(✰) message posté Mar 24 Mar 2015 - 11:18 par Invité
Pour une fois sa blessure n'était pas particulièrement spectaculaire, pas de plaie béante ni de brûlure. Lors d'une intervention, un escalier s'était effondré à cause des flammes, un autre pompier avait poussé Robbie pour le protéger, mais au final il s'était fracassé violemment la tête contre le sol. Heureusement qu'il portait son casque, sinon les dégâts auraient pu être bien pires. Au bout de quelques minutes, il avait déjà récupéré tous ses moyens et se sentait prêt à repartir sur une autre intervention, mais son boss n'était pas vraiment de cet avis. Apparemment la procédure voulait qu'il aille à l'hôpital pour s'assurer qu'il n'avait pas de traumatisme crânien ou d'autres séquelles de sa chute. Il avait râlé, s'était débattu, mais il avait quand même fini par se faire embarquer dans l'ambulance direction l'hôpital. Par chance, ses collègues étaient arrivés quelques minutes plus tard pour lui tenir compagnie, enfin c'était une chance jusqu'à ce qu'il remarque le docteur Wilkinson en train de bosser. Les taquineries sur la jeune femme avaient commencé et Robbie n'avait eu qu'une seule envie, fuir la salle d'attente pour rentrer chez lui. Sa frustration n'a fait que s'agrandir quand ses collègues ont été rappelés en intervention et qu'ils l'ont abandonné. Heureusement pour lui, une infirmière arrive enfin pour se charger de lui en lui posant différentes questions et l'installe dans une salle d'examen, le prévenant qu'un médecin arriverait sous peu pour s'occuper de lui. La patience n'est pas vraiment son point fort, alors il s'occupe en faisant un oiseau en origami avec un dépliant qu'il a trouvé dans la salle d'attente des urgences. La porte s'ouvre et c'est la première fois qu'il espère ne pas tomber sur la très jolie docteur Wilkinson. Ses collègues lui avaient raconté comment il avait été complètement shooté à la morphine et qu'il avait débité des conneries assez impressionnantes. Il espérait vraiment qu'il ne se soit pas trop affiché devant la chirurgienne, lui qui essayait toujours de garder la face et de faire le gros dur quel que soit la situation. Malgré toutes ses prières intérieures, c'est bien la jeune femme en question qui franchit la porte. Elle semble à peine surpris de le voir, ce qui n'est pas étonnant vu le nombre de fois où il finit aux urgences chaque mois. Il faut croire qu'on ne peut pas être un pompier complètement inconscient et intrépide, sans se blesser de temps en temps. Tout ce qu'il ressent, c'est un léger mal de tête là où il s'est cogné, mais cela ne l'empêche pas d'adresser un large sourire à la jeune femme. « Bonjour Docteur Wilkinson ! ». Il est tenté de s'excuser pour ce qu'il aurait bien pu raconter sous morphine, même s'il ne s'en rappelle pas vraiment, mais il n'a pas envie de mettre le sujet sur le tapis. Elle s'est toujours montrée très professionnel de toute façon et avec un peu de chance il ne lui aura dit de compromettant. Déjà qu'il avait réussi à faire une blague douteuse la toute première fois qu'il l'avait rencontré, en faisant référence aux rasoirs Wilkinson. Il tente d'apparaître aussi impassible et cool qu'à l'accoutumer, mais il fait tourner son oiseau en origami nerveusement entre ses doigts. Sans réfléchir, il tend le petit oiseau en papier en direction de Kennedy. « Cadeau ! Si j'avais su que c'était vous j'aurai fait une fleur, mais je me suis dit que ça pouvait être gênant avec un de vos collègues masculins. ». Il n'aurait probablement rien offert du tout s'il avait été confronté à quelqu'un d'autre, mais elle n'avait pas besoin de le savoir.
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(✰) message posté Mer 25 Mar 2015 - 15:07 par Invité
YOU CAN'T ALWAYS GET WHAT YOU WANT
ROBBIE CALLAGHAN & KENNEDY WILKINSON
But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ La journée commençait mal : ses deux opérations se voyaient reportées car les urgences étaient débordées et que personne d'autre n'était disponible pour aller y prêter main forte. Kennedy avait à une époque adoré travailler à la mine - comme ils l'appelaient - surtout lors de gros accidents qui lui apportaient des cas plus invraisemblables les uns que les autres. Seulement, la jeune femme avait bien vite réalisé que lors de cas exceptionnels, elle était de toute façon bipée pour une consultation, sans avoir à traiter tous les autres, minimes. L'agitation n'était plus ce qui la motivait : elle voulait des patients à opérer, des vrais, avec des traumas importants. Hors, la plupart du temps, les urgences étaient quand même un amas de petits bobos qui pouvaient être soignés par n'importe quel internet de première année, voir même par une infirmière. Docteur Hopkins - résidente ici bas - n'étant pas sa plus grande fan, Wilkinson n'avait pas le loisir de choisir les cas qui l’intéressaient et prenait simplement le lit qu'on lui désignait, un après l'autre jusqu'à ce que sa journée se termine. Lit 6, chute sur la tête, pas de plaie. Elle soupirait avant même de voir le patient : pas même un petit trauma, sans le voir elle savait que ce patient sera sien pour deux minutes chrono avant d'être envoyé au scanner et repartir tranquillement chez lui. Tirant sur le rideau, Kennedy se mordait la joue en découvrant l'identité de son patient, levant les yeux au ciel. Quand allait-il arrêté de jouer à Mike Giver en intervention? « Monsieur Callaghan. » Elle répondait poliment, non sans un sourire amusé en souvenir de tout ce qu'il avait pu lui débité lors de son dernier passage par la case hôpital. Elle avait eut à le mettre sous Morphine, ce à quoi il avait "mal" réagit. La jeune femme se concentrait sur la procédure en général pour ne pas y faire référence et préparait son tensiomètre avant d'arrêter son regard sur l'objet qu'il lui tendait, arquant un sourcil septique. « Vous voulez me faire un vrai cadeau? Arrêtez de vous cogner, vous allez finir par vous tuer. » Précisait-elle sur un ton maternel. Elle, maternelle, la blague. Se cogner, se brûler, se blesser, Robbie devait avoir fait le tour des blessures possibles en interventions et encore elle n'était pas toujours la personne à s'occuper de lui. Dieu seul savait ce qu'il avait eut d'autres sans qu'elle n'en sache rien. Tendant le bras, la jeune femme prenait malgré tout l'origami qu'il lui tendait et l'observait un instant. « Vous savez que vous avez possiblement ruiné la seule page intéressante du magasine en question? » Comme un enfant aurait pu le faire... « Merci. C'est pour mon sourire magnifique? » Pour accompagner ses gestes à la parole, elle lui en adressait un avant de se détourner pour poser l'oiseau en question sur son plan de travail. C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle fasse référence à ce qu'il avait bien pu lui dire - et pour le coup, ce compliment faisait toujours plaisir à entendre. C'était bien là l'une des qualité de Kennedy, si elle pouvait se montrer froide et distante, elle n'en restait pas moins souriante ce qui la rendait sans doute faussement chaleureuse aux yeux des autres. Attrapant son bras, elle y plaçait la brassière autour et commençait à pomper pour prendre sa tension, attendant que ce soit fait pour reprendre la parole. « Qu'est ce qu'il vous est arrivé cette fois? » Elle attrapait la petite lampe qui se trouvait dans sa poche en lui faisant signe de suivre celle-ci. Quand bien même elle préférait rester là à lui faire la conversation plutôt que de passer au patient suivant, elle se devait de continuer à l'examiner. Ne manquerait plus que leur petite conversation la fasse passer à côté d'une hémorragie cérébrale - sans aucune exagération.
(✰) message posté Mer 25 Mar 2015 - 19:07 par Invité
Le tensiomètre entre dans son champ de vision, ce qui le fait profondément râler intérieurement, pourquoi personne ne voulait entendre qu'il allait parfaitement bien, pas besoin d'en faire tout une histoire. C'est pourquoi il préfère offrir son oiseau plutôt que ses blessures imaginaires. « Vous voulez me faire un vrai cadeau? Arrêtez de vous cogner, vous allez finir par vous tuer. ». Robbie affiche un sourire triomphant, la jolie chirurgienne s'inquiétait pour lui, elle était loin de l'image d'un robot insensible que certaines personnes lui avaient décrite. Il se sentait privilégier et il aimait ça. Un homme aime se sentir spécial. « Vous savez que vous avez possiblement ruiné la seule page intéressante du magasine en question? ». Il fronce un sourcil, clairement elle n'avait aucune idée de la page en question. « Merci. C'est pour mon sourire magnifique? ». Son sourire lui tombe devant cette question, certes elle avait un sourire magnifique, mais à son souvenir il ne lui avait jamais mentionné et ce n'était clairement pas le style de la jeune femme de se jeter des fleurs de la sorte. Robbie se demande si ce n'est pas un des détails qu'il aurait pu lâcher sous morphine, mais il ne se laisse pas décontenancer pour autant préférant ignorer cette question pour se consacrer à la première à laquelle il peut répondre sans perdre la face. « Je savais pas que vous étiez branchée pêche à la truite, je vous garderai les pages chasses et pêches à l'avenir. ». Il lui adresse un sourire taquin, elle a le don de le faire sourire dans des moments qui ne sont pas toujours agréable, probablement la raison pour laquelle c'est son médecin favori. Docile, il donne son bras pour qu'elle puisse y glisser son instrument de malheur. Même s'il n'a aucun doute que tout va bien chez lui, à part sa tendance à un peu trop sourire. « Qu'est ce qu'il vous est arrivé cette fois? ». Il cligne un peu brusquement des yeux à cause de la lumière qui lui arrive soudainement, il est tenté de loucher et de regarder un peu n'importe où, mais il n'a pas envie de lui faire perdre son temps. Prenant son air le plus blasé, il explique la raison de sa présence. « Rien vraiment, un escalier s'est effondré, j'étais sur la trajectoire, on m'a poussé un peu trop violemment, ma tête a heurté le parquet. Je vais bien, mais pour une histoire d'assurance, ils m'ont forcé à venir là. ». Quand Robbie parlait de son métier, il avait tendance à tout minimiser, comme si rentrer dans une maison en feu était normal et pas du tout dangereux. C'était la même chose avec ses blessures, il n'était pas du genre à se plaindre, mais plutôt à faire le dur en serrant les dents. Malheureusement pour lui ses supérieurs le connaissaient depuis le temps et le forçaient à se rendre à l'hôpital pour un rien. « Ou alors votre magnifique sourire me manquait trop et je me suis volontairement tapé la tête contre le mur, qui sait ? ». Il prend un air faussement énigmatique de circonstance. Malgré sa tentative il n'était pas crédible du tout, il détestait venir à l'hôpital que ce soit pour lui ou ses collègues, ce qui arrivait beaucoup trop souvent à son goût, sa seule consolation était lorsqu'il avait affaire au docteur Wilkinson. Même si rallonger leur temps ensemble ne lui déplairait pas, ce n'est pas pour autant qu'il va s'inventer des symptômes abracadabrants. « Sérieusement je dois juste avoir une bosse derrière la tête, rien qui m'empêche de vivre. ». Sa plus grande hantise était l'arrêt de travail, il aimait bien trop son travail. Lorsqu'il avait eu des blessures plus sérieuses, il avait toujours fait des pieds et des mains pour avoir un arrêt maladie le plus court possible. En résumé, Robbie n'était vraiment pas le patient idéal.
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(✰) message posté Dim 29 Mar 2015 - 20:23 par Invité
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ROBBIE CALLAGHAN & KENNEDY WILKINSON
But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ « Je savais pas que vous étiez branchée pêche à la truite, je vous garderai les pages chasses et pêches à l'avenir. » La jeune femme levait les yeux au ciel sans répondre à sa remarque. Avoir Callaghan aux urgences revenaient presque à s'occuper d'un patient dont la place résidait en pédiatrie... Si elle n'avait que cela toute la journée, Kennedy perdrait bien vite patience mais là, ça avait surtout le mérite de la distraire - sans en perdre ses compétences - un peu. Son doigt passait de gauche à droite pour l'inciter à le suivre malgré l’éblouissement provoqué par la lampe. « Rien vraiment, un escalier s'est effondré, j'étais sur la trajectoire, on m'a poussé un peu trop violemment, ma tête a heurté le parquet. Je vais bien, mais pour une histoire d'assurance, ils m'ont forcé à venir là. » Logique. Elle hochait la tête avant d'éteindre sa lampe qu'elle replaçait dans sa veste, attrapant un bic ainsi que le dossier sur le bureau pour y prendre rapidement quelques notes. Pour une fois, il devait avoir raison... Rien de grave. Wilkinson n'allait pour autant pas le laisser s’échapper si facilement sans passer par un scanner par pure sécurité. « Ou alors votre magnifique sourire me manquait trop et je me suis volontairement tapé la tête contre le mur, qui sait ? » Kennedy posait le regard sur lui en se pinçant les lèvres, prenant sur elle pour ne pas le réprimander comme un gosse. Ce n'est pas comme si elle n'y était habituée... et malgré elle, on ne pouvait pas dire que ça lui déplaisait. Wilkinson remettait bien souvent les patients à leur place au moindre compliment qui ne concernait pas ses compétences médicales, histoire que les choses soient bien claires, mais elle n'en était pas encore arrivé à ce point avec Robbie. « N'avancez pas ce genre de théorie à moins de vouloir passer l'après-midi ici. En plus d'un scanner, je peux vous imposer une évaluation psychiatrique complète. » La doctoresse lui adressait un sourire fier avant de faire le tour de la table et s'assurer qu'il n'avait pas de plaie ouverte sous sa chevelure. Le pire c'est que si elle décidait qu'il en avait besoin, dans le simple but de l'ennuyer, il n'avait pas droit de refuser de s'y prêter... Mais aussi chiante soit-elle, Kennie n'avait pas encore atteint ce niveau. « Sérieusement je dois juste avoir une bosse derrière la tête, rien qui m'empêche de vivre. » Rien à signaler de ce côté là non plus. « Parfois les plus petites chutes sont les plus graves. » Miss rassurante à votre service. Combien de fois avait-elle vu des patients venir aux urgences parce que papa/maman ou la petite amie les y avait forcé, certains de ne rien avoir, et qui se retrouvaient sur le billard avec de lourdes opérations? La jeune femme ne pensait pas que ce soit le cas de Robbie, loin de là, mais la prudence n'était pas en option. « Par sécurité, je vais vous faire passer un scanner. Je ne pense pas qu'il y aie quoi que ce soit mais sait-on jamais. La caserne vous réclamera de toute façon un examen complet ainsi que les assurances. » Dans le cas ou elle se trompait, bien sur... Mais il ne manquerait plus que la caserne se retourne contre l'hôpital parce qu'elle choisissait de lui faire confiance. Pour être honnête, elle ne tenait pas à le voir partir sans être à 100% sure qu'il en avait les capacités : il exerçait un métier à risque et mettait sa vie et celle des autres en danger s'il entrait dans un building en fond avec des étourdissements. Ré-installée rapidement à son bureau, elle préparait les papiers avant de se relever pour les lui tendre. « Vous pouvez monter au scanner, au deuxième étage. Je vais appeler pour qu'ils vous fassent passer en priorité et vous redescendez ensuite directement ici. » Avec un peu de chance, aucune vraie urgence ne serait présente et il allait passer directement, malheureusement elle ne pouvait rien promettre à ce niveau là, son cas n'étant clairement pas prioritaire. « Une infirmière peut se charger de vous y conduire si vous vous sentez étourdi. » Kennedy le connaissait suffisamment pour savoir qu'il n'accepterait sans doute pas de se faire conduire en chaise roulante comme un grand malade à travers tout l'hôpital mais c'était son travail de lui proposer, dans le cas ou il était pris de vertiges. « Ne pleurez pas, ça devrait aller vite et ne nécessite pas de morphine. » Ajoutait-elle face à sa mine renfrognée, dans un sourire légèrement moqueur avant d'ouvrir les rideaux pour lui permettre de quitter les lieux.
(✰) message posté Mar 31 Mar 2015 - 15:16 par Invité
La menace de l'envoyer faire une expertise psychiatrique le calme un peu, déjà qu'il n'est pas très réjouis à la possibilité de devoir subir un scanner. Être enfermé, sans bouger dans cette espèce de cercueil mécanique le fait un peu flippé. « Parfois les plus petites chutes sont les plus graves. ». Pendant une seconde, il s'imagine les pires scénarios comme dans les séries médicales dont sa sœur raffole et le forcer à regarder. « Par sécurité, je vais vous faire passer un scanner. Je ne pense pas qu'il y aie quoi que ce soit mais sait-on jamais. La caserne vous réclamera de toute façon un examen complet ainsi que les assurances. ». Il soupire, mais comprend vite qu'il n'est pas en position de négocier, de toute façon il ne pouvait pas retourner à la caserne sans un papier d'un médecin assurant que tout était en état de fonctionner chez lui. Il serait presque mécontent d'être tombé sur le docteur Wilkinson aujourd'hui, avec quelqu'un de moins consciencieux, il aurait pu s'en sortir avec un simple examen de routine. « Vous pouvez monter au scanner, au deuxième étage. Je vais appeler pour qu'ils vous fassent passer en priorité et vous redescendez ensuite directement ici. ». Soudainement il se rappelle, pourquoi c'est elle sa préférée. Ce qu'il déteste encore plus que les examens médicaux c'est devoir attendre sans rien faire pendant des lustres. Il lui offre un sourire reconnaissant. « Une infirmière peut se charger de vous y conduire si vous vous sentez étourdi. ». Elle n'a même pas le temps de finir sa phrase, qu'il a déjà sauté sur ses deux pieds. Aucune chance qu'il accepte de se faire balader dans l'hôpital comme un vrai malade, il risquerait de croiser quelqu'un qu'il connaît avec sa veine, puis le personnel médical avait mieux à faire que ça de toute façon. « Ça va aller. ». Il n'était pas en sucre, puis même avec une jambe cassée, il aurait insisté pour y aller à cloche-pied ou avec des béquilles. « Ne pleurez pas, ça devrait aller vite et ne nécessite pas de morphine. ». Son regard se veut noir quand elle le taquine aussi ouvertement sur le sujet, mais son visage esquisse quand même un sourire. Quand ses collègues mentionnaient l'incident, il avait tendance à grogner et râler, mais elle était bien plus jolie que ses collègues, alors il le tolérait bien plus facilement venant d'elle. « Encore heureux ! ». Il lui fait un geste de la main en s'éloignant, connaissant assez bien l'hôpital désormais, il n'a aucun mal à se rendre jusqu'au deuxième étage où ce scanner de malheur l'attend.
Comme prédit, il ne met pas longtemps à être pris en charge, juste le temps de s'ennuyer et de faire une grenouille en origami avec le ticket de métro qui traînait dans sa poche. À ce rythme-là, la jeune femme va vite devenir son héros. C'est sans surprise qu'il se fait réprimander pour son incapacité à rester tranquille pendant la durée du scanner. Il est soulagé quand il se retrouve dans le couloir de l'hôpital, libre de ses mouvements. En passant devant un distributeur, il fait une halte pour se prendre un chocolat chaud bien mérité. Après sa petite pause ravitaillement, il reprend son périple en direction des urgences et constate que rien n'a vraiment bougé en son absence. Il ne lui faut pas longtemps pour localiser le docteur Wilkinson en train de remplir un dossier sur le comptoir des urgences. Discrètement il s'approche pour venir déposer son nouvel origami à côté d'elle. « Tadam, j'ai même pas eu besoin de m'attaquer à vos précieux magazines cette fois ! ». Dans quelques minutes, ce petit passage inattendu aux urgences serait derrière lui, alors autant laisser un bon souvenir de son passage. Il n'est pas vraiment inquiet des résultats de son scanner, mais il ne peut s'empêcher de jouer le patient mélodramatique pour décrocher un de ses fameux sourires à la jeune femme. « Si jamais vous me découvrez une tumeur au cerveau, le genre de truc incurable, vous avez une formule où le condamné à mort a le droit à un dernier vœu ? Parce que j'ai quelques idées. ».
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(✰) message posté Mer 8 Avr 2015 - 10:41 par Invité
YOU CAN'T ALWAYS GET WHAT YOU WANT
ROBBIE CALLAGHAN & KENNEDY WILKINSON
But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ Kennedy ne pouvait s'empêcher face à son regard noir, tout en agitant sa main pour le chasser des urgences au plus vite. C'était dans leur intérêt à tous les deux : au plus vite il redescendait du scanner, au plus vite il pourrait retourné à la caserne et elle s'occuper du prochain patient. Il y avait de forte chance qu'elle doivent se contenter de recoudre des minis bobos mais ça faisait partie du métier... La jeune femme prenait l'oiseau qu'il lui avait fait et le plaçait dans son casier sous l’œil de Gina et son sourire qui en disait long. « Il est plutôt mignon et il demande toujours après vous. Le pompier. Si j'étais vous... » Elle se taisait en voyant le regard de Kennedy qui la fusillait. « Si j'étais vous, je me préoccuperais un peu plus de la paperasse et un peu moins des beaux gosses qui se perdent aux urgences. » Kennedy avait essayé de ne pas employer un ton super agressif mais la remarque était la même : faîtes donc votre boulot. La jeune femme culpabilisait presque de l'avoir remballée de la sorte, Gina était l'une de ses réceptionnistes préférées, toujours le sourire et un mot pour rire... Mais s'il y a bien un truc qui l'insupportait, c'était que ses collègues se mêlent de ses affaires, il y avait une barrière entre vie privée et vie professionnelle, ils étaient limité à cette dernière. Elle se concentrait elle-même sur le dossier de Robbie afin qu'il puisse quitter les lieux au plus vite avec l'autorisation de reprendre la boulot, avant de passer au dossier suivant, celui d'un patient admis un peu plus tôt.
Sérieuse, elle ne levait la tête de ses dossiers que lorsque Gina attirait son attention, désignant du doigt le bout du couloir ou Robbie déambulait dans leur direction. « Mignon... » Gina murmurait à peine dans son sourire amusé, ce qui eut le donc de faire rire Kennedy qui perdait tout son sérieux. S'il y avait bien une personne qu'elle n'allait pas bouffer pour avoir osé en revenir à ça, c'était Gina. Elle levait finalement les yeux au ciel avant de poser son regard insistant sur elle pour lui dire clairement de s'abstenir de tout commentaire une fois Callaghan présent. « Tadam, j'ai même pas eu besoin de m'attaquer à vos précieux magazines cette fois ! » Kennedy avait le petit origami sous les yeux et Gina en arrière plan avec un sourire qu'elle avait envie de coudre pour ne plus le voir. C'est limite si elle ne levait pas son pouce pour lui montrer qu'elle avait avait raison. « C'est ce qu'on vous apprend à l’académie ou vous êtes autodidacte ? » Demandait-elle dans un nouveau sourire, en glissant l'origami dans son casier avec le précédent. Wilkinson n'avait pas de bureau personnel aux urgences et n'avait que son casier - ou ses poches ou les pauvres bêtes se retrouveraient vite en milles morceaux. La chirurgienne lu faisait signe de la suivre pour reprendre place dans la salle qui l'avait accueilli quelques minutes plus tôt et s'éloigné de la réception. Installée directement sur son ordinateur, elle entrait son nom pour obtenir les scanners qu'il venait juste de passer. « Si jamais vous me découvrez une tumeur au cerveau, le genre de truc incurable, vous avez une formule où le condamné à mort a le droit à un dernier vœu ? Parce que j'ai quelques idées. » Wilkinson l'ignorait quelques secondes pour terminer d'analyser ses scans avant de finalement relever la tête vers lui, croisant les bras pour paraître faussement exaspérée. « Nous ne sommes malheureusement pas magiciens... Que ce soit pour soigner quelque chose d'incurable, ou pour réaliser le dernier vœu d'un patient. Il faut que ça reste réalisable mais on essaye de faire de notre mieux. » En vrai, cette tâche revenait surtout à la famille s'il ne s'agissait pas du confort du patient. « Vous pouvez toujours me faire part de vos idées, je verrai ce qu'on peut faire pour vous... » Elle était curieuse de découvrir quels seraient ses dernières exigences, bien que persuadée qu'il essayait juste de flirté avec elle. Ou elle se plantait complètement... Elle était tellement nulle lorsqu'il s'agissait de relation qu'elle pouvait voir des signe sou il n'y en avait pas... Et ne rien capter lorsque c'était gros comme un camion. Elle fermait son dossier et plaçait ses coudes sur le bureau et appuyait son menton sur ses mains jointes. « Malheureusement, quoi que ce soit, il va falloir remettre sa réalisation à plus tard, vous n'avez même pas une petite commotion. » Il était libre de quitter les lieux dés qu'elle aurait rempli ses certificats et autorisations à reprendre du service. Bien que satisfaite qu'il n'aie rien, ça l'aurait bien occupée de l'avoir aux urgences pour la journée mais l'hôpital n'autorisait pas encore de garder un patient parce qu'il était charmant.
(✰) message posté Mar 14 Avr 2015 - 19:19 par Invité
S'il continuait sur sa lancée, elle risquait de finir avec l'arche de Noé dans son casier. Lorsqu'elle fait une remarque sur où il a apprit à faire des origamis, tout ce qu'il remarque c'est son sourire, à tel point qu'il en oublie de répondre. Il adresse un sourire poli à la réceptionniste qui se trouve non loin. « On s'ennuie souvent pendant les gardes ! ». Malgré les apparences de ses visites fréquentes aux urgences, le métier des pompiers pouvaient parfois se montrer très ennuyeux lorsqu'ils n'étaient appelés sur aucune intervention. Robbie s'imagine d'ailleurs que ça doit être un peu la même chose aux urgences et que certains moments doivent être d'un ennui mortel. Robbie se laisse docilement guider jusqu'à la salle où elle l'avait ausculté un peu plus tôt. Avant même qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit sur le résultat de son scanner, il débite sa question stupide en s'imaginant le pire scénario possible. Il avait formulé cela comme une blague, mais a un moment de doute quand elle prend son temps pour lui répondre, continuant de fixer les scans. « Nous ne sommes malheureusement pas magiciens... Que ce soit pour soigner quelque chose d'incurable, ou pour réaliser le dernier voeu d'un patient. Il faut que ça reste réalisable mais on essaye de faire de notre mieux. ». Elle répond un peu plus sérieusement qu'il ne s'y était attendu et il a l'impression d'être gentiment remis à sa place. Peut-être qu'il avait mal interprété l'attitude de la jeune femme à son égard et qu'il avait simplement dépassé une ligne invisible, entre ce qui est acceptable et ce qui n'est simplement pas professionnel. Heureusement, il n'a pas le temps de tergiverser bien longtemps quand elle se remet à parler. « Vous pouvez toujours me faire part de vos idées, je verrai ce qu'on peut faire pour vous... ». Robbie fronce les sourcils, un peu perdu, tirailler entre l'impression qu'elle rentrait dans son jeu et son cerveau qui se demande si elle ne lui a pas vraiment trouvé un truc grave. « Malheureusement, quoi que ce soit, il va falloir remettre sa réalisation à plus tard, vous n'avez même pas une petite commotion. ». Il laisse échapper un gros ouf de soulagement, plus pour le côté théâtrale qu'autre chose. Pourtant, il commence presque à regretter de ne pas avoir un petit quelque chose pour pouvoir prolonger son trop court moment en sa compagnie. C'est à cet instant qu'il réalise que ses collègues avaient sans doute raison, peut-être bien qu'il a un petit faible pour la chirurgienne finalement. Il a passé tellement de temps à râler des gamineries des autres pompiers et de leur assurer que ce n'était pas vrai, qu'il ne s'est pas rendu compte qu'il y avait sans doute une petite part de vérité dans ce qu'ils racontaient. « Je l'avais dit que j'avais rien, j'ai la tête dure ! ». Une main vient naturellement se poser sur sa tête à l'endroit où il s'était cogné. En plein débat intérieur, il hésite à lui faire savoir ce qu'il avait vraiment eu en tête avec cette histoire de vœu. Son intention n'est absolument pas de la mettre mal à l'aise ou de paraître complètement déplacé. Après tout, elle pourrait très bien être en couple, malgré l'absence de bague à son annulaire gauche. Ça le ferait chier d'avoir à changer de médecin lorsqu'il se pointe aux urgences. Après quelques secondes d'hésitation, il décide de se lancer, après tout il n'a rien à perdre. Au pire, ce n'est pas un râteau qui l'empêcherait de vivre. « Juste pour information j'aurai demandé si c'était possible de vous inviter à dîner ou à boire un verre, mais je suppose que c'est hors de question maintenant qui me reste au moins quarante ans à vivre... ? ». Son expression faciale est sérieuse, mais c'est facile de percevoir son agitation en attendant la réponse. Ses yeux bleus osent à peine se poser sur le visage de la jeune femme de peur d'y déceler un élément de réponse négatif. Lui d'ordinaire si téméraire semble soudainement très humain. Il commence soudainement à regretter d'avoir dit quelque chose, parce qu'en y pensant, il y a peu de chance qu'une chirurgienne s'intéresse à lui. Avec ses diplômes par-dessus les bras, un pompier ne doit pas représenter grand-chose à côté.
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(✰) message posté Sam 25 Avr 2015 - 18:00 par Invité
YOU CAN'T ALWAYS GET WHAT YOU WANT
ROBBIE CALLAGHAN & KENNEDY WILKINSON
But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ « On s'ennuie souvent pendant les gardes ! » Il n'avait pas envie de donner un petit cours au Great Osmond Hospital? Parce qu'il fallait avouer que par moment, ses services aux urgences étaient longs et interminables - comme aujourd'hui. Kennedy avait souvent des opérations prévues et des patients qu'elle devait voir avant ou après pour un contrôle, mais il fallait par la case urgence comme tout le monde. « Je l'avais dit que j'avais rien, j'ai la tête dure ! ». La jeune femme lui annonçait le verdict et levait les sourcils en souriant à sa réflexion. Ils passaient donc au tutoiement? Faut dire que vu le nombre de fois par mois ou monsieur Callaghan se retrouvait aux urgences, elle commençait à le connaître, même si c'était avant tout sur le plan médical. Reportant son attention sur son dossier qu'elle bouclait, Kennedy ne lui portait vraiment attention que lorsqu'il reprenait la parole pour la laisser sur le cul. « Juste pour information j'aurai demandé si c'était possible de vous inviter à dîner ou à boire un verre, mais je suppose que c'est hors de question maintenant qui me reste au moins quarante ans à vivre... ? » Wilkinson plaquait son regard dans celui du pompier, certaine de s'empourprer ridiculement sous ses yeux. La jeune femme sure d'elle en tout point de vue n'avait pas de place dans sa vie personnelle. Elle avait une grande facilité à se montrer froide avec les personnes qui ne l’intéressaient pas le moins du monde... Mais à partir du moment ou l’intérêt était mutuel, Kennedy était une vraie cruche. Elle perdait toute sa confiance et passait généralement sur la défensive par fierté ou plutôt pour garder un minimum de crédibilité. Le fait est qu'elle n'était pas la plus expérimentée sur le plan sentimental et qu'il était assez facile pour elle de se planter lamentablement. Elle entendait la petite voix de Gina dans sa tête avec ses grands " je te l'avais dit ! " et se retenait de rire. « 60 plutôt. A moins de continuer à essayer de vous tuer sur le terrain.. » A moins que la vie en décide autrement mais à son age il pouvait tout de même miser un peu plus haut. Ce n'était peut-être pas la chose sur laquelle il tenait à ce qu'elle réagisse mais il lui fallait quelques secondes pour rassembler ses esprits. Des patients qui flirtaient, elle en avait régulièrement et de tout âge... A se demander si les hommes se calmaient un jour ! Mais c'était plutôt simple de les remettre poliment à leur place... Alors qu'elle n'avait aucune envie de décliner l'invitation de Robbie. « Si vous êtes préparé à l'éventualité que j'annule au dernier moment parce qu'on me rappelle ici... ça doit pouvoir se faire. » Elle s'efforçait de ne pas afficher un trop large sourire histoire de ne pas avoir l'air plus ridicule qu'elle ne l'était déjà. On ne la rappelait pas régulièrement mais c'était toujours lorsqu'elle avait besoin d'être tranquille que l’hôpital avait besoin d'elle... Puis c'était un bon moyen de sous entendre que sa carrière était prioritaire. après tout c'est ce qu'on lui avait reproché toute sa vie, au moins il ne pouvait pas être déçu en étant prévenu directement. L'espace de trente secondes, Kennedy se tournait à nouveau vers l'ordinateur qui avait terminé de charger et pressait le bouton d'impression en se levant pou se placer devant l'imprimante. « Votre dossier est en ordre, je vous donne tout ça. » Elle lui tendait le dossier à remettre à son chef et croissait ensuite les bras une fois libérée de ceux-ci. « Faites moi savoir quand ça vous arrange. Pour le dîner. Ou le verre... Un verre c'est très bien aussi. Mais pitié, évitez de le faire savoir à vos collègues. » Kennedy levait les yeux au ciel amusée, préférant ne même pas imaginer la réflexion de ces messieurs s'ils entendaient parler de l'invitation de Callaghan. Elle en avait déjà bien assez entendu lorsqu'ils étaient simplement dans la salle d'attente, même si ça l'amusait plus qu'autre chose. Ce qui n'était pas le cas de Robbie... raison pour laquelle elle le précisait, histoire de ne pas être la seule gênée des deux. Une nouvelle fois, sa technique d'autodéfense, l'attaque, revenait au galop même si elle le faisait avec humour.
Des secondes d'agonies voilà ce qu'il est en train de vivre, lui d'ordinaire si pudique sur ce qu'il ressent vient de se mettre un peu à nue devant la jeune femme et il n'aime pas vraiment la sensation. Celle d'être totalement à sa merci. Difficile d'interpréter la réaction de la jeune femme, les femmes demeuraient des créatures magnifiques, mais mystérieuses. « 60 plutôt. A moins de continuer à essayer de vous tuer sur le terrain.. ». La bouche de Robbie s'ouvre puis se referme dans le même mouvement, un peu surpris qu'elle choisisse de réagir sur ce point. Trop surpris, il ne prend pas la peine de débattre sur le fait qu'il n'avait pas franchement une hygiène de vie irréprochable, entre la cigarette et les quelques verres qu'il prenait parfois après ses gardes. Il se sent tout faible tout d'un coup, persuadé qu'elle gagne du temps pour essayer de trouver les mots adéquates pour lui mettre un râteau. « Si vous êtes préparé à l'éventualité que j'annule au dernier moment parce qu'on me rappelle ici... ça doit pouvoir se faire. ». Il cligne des yeux, une fois, deux fois, avant de se fixer sur le léger sourire de la jeune femme et de comprendre que c'est vraiment en train de se produire. Il est heureux et un petit sourire timide se fraye un chemin sur son visage, encore inquiet quelques secondes plus tôt. Pour le moment, il essaye de contenir sa joie, il exulterait probablement une fois hors de vue de la jeune femme. Quel que soit les conditions de la jeune femme, il n'aurait eu aucune objection sur la question. Puis il n'avait pas les horaires de travail les plus pratiques non plus, alternant les gardes de nuit et de jour. « C'est pas un plan pour écourter les rencards quand ils sont trop emmerdants quand même ? ». Son sourire s'élargit pour montrer qu'il est simplement en train de blaguer, il sait très bien que le métier de chirurgien est important. Il serait incapable de boycotter un appel de la caserne si jamais on avait besoin de lui en urgence, ce qui pouvait toujours arriver. Elle pianote sur son ordinateur et il se demande s'il devrait lui donner son numéro, il n'a aucune envie de passer pour le type trop à fond et d'exiger de fixer une date dès maintenant. « Votre dossier est en ordre, je vous donne tout ça. ». Sa main frôle la sienne quand il récupère le dossier et il s'insulte intérieurement en réalisant que ça lui fait ressentir quelque chose. À force il va finir par croire qu'il est redevenu un adolescent. « Faites moi savoir quand ça vous arrange. Pour le dîner. Ou le verre... Un verre c'est très bien aussi. Mais pitié, évitez de le faire savoir à vos collègues. ». Il note l'usage du vouvoiement, mais il se rend à l'évidence qu'il faudra sûrement un peu de temps pour se défaire de cette sale habitude. Il grimace en pensant à ses collègues, leurs têtes victorieuses en apprenant que Callaghan était finalement sorti avec la chirurgienne canon. Ils étaient tellement obstinés à ce sujet, que Robbie s'était demandé s'il n'avait pas mis en place un espèce de pari dans son dos. Hors de question qu'il en parle à ses collègues et sûrement pas après avoir seulement prévu d'aller boire un verre. « Oh merde moi qu'avait prévu un communiqué très officiel... ». Il resserre le dossier sous son bras, rigolant un peu tout seul de sa blague. Anxieusement, il transfère son poids d'un pied sur l'autre, sentant que leur entrevue va inéluctablement s'achever. Pour une fois, il a le réconfort de savoir qu'il va la revoir, de façon planifier pour une fois. En plus, il risque de découvrir à quoi elle ressemble en dehors de sa traditionnelle tenue de travail, rien que cette perspective lui met l'eau à la bouche. « Je crois que ce serait plus simple que tu... vous regardiez dans mon dossier, doit y avoir mon numéro de téléphone quelque part là dedans, enfin je suppose. On s'arrangera en fonction de vos gardes comme ça, mais je dois vous prévenir que je tiens beaucoup mieux l'alcool que la morphine. ». Elle avait déjà fait allusion à son petit délire sous morphine à plusieurs reprises, alors il pouvait se le permettre lui aussi. Histoire de partir sur un dernier sourire.
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(✰) message posté Mar 5 Mai 2015 - 14:18 par Invité
YOU CAN'T ALWAYS GET WHAT YOU WANT
ROBBIE CALLAGHAN & KENNEDY WILKINSON
But if you try sometime you find you get what you need ✻✻✻ Se concentrer sur le dossier du patient lui permettait de reprendre un peu son calme sans laisser le stress prendre le dessus. Clairement, Wilkinson était bien plus inquiète à l'idée d'aller boire un verre avec un - presque - inconnu que d'entrer en salle d'opération pour un cas tout à fait improbable. Elle détestait être vulnérable et avait tendance à gâcher ses rendez-vous en cherchant simplement à se montrer beaucoup trop sur d'elle pour masquer le fait qu'elle ne l'était pas du tout. « C'est pas un plan pour écourter les rencards quand ils sont trop emmerdants quand même ? » Elle levait les épaules avec un petit sourire en coin. « Qui sait... C'est un bon plan ! Merci pour l'astuce, je note au cas ou... » Précisait-elle avec un sourire amusé. En vrai, il n'y avait jamais pensé car elle allait rarement en rendez-vous et n'avait aucune honte à y mettre court si elle en avait marre. Mais le plan de Robbie était assez intéressant pour ne pas passer pour la pire des garces... Il lui suffisait de demander à Nate de la biper à une certaine heure. Si ça se passait bien, elle ignorait son appel, si elle rêvait de s'échapper, elle sautait sur l'occasion... Enfin encore faudrait-il qu'elle parle à Nathaniel, ce qu'elle ne faisait plus vraiment depuis qu'ils s'étaient pris la tête sur son mariage et la vie qu'il menait. « Oh merde moi qu'avait prévu un communiqué très officiel... » Elle grimaçait en réalisant à quel point sa remarque était ridicule... Mais bon tant pis, au moins elle était certaine de ne pas en entendre parler dés qu'un pompier de son équipe finirait aux urgences - et elle en voyait défiler, lui en tête de liste ! « Je crois que ce serait plus simple que tu... vous regardiez dans mon dossier, doit y avoir mon numéro de téléphone quelque part là dedans, enfin je suppose. On s'arrangera en fonction de vos gardes comme ça, mais je dois vous prévenir que je tiens beaucoup mieux l'alcool que la morphine. » Kennedy se mordait légèrement la lèvre en réfléchissant. Certes, elle avait son numéro, mais elle n'aimait pas l'idée de le re-contacter elle, ayant l’impression d'en oublier totalement son professionnalisme - ce qui était complètement faux.« Ah oui? Dommage, tu viens de supprimer ma plus grande motivation à accepter cette invitation. J'ai appris tellement de choses intéressantes la dernière fois... » Elle riait avant de lui tendre la main dans un sourire, car malheureusement il n'était pas le seul patient à traiter aujourd'hui. « Je te libère, tes collègues doivent attendre ton retour morts d’inquiétude. A bientôt monsieur Callaghan. » Elle exagérait à pine. Autant elle avait réussi à le tutoyer, autant elle allait se contenter de son nom de famille sur son lieu de travail. La chirurgienne attendait qu'il aie quitté les lieu avant de se rendre au bureau pour prendre son prochain dossier, un sourire sans doute beaucoup trop ravi accroché aux lèvres. Gina n'allait pas la rater, elle le savait...
✻✻✻
Kennedy avait envoyé un message à Robbie la veille pour savoir s'il était disponible aujourd'hui à 19h, légèrement inquiète qu'il l'envoie balader. Elle avait eut à annuler leur petite sortie la semaine dernière du à un grave accident sur la route ayant causer de nombreuses victimes... Sauf qu'avec toutes ses blagues douteuses, elle n'était pas certaine qu'il y croit. Elle aurait tout aussi bien pu annuler parce qu'elle avait changer d'avis... Il avait par chance répondu favorablement et elle était fin prête à s'y rendre, perchée sur ses escarpins avec une petite robe imprimée et un gilet. La jeune femme avait du se changer une dizaine de fois de peur d'en faire trop, lui qui ne la connaissait que vêtue de son pantalon bleu et sa chemise blanche. Pourtant, Kennedy était une femme qui détestait les pantalons depuis toujours et ne portait que jupe et robes assez classiques en dehors du boulot, mais jamais rien de provoquant. Elle avait fini par abandonné et se rendre au lieu de rendez-vous... Après tout, dans le pire des cas, il se dirait qu'elle en avait fait beaucoup parce qu'il lui plaisait vraiment ce qui n'était pas faux. Elle empruntait un taxi histoire de ne pas traverser Londres à vélo et arrivait avec dix petites minutes d'avance devant le pub/bar qu'il avait choisi. Kennedy avait toujours été ponctuelle (à l'extrême) et ne supportait pas les gens en retard, résultat, elle avait vu large pour le trajet sans savoir la circulation qu'elle allait avoir sur la route.