"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici We could have been brother in law, mate. (andrew) 2979874845 We could have been brother in law, mate. (andrew) 1973890357
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We could have been brother in law, mate. (andrew)

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() message posté Mar 3 Fév 2015 - 0:14 par Invité


You can't help getting older, but you don't have to get old ✻✻✻Un coup de fil à mon téléphone m’indiqua que j’avais deux minutes de retard, et avec toute la désinvolture du monde j’haussai les épaules. Cela faisait douze ans maintenant qu’Andrew me connaissait, il n’allait pas être surpris de me voir arriver en retard. Au contraire, il risquait même d’être surpris de me voir arriver avec moins de quinze minutes de retard. De toute façon, j’avais toujours une bonne excuse, et j’étais assez sur qu’il n’allait pas perdre le temps de me demander d’en sortir une. Je me passai une main dans ma tignasse brune, satisfait que la pluie qui venait de s’abattre sur Londres ne m’avait pas crée des bouclettes. Vain ? Pas particulièrement, mais trois ans de mannequinat avait crée des habitudes. Je pris la direction de la sorti du métro, prenant le rythme des londoniens pour monter les escalators, c’est à dire attendre que cela passe. Même si j’étais né à Londres, et y avait grandi pendant cinq ans, je ne pouvais prétendre être de cette ville. Après tout, ces années d’enfance ont été trop vite oubliées, et les deux années passées à Eton ainsi que l’année d’université n’avaient pas été les meilleures. Non, j’étais beaucoup plus international, et au final, après avoir passé plus de sept ans au Japon, je me sentais bien mieux là bas. Mais il se trouvait que Londres était la ville de mes sœurs, et je voulais passer du temps avec elle. C’était bien parce qu’elles étaient là que je restais. Car sinon, je n’avais pas particulièrement d’autre raison de rester. Pas de boulot, et je n’étais pas resté assez longtemps à Londres pour avoir des amis proches. Et d’un côté, je voulais retourner en Chine, en Italie, et au Brésil. Je poussais la porte du Starbucks, profitant de ce mouvement pour changer le cours de mes pensées. Il était tout à fait logique et normal que voyager me manque, car j’avais passé les vingt dernières années à ne faire que cela, mais des instants dans la vie imposait un arrêt, un moment pour se poser et respirer. Je levai des yeux marrons vers les tables et aperçu une tête que je reconnaissais bien. Et ce, malgré les mois qui séparaient notre dernière rencontre. Je fis un mouvement de la main, accompagné d’un sourire, puis me dirigeai vers le bar. Arrivé devant une blonde derrière le bar, j’énonçai ma commande puis tendit la monnaie nécessaire. Je réfléchissais pendant quelques secondes sur la provenance de cet argent, me demandant s’il venait de mon compte italien ou pas. Depuis qu’Eugenia avait découvert que j’étais bien plus riche que je ne le paressais- et surtout bien plus riche que je ne le pensais-, j’utilisais beaucoup plus ce compte, et il en semblait sortir de l’argent sans limite. Et c’était grâce à cela que j’avais pu offert à mes sœurs un cadeau de Noel à la hauteur. Avec un sourire aimable, je reprenais la monnaie que me rendait la jeune femme. Comme, pour une fois, il n’y avait personne devant moi, je récupérai rapidement mon café, et me posai en face d’Andrew. « Hey, comment ça va mon petit américain ? »Je regardai d’un air distrait sa tête, essayant de savoir s’il avait changé ou pas. « Tu devrais essayer le font de teint mon vieux, tu sais ça fait des merveilles. » J’éclatai de rire en voyant sa mine, et prit une gorgée du liquide brûlant.
Nous nous connaissions depuis des années, et ce depuis que nos lycées respectifs, lui américain et le mien japonais, avaient décidé que d’avoir des correspondent nous ferrait apprendre beaucoup de chose sur la vie d’élèves dans d’autres pays. Ou une connerie du genre. Et j’étais tombé sur le jeune Andrew, avec son petit sourire en coin, et son nom allemand. Quant à mon nom, qui n’était pas particulièrement japonais -Ó Seachnasaigh était étrange mais pas asiatique- il avait facilité les discussions, car après tout l’anglais était ma langue maternelle. Et tandis que mes camarades avaient du mal à produire trois mots d’anglais, je discutais assez longtemps avec Andrew, et formais une amitié qui durait encore depuis. Il était de ses vieux copains de qui j’attendais avec joie des nouvelles, ceux que je ne voyais pas souvent, et ceux qu’Eugenia et Scarlet pensaient être des amis imaginaires. « Alors quoi de neuf, Andy? T’es arrivé quand ? Tu t’es fais à la météo désastreuse ? »Pour être allé chez lui, je me souvenais que le temps était bien plus clément. Une autre gorgée de café, et je levai la tête pour voir la serveuse blonde regarder notre table d’un air étrange. Elle devait regarder Andrew. Avec son air de bonne famille et sa tronche, il avait toujours le chic pour attirer tous les regards. Je rigolai de nouveau avant de regarder d’un air attendrit Andy, ma main venant glisser sur la table pour saisir la sienne dans un mouvement de tendresse et d’affection. « Tes beaux yeux m’avaient manqué, Andy chou. » Je laissai passer un soupire, tout en essayant de cacher mon rire. « Mes nuits étaient bien froides sans toi… » Mon visage essayait tant bien que mal de rester sérieux, mais ce n’était pas un talent que je possédais. J’avais surtout très hâte de voir la tête du Von Ziegler, ce qui aurait sûrement comme conséquence de me faire rire encore plus. Et puis comme il était fiancé maintenant, du moins c’est ce qu’il m’avait dit. Avec je ne sais pas qui, mais je n’arrivais toujours pas à croire qu’il avait décidé de passer l’arme à gauche. Enfin de se marier. Il était bien trop jeune pour cela.
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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 15:52 par Invité
  We could have been brother in law, mate
Bartholomew  & Andrew



Andrew envoya un bref sourire à la serveuse qui lui tendit son café et elle lui rendit immédiatement. Il attrapa le gobelet brûlant, son regard faisant brièvement le tour du starbuck sans voir la touffe de cheveux parfaitement reconnaissable de son ami. Forcément. Il ne s’attendait pas réellement à le voir à l’heure, de toute façon. Et surement pas en avance, or comme il ne connaissait pas tellement bien la ville, il avait préféré partir en avance et avait donc quelques minutes d’avance sur l’heure qu’ils avaient établis. Levant les yeux au ciel avec un sourire blasé, il partit à la recherche d’une table, zigzaguant entre celles qui ne l’intéressaient pas jusqu’à se laisser tomber sur un siège d’où il pouvait faire face à la porte, histoire de ne pas louper son entrée. Soupirant doucement, il tira son téléphone de sa pioche, pianotant dessus quelques instants jusqu’à atteindre ses sms. Avec la force de l’habitude, il les fit défiler rapidement du bout du doigt, s’arrêtant sur ceux qu’il avait reçu de Blake, ses sourcils se fronçant légèrement alors qu’il essayait instinctivement de voir ce qui pouvait se dissimuler entre les lignes qu’elle lui avait écrit, comme si c’était la clef de toutes ses interrogations. Haussant les épaules pour lui-même, il finit par tomber sur un sms de Clarence. Un bref sourire amusé lui vint et il finit par reposer le portable. Lui et le jumeau de Blake ne s’écrivait pas encore beaucoup pour l’instant, mais c’était quelque chose qu’il trouvait malgré tout agréable, il avait un humour et une manière de le taquiner qui éclaircissait quelque peu ses journées. Le bruit de la porte du café qui s’ouvrit lui fit relever la tête et ses yeux noisette attrapèrent immédiatement la haute silhouette reconnaissable de Bartholomew. Il se redresse légèrement sur sa chaise et répondit à son signe de la main par un similaire, une moue amusée aux lèvres. Finalement, sortir avait été une bonne idée et puis cela faisait un moment qu’il n’avait pas vu celui qui était à la base son correspondant de lycée. Il avait eu énormément de chance de tomber sur celui qui parlait parfaitement anglais, et pour cause vu ses origines. Leur amitié s’était bien développée depuis cette époque et Andrew s’en voulait un petit peu de ne pas avoir songé à le prévenir de sa présence dans la pluvieuse ville de Londres. C’était pourtant toujours un vrai plaisir pour lui de le voir et de passer un moment avec lui – ça n’était pas si souvent que ça après tout vu la tendance que l’autre homme avait de voyager constamment. Peut-être qu’il avait juste vraiment la tête beaucoup trop prise…
Il suivit son ami du regard jusqu’à ce que celui-ci s’installe devant lui, entamant directement la conversation. C’était ça qui était bien avec lui, il n’y avait que rarement de blanc entre eux. « Hey, comment ça va mon petit américain ? » Il haussa un sourcil amusé au surnom et secoua légèrement la tête, soufflant, «  Ca n’est pas parce que tu es indécemment grand que tu dois me traiter de petit, tu sais. » Il lâcha, haussant un sourcil dans sa directement avant de prendre une gorgée de son café. « Tu devrais essayer le fond de teint mon vieux, tu sais ça fait des merveilles. » Cette fois, c’est un air presque vexé qui lui vint et il se renfonça légèrement dans son siège sous le rire de son ami. Ses doigts passèrent par réflexe sur son visage, effleurant les cernes qui commençaient à s’y installer. « J’ai un peu de mal à me faire à Londres et je ne dors pas beaucoup, c’est vrai, mais ça n’est pas si pire que ça. » Il marmonna, éludant un peu le commentaire et surtout diminuant grandement l’importance de ses insomnies et de ce qui les causaient réellement. Son sourire revint malgré tout rapidement alors qu’il fixait à nouveau son regard sur lui et il l’étudia quelques secondes, cherchant à voir si des changements importants avaient eu lieu depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vu il y avait de ça quelques mois maintenant. « Alors quoi de neuf, Andy ? T’es arrivé quand ? Tu t’es fais à la météo désastreuse ? » Une grimace franche lui étira les lèvres alors qu’il secouait la tête. «  Non, loin de là. Il fait affreusement froid dans ce pays, ça ne devrait pas être permit. » Il grimaça et jeta un regard presqu’accusateur vers la rue encore trempée de la récente pluie. « Pour être honnête, la Nouvelle Orléan m’a manqué dès que j’ai mis un pied dans l’aéroport de Londres. » Plaisanta-t-il à peine avant de reprendre plus sérieusement. «  Mais sinon je suis arrivé quelques jours après le nouvel an et Olivia – la sœur de ma fiancée – nous héberge, moi et le jumeau de Blake, Clarence, qui est parti en même temps que moi. » Nul besoin de dire qu’il y avait beaucoup plus de monde que ce à quoi il était habitué et avec lequel il était à l’aise. Il s’apprêtait à continuer quand la main de Bart’ glissa sur la table pour venir saisir la sienne, le faisant se figer avec surprise. « Tes beaux yeux m’avaient manqué, Andy chou. » Interloqué il le fixa avec une perplexité grandissante, son regard se plissant légèrement pour essayer de comprendre. « Mes nuits étaient bien froides sans toi… » Cette fois son regard s’écarquilla franchement et il s’empressa de récupérer sa main, jetant un coup d’œil autour de lui par pur réflexe. Il capta le regard de la serveuse sur lui et grimaça, comprenant soudainement. Ca ne l’empêcha pas de fusiller l’autre homme du regard, claquant plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. «  Ne fait pas ça, tu sais très bien que je déteste quand tu t’amuses comme ça. » C’était surement le genre de taquineries qui amusaient le plus grand nombre, mais Andrew préférait croire que le plupart des hommes n’aimait pas du tout qu’on s’amuse à faire croire qu’il était quelque chose qu’il n’était certainement pas. «  Abruti. » Souffla-t-il d’un ton un peu moins dur et un peu plus affectueux. Soupirant il baissa à nouveau les yeux vers son café, en buvant une nouvelle gorgée avant de reprendre. «  Au lieu de nous donner en spectacle, raconte-moi plutôt ce qu’il y a de neuf chez toi ? Ca fait un bail qu’on ne s’est pas vu, il doit s’être passé pas mal de chose. » Interrogea-t-il finalement, un sourcil haussé avec curiosité et ses deux mains hors de portée de celles de son ami.
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() message posté Ven 8 Mai 2015 - 21:20 par Invité


You can't help getting older, but you don't have to get old ✻✻✻Je laissai mon regard balayer la salle pour se poser sur Andrew, et un sourire satisfait prit possession de mon visage. Il était toujours aussi agréable de revoir des vieux amis de cette manière, des amis sur qui je pouvais compter. Il s’était excusé par sms de ne pas m’avoir prévenu de son arrivée à Londres, mais ce n’était pas une chose que je pourrais lui reprocher. En effet, des deux j’étais celui qui voyageais le plus, et surtout je ne donnais que très rarement de mes nouvelles, de où j’étais et avec qui. J’avais sûrement du lui envoyer un mot pour lui dire que j’avais quitté l’Italie pour m’installer à Londres, mais Andrew avait sûrement déduit ce que n’était qu’un arrêt parmi tant d’autres. Après tout, il n’avait pas eu tord, je n’avais pas eu l’intention de rester très longtemps, bien trop obsédé par le soleil italien qui me faisait plus d’œil que la grisaille londonienne. Alors non, je ne pouvais lui en vouloir, de cet oubli. Je n’étais même pas du genre à avoir la rancune facile. Je passai souvent bien trop vite l’éponge. Je considérais cela comme une bonne chose. Je m’installai en face d’Andrew, mes souvenirs projetant tout d’abord une image de nous deux gamins. Andrew était une preuve formelle qu’on pouvait créer d’excellentes amitiés sans se voir, juste en se parlant. Je ne l’avais pas rencontré tout de suite, et je savais que si j’avais pu gardé contact avec mon américain de correspondant, cela n’avait pas été le cas d’autres japonais de ma classe. Je m’en sortais chanceux. Surtout quand je pouvais encore lui parler sans me sentir nostalgique, ou alors sentir que les années avaient abolis tout contact possible. Mais c’était sûrement parce que je n’avais pas tellement changé depuis dix ans, malgré quelques centimètres en plus. Andrew avait changé, mais au final il avait gardé cette espèce de raffinement qu’il avait même gamin, ce comportement qui le rendait si différent de moi. Je portai le café à ma bouche, savourant le liquide chaud qui me brûlait quasiment la langue. Boire un café aussi chaud ne m’avait jamais dérangé, au contraire. « Ca n’est pas parce que tu es indécemment grand que tu dois me traiter de petit, tu sais. » Je haussai les épaules, un sourire léger sur les lèvres. « Sûrement, mais tu dois avouer que ‘mon américain’ sonnait un peu étrange quand même. Ca doit être déjà assez horrible de vivre avec un accent comme le tiens, faut pas en rajouter... » Mon rire traversai mes mots tandis que je levai mon café en direction d’Andrew, comme si je levai mon verre à sa gloire.
Je regardai Andrew se passer une main sur le visage, ses traits tirés se détendant sous ses doigts. A vrai dire, il n’était pas non plus marqué complétement par la fatigue, mais on voyait aisément qu’il n’était pas reposé. Je ne pouvais que le comprendre. Eugenia avait passé une autre nuit à l’hôpital, et comme d’habitude, ceci était synonyme d’une nuit blanche passée avec une bouteille de rouge et Scarlet toute aussi déprimée que moi. « J’ai un peu de mal à me faire à Londres et je ne dors pas beaucoup, c’est vrai, mais ça n’est pas si pire que ça. » J’inclinai la tête sur le côté, grimaçant alors que je regardai par l’énorme vitre. Oui, je pouvais voir pourquoi il ne se faisait pas à Londres. « Non t’inquiète, tu fais pas peur. Pour l’instant. » Je laissai mon ton léger pour ne pas qu’il se vexe trop.
« Non, loin de là. Il fait affreusement froid dans ce pays, ça ne devrait pas être permit. » J’éclatai de rire, une main passant dans les mèches humides qui composaient mes cheveux. Comme je comprenais... « Pour être honnête, la Nouvelle Orléan m’a manqué dès que j’ai mis un pied dans l’aéroport de Londres. » J’acquiesçai d’un mouvement de tête bien trop sérieux. « Dis toi que j’ai passé les trois dernières années à Milan. Et avant ça, presque deux ans en Australie. Tu penses réellement que je le vis bien ce retour dans le pays de la grisaille et des têtes désespérées des anglais ? » Et c’était pour cela que je buvais trop de café, fallait bien avoir un liquide chaud pour jarreter le froid hors de mes pores.
« Mais sinon je suis arrivé quelques jours après le nouvel an et Olivia – la sœur de ma fiancée – nous héberge, moi et le jumeau de Blake, Clarence, qui est parti en même temps que moi. » Je levai un sourcil. Il était presque autant un squatteur que moi, on dirait...C’était sympas de voir qu’au final, notre amitié était normale : nous n’étions que deux jeunes hommes qui n’avaient aucun autre moyen que de vivre que de squatter chez les sœurs. Quoi que pour ma défense, j’avais un père en commun avec les jumelles.
Puis pour me moquer de la fille qui faisait les yeux doux à Andrew, je lui pris la main, laissant mes yeux glisser dans les siens, et tenant des propos plus qu’étranges. Je n’arrivai même plus à retenir mon rire lorsqu’il retira sa main, horrifié de mon comportement. Je ne sais même pas pourquoi il était comme ça, il savait très bien comment je me comportais. « Ne fait pas ça, tu sais très bien que je déteste quand tu t’amuses comme ça. »Vu le mouvement de tête d’Andrew vers la serveuse, il comprit la raison de ces mots, et je riais d’avantage. Je me demandai s’il savait que j’avais déjà été avec des hommes ou pas. Ou alors que je me doutai qu’il y avait autre chose derrière. Je le connaissais depuis longtemps, et surtout, je savais qu’il y avait autre chose derrière ses mots. Il était bien trop intelligent pour cela. « Abruti. » J’haussai de nouveau les épaules, un sourire amusé sur les lèvres. « Mais je suis ton abruti, non ? » Je repris également de mon café, tournant la page, car j’étais peut-être plus idiot qu’Andrew, mais cela ne voulait pas dire que je ne savais pas quand m’arrêter. Et puis il continua, donc j’enchainai. « Au lieu de nous donner en spectacle, raconte-moi plutôt ce qu’il y a de neuf chez toi ? Ca fait un bail qu’on ne s’est pas vu, il doit s’être passé pas mal de chose. » Un autre sourire, et une autre gorgée avant de me lancer dans mes terribles péripéties. « Où commencer... Je suis parti de Milan, parce que ça commençait à me faire assez chier en fait. Du coup j’ai regagné Londres et j’ai décidé de prendre ma vie en main. Pourquoi tu te marres Andrew, c’est méchant. » Je m’interrompais pour regarder avec amusement Andrew avant de continuer. « J’ai fais la connaissance de mes demi-sœurs. Je sais pas si tu le savais mais mon père a eu des filles, qui ont six ans de moins que moi je crois. Et bref, je vis chez elles. Comme ça j’ai pu les rencontrer... tu te rends compte que j’ai rencontré mes demies-sœurs qu’à 27 ans ? » J’avais vraiment manqué des bonnes années.

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