a little party never killed nobody. (robin)

a little party never killed nobody.

L’ennui. Cette chose inévitable et malheureusement récurrente dans la vie de tout être humain. Ce moment où rien ne semblait suffisant. La télé ? Trop bruyante. L’ordinateur ? Mal aux yeux. Un livre ? La flemme de se concentrer. Dormir ? Pas fatigué. Étalé de tout son long sur son canapé, Charlie tentait tant bien que mal d’écumer toutes les distractions possibles et imaginables. Son regard perçant ne cessait de se poser sur chaque objet qui croisait sa route, cherchant une activité possible y étant liée. Mais rien. Absolument rien ne venait. L’ennui était dans un premier temps une chose terrible lorsqu’on y pensait, mais il se pouvait que cela soit pire encore. L’ennui du vendredi soir était la pire chose qui pouvait arriver au monde. Qui donc s’ennuyait le premier soir du week-end ? L’informaticien se trouva bien ridicule à cet instant précis, pensant à tous les gens normalement constitués qui devaient probablement profiter de leur temps libre. Non, c’était même au-delà du ridicule, c’était pitoyable. Charlie ne pouvait tout bonnement pas se résoudre à passer sa soirée ainsi.

Pris d’un élan soudain, le jeune homme s’empara de son téléphone portable et partit à la recherche de personnes potentiellement aptes à lui proposer quelque chose. Alors que les contacts restants de son répertoire se faisaient de plus en plus rare, continuant sans s’arrêter de défiler parmi les noms, l’attention de Charlie se porta sur un nom en particulier. Robin. Son esprit percuta immédiatement à la vue de son prénom, réalisant la date actuelle. En écoutant ses collègues parler à côté de la machine à café au travail, le jeune homme avait en effet eut connaissance d’une soirée organisée en ce vendredi soir dans l’une des boites les plus cotées du moment. Mais ce n’était pas n’importe quelle soirée. Une soirée en l’honneur de ces chers étudiants de médecine, voilà ce que c’était. Et bien évidemment, tout le monde savait que personne mieux que les étudiants en médecine ne savait faire la fête. L’envie de s’y rendre s’empara alors de lui, les yeux pétillants de joie à l’idée de sortir de chez lui et de fuir l’ennui.

Sans prendre le temps de prévenir son ami, Charlie se hissa de son canapé, jetant au passage son téléphone sur un coussin. S’il se dépêchait de se préparer, il avait de fortes chances d’arriver à une heure respectable à la dite soirée. En hâte, il se rendit alors dans sa chambre où il enfila un pantalon noir et une chemise. Un coup d’eau dans les cheveux, une touche de parfum, et il était fin prêt. L’informaticien, bien qu’appréciant prendre soin de lui, était bien conscient de son charme naturel et de ce fait, n’accordait pas trop d’importance à sa tenue et tout ce qui allait avec. Si la gente féminine ne craquait pas seulement en le regardant, elle le ferait en lui parlant. Il en était certain. Quand il fut donc en possession de son portable, de son argent et d’un manteau – le printemps londonien n’étant pas réputé pour sa chaleur -, le jeune homme quitta finalement son appartement. Arrivé en bas de son immeuble, il s’empressa d’appeler un taxi, levant la main dans un sourire charmeur.

La route le séparant de l’appartement de Robin n’était pas très longue, si bien qu’il arriva en moins de vingt minutes devant son immeuble. Toujours installé confortablement dans son siège arrière, il sortit son téléphone de sa poche et y regarda l’heure. Vingt deux heures quarante trois. Son ami serait sûrement encore réveillé, soit en train de travailler, soit en train de se reposer. Sans attendre plus longtemps, Charlie appuya sur son nom et l’appela. La sonnerie eut le temps de retentir quatre fois avant que son ami ne décroche. « Hey Robin, je suis en bas de ton immeuble. Habille-toi, je t’emmène à une soirée, t’as pas le choix! Oh et dépêche toi, le compteur du taxi tourne. » lui dit-il avec une voix pleine d’assurance. Sur ce, il ne lui laissa pas même le temps de répondre et raccrocha immédiatement. Comme ça, il était sûr qu’il viendrait.

CREDIT TO KAIJI

« A little party never killed nobody»

 

Charlie & Robin

V endredi soir. C’était le début du week end, ma coloc’ m’avait proposée de sortir avec elle et ses amis mais j’avais refusé, préférant rester réviser en vu des examens qui approchaient. Ces deux dernière semaines j’avais un peu décroché et ça commençais à se faire sentir dans mon travail ; j’avais du retard à rattraper alors un peu de calme ne me ferait pas de mal. Motivé, j’avais le nez plongé dans mes cours et mes bouquins depuis dix neuf trente ; j’avais à peine pris le temps de manger quelques restes tout en continuant de réviser.
Il était vingt deux heures passée et je commençais sérieusement à me dire que j’avais peut être eu tort de refuser la proposition d’Anastasya. Je décidais qu’une petite pause ne me ferait pas de mal, je fermais donc mes bouquins, sorti de ma chambre et direction le canapé je m’affala sur ce dernier. Télécommande en main j’allumais la télé et me mis à zapper en vu de quelque chose de bien. Evidement, comme la plupart du temps il n’y avait pas grand-chose, qui plus est à cette heure de la soirée. Il n’était pas tard et je n’avais pas envie de passer la soirée affalé sur le canapé à ne rien faire. Alors que je réfléchissais à ce que je pourrais bien faire j’entendis la sonnerie de mon téléphone. Je me leva pour aller chercher ce dernier qui se trouvait sur la table de la cuisine. Le nom de la personne qui appelait s’afficha sur l’écran. Charlie. Je souris ; il allait peut être me sortir de mon ennui. « Salut vieux. » J’eus à peine le temps d’aligner deux mots qu’il m’invita à une soirée en précisant que je n’avais pas le choix.
« Hey Robin, je suis en bas de ton immeuble. Habille-toi, je t’emmène à une soirée, t’as pas le choix! Oh et dépêche toi, le compteur du taxi tourne. »

Je pris le temps de jeter un coup d’œil à ce que je portais. Le jean ferait l’affaire par contre il valait peut être mieux échanger ce t-shirt par une chemise. J’en attrapais une dans la penderie de mon armoire et l’enfila en vitesse avant de me rendre rapidement à la salle de bain. Petit brossage de dents rapide, un coup d’eau sur le visage, quelques goutes de parfum et le tour était joué. Dernière chose : regard rapide dans le miroir, je passais une main dans mes cheveux pour les remettre un peu en place.

Après avoir attrapé veste, portable et portefeuille je sorti de la maison, fermant derrière moi.
J’aperçu le taxi qui attendais juste à quelques pas de chez moi. Allant dans sa direction j’ouvris la porte et entra dedans, là où mon ami m’attendait.
« T’es arrivé au bon moment, je commençais à dépérir tout seul un vendredi soir. Alors tu m’emmène où ? »  Dis-je un sourire aux lèvres.  

Codage by TAC