… d’accord, il était terriblement râleur. Mais étrangement, le fait que la personne bousculée s’avère être Kennedy l’avait calmé dans ses ardeurs pour laisser place à un surprenant engouement qu’il ne saurait lui-même expliquer. Sans quitter son sourire, le jeune homme la dévisagea durant quelques secondes, tentant de s’imprimer dans la mémoire les traits de son visage, le son de sa voix par rapport au souvenir qu’il avait gardé d’elle. Il en conclut rapidement qu’elle ne semblait pas avoir changé. Du moins, physiquement. Forcément, elle paraissait plus mûre, mais ce n’était pas pour lui déplaire. Il la trouvait du coup encore plus jolie maintenant. Et puis, finalement, ses pupilles bifurquèrent vers le panier de courses que Kennedy tenait encore entre ses doigts. « Laisse-moi deviner, dîner en amoureux ce soir avec un truc de légumes au menu, ou alors dîner en solo avec des lasagnes congelés ? » demanda-t-il en désignant d’un vague signe de tête le contenu du panier. Ben quoi, avec une bouteille de vin, dans l’esprit de Rhys, le calcul était vite fait. Soit elle organisait quelque chose de romantique avec un petit-ami, soit elle se sentait extrêmement seule et compensait en buvant de l’alcool cher. Et oui, le journaliste se trouvait fort futé à ce moment même car s’il n’avait pas envie d’immédiatement l’interpeller en lui posant des questions directes sur sa vie actuelle, il avançait un peu plus subtilement. Enfin, il espérait être subtil.
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(✰) message posté Jeu 7 Mai 2015 - 17:56 par Invité
SO WE'LL RIDE THE COATTAILS TO THE FINISH LINE
RHYS CARSTAIRS & KENNEDY WILKINSON
we're just now got the feeling that we're meeting, for the first time. ✻✻✻ Rhys Carstairs. S'il y a bien une personne qu'elle ne s'était pas attendue à rencontrée par hasard au supermarché du coin, c'était lui. Non pas qu'il aie complètement disparu de Londres - du moins pas à sa connaissance - mais ils ne s'étaient pas vu depuis des années... N'avaient pas gardé contact, rien. Le silence radio. Il faut croire que le hasard faisait bien les choses, ou se foutait totalement de sa gueule, la jeune femme n'avait pas encore pris sa décision. « T’en fais pas, elles seront toujours aussi agréables à regarder ! » Kennedy arquait un sourcils l'air de dire " vraiment? " et se retenait d'en rire. Il n'avait en tout cas pas perdu sa répartie et son aptitude à balancer des compliments à la pelle au cours des années. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. Tu es celle qui m’a foncé dessus, il n’y a rien de plus simple. » La bonne blague. La mauvaise foi des gens pouvait très facilement la mettre en rogne pour la journée... Mais pour le coup, elle était certaine qu'il en ajoutait une couche pour la provoquer, sur un ton joueur. « Bien sur. » Wilkinson préférait ne pas débattre puisqu'ils savaient l'un comme l'autre le réel coupable de cet altercation. En soit, bien qu'elle aie joué durant des années à la garce avec lui, il y avait pire comme rencontre... La chirurgienne n'allait pas se plaindre d'être tombée sur lui. Tout autre personne se serait vue démontée pièce par pièce face à tant de bonne foie. « Cela dit, si c’était ta façon de m’avouer que je t’avais affreusement manqué et que tu es ravie de me revoir, je t’excuse. » Kennedy croisait les bras devant elle en agitant la tête négativement. Il était juste irrécupérable, ça ne valait même pas la peine d’espérer qu'il change. Le plus triste était que ça la fasse marrer à présent, quand ça l'avait tant soûlé à l'époque. Sans doute que le côté répétitif avait eut raison d'elle, alors que là, elle se revoyait au lycée - période dont elle n'était pas nostalgique du tout. Niveau humour, Kennedy n'avait jamais eut la palme d'or et même si elle savait s'amuser, elle était aussi très vite blasée par les gamineries des autres qu'elle trouvait drôle deux minutes, et encore. « Dans ce cas, j'imagine qu'il va falloir trouver un autre moyen de me faire pardonner, car ça n'avait rien d'un aveu. J'ai juste eut la malchance de croiser un gars qui ne sait pas mettre un pied devant l'autre en gardant les yeux ouverts. » Haussant les épaules, Kennedy poussait un léger soupire pour exagéré son faux-agacement. Elle se contentait de lever les yeux au ciel lorsqu'il insistait une nouvelle fois sur le fait qu'elle était responsable et préférait l'ignorer. De toute façon, c'était un petit jeu ou elle n'obtiendrait pas le dernier mot puisqu'il avait choisi sa vérité avant même de savoir son identité. Légèrement mal à l'aise lorsqu'il la dévisagea quelques secondes, Kennedy était soulagée de reporté son attention sur le panier dont il parlait. Elle mit un moment à voir ou il voulait en venir, toujours décontenancée par l'intensité du regard qu'il avait posé sur elle. « Il faut être en couple pour savourer un verre de vin? » Questionna-t-elle, septique. Elle n'était pas dans la merde si c'était le cas... et n'était pas prête d'en boire à nouveau. Honnêtement, elle ne savait même pas à quand remontait sa dernière relation tant celle-ci était lointaine. Une chance que Jake, ex petit ami mais surtout meilleur ami, passait de temps en temps partager une bonne bouteille avec elle ! « Les surgelés c'est la vie! » Concluait la jeune femme avec un sourire. Le jour ou elle cuisinerait quelque chose qui demandait plus que " sortir du carton, enlever le film et mettre au four ", il neigerait pour un moment sur la capitale anglaise. Elle n'avait jamais pris la peine d'essayer parce que la cuisine ne l’intéressait pas, c'était une perte de temps qu'elle ne pouvait pas se permettre pendant ses études et qu'elle préférait économiser pour autre chose à présent. « Et toi ? Tu prévois un stock en cas de black out total du pays ou tu fais soirée céréales?» Mouai.. L'humour c'était définitivement pas son domaine d'expertise, contrairement au sarcasme. Mais elle essayait, notez l'effort!