"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Try to keep our secret  2979874845 Try to keep our secret  1973890357
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() message posté Mar 3 Mar 2015 - 16:15 par Invité




C’était une routine dont James ne pouvait se passer. La grande bibliothèque de Londres était pour ainsi dire, sa deuxième maison. Au moins trois fois par semaine, l’éditeur éprouvait le savant besoin de venir jeter un œil à la fabuleuse collection de livres anciens. Il avait eu l’occasion d’en feuilleter les pages des centaines de fois mais ne parvenait toujours pas à éprouver une quelconque forme de lassitude. La plupart des gens ne comprenaient pas son intérêt pour ces vieilles reliques, ni même le fait qu’il puisse passer autant de temps enfermé dans sa bulle. Pour James, il s’agissait d’une véritable libération, d’un vrai moment de bonheur qui le comblait comme rien d’autre n’était susceptible de le faire. Il était à peine 9h lorsqu’il arriva. Avec un air soupçonneux, l’employé de la bibliothèque examina comme toujours la carte de lecteur de James. A croire qu’il ne l’avait jamais vu de sa vie ou qu’il le prenait pour un voleur de manuscrits auxquels personne, à l’exception de l’éditeur, ne s’intéressait. Imperturbable, James le toisa en attendant qu’il daigne rendre son verdict. « Mouais, allez-y. » grogna-t-il. Trop aimable. Agacé par ce manque évident de politesse, James agita doucement la tête de droite à gauche avant d’entrer dans cet endroit fabuleux, qui était pour lui synonyme de paradis. L’odeur de la bibliothèque, ce mélange si particulier de bois, de papier, de cuir et de vieilles pierres ne manquait jamais de le mettre de bonne humeur. L’éditeur s’avança d’un pas décidé dans les allées qu’il connaissait sur le bout des doigts. A vrai dire, il n’aurait aucune difficulté à s’y faufiler les yeux fermés. Il trouvait cet endroit particulièrement apaisant, c’était ça son univers … Le soleil qui se déversait par les rares fenêtres à l’étage, illuminait les poussières qui flottaient dans l’air et traçaient des barres dorées sur les murs anciens. James passa près de la section des ouvrages contemporains mais comme ce n’était pas son domaine, il s’en désintéressa rapidement et alla ensuite s’installer près de livres beaucoup plus anciens. Fascinant. Comme toujours, il déposa ses affaires à la même place, sur une table de lecture légèrement à l’écart, là où la lumière naturelle était la meilleure. D’un pas décidé, il s’avança en direction des premières étagères qui étaient à sa portée, avant de s’emparer d’un livre à la couverture légèrement abîmée par le temps. Il fit quelques pas supplémentaires et en dénicha un second, qui visiblement, semblait avoir pour lui des allures de véritable trésor. A en croire l’épaisse couche de saleté qui se logeait sur la tranche de l’ouvrage en question, James en déduisit qu’il n’avait pas été consulté depuis bien longtemps. Quel dommage. Les gens n’ont décidément pas conscience des trésors de ce monde à côté desquels ils passent. Tout en feuilletant ce second ouvrage, James retourna à sa place et s’installa confortablement afin de dévorer ce chef d’œuvre tout en prenant quelques notes de temps à autre. Par moment, il levait les yeux en direction de la table qui se trouvait à l’opposé de la sienne. Vide. James consulta sa montre, comme s’ils avaient rendez-vous. Elle venait s’asseoir ici chaque semaine, à la même heure, au même endroit. Et chaque semaine, il déposait devant elle un nouveau livre, sans prononcer le moindre mot, se contentant de glisser un marque page à hauteur de la page qu’il souhaitait qu’elle lise. C’était leur rituel. Les minutes s’écoulèrent. James était plongé dans sa lecture lorsque ses yeux lagon se levèrent de l’ouvrage pour se poser sur une silhouette qu’il commençait à bien connaître. Subrepticement, il l’observa. Elle était vraiment jolie. Elégante, gracieuse et mystérieuse. Et par dessus tout, elle était comme lui : passionnée par les vieux livres. Faisant mine de ne pas avoir remarqué sa présence, James continua sa lecture. Comme toujours, la belle inconnue à la chevelure flamboyante alla chercher un livre et James en profita pour écrire un petit mot sur un nouveau marque page improvisé. « J’espère que ce passage vous plaira autant qu’à moi. » Il le glissa au milieu de l’ouvrage puis se leva. Il profita du fait que la demoiselle parcourait les allées de la bibliothèque pour déposer l’ouvrage sur son sac qu’elle avait laissé sur sa table. Il retourna à sa place et reprit sa lecture. Le temps s’écoula à nouveau. Une heure. Peut-être plus… Finalement, James rassembla ses affaires et se leva. D’ordinaire, il passait près de la jeune femme sans lui adresser le moindre mot mais cette fois-ci, ce fut différent. Au lieu de s’en aller, l’éditeur stoppa à sa hauteur et esquissa un léger sourire en voyant l’ouvrage qu’elle avait elle-même choisi dans les allées. « Excellent choix. » Il s’agissait d’une réédition. L’auteur était le même que celui d’un livre ayant récemment disparu dans son propre bureau, à la maison d’édition. James continua : « Certains spécialistes considèrent cet ouvrage comme une sorte de suite au roman de Lloyd. Si vous voulez mon avis, je pense surtout que l’auteur aimait abordait les mêmes problématiques existentielles, quels que soient ses ouvrages. » James marqua une courte pause et dévisagea longuement son interlocutrice. Il prit une profonde inspiration et avec cette assurance et ce charisme qui le caractérisaient si bien, enchaina : « J'espère que vous avez apprécié votre lecture… » James ne parlait pas de l’ouvrage qu’elle tenait entre ses mains, cela va sans dire. Il faisait clairement allusion au fameux livre disparu. Il savait qui l’avait volé. Il voulait qu’elle comprenne qu’il n’était pas dupe. « C’est une édition rare datant de 1709… j’ose espérer que vous en prendrez grand soin. »


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() message posté Mer 4 Mar 2015 - 20:33 par Invité




Cette nuit là encore, elle n'avait pas dormit, une heure ou deux, guère plus. Elle avait chassé l'aurore sur le bord de la tamise. Elle ne portait pas de haut talon, ni de tenue structurée et étudié, femme mille-feuille elle était emmitouflée dans un énorme gilet à grosse maille, bien loin de la working girl qu'elle offrait au monde. La lumière perce la ville de part en part, le sang jaillit lumineux et vivifiant. C'est un nouveau jour qui se lèvre. Le monde a tourné et continuera de tourner avant et après elle. Rien ne se fige quand quelque chose se brise.
Elle soupira en réfléchissant, se passant les doigt sur son menton, mordillant sa lèvre inférieur, elle n'était plus sur de rien. Son choix était-il si justifié que cela ? Elle avait longuement peser le pour et le contre dans la balance, c'était le livre des morts dans sa tête. Le décors semblait geler et ses flemmes réchauffaient stratosphère en dansant avec le vent, d'un geste élégant et serin elle les prit en main et les noua en chignon sur sa tête, elle allait devoir rentrer se changer, et aller travailler. Sortant son portable elle rappela qu'elle avait son rendez-vous, même jour,même heure, même lieu. C'était un rituel, mais elle n'était plus sur de rien. Elle avait besoin de ces habitudes pour se repérer, la vérité c'est que ça la rassuré c'était sa zone de confort. La rousse traîna des pieds, shootant un un caillou qui alla sombrer dans l'eau de la tamise, lentement, elle remontait vers son quartier vers sa maison.. C'est amusant de sentir la ville encore endormit, de voir lentement la lumière apparaître au fenêtre, et c'était sans doute amusant aussi de se sentir seul dans une ville de plus d'un million de personne.
Elle rentra, déposa le gilet dans l'entrée, retira sa ballerine et marcha pieds nu sur le parquet, montant les marche allant se prendre une douche, elle coiffa ses cheveux avant s'appliquer une simple crème hydratante, elle passa ensuite dans son dressing. Habituellement elle optait pour une chemise, un pantalon et des escarpin simple et efficace, une nouvelle habitude, mais pas aujourd'hui. Elle opta pour une robe cintré, de la tenue, de l'allure, elle aimait cette matière à la fois épaisse et fluide, un blazer des talon indispensable et son collier habituel qui soutenait sa bague de fiançailles qu'elle en portait plus au doigt. Elle se pinça les lèvres un jour elle devrait enlever ce collier, le laisser, oublier le souvenir pour qu'il reste cacher parmi les œufs qui son au fond du panier. Cet homme avait été un tsunami il avait tout balayé sur son passage, son âme était rasé et son cœur trop plein.
Des coups de téléphones, deux réunion et 7 expresso, elle arrivait au milieux d'après-midi Un article de fond de pondue, elle agitait son stylot mont blanc entre ses doigts fins, elle observait le bureau, les stagiaires, le rédacteur en chef à quoi cela rimait ? Le monde entier est un scène disait Shakespeare et il n'avait pas si tord Elle c'était retirée un instant pour observer les comédiens. Elle sentie un drôle de vague à l'âme,une sorte de houle sournoise. Un frappa à la porte de verre.
« Entrez. »
Un dernier rendez-vous. Elle regarda l'heure, tant pis elle serait en retard. Elle le fit venir, il avait l'air gauche, des plis à la chemise il avait du dormir de dans, une barbe de trois jours peu soigner des plis de déshydratation au coin des yeux et ses mains. Bien étrange main calleuse mais très propre. Elle ne montra rien mais étudia en gardant ses distance.Elle prit quelque note, des rumeurs de la rue.
Elle prit son sac chanel, mit son blazer et sortie. De nouveau arnaqueurs étaient en ville alors qu'ils étaient parti dans les dernières nouvelle aux USA, qu'est ce qui pouvaient les faire bouger ainsi. Elle soupira, s'arrêtant pour prendre un café à emporter. A force de réfléchir et de travailler elle n'avait plus de vie, sauf le soir, dans les bars,à danser à la salsa. Noyer sa peine, noyer la mélancolie, mais ces naufragée là son coriace, ils s'agrippe à l’espoir au œufs flottant. Elle esquissa un sourire, le souvenir d'une danse en argentine, elle se mordilla la lèvre en payant le café avant de sortir et de se diriger vers la bibliothèque. Elle le fini juste avant d'entrer. Une carte, et surtout un jolis sourire, on ne posait pas de question, les jolie filles inspirait confiance, ça lui avait été bien utile et intérieurement elle en riait.
Il était déjà là Aucune expression sur son visage, elle se posa à la même place que d'habitude laissant son sac et sa veste avant de se diriger vers une des rangée pour prendre un livres, elle esquissa un sourire en le voyant déposer un livre sur son sac. Elle le détailla, il était proche de la quarantaine aussi proche qu'elle pouvait être de la trentaine, mais il s'entretenait, prenait un certain soin de lui. Elle se rappelait si bien  de la façon dont elle lui avait volé ce livre, c'était comme le jeu de la marelle, pas le temps de compter jusqu'à trois qu'on avait dit : soleil.
Elle retourna s’asseoir, elle ouvrit le livre qu'il avait déposé et ce mit à lire le passage, elle ne l'avait pas vu rassembler ses affaire mais elle l'avait sentie dans son dos étudier son choix littéraire avant de lui adresser la parole, avec une lenteur calculé elle avait tournée son visage mécanique de poupée de porcelaine vers lui.
« C'est ce qui fait tourner le monde : le questionnement du pourquoi du comment. Dans le fond il y en a toujours un peu dans tout les livres,certains l'exploite avec plus de perspicacité que d'autre,se sont... de petits indices laissés au file des mots, à nous de les prendre pour en tirer notre propre conclusion ne pensez-vous pas ? »
elle esquissa un sourire amusé et délicieux d'un certain amusement. Elle referma le livre, se mordillant la lèvre à son sous-entendue. Elle penchant la tête sur le coté pour ramener l'ensemble de ses cheveux détaché sur son coté gauche avant de le regarder avec des yeux rieur
« C'est une question de confiance pensez-vous que j'en prend soin ? C'est si délicat et fragile... un parfum ancien de vieux cuirs, les grain des page aussi délicat qu'un grain de peau, il faut prendre soin de ces antiquité comme on prendrait soin d'un être qui serait précieux. »
Elle avait soutenue son regard avant de le détourner avec un air énigmatique en laissant échapper un léger rire, léger, peut-être gêné par la proximité ou simplement amusé de la situation qui avait tout d'excitant.


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() message posté Mer 4 Mar 2015 - 22:19 par Invité




Comme à son habitude, James était dénué de la moindre expression susceptible de trahir ses pensées les plus profondes. Personne n’était en mesure de déchiffrer l’énigme de ses traits, mais en le voyant arquer un sourcil, la jeune femme aura certainement compris qu’il n’était guère d’humeur à plaisanter. Le bien qu’elle lui avait dérobé avait une valeur inestimable. Aussi bien financièrement parlant, qu’émotionnellement. Et c’est finalement ce dernier point qui importait le plus. Dieu sait à quel point James était attaché à ses précieux trésors. La demoiselle n’avait probablement pas conscience de la lamentable erreur qu’elle commettait en pensant s’en tirer aussi facilement. C’était bien mal connaître l’éditeur. En effet, James était un homme d’affaire redoutable et un véritable prédateur, ne lâchant jamais sa proie. Hors de question de renoncer à son bien. Surtout pas pour une femme qu’il ne connaissait pas et qui s’était introduite dans sa maison d’édition, on ne sait trop par quel moyen. « Pensez-vous réellement que l’on puisse faire confiance à une personne qui s’introduit honteusement dans votre espace privé pour y dérober un bien des plus précieux ? » Autrement dit, non. Non, il ne lui faisait absolument pas confiance et avait même tendance à se méfier d’elle. Quel était l’intérêt de la manœuvre ? Pourquoi s’était-elle emparée de ce livre ? Certes, la revente d’un tel objet pourrait lui rapporter une coquette somme d’argent mais James avait l’intime conviction qu’elle n’était pas du genre à faire ça. « Comme la plupart des éditions rares en ma possession, ce livre vaut une petite fortune. C’est un exemplaire unique que n’importe quel collectionneur rêverait de feuilleter. Vous n’avez pas la moindre idée de sa valeur… Qu’est-ce qu’une… personne comme vous voudrait faire d’un tel livre ? J’ose imaginer que vous êtes suffisamment intelligente pour savoir qu’il me suffit d’un simple coup de fil pour vous faire coffrer. » Les menaces de James n’étaient pas à prendre à la légère. Il était un homme tout-puissant que l’argent à foison rendait invincible. Ainsi, il était entouré des meilleurs avocats, des meilleurs flics, des meilleurs tout. Voler un tel livre revenait à voler une antiquité, une œuvre d’art. Et le risque encouru était immense. Comment savait-il qu’elle était coupable ? Tout simplement grâce aux innombrables caméras de surveillance présentes dans sa maison d’édition. La jeune femme avait même failli se faire arrêter à la sortie mais James avait préféré que les agents chargés de la sécurité de Ramble n’interviennent pas. Il avait préféré attendre. Attendre jusqu’à aujourd’hui. « Si je ne l’ai pas fait jusqu’ici, c’est parce-que je tenais à vous laisser une chance. Une chance de me rapporter mon bien. Nous en serions restés là. Hélas, j’ai bien peur que la donne soit différente à présent. » Avec sérieux, James glissa ses mains dans les poches du pantalon de son costume et toisa la jeune femme avec l’immense assurance qu’était la sienne. « Je pensais pourtant que dans votre profession, on savait ne pas se faire remarquer. La discrétion n’est-elle pas indispensable quand on travaille pour une telle organisation ? » Avec désinvolture, James pencha la tête sur le côté. Oui l’argent achète bien des choses, même les précieux renseignements qu’il avait obtenu sur cette ravissante mais ô combien détestable demoiselle. Etait-il en train de faire du chantage ? Possible. Fort possible, même. « Alors ? Allez-vous enfin m’expliquer en quoi ce livre vous intéresse tant ?»

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() message posté Mer 4 Mar 2015 - 23:16 par Invité




Elle le détailla, esquissant un léger sourire provoquant.Si elle s'amusait ? Sans doute, elle sentait doucement l'adrénaline monter en elle, elle était une bouilloire sifflante. Elle écoutait ses mots comme si elle était asse bête pour garder ce genre de chose chez elle sans prendre un minium de précaution. Eira savait apprécier les beaux objets, elle conservait ce livre à une température et un taux d'humidité parfaite et quand elle le touchait, c'était avec des gant. Dans son enfance elle avait eut sa possession des objet rare, fin, et des parent amoureux de tout ce qui avait une histoire, car c'est bien l’histoire qui fait le prix de l'objet, Fingal l'avait confirmé. Fingal. Elle devint songeuse l'espace d'un instant, lointaine, elle semblait au loin près de saturne,il fallut un moment à l'astronome avant de revenir sur terre.
« Qui parle d'avoir confiance en ma personne ? Je parle de confiance en mes manières, c'est tout de même différent. »
Elle se rappelait du nombre incalculable de fois où son insolence lui avait joué des tour à l'orphelinat, mais la vérité c'est qu'elle c'était trop laissé faire pour ne pas réagir aussi vivement, et pour tant son ton était calme et pondéré. Éditeur amoureux des livre et richissime, c'était sans compter sur son caractère de cochon qui lui donnait des air de buffle, elle l'imaginé souffler avec sa grosse truffe et ça la fit rire, oh elle devait se calmer et se ressaisir. La fatigue, c'était pour ça qu'elle était peut-être à fleure de peau.
« J'accorde d'avantage d'importance à la valeur qu'au prix, quand au fait de me faire coffrer... » Oh elle avait envie de laisser échapper un sourire sournois, mais son sang se glaça, son mariage foutue en l'air par es fédéraux, un bonheurs qui lui était passé sous le nez et lui avait fait un petit coucou au loin pour la narguer. S'il la faisait coffrer, elle retrouverait son écossais, labelle affaire, mais étrangement elle sentait que là n'était pas la question, si c'était ce qu'il aurait vraiment voulu, il l'aurait fait plus rapidement, il ne ferait pas de pseudo menace, alors quoi ? Elle esquissa un léger sourire.
« Je suis sûre que dans le fond ce n'est pas que vous voulez. » Oh non. Éditeur, amoureux d’antiquité, ça aime les histoire aussi, ça aime comprendre tenace qu'il était avec ses yeux perçant Oh que oui il savait que c'était elle, elle avait même fait un saut à la caméra.
« Si vous attendiez vraiment que je le rapporte nous aurions eut cette charmante discussion il y a quelque semaine de ça, mais à la place on se donne nos avis sur la littérature » Elle regardait avec calme, confiance, c'était une conversation pleine de civilité, mais qui jouait tout de même le principe du carte sur table, l'honnêteté. Elle aimait ça, elle devait avouer apprécier cette discussion sous ses air de menace latente, sentir cette adrénaline, et avoir face a elle un cerveau. Froid, incisif, était-ce tout ce qu'il était ou y avait-il plus ?
« Nous en serions resté là sans plus, l'histoire aurait eut son point finale alors que là, tout reste à écrire. »
Elle ne disait as ça sur un ton romantique, non, a vie était un roman qu'on écrivait avec chaque personne qu'on rencontrait, et elle ne savait pas pourquoi, elle avait la sensation que tout resté encore à écrire avec lui elle le regarda curieusement, une Indiana Jones cherchant le trésor que peut être un visage.
Son avant dernière remarque la fit rire, il avait fait des recherche sur elle, c'était amusant, un peu old school mais amusant.
« Vous savez que ce n'était pas moi la professionnelle, mais ce n'est pas parce que j'ai fait un révérence la caméra que vous pouvez avoir des conclusion aussi hâtive, sinon je vais penser que vous me mettez au défit pour vous montrer ce que je sais vraiment faire. »

Mais elle ne le ferais pas, elle n'avait pas de raison de recommencer, mais s'il la mettait au défit, pourquoi pas ? Elle soupira légèrement, regardant les livres posé devant elle, et si un jours elle finissait sur des pages elle aussi.
Une autre question à quoi elle répondit au tac au tac « et vous ? » Il avait 'air de temps y tenir, qu'est ce qu'il pouvait lui trouver ? Mais elle se radoucit, de telle changement, elle devait être folle, de glace devenir brasier, d'humidité devenir tempéré. On recommande tant une humeur constate que se retrouver face à la folie native des émotions est perturbant.
« C'était le ivre préféré de mon père. »
Et elle ne dirait pas un mot de plus sur le pourquoi du comment Imperceptiblement, sa main se crispa su sa cuisse, son regard pourtant n'était pas fuyant, ça faisait longtemps qu'elle avait décidé de ne plus fuir.


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() message posté Mer 4 Mar 2015 - 23:49 par Invité




En dépit de ses manières, les valeurs de James étaient le fondement même de son existence. Le vol, le mensonge, la trahison… soit autant de choses qui le rebutaient au plus profond de son être. Assez risible, me direz-vous, pour un manipulateur tel que lui. Et pourtant, James n’aimait pas que l’on convoite ce qui lui appartenait. En l’occurrence, cette charmante demoiselle venait de commettre un véritable faux pas. Il n’était pas question de pardonner ou de se montrer conciliant. James voulait reprendre son livre, tout simplement car il y tenait, car il lui venait d’Emma, car c’était le symbole d’une partie de sa vie. Car il était à lui tout simplement. Devait-il se justifier pour ça ? Bien sur que non, ce serait parfaitement absurde. « Nous avons au moins ça en commun, mademoiselle. Nous sommes tout deux sensibles à la valeur sentimentale d’un bien. » James insista volontairement sur ce point afin qu’elle comprenne qu’il n’avait pas l’intention de renoncer. Il était capable de céder bien des choses, mais certainement pas tout ce qui touchait à la littérature. Les livres, c’était son univers. Hors de question que quiconque vienne empiéter sur son terrain. Son timbre de voix était grave mais non précipité. Il ne se contenait pas. James était naturellement une force tranquille. Du genre à foudroyer ses interlocuteurs d’un simple regard. « J’aurais simplement apprécié un peu plus de bienséance de votre part. Me parler de votre intérêt pour cet ouvrage plutôt que d’agir dans mon dos aurait été un bon début, en réalité. » Une réaction prévisible au regard de la valeur de l’ouvrage, mais inacceptable aux yeux de l’homme d’affaire. Rancunier ? Evidemment !! Après tout, ce n’est pas comme s’il connaissait cette jeune femme ou qu’elle avait eu la décence de se présenter à lui. Non. Là, elle agissait tout simplement comme une gamine capricieuse ou en mal de sensations fortes. Voire les deux. Bref, elle était exaspérante. « Ne soyez pas si sûre de vous concernant mes intentions. Je ne suis pas aussi inoffensif qu’il n’y paraît. Vous connaissez ma réputation. Je suis prêt à tout pour un livre. » Si elle s’y connaissait vraiment en livres, elle connaissait forcément James. Voilà pourquoi il affirmait tout cela avec un tel aplomb. Après tout, il était l’un des plus prestigieux éditeurs au monde, un collectionneur et un redoutable adversaire lorsqu’il s’agissait de discuter littérature. Ou plutôt de s’affronter, comme cela semblait être le cas. « Une révérence ? J’aurais plutôt tendance à nommer cela une risible mascarade. A chacun son vocabulaire. Je vous ai laissé partir sans véritablement savoir pourquoi. Peut-être par curiosité et surtout, en sachant que je finirai par vous revoir ici. Je me contrefiche de savoir ce qui vous ai passé par la tête ; je veux juste mon livre. Rien ne vous donnait le droit de le dérober ainsi. Aussi, je vous déconseille fortement de me menacer. » N’était-ce pas ce qu’elle s’amusait à faire en prétendant pouvoir lui faire une petite démonstration de son savoir-faire ? « Et vous ? » Et lui quoi ? James soupira doucement. Vraiment ? Il fallait qu’il se justifie ? « Ma vie. Voilà ce que représentent tous ces livres. Vous n’avez pas idée du nombre d’heures que j’ai passé à les étudier, à les regarder, les toucher … ils sont le fondement même de mon existence, ma raison d’être. J’imagine que vous ne pouvez pas comprendre… » Non, personne n’avait jamais compris la passion dévorante de James pour les vieux bouquins. La plupart des gens n’y voyaient rien de plus que de vulgaires bouts de papier vieux de centaines d’années. Les autres trouvaient que l’intérêt qu’il y portait n’était rien de plus qu’une perte de temps. Ce livre en particulier, il l’adorait. C’était le préféré d’Emma. Le préféré de son père ? Cette pensée le fit sortir de ses pensées. « Vraiment ? Votre père était connaisseur, alors. »

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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 0:29 par Invité




La lumière déclinait, colorant l’intérieur de la salle d'un rouge orangé, activant le feu des cheveux d'Eira, des cheveux feu pour un cœur de glace, c'était le monde à l'envers. Il était un étranger, en théorie ils n'auraient sans doute jamais du se rencontrer, mais ils avaient leur passion dévorante pour les relier. Une vie se jouer sur un instant,c'est un quitte ou double,, une partie de poker à qui bluffera le mieux et pourtant aucun bluffe sur la table, une joute, une réflexion. La journaliste frémissait, elle frémissait, et ce n'était plus le cas. Elle se droguait au sensation depuis l'emprisonnement de Fingal, et plus particulièrement depuis qu'elle a rompu avec lui. Lui qui lui a menti, qui ne lui a pas fait confiance alors qu'ils allaient se marier.
Elle se taisait, n’ajoutant rien à ce qu'il venait de dire. Plus de bienséance, les règle, les codes sociaux, ça lui échappaient, elle avait cette crainte enfantine du rejet de l'autre, de la moquerie, une peur viscérale, c'était le verre dévorant la pomme de sa confiance. La femme pleine d’assurance en louboutin, c'était le rôle, la tête d'affiche du cabaret, mais pas ce qu'elle était réellement. Elle baissa un instant les yeux, triturant son téléphone de la mais gauche alors que la droite restait sur sa cuisse. Oh que non il n'était pas inoffensif, il était un homme prêt à tout pour avoir ce qu'il voulait, et même s'il voulait son livre à tout prit elle sentait autre chose. Elle n'avait pas confiance grand chose chez elle mais elle se fiait à son intuition. Elle se demanda d'ailleurs s'il n'avait pas un jour eut un lien avec Fingal, était-il vraiment prêt à tout pour un livre ? Elle secoua songeusement sa tête, non, elle devait arrêter de penser à lui sortir, elle devait sortir, boire un verre, deux ou trois... et plus... s'oublier un instant pour mieux réfléchir, pour mieux revivre comme une musique entêtante les notes du passé, devenir sourde de la puissance Beethovennienne de la symphonie. Elle ferma un instant les yeux, inspira profondément et expira lentement avant de rouvrir les yeux sur lui, le dardant de son regard noisette, il avait les yeux bleu, aussi bleu que ce de Fingal. Non, stop.
« Je ne menace jamais, je ne fais pas dans ce style. »

Elle avait pourtant donné l'impression de ne pas écouter, c'était faux. Elle ne menaçait jamais, elle proposait ou exposait des fait, rien de plus. Les livres étaient sa vie et... elle comprenait, elle comprenait car elle vivait pour Van Gogh, elle possédait sans le savoir un original que Fingal à dérobé à Paris, pour elle, il était Beethoven du pinceau, ces deux artiste qu'elle trouvait si semblable.
« Je comprend. » Et elle n'avait pas besoin d'en dire pus. Son regard était sincère, franc et honnête. Elle soupira avant de repenser à son père. La difficulté dans la mort, c'est l'oublier. La lutte pour les souvenir, c'était une croisade perdue d'avance. L'oublie avait dévoré la voix de son père, et lentement il emportait son visage.
« Il l'était. »
Elle ne savait pas si elle devait en dire plus ou non, mais elle soupira, après tout, ils avaient du temps, ils étaient seule et la seul chose qu'il pouvaient s’offrir était des mots, les mots qui avait si souvent bloquer la jeune femme Elle se passa une main sur le visage avant de s'accouder avec élégance sur a table, posant son visage sur ses mains.
« Je ne me rappelle plus de grand chose, hormis de son amour des lettre et de certains auteur, c'est sans doute parce qu'il en parlait avec tant de passion, un peu comme vous,il vous aurez plus je crois. »
Elle croyait, supposait mais ne pourrait jamais le savoir. Elle se tourna à nouveau vers lui et lui tendit sa main.
« Nous avons commencé sur de mauvaise base. Je suis Eira Sobralia Byrne... » Et en suspend restait l'orpheline, la souffrance qu'elle avait troqué pour le sourire confiant qu'elle lui offrait,c'était faux, aors dans toute cette farce, elle offrit un éclat de sincérité.
« Et je suis désolée. »


© charney

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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 14:41 par Invité





L’air détaché, quoique conservant un sérieux irréprochable, l’éditeur écouta d’une oreille attentive les propos de la demoiselle. Malheureusement pour elle, James n’était pas réputé pour sa compassion. A vrai dire, il avait même tendance à passer pour un être dénué de toute forme de sensibilité. Rien ne semblait pouvoir l’émouvoir ou l’atteindre. Ainsi, il avait tout du lion devant la gazelle ; carnivore et sûr de sa victoire. Si de son côté la jeune femme avait initialement fait preuve du même zèle, il la voyait peu à peu lever les barrières qu’elle dressait entre eux jusqu’ici. James aurait pu lui lancer une nouvelle réplique cinglante mais ne le fit pas… Etrangement, il voyait en elle une simple gamine un peu paumée et sans repère. Ainsi, il prit sa main lorsqu’elle la lui tendit et alla même jusqu’à esquisser un léger sourire. Un sourire presque imperceptible, mais tout de même ! Eira … un prénom original qu’il n’avait encore jamais eu le plaisir d’entendre. D’où venait cette demoiselle ? James n’osa cependant pas lui poser la question, sans doute par crainte de devoir feindre un réel intérêt pour son histoire ensuite. Il n’était pas homme à s’intéresser aux autres. Du moins, pas dans un tel contexte. « Et je suis désolée. » Il savait qu’elle était sincère et qu’elle ne prononçait pas ces paroles à la légère. James haussa les épaules avec désinvolture et replongea son regard dans celui de la jeune femme. « N’en parlons plus. Je souhaite juste récupérer mon livre, vous comprenez ? » Toujours sur ce ton calme et plein d’assurance, il appuya ses propos d’un léger mouvement de tête afin de s’assurer qu’elle avait bien saisi le message. Ce livre, il y tenait comme à la prunelle de ses yeux et il n’était pas question de revenir là-dessus. Cependant, il comprenait mieux que quiconque l’intérêt qu’elle lui portait. Après tout, cet ouvrage était fascinant, aussi bien en raison de son ancienneté que par la beauté des écrits qu’il contenait. « Passez donc me voir à mon bureau dans la semaine. J’ai quelques vieux manuscrits qui devraient beaucoup vous plaire… » Etait-il sérieux ? A en juger par sa mine grave et son timbre de voix, oui il l’était. Sans véritable raison, James avait envie de partager avec elle ses précieux trésors. Si elle s’intéressait vraiment à la littérature, alors elle serait sensible à ce qu’il avait l’intention de lui montrer. Contrairement au livre qu’elle lui avait dérobé, les manuscrits en question étaient rangés quelque part en sureté et James ne les sortait qu’occasionnellement. Si toutefois elle décidait de venir, alors il se ferait un plaisir de les lui faire découvrir à son tour. « Quel est votre livre préféré, Eira ? » James se pinça les lèvres tout en la dévisageant, comme s’il réfléchissait lui-même à la réponse qu’elle était sur le point de lui donner. En réalité, même s’il ne connaissait pas cette demoiselle, James avait une idée très précise des livres qui lui plaisaient. Il le savait, car cela faisait des semaines qu’elle partageait indirectement chacune de ses lectures. James lui faisait découvrir des livres, de vieux ouvrages tirés de la littérature anglaise pour la plupart. Il avait eu l’occasion d’observer la jolie rousse, il connaissait ses habitudes et savait vers quel type de livres elle aimait aller. Au regard de ses connaissances littéraires, il n’était pas difficile d’en déduire ce qu’elle appréciait. « Laissez-moi deviner … » Oh James était très doué à ce petit jeu. Ainsi, il plissa légèrement les yeux tout en se mordillant la lèvre inférieure, signe d’intense réflexion. Finalement, il fit une petite moue qui fut suivie d’un sourire triomphant. Il savait quel était son livre préféré. Ou du moins, il était persuadé qu’elle adorait cet ouvrage. Un grand classique en plus ! « Lewis Carroll ! Vous aimez Lewis Carroll !  Tous les ingrédients sont réunis : de la littérature anglaise, ce petit côté enfantin que vous semblez avoir et cette attirance pour la fantaisie et le surréaliste. Dites-moi si je me trompe, mais je suis certain que vous avez lu Alice au Pays des Merveilles plus d’une fois… » Il savait qu’il avait raison. La plupart des gens trouvaient ça exaspérant lorsque James faisait ça. Lorsqu’il parvenait à cibler avec justesse les goûts littéraires d’une personne qu’il connaissait à peine. Après tout, c’était son métier…

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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 17:43 par Invité




Une poignet de main, non, c'est un pont, elle en voyait les pierres qui s'ajoutaient et le ciment qui les liait. Un pont une de ses fascination, symbole du passage entre la vie et la mort pour certain, c'était tellement noir, elle, elle y voyait une communication, un lieux de rencontre, un passage permettant de se frayer un passage vers un autre. Les base était bancale, peut-être même que c'était un de ces pont suspendue dans les air dont les planches menaçaient de nous faire tomber dans le gouffre des contradictions, mais qu'importe, elle était une aventurière des émotions.
« Au dernière nouvelle mon cerveau est en parfait état de marche, pas besoin de me répéter vingt fois la même phrase pour que je la comprenne. » Elle esquissa un sourie léger et provoquant de jeunesse. Pourtant elle arqua un sourcils des plus surprit. Il lui proposait vraiment de voir des document encore plus précieux que l'ouvrage qu'elle conservait dans son bureau ? Il disait pourtant ne pas avoir confiance, mais elle ne devait pas avoir une lecture rectiligne de son agissement, a pense humaine est bien plus complexe quand on la laisse suivre son court, arborescente qu'elle était. La semaine prochaine donc, son regard se fit pétillant une air fantasque au visage.
« Je passerais sans doute dans la semaine, le temps que je termine de l'étudier si vous me le permettez. »
Eira en prenait grand soin, c'était un trésors, la découverte se faisant lentement et elle respectait tout un processus stricte pour ne pas le détérioré,, c'était une relique et elle traitait ce livre avec tout le respect qui lui était du à son grand âge. L'humain était insaisissable il y avait tant de paramètres à prendre en compte pour tenter d'entrevoir la compréhension d'une personne, son passé, les choix qu'il a fait, ça singularité ce qu'il vécut et ce qu'il n'a pas vécut. Un livre la relation est simple douce et ans équivoque, c'était apaisant, réconfortant, les mots forme des bras imaginaire qui vous étreigne et vous réconforte.
Connaissant l'amour de James pour ces objet sacré, elle était étrangement touché qu'il lui propose cela à elle qui l'avait volé. Et ça lui donnait envie de mieux connaître cet étrange personnage, et pourquoi pas de tenter de le comprendre aussi. Les gens font peur, c'est un constat qu'elle avait établit enfant. On se fait trahir, léser, dans le font il n'y a rien de moins fiable que l'humain mais, sans savoir pourquoi, elle voulait essayer, prendre la route de brique jaune et aller découvrir la cité émeraude.
Il lui demanda quel était son livre préféré et elle se mit à réfléchir avant de le voir faire à son tour, lèvre pincé, il décida de deviner pour elle, elle esquissa un léger sourire, allait-il seulement trouver ? Mais elle n'était pas très compliqué, elle en cherchait pas d'ailleurs à se cacher, elle était qui elle était et elle se montrait sans complexité si ce n'est celle de sa personnalité.
« Bien joué Sherlock » dit-elle en bonne joueuse.
Lewis caroll, Alice... elle était une Alice et pas une Eira. La neige est froide unique, et délicate, éphémère aussi. Eira était bien trop forte pour être de la neige, délicate ? Elle ne savait pas si elle l'était. Son monde était différent de celui dans lequel elle vivait.
« Mais en ce moment je suis entre Jane Eyre et Belle du Seigneur.... »
Elle le regarda avec un intérêt particulier une étrange expression à la foi loufoque et lointaine.
« Pourquoi je les aime à votre avis. »
Elle lui montrait son intérêt pour son point de vu, pour sa perception des choses, ça la captivait la façon dont lui faisait cela elle le vouait comme une magicien et elle vouait revoir son tour à l'infini pour être émerveillée.


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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 20:09 par Invité




Un rictus carnassier ne tarda pas à se dessiner sur le visage de l’éditeur. Il y avait en lui ce contraste saisissant : cet aspect angélique qui s’opposait à son attitude glaciale et terrifiante. Il n’avait pas la moindre intention de négocier avec cette jeune demoiselle qu’il ne connaissait pas. Et manifestement, il avait bel et bien besoin de lui répéter les choses plusieurs fois pour qu’elle en saisisse le sens. C’était exaspérant ! « Non mademoiselle, je ne vous le permets pas. Si vous souhaitez étudier cet ouvrage, vous le ferez dans les règles de l’art : dans mon bureau. Dans ces conditions, je vous permettrai de l’étudier à loisir. Celui-ci et tous ceux que vous désirerez consulter. Mais j’exige que ce livre me revienne dès demain. Et ce n’est pas négociable. » Une nouvelle fois, le ton de James était ferme mais étonnement calme et posé. Il n’avait pas l’intention de discuter plus longuement afin de savoir quand et où son livre devrait lui être rendu. Eira avait tout intérêt à se plier aux exigences de l’éditeur, au risque de sévèrement le regretter. Si elle y répondait favorablement, il ne serait guère rancunier à son égard. Bien au contraire, il avait l’intention de tenir ses promesses et de la laisser consulter autant de livres qu’elle le désirait. Au sein de sa maison d’édition, James conservait mille et une merveilles qu’elle apprécierait sans doute dé découvrir. Les cartes étaient désormais entre ses mains. La suite de la conversation sembla revêtir un aspect ludique pour l’homme. En effet, il avait cette étonnante habileté pour deviner quels étaient les romans préférés des uns et des autres. Il suffisait de les observer et des les écouter parler pour en déduire certaines évidences. Il n’avait jamais vu Eira tenir le chef d’œuvre de Carroll entre ses mains pour savoir qu’il ne se trompait pas. Elle avait tout de ces lectrices fans de la jeune Alice. Il ne fut donc pas étonné d’apprendre qu’une fois encore, il avait vu juste. Fixant un point invisible entre la table de lecture et la demoiselle, James se mit à réfléchir aux deux personnages qu’elle venait tout juste d’évoquer. Ils étaient loin de ressembler à ceux des contes, cela va sans dire. « Une curieuse fascination pour les personnages à la destinée tragique, il semblerait. En quoi ces deux femmes vous intéressent-elles tant ? Jane est une enfant perdue. Quant à Ariane, elle semble totalement aliénée à la condition féminine de son époque. La seule choses que ces deux-là ont en commun, c’est d’avoir été partiellement élevée par une tante démoniaque. Vous avez un souci avec votre tante Eira ? » se moqua-t-il gentiment et sans aucune intention de la blesser. En fait, il devait bien admettre qu’elle n’avait pas mauvais goût. Même si ces deux ouvrages ne faisaient pas partie de ses lectures favorites, ils étaient tout de même considérés comme deux romans ayant marqué la littérature au sens noble du terme. Quant à savoir pourquoi elle les aimait tant … il n’était malheureusement pas en mesure de répondre à cela. Du moins, pas pour l’instant. Pas tant qu’il ne la connaissait pas un peu mieux. « D’où vous vient cette passion pour les livres ? En dehors de votre père, qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir dévorer tous ces romans ? A part moi, personne n’avait jamais passé autant de temps dans cette bibliothèque. J’avoue avoir été intrigué par votre présence dès le premier jour. Vous sembliez si sure de vous. Si certaine de vos choix. » D’ordinaire, les gens hésitaient dans les allées. Ils tâtonnaient longuement avant de trouver un livre, ils en feuilletaient les pages, le reposaient, en choisissaient un autre. Mais pas Eira. Non. Elle savait précisément ce qu’elle voulait et autant qu’il puisse en juger, ses goûts littéraires étaient excellents. Voilà pourquoi il avait pris tant de plaisir à lui faire découvrir des ouvrages qu’elle ne connaissait pas encore. Il en avait encore des tas en réserve d’ailleurs.


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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 21:20 par Invité




Elle esquissa un léger sourire, elle verrait bien, demain est un autre jour comme le disait Scarlett et l'irlandaise ne savait pas encore quel contre-temps elle pourrait avoir. Elle regarda son téléphone pour voir quel était son emplois du temps, elle fronça les yeux, elle était toute la journée à Oxford. Elle ne voyait pas pourquoi elle devait retenir un emplois du temps alors qu'une machine pouvait e faire pour elle préférant surcharger son cerveau en citations choisies avec soin et minutie.
« Demain je ne pourrais pas dans la journée, et je rentre tard, vous êtes disponible de nuit ? »
elle avait dit cela sut une ton badin, pour elle n'y avait pas le moindre sous entendue. Bon il lui était bien arrivé quelque fois de se retrouver dans des situations délicates mais ce n'était tout de même pas de sa faute si la plupart des gens avaient l'esprit mal placé. Elle avait été surprise par sa proposition, et dans le fond ça lui plaisait bien. Elle aimait découvrir et apprendre bien qu'elle n'ai jamais été des plus brillante en cours, elle aimait apprendre mais pas étudier, elle ne supportait pas le bourrage de crâne, elle avait l’impression que ça tête était trop petite et qu'on voulait y mettre tout un tas de fouillis, elle s'y perdait plus qu'autre chose alors que quand elle agissait par elle-même c'était bien plus clair et simple, comme les mathématique, elle arrivait au même résultat mais par un chemin différent et ce fut des plus utile dans ses enquêtes.
Elle le détailla alors qu'il fixait un point invisible, il avait la mâchoire saillante et la gorge puissante, ça lui donnait un air bestial, une de ces loups qui peuple les cauchemar d'enfant. Elle sourit à sa remarque.Non elle n'avait pas de tante, elle était orpheline et ça ne s'était pas vraiment bien passé. C'était un monde sauvage où soit on était le fort, soit le faible et elle n'avait jamais aimé faire du mal au autre elle frémit légèrement en se rappelant un scène douloureuse laissant échapper un souffle entre ses lèvres elle ne devait plus y penser, c'était fini et aujourd'hui elle savait se défendre, du moins elle l'espérait et elle le devait car il n'y avait plus personne pour la préserver avec Fingal derrière les barreau.
«Belle du seigneur est un roman délicieux à lire, l'auteur y est extrêmement lucide sur la passion, cette passion sens étymologique de patior signifiant souffrir, et le style est sublime. En ce qui concerne Jane Eyre, Rochester lui avait caché qu'il avait une femme déjà, elle est partie en dépit de son attachement, je a trouve courageuse et elle le retrouve à la fin, la fin est bien moins tragique que chez Albert Cohen. »
Elle ne répondait pas à sa question mais dans le fond ça ne devait pas l'intéresser, il y a tellement de personne qui raconte leur vie au premier venu qu'on n'a plus le privilège de rien. Connaître une personne ça devait se mériter pour elle. « Et vous ? Quel est votre livre préféré ? » Elle se le permettait car il avait cherché à savoir et qu'elle lui avait répondu en toute honnêteté. Il poursuivit sur ses question et elle se plaisait à écouter a demander parfaitement formulée. Ne voulant pas répondre à la va-vite, elle prit le temps de la réflexion, regardant le vide pour chercher la raison qui fait d'elle la lectrice qu'elle était. Son père y était pour beaucoup sans doute mais elle savait que même sans lui elle aurait tout de-même lui autant. Elle se mordilla la lèvre concentré et songeuse, fouillant dans ses œuf les bons souvenir.
« Je crois que... ce sont les mots. » Elle releva son regard vers lui, elle n'était pas sûr qu'il comprenne bien qu'elle ne doutait pas le moins du monde de son intelligence, elle se força donc à développer, les mains légèrement tremblante, elle avait peur d'être maladroite.
« Les mots sont magiques, ils peuvent consoler comme blesser et faire connaître des émotions. Les auteur en uses différemment et en fonction des époque le sens des mots évolue, c'est organique. J'ai besoin de comprendre, de connaître, de faire connaissance avec chacun et en les rencontrant, je rencontre une époque, un auteur une âme. Ca me parle, ça raisonne dans le cristal de ma tête et agite les starlings de mon corps. » Et elle s'arrêta brusquement, les main tremblante qui ne trouvait pas le repos, sa respiration s'agitait, elle avait encore parlé comme une idiote. Elle baissa les yeux, il allait la perdre pour une folle bonne à interner.
« Et... et vous ? D’où vous viens cette passion dévorante ? » oui voilà c'est bien Eira, changer de sujet, lui retourner la question pour qu'il t'oublie, pour qu'il oublie toute ta folie et ton imaginaire. Si seulement une fée pouvait venir et te faire disparaître, tu te rêverais petite sirène qui retournerais à l'écume de son imaginaire.

© charney

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