"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Ce ne sont pas les retrouvailles que j'espérais ☼ Jules 2979874845 Ce ne sont pas les retrouvailles que j'espérais ☼ Jules 1973890357
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Ce ne sont pas les retrouvailles que j'espérais ☼ Jules

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Anonymous
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() message posté Ven 1 Mai 2015 - 23:46 par Invité

Jules & Eira
Ce ne sont pas les retrouvailles que j'espérais...

Depuis son retour à Londres, il y a tout juste quelques semaines, elle avait recommencé à prendre ses marques. Elle n’avait plus l’habitude de vivre ici, tellement de temps s’était écoulé depuis la dernière fois qu’elle avait mis les pieds dans cette ville. Tout était tellement différent comparé à l’Australie. Néanmoins elle devait avouer que Londres lui avait manqué. Du temps où elle vivait ici, elle avait toujours aimé flâner sur les bords de la tamise, à admirer Big Ben, Tower Bridge ou encore London Eye. Elle avait toujours aimé se poser sur la grande place qui faisait face à Buckingham Palace, lors des après-midi d’été ensoleillés, pour pouvoir regarder le palais pendant des heures, tandis que des centaines de touristes se pressaient devant les grilles pour le photographier. Et elle, qui pouvait l’admirer autant qu’elle le voulait, tous les jours si elle le souhaitait… elle ne s’était jamais vraiment rendu compte de la chance qu’elle avait avant de quitter la ville et de s’envoler pour rejoindre la terre où elle avait grandi : l’Australie. Mais voilà, aujourd’hui elle était de retour et, même si Londres l’angoissait et lui rappelait beaucoup trop de mauvais souvenirs, elle était tout de même heureuse de revenir.

Elle était donc revenue depuis quelques semaines, mais n’avait toujours pas prévenu les principaux intéressés, c’est-à-dire les enfants Abberline. L’idée de les revoir l’angoissait au plus haut point et lui nouait la gorge. Pourquoi avait-il fallu que leur père la mette sur son foutu testament ?! Pourquoi elle ? Pourquoi ne l’avait-il pas simplement enlevée lorsqu’elle s’était sauvée à l’autre bout du monde ? Tout aurait été tellement plus simplement aujourd’hui s’il l’avait fait. Elle n’aurait pas à revenir, elle n’aurait pas à se torturer l’esprit pour savoir comment elle allait re-débarquer dans leur vie. Elle pourrait être à des milliers de kilomètres de là, à bronzer sous le soleil de l’Australie, tout en attendant patiemment la venue de son enfant. Mais non, au lieu de ça elle était ici, à Londres, à stresser comme si sa vie en dépendait. Elle savait qu’elle devait se calmer et se détendre, car toute cette anxiété était loin d’être bonne pour elle, ni même pour son bébé, mais c’était plus fort qu’elle, elle n’y parvenait pas. C’est pour cela qu’aujourd’hui elle s’était prévue une petite journée détente. Elle ne travaillait pas, alors autant en profiter. Au programme : spa et massages toute la journée. Mais avant de s’y rendre, elle avait décidé de passer par le starbucks du coin afin de se prendre un petit café. Il était encore relativement tôt, son rendez-vous au spa n’était pas prévu avant au moins une heure et demi, elle avait donc largement le temps. Et comme l’établissement ne se trouvait pas loin d’Oxford Street, elle avait pris la décision d’aller faire un peu de shopping. Cela ne pourrait pas lui faire de mal et cela contribuerait à lui changer les idées.

Lorsqu’elle eut commandé son café et qu’on lui eut remis en mains propres, elle se dirigea vers la sortie de l’établissement, son café dans une main, son portable dans l’autre alors qu’elle tentait de répondre au sms que son mari venait de lui envoyer. Peut-être que si elle avait été plus attentive, elle n’aurait pas lamentablement trébuchée. Oui, sauf qu’elle ne l’était pas et qu’effectivement, elle venait de trébucher. Son café alla s’exploser au sol, tandis qu’elle se rattrapait au bras du premier venu. S’il n’avait pas été là, elle aurait rejoint son café qui gisait sur le sol. Mais heureusement, il s’était trouvé au bon endroit au bon moment. Elle se redressa donc, tremblant légèrement à cause du choc causé par cette perte d’équilibre soudaine, et esquissa un sourire gênée, tentant de ne pas paraître trop idiote alors que bons nombres de regards étaient braqués sur elle. Hum, super… Elle se mordilla légèrement la lèvre, attendant que chacun reprenne ce qu’il était en train de faire, avant de lever la tête vers son « sauveur » pour le remercier et surtout, pour s’excuser. S’armant d’un joli sourire, elle lui fit face… et blêmit instantanément. « Jules ?! »

© Belzébuth
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Anonymous
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() message posté Mar 5 Mai 2015 - 8:36 par Invité
I'm sorry mama, I didn't meant to hurt you, I didn't meant to make you cry. But tonight, I'm cleanin' out my closet ☇ Faire des travaux avec Elliot c'était... C'était comme être dans une rave party qui n'en finissait pas. Jules avait le crâne tellement explosé qu'il était persuadé, chaque nuit, de crever sur le parquet pourri de cet espèce de local miteux qu'il avait finit par acheter. Ils repeignaient en ce moment les murs, avec quelques amis, toujours de nuit -parce que le jour, on dort. Vêtu d'un large t-shirt et d'un jean délavé et couvert de peinture, les garçons passaient quelques couches de peinture blanche, avant de s'enfouir le nez dans de la poudre blanche, ou de se lancer l'un l'autre des cachets, ou encore de fumer quelques bédos. Parfois, Poppy venait avec des pizza ou des sandwich, aidaient à faire quelques petites choses. Saphyr était passé une fois, prestement, juste histoire de voir si ce qu'on lui disait était vrai, si son frère s'était vraiment lancé dans quelque chose de concret. Apparemment oui. Jules allait bel et bien ouvrir son salon de tatouage. Saph n'eut pas l'air d'avoir un avis particulier sur la question. Elle attendait sans doute le moment où ça partirait en vrille, où Jules laisserait tout tomber, comme il l'avait toujours fait avec tout ce qu'il avait toujours entreprit.

Pour l'instant, ça marchait bien. Jules campait pratiquement sur place. Peut-être était-ce simplement parce qu'il refusait catégoriquement de rester dans son appartement à rien faire -alors que clairement, c'était normalement son activité favorite. Normalement, ne rien faire, c'était son quotidien. Normalement, il commençait la journée avec un thé infusé de weed, il se posait devant des dessins animés, puis il prenait quelques cachets s'il voulait planer, ou bien sniffait quelques rails, s'il voulait se réveiller davantage, ensuite il grattait un peu sur sa guitare, puis il envoyait un message à Angèle, lui proposait de passer. Ensemble, ils se défonçaient et puis faisaient l'amour, puis ils regardaient la télé tout en discutant plus ou moins approximativement de grande généralité comme, la légalisation de la drogue ou bien la disparition des pandas. Souvent, Angie devait, à un moment ou à un autre partir en cours, elle le quittait donc, promettant de le retrouver à la nuit tombée quand il serait dans un bar pour un concert ou bien chez Elliot pour s'exploser davantage. Et voilà, comme ça, sept jour sur sept. Maintenant, Angie n'était plus là. Elle s'était barrée la conne. Et Jules ne supportait pas d'être tout seul, à rien faire, sans elle. Voilà pourquoi il se lançait corps et âme dans ce projet bancal d'ouvrir un salon de tatouage slash entrepôt de drogue slash labo de meth.

Elliot était rentré chez lui sur les coups de cinq heures du matin. La peinture terminée, la prochaine étape était de poncer le parquet. Mais là, clairement ils n'avaient rien pour le faire. Jules avait donc attendu heures dans le local, sans rien faire à part fumer pas mal de clope. Ensuite seulement il avait décidé de prendre l'air. Il aurait très bien pu aller au café du coin, mais ses jambes l'avaient conduit d'elles-même au travers des rues, sans trop y réfléchir. Ah, Londres. Il commençait à connaitre cette ville jusqu'au bout des doigts. Il y avait toujours vécu, grandit, et il n'était pas du genre à avoir peur de se promener dans l'immensité de la capitale. Jules y avait traîné ses pieds, déjà très jeunes. Au départ il ne restait que dans son quartier, cette petite banlieue ni trop pourrie ni génialissime. Et puis, en grandissant, à force de se traîner ses baskets ou de sauter d'une ligne de métro à une autre, il l'avait découverte cette foutue capitale. Et il aimait tout d'elle. Aussi bien la city que ces vieilles devantures style dix-neuvième, ses petits quartiers chic autant que ses bars underground, la Tour de Londres autant que les supermarchés. Jules était un vrai Londonien, génétiquement programmé pour haïr n'importe quelle autre ville sur la carte du monde. Ah, il en avait souffert, de vivre pendant quatre longues années à Oxford. Quand on est un Londonien, un vrai, on ne peut vivre nulle part ailleurs.

C’est ainsi que Jules s’était retrouvé en plein centre ville, dans le coin d’Oxford Street. Il leva enfin le pif et se sortie une cigarette avant de se poster sur un banc, regardant défiler les passants, les touristes, les tonnes de touristes même qui se pressaient dans les bus à deux étages et les boutiques de souvenirs qui avaient élus domiciles dans ce coin ça. Jules se passa une main sur le visage, commençant à ressentir la fatigue. Ses muscles étaient tendus. Ca n’arrivait pas souvent, vous savez, parce que quand on gobe des tonnes de calmants, on dort pas mal. Et quand Jules n’avait pas envie de dormir, il prenait du speed. La nuit dernière n’avait pas été aussi riche en consommation qu’à son habitude. Allez comprendre. Peut-être que les travaux lui donnait envie de rester concentré. Enfin, histoire de remédier à cela, Jules fouilla dans la poche intérieur de la grosse veste en jean qu’il portait par-dessus l’un de ses t-shirt à l’effigie des Ramones –l’une de ses références ultimes. Après avoir tâté l’intérieur de sa poche il eut un petit sourire et se leva du banc, direction l’un des cul de sac qui portait de l’artère principale. Là, se planquant un minimum, il sortit le petit paquet de poudre blanche ainsi qu’un bout de paille. Il n’en restait qu’un fond, pas de quoi se faire chier à faire un rail. Il aspira simplement le tout avec la paille, renifla une ou deux fois et balança sa tête en arrière, clignant des yeux, laissant la poudre qui lui picotait le nez s’infiltrer dans son organisme.

Coke ou pas, il n’était pas encore très réveillé. Après ça, se sentant assez courageux pour traverser la rue, il marcha droit devant lui, ignorant les voitures des travails un peu trop matinaux, et les bus. Sain et sauf il arriva sur le trottoir d’en face où se trouvait un Starbuck. Parfait. Les premiers effets de la cocaïne se firent sentir pendant qu’il faisait la queue. Soudain très impatient, il sautillait d’une jambe sur l’autre et se craquait nerveusement les doigts. Et puis, d’un coup, une femme volante !

L’une des clientes qui étaient à quelques places devant lui se retrouva littéralement projeter contre Jules, le café explosé sur le sol, elle se raccrocha au bras de notre toxico, qui l’attrapa par réflexe. Il leva la tête pour fusiller du regard l’agresseur. Ce n’était pas tant pour la femme mais surtout pour lui, merde il n’avait pas envie de se faire assommer par des clients de grand matin. Connard ! clama bien fort Jules à l’attention de ce perturbateur. Ce dernier, qui n’avait même pas vu où avait atterrit la femme qu’il avait bousculé se retourna, regarda la scène et leva le majeur. Ah ouais ? Jules en fit de même, ayant la mentalité d’un gosse de 4 ans. Mais là n’était plus la question. « Jules ?! » Hein, quoi ? Qui me parle ? Jules baissa le regard pour le plonger dans celui de la jeune femme. Oh. Une seconde de flottement. Eira. Oui, c’était bien elle, pas de doute. Jules ne l’avait pas oublié, comment l’aurait-il pu ? Eira, celle qui avait été une mère de remplacement, malgré son jeune âge à l’époque et le fait qu’aucun des gamins Abberline n’aient réellement envie d’une mère. Au fond, elle avait fait ce que plus personne ne faisait dans le foyer, instauré des règles, des rituels, comme le vendredi des hamburgers et mater Survivor à la télé en « famille ». Ce genre de petit rien qui avait donné l’impression à Jules d’avoir une famille, mine de rien. Ce n’était pas pour ça que les relations avaient été plus douces. Jules avait toujours considéré Eira comme une… disons les choses comme elles étaient : abrutie. Parce qu’elle avait aimé, vraiment choisi d’aimé Noah Abberline. Alors que tous les gamins ne rêvaient que de fuir cette famille de merde, Eira l’avait faite sienne. Un délire qu’il n’avait jamais compris. Mais finalement, cela avait été pire quand elle était partie. Quelques semaines avant le déménagement des Abberline à Oxford, Eira était sortie de leur vie. Et en plus de perdre sa ville, sa petite copine et tous ses repères, Jules avait perdu ce qui se rapprochait le plus d’une mère. Enfin, c’était loin tout ça. Jules bloqua sur la jeune femme. Que faisait-elle là ? Vivait-elle à Londres depuis tout ce temps ? Etait-ce un hasard de la croiser par ici ? Il n’en savait vraiment rien. Sa fatigue mêlée à sa défonce, ça n’aidait pas. Jules avait le teint blafard. Il se passa une main sur le visage pour tenter d’y voir plus clair. Hmm, ouais, salut. répondit Jules, le plus distant du monde. Et c’était déjà son tour pour la commande. La femme de la caisse lui demanda ce qu’il prendrait, Jules un peu perdu, demanda un café allongé, on le fit patienter sur le côté, Eira était toujours là. Putain ! Jules faisait tout pour éviter son regard. Il regardait le sol, le plafond, le vide… Son ventre. Non pas le sien, celui d’Eira. Ok alors soit elle était grosse… mais que du ventre soit… Jules se stoppa une seconde. Bloqua sur ce ventre arrondit. Ne fit aucun commentaire. Bon, au moins, cette fois, il était sûr que ce n’était pas un autre rejeton de Noah, vu que ce dernier était mort ! Silence. On lui apporta sa commande. Jules prit donc son café entre ses grandes mains aux doigts noueux. Eira, était toujours là, à le fixer. Cependant avant même qu’elle ne pu ajouter un mot, Jules, stressé, terriblement froid, et toujours évitant son regard, la coupa dans son élan : Tu m’excuseras, j’ai vraiment plein de truc à faire comme… Jules se dirigea vers la sortie petit à petit. Comme… Euh… un truc avec.. bidule. Tu vois le tableau. Putain pourquoi avait-il sentit le besoin de se justifier comme un gosse devant sa mère ? Il se stoppa, soupira. Mouais, il n’était pas convaincant du tout.
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