"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Behind a fairytale ♠ AIDEN&LAZERIAN 2979874845 Behind a fairytale ♠ AIDEN&LAZERIAN 1973890357
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Behind a fairytale ♠ AIDEN&LAZERIAN

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Mer 18 Mar 2015 - 19:25 par Invité

behind the frairytale

ft. Aiden & Lazerian


«cry for the moon - Saint Patrick's day »
Lazerian allait honorer ce jour de la Saint-Patrick, il ne reniera jamais ses origines. Lorsqu’il regarda sa montre en sortant de la réunion artistique autour d’une série, elle affichait déjà pratiquement dix heures. Il connaissait un petit pub victorien au coin de la rue qui fera l’affaire pour lever son verre. James était bien trop épuisé pour l’accompagner et il ne pouvait pas. Il n’avait pas insisté, il savait qu’entre amis ils arrivaient à se respecter mutuellement. C’est donc avec la solitude qu’il ira lever sa bière purement irlandaise pour l’occasion. Sur le bitume il recherchait les lettres lumineuses du The Queen’s Head, lorsqu’enfin il aperçu le néon, il su qu’il était sur le bon chemin. L’ambiance était chaleureuse ce soir, il y avait énormément de groupe de jeunes personnes et d’autres personnes d’un âge plus pondéré qui était présente, tapait sur les tables et dansait. Un petit sourire en coin, il s’installa au bar, il commanda une Killian’s, une bonne bière rousse Irlandaise. Il n’avait jamais été très bière, sauf qu’on était le jour de la Saint Patrick. Il contrastait énormément avec ce paysage de gais lurons, ils étaient tous habillés pour l’occasion, lui il était dans ce costume sur mesure, qui lui donnait cet aspect autoritaire.

Les pieds et les poings retombèrent encore une fois faisant trembler la salle, tout le monde chantait. Le producteur devait admettre que l’ambiance était plaisante, il croisa le regard d’un jeune homme, cheveux longs, légèrement ondulés qui encadraient un visage juvénile et jeune. Pendant un éclair de secondes, il fut troublé. Il semblait profiter de la soirée avec ces amis. Son portrait sérieux ne pourrait jamais lui permettre de s’intégrer. Il termina sa bière, l’honneur était sauf. Au travers il vit la lune qui pleurait sur la buée de la vitrine, s’écoulant de son halo jaunâtre. Le travers d’un conte de fée un peu trop indigeste à son goût. Il reprit sa veste qu’il avait posée sur la planche du bar. Il se retira de son tabouret, libérant sa place pour un fêtard d’une nuit.

Il ne restait plus qu’à Lazerian de traverser cette salle remplit de cette foule heureuse. Le manteau sur le bras il avança, il évitait les différentes personnes. C’est à ce moment que la salle entière se leva pris d’un enthousiaste soudain pour s’élancer dans une joyeuse farandole, pris dans l’action, il n’eut pas le choix que de les accompagner afin de pouvoir enfin trouver le chemin de la sortie. Soudainement, après cet enlacement euphorique, il se retourna, et se retrouva face à ce jeune homme dont il avait croisé le regard plus tôt. Avant même de comprendre ce qu’il arrivait, il le bouscula, poussé dans le dos, il se rattrapa tant bien que mal. Un mètre quatre vingt dix, un physique bien entretenu, il n’eut pas de mal à tendre les bras et à éviter que le jeune homme n’atteigne le sol. Un petit moment de suspens étrange. « Vous allez bien ? Je crois que la fierté irlandaise emportera pas mal de nos hommes ce soir ! » Lui qui n’avait bu qu’une seule bière allait s’en contenter.

Il ne chercha pas à s’excuser, se redressant, il ne souriait pas, un visage sans émotion, une habitude qu’il tenait à conserver.
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() message posté Mer 18 Mar 2015 - 20:40 par Invité
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Je me demandais toujours pourquoi j'étais arrivé ici. Dans cette ville qui ne me correspondait absolument pas. Je ne suis pas Anglais, je suis bel et bien Irlandais et je ne ressens toujours pas cette joie d'être sur un campus que je n'apprécie absolument pas. Mais je vivais, je vivais assez bien, je ne pouvais pas me voiler la face. J'avais de l'argent et deux parents même si je ne parlais plus à aucun des deux. Ce matin, j'avais vraiment du mal à m'extirper du lit. Certainement parce que j'ai encore fais la fête hier soir et qu'une fois encore j'ai bu à n'en plus pouvoir. Je ne me rendais jamais malade quand je buvais, je ne vomissais jamais, enfin non, jamais n'était pas vraiment la vérité mais cela m'arrivait que très rarement. Dans la plupart des cas, je terminais toujours ma soirée au lit avec une jolie fille et je ne dormais pas beaucoup. Ces derniers temps, j'avais arrêté de fricoter à droite à gauche et tout çà pour quoi ? Pour qui ? Pour une étudiante qui me prenait la tête et qui hantait mes pensées sans que je ne le veuille. Je ne me reconnaissais plus et je commençais à avoir le droit à des commentaires de la part de mon groupe d'amis qui me trouvait tout aussi bizarre que je pouvais me trouver bizarre. Passant mes mains sur le visage, j'avais fini par me lever rapidement pour atteindre la salle de bain. J'étais content de vivre juste en dehors du campus, j'étais tranquille et même si tout le monde voulait que je fasse parti d'une confrérie, je préférais largement mon indépendance loin de ces fous. Fous... c'était une qualification qui pouvait m'être accordée si on prenait en compte tout ce que j'avais bien pu faire lorsque j'étais encore à Belfast. Après une bonne douche bien chaude, je ne peux pas aller plus loin sans un bon café. L'odeur humait déjà toute la cuisine et je prenais alors le temps de sentir l'odeur qui allait être la raison de mon réveil. Un petit sourire (que beaucoup ne me connaissait pas vraiment) se plaçait donc sur mon visage alors que j'étais en train de me servir cette énorme tasse que j'avais piqué au starbucks du coin. Ce n'était pas comme s'il n'y en avait pas d'autres de toute manière. Je jetais un coup d’œil furtif à mon téléphone lorsque je vis une tonne de sms. Plissant alors les yeux, ils sont tous de la part de Jimmy, un ami Irlandais que j'ai laissé derrière moi lorsque j'ai du partir de Belfast pour arriver ici, dans cet endroit qui ne me plaisait toujours pas ! Il est à Londres avec une partie de la clique avec qui je traînais auparavant. Pourquoi ? En réfléchissant, je me rends compte que nous sommes le jour de la fête la plus parfaite qui soit ! Et oui, la Saint Patrick, notre chère fête adorée ! Me regardant dans le miroir, je grimaçais et partis dans ma chambre enfilé quelque chose de vert. Je ne voudrais pas que mes camarades se fassent une joie de m'emmerder tout au long de la journée et certainement pas ce soir ! Qui dit Jimmy en ville, dit bonne grosse pinte de bière dès que nous nous retrouverons. Et plus encore...

Au pub, tout le monde portait cette couleur que personne ne porterait un autre jour. Le vert. Cette couleur imposante était omniprésente ce soir et tout le monde chantait à tue tête tout en buvant à n'en plus pouvoir. Je vis rapidement Jimmy. Une bière, deux bières... la soirée pour la Saint Patrick battait son plein et je commençais de plus en plus à sentir les effets de l'alcool dans tout mon être. L'euphorie commençait à faire peu à peu son apparition mais je fus rapidement stoppé dans mon élan lorsque je fus bousculer par un homme. Ok, je ne pouvais pas faire le poids face à ce dernier, voilà pourquoi j'avais failli me retrouver par terre.  « Bon coup de main ! Merci ! » soufflais-je  « Effectivement ! La Saint Patrick est l'occasion de montrer toute la fierté que nous pouvons avoir ! » à en juger par son accent, je penchais directement sur le fait qu'il soit Irlandais. J'avais un peu l'impression de me voir plus tard. Ce visage sans expression, cette posture..  « Vous partez alors que la fête ne fait que commencer ! Je vous dois bien une bonne Guiness tout de même » ce n'était pas mon genre d'agir de la sorte mais maintenant que nous étions tous là pour la même chose et qu'il m'avait éviter de me retrouver le fessier par terre...
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() message posté Jeu 19 Mar 2015 - 1:05 par Invité

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«cry for the moon - Saint Patrick's day »
Un petit accident de rien du tout, le pire avait été évité entre les deux hommes. Ce Pub était une merveille, il lui était arrivé plusieurs fois de s’y rendre à cause de la nostalgie de son pays. Il était un indépendantiste de l’Irlande du Nord, il avait toujours été contraire aux idées de son père et n’avait jamais pris pourquoi l’Irlande n’avait pas le droit d’être unifié en un seul bloque ce pays incroyable où tout le monde portait le nom Irlandais sans le nom Anglais. Il ne clamera jamais à Londres, il pourrait rapidement catégoriser comme terroriste et il n’avait aucune envie de connaitre le sort de Gerry Conlon. Le gamin n’avait pas tort dans ses paroles, la Saint-Patrick était le seul jour où la fierté Irlandaise n’était pas remise en cause. A fort parier sur son accent, il devait être aussi d’Irlande, et il pourrait même dire qu’il était d’Irlande du Nord tout comme lui. « Nous pouvons que nous comprendre sur ce sujet ! » Pas besoin de proclamer qu’ils étaient tous deux de souche irlandaise, ils l’avaient compris par eux même. Le dos très droit, ses yeux bleus électriques fixant cette porte qu’il c’était déterminé à atteindre, c’était sans compter l’invitation du jeune homme. Il ne connaissait même pas son prénom et il voulait l’inviter à prendre un verre. Certains auraient pu prendre un air surprise, d’être invité de la sorte, pour d’autre ça aurait été un véritable ravissement. Lazérian était touché par ce geste et de la Guiness, encore de la bière Irlandaise. Il conserva ce manque d’expression, ne laissant rien présager, il avait même envie d’opter pour le refus sur le moment. Ce jeune homme avait l’air si heureux de l’inviter, d’autre soir il aurait très certainement remis l’invitation avec tact pour disparaitre. Pas ce soir, il avait l’impression qu’il allait terminer de nouveau tout seul face à sa bière alors qu’Aiden allait retrouver rapidement la compagnie des amis de son âge. « Je boirais une pinte de Killian’s ! » C’était sa façon de dire qu’il voulait bien boire ce verre. Il avait sortis sa cravate verte, autant l’amortir dans ce bar. Dans une unité, les personnes du bar se mirent à tonner en cœur le chant des soldats Amhran na bhFiann, qui n’était que l’hymne nationale Irlandais.

Ils allèrent tous deux chercher leurs bières. « Je me prénomme Lazerian ! » Autant commencer par quelque part maintenant qu’ils partageaient tous les deux la même table dans un coin de la salle. Il bu une gorgée de cette bière délectable. Il semblait si jeune, il représentait toutes ses années perdues. « Tu n’as pas peur que tes amis t’en veuille de les délaisser ainsi pour un quadragénaire qui n’a fait que te récupérer pour éviter que tu ne te casse un bras ? » Il avait toujours énormément de mal à digérer son âge, les quarante ans avaient été un cap très difficile le concernant. Même s’il n’y avait pas de tranche d’âge déterminé dans ce bar, il s’en voulait un peu d’être resté, il voulait que ce gamin profite de sa soirée un maximum. D’ailleurs il se rappelait merveilleusement bien ses années universitaires, il passait plus de temps à faire la fête et à dormir que de suivre les ennuyeuses études que lui avait choisis son père.

De nouveau il bu une gorgée de sa bière, le bruit des conversations allait bon train. Les longs de doigt de Lazerian entouraient sa bière, il n’avait pas envie de parler de lui. « Très bien ! Et si tu me parlais de toi ? Maintenant que je t’ai sauvé la vie, que je j’ai évité de te faire piétiner par une foule enragée d’Irlandais…je veux en savoir plus ! Surtout qu’on a l’air de partagé cette même patrie ! » C’est étrange, il avait la sensation qu’il y avait à peine un quart de véritables Irlandais dans ce bar. Lazerian espérait que cet étudiant ou jeune personne ne soit pas trop en état d’ébriété, la soirée serait moins drôle.

Il avait cette sensation de ne pas être à sa place en face de lui, le faire parler un peu terminer leurs bières et il pourrait retrouver le calme de son appartement, s’y reposer avant d’embrayer sur sa journée de demain qui se promettait d’être particulièrement intense. Lâcher prise un soir pourrait lui faire du bien.

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() message posté Jeu 19 Mar 2015 - 21:47 par Invité
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Mes fesses remerciaient cet homme de ne pas avoir touché le sol. Je me serai mal vu par terre, avec un taux d'alcool commençant à s'alourdir fortement. C'était d'ailleurs assez rare que quelqu'un vous retienne de tomber, ici c'était surtout chacun pour soi même s'il était facile de chanter à tue tête l'hymne Irlandais en cette soirée de Saint Patrick. J'étais d'autan plus ravi que je voulais pas me ridiculiser devant mon groupe d'amis. Amis... je n'avais jamais réellement eu d'amis, j'étais du genre assez solitaire, je participais à tout ce qui était un peu festif pour me fondre dans la masse et je buvais et fumais pour oublier que j'étais entouré de gens que je n'appréciais pas forcément. Je n'avais jamais eu l'envie de connaître les gens, je n'étais pas de ce genre et j'avais surtout proposer un verre à cet homme pour le remercier de ne pas m'avoir lâché en vol. Et peut-être parce que je pouvais être un peu ailleurs et ne plus être avec mes amis. Je les appréciais vraiment beaucoup, ils avaient tout de même fais le déplacement et nous allions finir très certainement par faire la fête chez moi à une heure pas possible même si nous avions tous cours le lendemain. Enfin moi en tout cas. Ils avaient tout de même fais la route en voiture, ce que je trouvais un peu débile mais c'était plaisant de voir que des amis pouvaient encore se déplacer pour moi même si je n'étais pas celui qui téléphonait pour donner des nouvelles. Je n'en donnais pour ainsi dire jamais et je ne m'en portais pas plus mal. Ce n'était vraiment pas mon genre d'inviter une personne mais ce soir, pourquoi pas. C'était la Saint Patrick après tout. J'allais tourner les talons n'ayant aucune réponse de sa part mais il fini par me faire comprendre qu'il acceptait mon invitation. Une pinte de Killian's, choix assez intéressant mais qui restait dans le thème. Une bonne bière Irlandaise comme il se devait même si la Guiness était selon moi, LA bière de l'Irlande. Mais les avis divergeaient souvent sur ce sujet.  « Un Irlandais pure souche ! Allons y pour une pinte de Killian's » hurlais-je presque a cet homme que je ne connaissais pas alors que les personnes présentes avaient finis par se mettre à chanter l'hymne Irlandais. Encore une fois ! Je jetais alors un œil derrière moi pour voir ce que pouvait bien faire mes amis, mais visiblement mon absence n'avait aucunement l'air de les gêner. Parfait.  « Et en plus vous avez un pur Prénom Irlandais ! » m'exclamais-je tout en prenant place à une table qui était bizarrement bien vide. Oui, je détestais tout ce qui pouvait être Anglais même si j'étais obligé de me mettre à jour, et tout ce qui pouvait toucher l'Irlande me faisait plaisir.  « Moi c'est Aiden. » Je pris une gorgée de mon énième Guiness et repris  « Si je ne me trompe pas, cela signifie feu, flamme » Je portais moi même un prénom Irlandais dont j'étais très fier. Oui, tout ce qui se rapportais à l'Irlande était important pour moi. On se tutoie ?  « Je ne m'en fais absolument pas pour eux ! Ils sont tellement bourrés qu'ils ne verront même pas un tiers de ton âge ! » il avait commencé à me tutoyer, je n'allais donc pas me gêner pour en faire autant. Tout comme lui, je n'étais pas très souriant, j'étais tout de même un peu plus joyeux que lui du fait que j'en étais déjà à ma troisième ou peut-être même ma cinquième bière, je ne savais même plus.  « Ce ne sont pas vraiment mes amis... c'est surtout une occupation comme une autre ! » j'étais toujours très franc, très direct, je ne passais jamais par 4 chemins et révéler que je ne considérais pas mon groupe d'amis comme de réels amis ne me dérangeait finalement même pas !  « Parler de moi ? Ce n'est pas quelque chose que je fais très souvent ! Effectivement, je suis Irlandais et j'aimerais bien pouvoir le rester mais ces fichus anglais m'emmerdent à vouloir que j'apprenne toutes leurs coutumes ! » mon langage pouvait parfois laisser à désirer, et à vrai dire, l'alcool ne m'aidait absolument pas. Je pris de nouveau ma bière et la porta à mes lèvres pour en prendre une nouvelle gorgée.  « A part mon groupe et toi, jene suis pas franchement certain qu'il y'ait beaucoup d'Irlandais ce soir ! Mais les Anglais arrivent toujours à faire la fête même si ce n'est pas pour eux ! » Je n'aimais décidément pas du tout Londres, mais je ne pouvais pas repartir. Et d'un côté, même si j'avais envie de rentrer à Belfast, je ne le pouvais tout simplement pas. C'était comme si Rosemarie avait décidé de mon avenir sans me consulter. Satané blonde !  « T'es tout seul ? Pas même un mec qui pourrait te servir d'ami pour la soirée ? C'est la Saint Patrick quand même ! Et qu'est-ce qui t''amène ici ? Me dis pas que t'es de ceux qui préfèrent vivre ici qu'en Irlande !  »

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() message posté Ven 20 Mar 2015 - 19:54 par Invité

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«cry for the moon - Saint Patrick's day »
ULazerian avait longuement hésité à rester, ne laissant savoir son choix qu’au dernier moment dans une acceptation implicite. Il ne pu manifester qu’un sourire en entendant le qualificatif du jeune homme, ils avaient été tous deux chercher leur bière et maintenant qu’ils étaient à une table, à se jauger l’un et l’autre, il décida de lancer le jeune homme sur sa vie, pensant qu’il pourrait éviter de parler de la sienne. Il avait raison, pour un indépendantiste comme son père, il n’avait pas trop le choix que d’avoir un vrai prénom irlandais. Lazare, le premier ressuscité, celui qui est revenu d’entre les morts, l’étymologie de son prénom n’était pas complexe ni son origine. « Enchanté Aiden ! Tu te reconnais dans la signification de ton prénom ? » Après tout ça peut-être le cas, il semblait déborder d’énergie, un petit fêtard étudiant. Lazerian avait toujours su contrôler son taux d’alcool même lorsqu’il avait été étudiant, en tout cas cela ne semblait pas déranger ce jeune homme qu’il partage sa compagnie. Il prit une longue rasade de bière dans son verre, il essuya la mousse sur le bord de sa lèvre dans un geste calculé et distingué. Son sourire se prononça au fil de leur conversation, il refusait de prendre la nationalité Anglaise, Lazerian ne la souhaitait pas non plus, il n’allait pas renier sa patrie et son honneur pour vivre à Londres. « Les Anglais ont aussi la fête dans le sang, nous pouvons leur reconnaitre ça ! » La stratégie politique et économique qui liait l’Irlande du Nord et l’Angleterre était claire. Jamais la couronne britannique ne se détachera d’un morceau de territoire. Il leva son verre pour trinquer avec son compagnon de soirée.

Pourquoi Aiden avait dit « mec », ça aurait pu être aussi des filles qui l’auraient accompagné. « Je sors beaucoup moins depuis que je ne suis plus étudiant ! » C’était avec un peu de cynisme sur son propre âge qu’il avait fait cette remarque. « Je suis venu en solitaire, je me devais de lever une bière pour la Saint Patrick dans un pub Irlandais, une forme de reconnaissance ! Je voyage je vais, je viens….je n’aime pas vivre dans la Nostalgie, je vais retrouver mon pays quand j’ai besoin d’un retour aux Sources, peut importe le pays, je préfère y aller que de me contenter d’un succédané de celui-ci ! » Pas besoin de superficialité, pas besoin de décor, il était un homme vrai, il avait donc besoin de réel.

La soirée était avancé, il était aussi arrivé tard, voila que les couples s’entremêlaient pour danser, du haut de ses un mètre quatre vingt dix avec un gamin il se sentirait ridicule. Il repensa aux paroles de James, de la façon dont il fallait qu’il s’accepte, leur conversation avait été délicate, parfois faites d’incompréhension. Il bu encore une gorgée de sa bière et se leva en tendant sa main vers ce jeune homme. Il allait prendre pour un fou, un espèce de pervers, d’hommes qui avait besoin de jeunesse, son but n’était pas de le draguer, ni de le ramener dans son lit, juste de passer un bon moment, de flirter. « Ca te dis de danser ? Je sais que je suis particulièrement masculin comme partenaire ! Mais je reste assez bon danseur ! » Il avait dû apprendre à danser, à parler, à se tenir, tout ce qui lie l’aristocratie et son éducation. Il ne fallait pas faire tâche.

Lazerian pouvait se prendre un râteau, même un joli vent. Rien n’indiquait à Aiden qu’il était ouvert d’esprit et pourrait très mal le prendre.


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() message posté Lun 23 Mar 2015 - 20:33 par Invité
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J'étais du genre à sortir. Bien trop souvent d'ailleurs mais même si je n'aimais pas Londres, je ne pouvais pas dire que j'appréciais d'être libre. Loin de Belfast et donc de ma mère, je pouvais faire tout ce dont je voulais même si en toute franchise, je ne la laissais pas me dicter mon comportement en Irlande. Mon père pouvait bien être dans le coin, je refusais à chaque fois de le voir. Il était hors de question que je lui adresse la parole même si tout le monde me disait de lui accorder une autre chance et d'être indulgent avec lui car tout le monde pouvait changer. Mais je n'y croyais absolument pas. Il avait peut-être changé, mais il n'avait fais aucun effort avec moi, pas même avec ma mère alors qu'il aurait plusieurs fois pu s'excuser ou revenir pour s'occuper de nous. Il avait préféré nous laisser et refaire sa vie. C'est quelque chose que je ne pouvais pas oublier. Je sortis rapidement de ma rêverie lorsque Lazerian se remit à parler  « Feu, flamme n'est pas ma signification mais la tienne, toi tu te reconnais là dedans ?Enfin je peux dire que le mien est un peu pareil car la signification se rapproche aussi au feu.. il est vrai que je me reconnais un peu là dedans ! » ma mère ne savait pas que j'allais être aussi dur avec elle que je pouvais l'être depuis mon adolescence et je ne voulais absolument pas faire d'effort. La signification de mon prénom me correspondait assez finalement. Little fire, petit feu, je ne savais pas trop comment le prendre au début mais quand j'y repense, je me reconnais là dedans. Je n'aime pas trop qu'on m'approche, les gens se brûlent à chaque fois quand ils sont près de moi et j'aimerai que Rosemarie se brûle un peu plus les ailes en ma compagnie d'ailleurs.  « Oui, ils ont aussi le sens de la fête, mais ce n'est pas l'Irlande et même si je peux parfois m'amuser ici, ce n'est pas une ville que j'affectionne grandement ! » même si les anglais sont gentils, ont de l'humour, ont le sens de l'hospitalité et de la fête, je ne retournerais jamais ma veste et je respecterai toujours l'Irlande. C'est ma terre, mon sang, ma patrie et ici, mon père ne me rappelle que des mauvais souvenirs. Je ne pouvais pas non plus nier le fait que l'Angleterre aidait tout de même beaucoup l'Irlande, surtout l'Irlande du Nord. Alors je souffrais en silence, je continuais mes études en faisant la fête le plus possible mais tout en arrivant à garder de bonnes notes pour partir le plus rapidement possible et enfin pouvoir faire ma vie comme moi je pouvais bien l'entendre.  « Il faut pourtant ! Ca fait du bien de sortir un peu même si tu n'es plus étudiant ! » je ne savais pas l'âge de Lazerian, mais il m'avait dis être déjà dans la quarantaine, du moins il l'avait lui même souligné dès le départ. Je jetais alors un coup d’œil vers mon groupe d'amis, ils semblaient toujours très bien s'amuser ensemble, je n'avais donc pas besoin de regagner ma place. Je n'en avais même pas envie de toute manière. J'avais l'impression d'être lassé, de ne pas avoir envie de rester là a faire semblant et en même temps, j'avais tout de même un petit peu besoin d'eux pour continuer à être le dépravé que j'avais toujours été.  « T'es du genre solitaire, je vois... c'est bizarre que t'es donc accepté de boire un verre ! En plus, c'est pas comme si je faisais çà tous les 4 matin, c'est pas du tout mon genre ! » mais mon fessier avait insisté pour te remercier de leur avoir épargné le sol aurais-je pu continuer à dire mais je m'étais gardé de continuer cette phrase absurde.  «Je ne suis pas retourné en Irlande depuis que je suis ici à vrai dire, çà me manque, j'ai envie d'y retourner, mais je ne veux pas remettre les pieds à Belfast » oui, mes propos pouvaient sembler assez contradictoire. Même s'il commençait à se faire tard, tout le monde était encore présent. La bonne humeur patriotique était toujours à son comble et tout le monde commençait à être un peu éméché.  « Et tu fais quoi dans la vie ? » il était le genre d'homme à être directeur d'une entreprise ou bien un truc de ce genre, un truc important quoi. Je fus ensuite surpris de le voir se lever et me tendre la main. Qu'est-ce qu'il lui prenait d'un coup ?! Je fis non de la tête, il était hors de question que j'aille danser. D'une je ne n'étais pas du genre danseur, et de deux, no way, jamais, pas avec lui ! J'étais un peu extrême, je devais bien l'admettre.  « Ce qui n'est pas du tout mon cas ! Je ne sais pas danser, je n'aime pas non plus danser, et ce serait fort fâcheux que je te gâche le plaisir de danser ! »

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() message posté Mar 24 Mar 2015 - 11:10 par Invité

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«cry for the moon - Saint Patrick's day »
Lazerian n’avait jamais rien cru aux signes, à l’astrologie et toutes autres bêtises d’interprétation occulte. Un prénom restait un prénom, on l’offrait à la personne à sa naissance comme l’ondoiement d’un prince, après la personne en faisait ce qu’elle souhaitait. Le feu, les flammes, il avait un comportement bien trop maitrisé pour se reconnaitre dans ce symbolisme précaire. « Non ! Je n’ai jamais laissé aucune impulsivité dicter ma conduite ! » Il ne résolvait pas sa vie à coup de destin, de chance. Il écouta parler le jeune parler de Londres de sa conduite ici. Là ou ailleurs quelle différence, le monde était devenu le monde, les frontières s’effaçaient à coup de mondialisation, de guerre et de conventions internationales. La vie de Lazerian était rythmé, il lui arrivait de sortir, pour des galas de charité, des conventions sur le monde de son travail, il n’avait pas à se plaindre. Il n’avait pas envie de se justifier auprès de ce jeune homme qui semblait complètement perdu dans sa propre vie, réalisant qu’il n’était pas forcément à la place qui lui conviendrait. Quelle étrange complexité que l’être humain, effectivement il était un solitaire et avait accepté de boire un verre avec lui. Les raisons étaient multiples, sa jeunesse, son visage équilibré, ses traits en finesse, lui rappelant combien il avait perdu de temps dans ses vagues à l’âme. « Car les règles de bienséance veulent que j’accepte un présent ! Refuser aurait brisé une forme d’honneur ! » Lazerian avait été très bien éduqué, et même s’il était un peu le mouton noir de la famille, il appréciait garder ces valeurs. Eventuellement un jour il pourra les transmettre à sa progéniture. Il était déjà retourné quelques fois en Irlande, du Sud ou du Nord, il avait travaillé une partie de sa vie là-bas. « Pourquoi rester ici ? La ville ne semble pas te plaire, au mieux tu sembles t’adapter…. »

On arrivait à son métier, il aurait pu mentir, dire qu’il était chirurgien dans un hôpital, trouver un métier assez haut de gamme pour coller aux coutures de son costume. Cependant son égo dictait la vérité. « Je suis producteur de série à la BBC ! Un métier très prenant, et toi dans quelle branche d’études es tu ? » Il préférait embrayer sur les ambitions d’Aiden, elles étaient préférables à un longue développement sur son métier, c’était d’ailleurs pour ça qu’il avait directement enchainé sur celle-ci. Voila que lui, Lazerian Peterson se levait pour inviter ce jeune homme à danser, avec un petit sourire, il avait été gentiment remis à sa place par l’étudiant. Il se crispa un instant, il n’allait pas se vexer, il allait rester dans ses convenances, il alla reprendre sa place en face du jeune homme, comme si cette parenthèse n’avait jamais existée, qu’il n’était pas sorti de sa chaise et qu’il n’avait jamais pensé à inviter Aiden à danser.

C’était en réalité la sonnette d’alarme de son départ, il resta debout. Il avait terminé sa bière, plus rien ne le retenait dans ce bar, encore moins le blâme qu’il venait de se prendre par Aiden. Comment avait-il pu espérer lui plaire ? C’est le problème de tout homme qui aime les hommes, savoir accepté que ce n’est pas le cas de tout le monde, le prendre en compte et le respecter. « Je crois qu’il est temps pour moi de vous abandonner, cette bière était fort agréable ! Y a-t-il besoin que je vous raccompagne quelque part ? » Il pouvait prendre le volant, il n’avait pas assez bu pour lui interdire celui-ci.

Il avait été prévu qu’il ne vienne boire qu’une seule bière, il avait prolongé sa soirée, il n’allait pas rester ici alors que l’ambiance semblait se dégrader, les voix éméchées montaient et les conversations n’avaient plus aucun sens. Lazerian dépeignait largement dans ce paysage.

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() message posté Mar 24 Mar 2015 - 19:30 par Invité
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Mon comportement ne se résumait absolument pas à l'étymologie de mon prénom, fort heureusement d'ailleurs car sinon je ne serais pas sorti de l'auberge. Je connaissais les étymologies et tout ce qui s'en suivait sur les prénoms parce que ma mère m'avait beaucoup bassiné avec tout çà lorsque j'étais plus jeune et que je ne pouvais pas encore m'échapper de cette maison pour faire la fête et boire à outrance. Je n'étais absolument pas un petit ange et je n'étais pas le fils que ma mère aurait aimé avoir. Je le savais très bien mais tout ce que j'avais vécu étant plus petit faisait qu'il fallait que je me défoule le plus possible. C'était moi contre le reste du monde. Non, je n'étais pas du genre drama du tout.  « Jamais ? Alors quoi ? T'es du genre control freak dans toute sa splendeur c'est çà ? » mes propos avaient dépassés un petit peu ma pensée mais je n'avais pas vraiment peur de sa réponse ni même d'une soudaine réaction de sa part. D'une, j'avais bien trop d'alcool dans le sang et de deux, je n'étais pas du genre à partir en courant parce que je venais de dire quelque chose qui pouvait ne pas plaire à mon interlocuteur. Il avait bien trop de manières pour moi. Non pas qu'il soit ennuyeux, au contraire, mais ses manières pouvaient être tout de même déconcertantes.  « Les règles de bienséance ? Pitié, ne me dis pas que t'es un homme droit et qui persiste à suivre toutes ces règles bidons ! » je pouvais le froisser avec mes propos mais très franchement ? Il avait mal choisi la personne avec qui parler s'il pensait que j'étais du même genre (?) que lui. Je n'étais pas du tout le genre de jeune homme à tenir en place et surtout pas à apprécier les bonnes manières.  « Je n'ai pas du tout été élevé comme çà, si je ne veux pas, je n'accepte pas et peu importe si c'est poli ou non, je ne vais pas faire semblant ! Et quelle forme d'honneur ? » je ne comprenais pas trop où il voulait en venir mais soit. Je repris une bonne grosse gorgée de ma bière avant de reprendre  « Parce que je suis obligé de rester ici ! Je m'adapte, du moins j'essaie. Londres n'est pas du tout mon endroit favori mais ma mère m'a inscrit à l'université ici pour que je sois plus proche de mon père mais il est hors de question que je le vois et si je rentre à Belfast elle ferait une attaque ! Et quelqu'un ici me force à rester » enfin forcer était un bien grand mot car elle n'était même pas au courant de tout l'effet qu'elle pouvait me faire. Satané blonde !  « J'ai échappé au pire ! Mon père aurait très bien pu résider dans un endroit paumé aux États-Unis ! » enfin, cela n'aurait peut-être pas été plus mal au final. Je ne savais plus trop. Je repris mon verre dans mes mains et le finis complètement. J'aurais bien besoin d'une autre bière mais je ne marcherai certainement plus droit après.  « Et bien ! C'est un travail très plaisant que tu as dis moi, donc c'est pour çà toutes ces bonnes manières ! BBC, ils font quoi ? Je ne regarde pas la télé pour être honnête ! » haussant les épaules je repris  « Je suis en littérature, en 3e année de littérature française et anglaise, un truc que beaucoup trouveront assez nase et qui ne me correspond pas mais c'est sympa ! » même si je ne savais pas vraiment quoi faire de ma vie par la suite. Je me voyais bien écrire un livre, quelque chose d'assez agressif au final puisque j'étais comme çà. Je n'avais pas vraiment d'ambitions.  « Enfin rien d'extraordinaire comparé à monsieur ! » je lui fis un clin d'oeil avant de me tourner une nouvelle fois vers mes compatriotes. Toujours aussi éméchés et dans leur monde. Sam semblait d'ailleurs être déjà bien ailleurs, elle pouvait dire merci à cette petite poudre magique qu'elle aimait tant. Levant les yeux au ciel, je vis alors Lazerian me tendre la main pour m'emmener sur la piste de danse. Hum, non ! Hors de question que je danse, je ne suis pas doué et puis non, je n'ai jamais dansé et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais me mettre à danser. J'espérais tout de même ne pas l'avoir vexé, ce n'était pas ce que je voulais mais je n'étais pas du tout le genre à danser et puis quand bien même, je n'allais certainement pas me ridiculiser à essayer de faire quelques pas. Fronçant les sourcils, je ne comprenais pas pourquoi il restait debout mais il reprit rapidement ses bonnes manières en reprenant le vouvoiement. Je levais alors les yeux au ciel en me levant par la même occasion  « Vraiment ? On repasse au vouvoiement et à tout ce qui s'en suit ?  » je plissais alors les yeux tout en reprenant  « Je ne sais tout simplement pas danser et vous êtes du genre à ne pas apprécier qu'on vous dise non à ce que je vois !» je jetais une nouvelle fois un œil sur mes amis. Haussant alors les épaules, je ne vais pas rester ici, alors que je n'ai pas du tout envie d'être avec eux. Autant rentrer ou bien aller dans tout autre endroit.  « Vous conduisez ou vous avez un chauffeur ? » j'étais moi aussi repasser au vouvoiement, ce qui m'exaspérait au plus haut point.  « Je vous suis ! A condition que tu recommences à me tutoyer au lieu de faire le grand Monsieur tout d'un coup ! » pourquoi ? Je ne savais pas mais tant que j'étais ailleurs, peu m'importait !


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() message posté Mar 24 Mar 2015 - 20:03 par Invité

behind the frairytale

ft. Aiden & Lazerian


«cry for the moon - Saint Patrick's day »
Il y avait quoi de si choquant de vouloir garder le contrôle de soit de ne garder ses émotions que pour soit sans jamais les exposer tel un cirque vivant au monde. Lazerian n’avait pas besoin de ça pour vivre. « Offrir ses émotions, être impulsif c’est démontrer aux yeux des autres que j'ai des faiblesses, je trouve inutile de leur en faire la démonstration ! » Ces faiblesses il les connaissait, il n’avait pas besoin de les mettre à nues pour que tout le monde puisse les dévorer comme des chacals. Il n’était pas aveugle, ils n’ont pas vécu dans le même monde, l’ordre, la droiture avait été toute sa vie. Ce n’est pas à quarante ans qu’il allait pouvoir changer. « C’est mon éducation, je peux même prétendre que c’est dans mes gênes c’est ainsi ! » Il ne jugeait pas Aiden, il aimait bien son caractère, un jeune homme qui ne se laisse pas faire. C’est à ce moment qu’il eut le droit au chapitre sur sa vie, les raisons de sa venue sur New York. Lazerian était terrifié par l’idée d’être père un jour, il n’avait pas envie de répéter les erreurs du sien. Londres était sa prison, il était lié à engagement, Laz’ restait très observateur sans broncher un instant, il ne répliquait pas à ce que lui confiait cet homme, vouloir faire de la psychologie de comptoir serait lui faire outrage. De plus parler serait émettre un jugement sur sa situation, ce qu’il ne faisait pas. Car il avait connu une telle situation. « J’ai fait Oxford pour faire plaisir à mon père en section politique, à la fin de ma première année j’ai tout envoyé balader pour prendre mon indépendance ! » Lazerian évoqua son métier très prenant dans sa vie. Il n’aurait pas pu s’attendre à une autre réaction, encore une fois, ses yeux bleus clairs électriques restèrent statiques, aucune émotion, aucun égo, juste Lazerian Ludwig Peterson. « Une chaine qui offre un service à un large public ! Moi je dois miser financièrement sur ce qui pourrait plaire comme série à ce public et participer à sa création ! » BBC était connue pour avoir lancé la grande série Doctor Who sur laquelle il avait travaillé comme producteur délégué. « L’un de mes plus proches amis est un écrivain et il tient même une maison d’édition ! Je ne vois pas ce qui est….ridicule d’avoir fait ce choix ! » Il lui avait été impossible de prononcer le terme de nase.

Après son invitation minable pour une danse, il avait décidé de partir, il sentait la migraine débuter dans cette ambiance devenue extraterrestre à son mode de vie. Cependant étant un gentleman il proposa avec gentillesse de le raccompagner. Le vouvoiement était un mode de langage qui était protocolaire et dont il c’était habitué, il n’avait aucune envie de se justifier face à ce jeune homme impétueux. « J’ai ma propre voiture ! » Le chauffeur était présent quand il avait besoin de se déplacer entre deux tournages, ainsi il pouvait travailler pendant le trajet. « Suis-moi Aiden ! » Une fois dehors, il eut comme un soulagement intérieur, retrouvant une forme de calme et de sérénité. Il fit signe de le suivre vers une très jolie Aston Martin Vanquish. Il ouvrit la portière coté passager pour laisser monter Aiden dans ce magnifique bolide et il monta au volant. « Pourquoi me fais tu confiance ? On se connait à peine et tu me laisse te ramener ? Tu n’as pas peur que je vienne à te kidnapper chez moi…. » Oui malgré son tempérament froid et distant, il aimait bien faire des traits d’humour de temps à autre. Incontestablement son caractère de jeune homme impudent et franc lui plaisait plus qu’il n’avait envie de l’avouer.

Il tourna la tête un instant et mit en route le moteur rutilant de son automobile. Ses longs doigts effleurèrent le volant le faisant frissonner à ce contact. Il fit surgir son automobile sur la route, sa conduite restait prudente en présence d’un étranger dans sa voiture. « Bien tu habites où Aiden ? » Cette fois on pouvait ressentir une petite dose d’amertume dans sa voix, car il n’avait pas envie de le quitter, il voulait qu’il continue à l’affronter. Qu’il lui dise qu’il était mécontent de ses bonnes manières et qu’il n’était qu’un glaçon composé de bienséance prétentieuse.


"Ici ton dialogue."

code by ORICYA.

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() message posté Mar 24 Mar 2015 - 22:44 par Invité
Behind a fairytale ♠ AIDEN&LAZERIAN Tumblr_m4uu7fxMdS1r8lqtpo1_500
Je n'étais pas du tout comme Lazerian, j'étais bien trop bon vivant, spontané et prêt à tout foutre en l'air quand je suis en colère. Je ne ménageais pas les autres, je prenais aussi un malin plaisir à jouer le plus lourd qui soit quand j'en avais envie. Quand j'étais énervé tout le monde avait le droit à mes démonstrations, chose qui ne semblait pas du tout plaire à cet homme en face de moi.  « Et bien, nous sommes tellement différents toi et moi ! Je ne canalise rien du tout et beaucoup ont déjà vu mes scènes quand je suis énervé ! » je n'avais pas honte de le lui dire. La différence était tout aussi bien, non ?  « Mais je ne suis pas du genre à aimer une personne, à l'embrasser en public et tout çà quoi, je suis bien trop .. solitaire pour de toute manière me laisser tenter par cette forme d'émotion en tout cas. Enfin, je m'énerve beaucoup et tout le monde a le droit de le savoir ! » pour le coup, je savais que je pouvais être très nerveux mais je n'arrivais tout simplement pas à canaliser toute la haine et la rage que je pouvais avoir par moment. Cela voulait forcément dire que j'avais mes faiblesses ? Je ne savais pas trop mais quoiqu'il en soit, quand j'étais énervé, beaucoup était au courant. Je me souviens d'ailleurs d'un soir où Rosemarie m'avait vraiment mis en colère et que j'avais tout fais pour la déstabiliser le plus possible et pour lui faire mal. Je savais alors que ce n'était pas bien mais elle me rendait complètement fou, et oui, là j'avais l'impression d'être faible.  « Dans tes gênes et bien... effectivement difficile de s'en débarrasser, çà reste tout de même un peu déstabilisant... je croirais voir mon père aujourd'hui, alors qu'il n'a jamais été comme çà avant d'arriver à Londres. » j'aurais pu continuer et lui dire que mon père était un sale crétin qui avant abandonné femme et enfant pour partir à Londres et refaire sa vie, qu'il ne méritait absolument pas mon amour mais à quoi bon partir sur cette route. Cela ne servait strictement à rien et rien que de penser à mon père me fatiguait déjà bien trop.  « Tu as eu de la chance et le courage certainement que je n'ai pas ! Ma mère en serait malade, les conneries que je fais lui font déjà assez de mal et je ne m'arrêterais pas d'en faire, alors je préfère continuer à faire mes études ici. Que je sois ici ou pas, je fais toujours la même chose. Je ne fais que la fête, je sors tout le temps et je ne travaille pas beaucoup. Cela dit, j'ai toujours de très bonnes notes donc çà me va cette vie d'étudiant ! » il pouvait ne pas apprécier la vie que je menais, mais je n'avais absolument pas honte de mes propos et je ne me cachais pas de ce que je pouvais vivre ici. Je n'étais pas l'étudiant modèle, loin de là, je faisais ma petite vie, je ne me prenais pas la tête, je faisais un peu n'importe quoi, je devais bien l'avouer mais du moment que mes notes restaient aussi hautes, cela ne me posait aucun soucis et ma mère était très contente de voir les notes que je rapportais. Elle oubliait un peu mes conneries. Elle continuait cependant à me parler de mon père mais il était hors de question que je le vois et que je fasse la connaissance de toute sa famille bidon !  « Et puis malgré tout, j'ai mon propre appartement, même si ma mère me gave pour que j'entre dans une confrérie. Ce n'est pas du tout mon délire ! » cela faisait 3 ans que j'étais ici, et trois ans que je continuais de refuser de faire parti d'une confrérie. Je n'allais certainement pas changer d'avis.  « Et ce qui pourrait plaire, tu sais ce que c'est ? Ta chaîne a déjà diffusé un truc bien ? » je savais que BBC était une très bonne chaîne mais je ne connaissais rien d'autre.  « Mon père doit certainement le contraire alors, il a aussi un ami qui tient une maison d'édition et il me lance à chaque fois pour que je fasse un pas vers l'édition... Mais très franchement, je ne sais pas encore ce que je vais faire de ma vie ! » un petit sourire s'esquissait alors sur mon visage, moi qui ne souriait pas souvent, là il venait de m'avoir en essayant de dire nase mais en échouant totalement ! C'était assez drôle de le voir. Il ne semblait pas du tout dans son habitat à l'en voir. Il était plus du genre à se poser dans un bar que de venir dans un pub comme celui ci. Enfin, je ne le connaissais pas donc je ne pouvais pas le juger de toute manière.  « Je ne l'aurais pas cru ! » j'étais d'une insolence mais j'aimais çà. Je pouvais être un vrai chieur quand je le voulais, il ne fallait pas m'en vouloir !  « Et ben, très belle voiture dis moi ! » je roulais dans une Audi, c'était pas mal mais beaucoup moins classe que la voiture de Lazerian !  « Qui te dis que je te fais confiance ? Je pense que t'es pas du genre à kidnapper quelqu'un mais montre moi ton coffre histoire que je vérifie que tu n'emportes pas avec toi une scie ou une hache !  » je n'étais pas du genre craintif, c'était peut-être un défaut mais aussi une très bonne qualité. Du moins, je le pensais en tout cas.  « Je n'ai pas envie de rentrer, tu n'as qu'à me déposer dans un autre bar, un bar que tu connais, enfin pas trop du genre cul cul je ne voudrais pas faire tâche tu vois ! » cette situation m'amusait fortement, je devais bien l'avouer !


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