Qui que l’on soit au fond de nous, nous ne sommes jugés que d’après nos actes. (Charlie)

Je m'appelle Charlie et je suis née le 21 janvier 1988 à Londres au Royaume Uni. J'y est vécue pendant une grande période de ma vie et tous mes souvenirs sont raccrochés à cette ville. J'ai grandis autour de parents, modestes, basculant presque dans la richesse. Mon père dirigeait une grande entreprise à Oxford, je ne le voyais qu'une fois par semaine (le dimanche). Quant à ma mère, elle était cadre et devait apporter un maximum de clients dans sa boite. C'est ainsi qu'ils engagèrent une nounou pour m'élever. Eux, je ne les voyais que très peu. Même quand ils étaient à la maison, ils ne parlaient et ne voyaient que par le boulot. Moi, j'étais juste un objet d'art qu'on entreposait dans une pièce. Enfin, c'était ce que je pensais. J'étais super proche de ma nounou, elle m'éleva comme si j'étais son enfant et c'était tout naturellement que je la considérais comme ma deuxième mère. Quand ma mère maternelle appris ça, elle la renvoya aussitôt me laissant seule au milieu d'eux. A cette époque j'avais huit ans. C'était le jour le plus horrible de ma vie.

L'école se passait relativement bien. Bonne élève, j'étais studieuse et sérieuse, ce qui rendait heureux mes parents qui avaient déjà tracé mon avenir professionnel, c'est-à-dire devenir comme eux. Malgré leurs talents pour leur job, je ne voulais pas bousiller ma vie à entreprendre que pour le travail, cela ne m'intéressais pas et puis, j'avais une autre idée en tête, qui s'était installée comme une passion : le dessin. Au vu de mes nombreuses heures de solitudes à la maison, j'avais commencé à dessiner, libérant mon coeur et mon esprit sur un petit bout de papier. Je m'évadais et à la fin, un énorme poids avait quitté mes épaules.

Pourtant à l'âge de mes quinze ans, j'arrêtais d'être la fille modèle. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne pouvais plus supporter cette vie déjà toute tracée pour moi. Mon père avait entrepris de m'inscrire dans une fac de droit, chose que je n'ai pas accepté et qui m'a permise finalement de me rebeller. C'est à ce moment là que j'ai intégré un groupe assez réputé et assez provocateur, je voulais me faire montrer pour ce que j'étais réellement et non pour ce que je laissais paraître et plus mes parents étaient en désaccord plus une sorte de satisfaction s'agrandissait en moi. J'espérais qu'ils ouvrirent les yeux sur moi, mais malheureusement, c'était un foyer d'accueil qui m'accueillit les bras, lorsque du haut de mes dix-huit ans, j'entrepris de voler un magasin avec un groupe d'ami.

J'y suis restée jusqu'à mes vingt et un ans, l'âge de la majorité. La seule chose de positive dans tout ça, c'était que je pouvais me rendre compte de mes erreurs. J'étais rentrée dans une délinquance sans nom et ne me rendait pas compte des ravages que je faisais autour de moi. Pourtant, mes parents n'ouvrir guère les yeux et c'est avec une empreinte sertie d'amertume, que je quittais le foyer, me jurant de ne plus jamais leur parler. Pour moi, je n'avais plus de parent et ma seule famille était mes véritables amis que je me suis fait lors de mon placement. Je vis au départ en colocation avec une fille censée être ma meilleure amie qui du jour au lendemain me quitta sans plus de précision. J'adorais toujours, cependant, relever les défis et plus ils sont irréalisables, plus l'envie de les surpasser m'encourageaient.

J'ai tout de fois, réussi à décrocher mon diplôme en licence de droit mais pourtant il y a deux ans, j'ai décidé de laisser une seconde fois tomber. Je ne voulais plus perte droite et sage, je voulais profiter de la vie à chaque seconde, profitant des moindres choses que la vie pouvaient nous offrir, même si l'envie de reprendre mes études m'interpelle de temps à autre. C'est de ce fait que depuis six mois, j'ai réussi à intégrer l'école de médecine avec divers efforts qui étaient rudent. Finalement j'avais réussi à trouver un métier qui me plaisait et malgré le travail dur que cela demandait, j'arrivais à prendre du temps pour moi et essayer de profiter quoiqu'il en coute de ma jeunesse, afin de me retrouver réellement..