"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici come break me down ♠ LAZERIAN&JAMES 2979874845 come break me down ♠ LAZERIAN&JAMES 1973890357
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal


come break me down ♠ LAZERIAN&JAMES

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mar 24 Mar 2015 - 17:02 par Invité
come break me down
Lazerian & James
On me dessine on me façonne
Je vous façine ça vous étonne J'ai le coeur qui syncope L'adrénaline me dope En battant la mesure ▬ BIM BAM BOUM (Mozart l'Opéra Rock)

Méticuleusement Lazerian déposait ses vêtements dans sa valise, il était six heures du matin, le vol était programmé pour onze heures. James devait l’attendre devant l’aéroport pour huit heures exactement, le temps d’enregistrer bagage, carte, vérification passeport etc, il fallait s’y prendre tôt. Dans quelques heures entre amis, ils allaient se retrouver à Las Vegas, profitant d’une ville lumière qui faisait briller les vices de la nature humaine. Le péché en devenait si beau. En une semaine leur voyage était prêt et il se réjouissait de prendre une pause. Une dernière vérification pour voir si tout était en règle, son passeport était constamment à jour dû à ses nombreux voyages. Un taxi devait l’attendre, dans cinq minutes, il prit la valise et se dirigea vers l’ascenseur. Une contraction étrange propulsa son diaphragme contre son cœur, l’étourdissement surgit remontant le long de sa poitrine, lentement et sûrement vers son cerveau. Il avait sûrement dû se lever trop vite, les portes s’ouvrirent sur lui et il entra dans une marche pleine d’assurance. La douleur semblait s’estomper peu à peu, rien de bien méchant en soit, juste un petit malaise conséquence de la fatigue accumulée depuis toutes ces années.

Une fois arrivé devant la porte du bâtiment, il l’ouvrit, poussa et se retrouva face à l’air frais et agréable d’un road trip qu’ils se souviendraient sûrement toute leur vie. Le quarantenaire sortit une cigarette de sa poche et se l’alluma en attendant son taxi. De nouveau cette contraction, l’air se raréfia, il semblait s’étouffer, la cigarette rebondit sur le trottoir dans une flambée d’étincelles. Il posa la paume de sa main sur sa poitrine, ses genoux tremblèrent, ses jambes ne le tenaient plus, sa tête était sur le point d’imploser. L’oxygène, il ne voulait que ça. Plus aucune tenue, ses genoux vinrent frapper le goudron alors que le corps s’allongeait sur le coté et là plus rien. Une femme criait, courait vers lui. Un mélange de couleurs, il était emprisonné dans un subconscient étrange, il était habillé de noir, allongé dans un cercueil avec une rose entre les mains. Un homme le regardait, son image était floue, une alliance au doigt, la même que la sienne. Une larme, longue, lancinante et déchirante s’écrasa sur sa joue, elle ne venait pas de lui, son destinataire semblait souffrir de sa perte.

Il voulait ouvrir les yeux lui dirent qu’il allait bien mais rien, que cet amoncellement de population qui le fixait. Lorsqu’il ouvrit les paupières, il était dans une chambre d’hôpital, il tourna la tête, une unique perfusion le reliait à une étrange machine qui faisait un bip répété. James, l’aéroport, il devait encore l’attendre. Dans son esprit encore confus, il n’arrivait pas à ce souvenir qu’en cas de pépin, la personne à prévenir d’urgence était justement James et qu’il avait directement spécifié qu’il devait être au courant de son état à son arrivé. Il tordit le cou, vu le soleil il devait être à peine neuf heures du matin, il pourrait toujours attraper le vol. Vu le paysage et la décoration il était à Saint Thoma’s Hospital situé au cœur de Londres juste en face de la chambre du parlement. Ses pupilles clairs se dirigèrent ensuite vers sa tenue, il portait une de ses robes de chambre affreuses d’hosto minable. Cette fois il était de mauvaise humeur, autant dire que ce n’était pas un bon présage. Tout était vague, un songe qui ressemblait à une tornade, sa valise, le devant de l’immeuble, les marches, la cigarette qu’il avait entamé.

Il avait envie de fumer, il n’envisageait pas un seul instant qu’il avait fait un arrêt respiratoire et qu’il y avait d’étranges nodules détectés sur sa radio des poumons. Un prélèvement avait été fait pour savoir si c’était cancéreux. Or seul James serait au courant s’il déniait se pointer à l’hôpital. Lazerian sonna à plusieurs reprises pour qu’on vienne le voir.



© Gasmask
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 26 Mar 2015 - 21:52 par Invité
A quelques heures du grand départ, James n’était finalement plus certain de vouloir se rendre à Vegas. Passer quelques jours en compagnie de son meilleur ami était tentant, sans aucun doute. Mais l’éditeur était-il psychologiquement prêt à s’éloigner du siège de son empire ? Empire qu’il allait devoir gérer à distance au risque que ses consignes ne soient pas respectées ? Moins sûr. C’est pourquoi James passa la journée entière à s’assurer que tout était en ordre et que ses collaborateurs pourraient aisément faire face aux évènements qui devaient avoir lieu dans les prochains jours. Fort heureusement, rien d’exceptionnel n’était prévu durant cette période, la semaine ne comportait aucune réunion importante, ni aucun rendez-vous nécessitant expressément sa présence. Alors pourquoi s’inquiétait-il autant ? Sans doute en raison de son abominable manie de vouloir toujours tout contrôler. A croire que ce travers reprenait inlassablement le dessus ! L’éditeur avait besoin de tout gérer, de tout contrôler et déléguer les tâches ne faisait absolument pas parti de ses habitudes. En cas de besoin, il n’en faudrait pas beaucoup pour que James saute dans le premier avion susceptible de le ramener à Londres dans les plus brefs délais. Paradoxalement, il avait bien conscience que se changer les idées durant quelques jours ne pourrait être que bénéfique pour lui. Cela faisait des mois qu’il ne s’était pas octroyé un minimum de repos. Lever le pied était impensable pour James, mais il allait devoir se faire à l’idée. Il ne pouvait décemment pas se contenter de rester enfermé dans sa bulle pour l’éternité. Il fallait qu’il sorte, qu’il voie du monde, qu’il cesse de songer à tout ce qui pouvait le tourmenter d’une manière ou d’une autre. Toutefois, il ne fallait pas trop lui en demander non plus. Ainsi, l’éditeur avait tout de même décidé d’emmener avec lui son ordinateur portable afin de pouvoir travailler sur place et communiquer via visio-conférence avec ses équipes. Officiellement, il partait pour affaires. C’est ce que tout le monde croyait. Après tout, ses collaborateurs ne croyaient que ce que James daignait bien leur dire. Personne n’avait besoin de savoir quelle était la véritable raison qui motivait ce déplacement. L’éditeur passa la moitié de l’après midi au téléphone afin de régler les derniers détails concernant le planning de la semaine. Le reste du temps, il se consacra à la lecture de manuscrits qu’il jugeait intéressants. Il eut toutes les difficultés du monde à ne pas penser à Alexandra. A quoi pouvait bien ressembler sa vie depuis qu’elle était partie ? A chaque instant, il s’attendait à la voir passer la porte de son bureau comme elle le faisait autrefois. Il savait cependant que ce n’était là qu’une douce utopie. Se reconcentrer n’était pas simple, mais il fallait qu’il y parvienne… Le lendemain matin, James grimpa dans un taxi et se rendit à l’aéroport. Il avait rendez-vous avec Laz’. Les deux hommes avaient prévu d’arriver un peu en avance afin de pouvoir régler toutes les formalités liées au vol. Au cours du trajet, notre éternel manique du contrôle passa une bonne dizaine de coups de téléphone afin de rappeler ses ordres. Pas question de prendre la moindre liberté en son absence. C’est aussi pour cette raison que James passait pour un patron ferme et autoritaire. C’est aussi peut-être pour ça qu’il avait fait d’une simple petite maison d’édition, un véritable empire. Tandis qu’il arrivait enfin à destination, il entendit son téléphone portable se mettre à sonner. Serrant les mâchoires, il poussa un soupir agacé. A coup sûr, il s’agissait de Kathy, sa secrétaire. Elle devait certainement avoir quelque chose à lui demander pour la vingtième fois depuis le début de la matinée. Décrochant d’un ton froid, James fut totalement pris de court lorsqu’il réalisa que l’appel venait en réalité de l’hôpital. Son cœur fit immédiatement un bond dans sa poitrine car la première personne à qui il songea ne fut pas Laz’, mais bel et bien Lexie. Et aussi maladroit et inapproprié que cela puisse paraître, il fut soulagé d’apprendre que ce coup de téléphone n’avait rien à voir avec la jeune femme. Pour autant, il n’était pas rassuré de savoir que son meilleur ami était souffrant. L’avenir de leur voyage lui importait peu. Il voulait juste savoir ce qui clochait chez Lazerian. Sans attendre, il se fit donc conduire à l’hôpital où se trouvait son ami. Un infirmier lui indiqua la chambre dans laquelle Laz était en train de se reposer et lui fit savoir qu’il pouvait rester à ses côtés. Cette perspective n’était pas particulièrement réjouissante pour James ; oh il tenait à demeurer auprès de Lazerian, mais il n’aimait clairement pas les hôpitaux. Dès qu’il fut dans la chambre, il constata que son ami reprenait connaissance. Debout près de son lit, James croisa ses bras contre sa poitrine d’un air sérieux. « Si tu ne voulais plus partir, il fallait me le dire. Pas la peine de faire tout ce cinéma.» lança-t-il ironiquement. Il n’en pensait pas le moindre mot, bien entendu. Esquissant un léger sourire, il s’avança davantage et retrouva une expression plus grave. « Comment te sens-tu ? Je ne sais pas trop ce qui s’est passé. On m’a juste dit que tu as été admis ici suite à un malaise. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Sam 28 Mar 2015 - 10:46 par Invité
come break me down
Lazerian & James
On me dessine on me façonne
Je vous façine ça vous étonne J'ai le coeur qui syncope L'adrénaline me dope En battant la mesure ▬ BIM BAM BOUM (Mozart l'Opéra Rock)

Lazerian était encore un peu dans le coltard, encore surpris de se réveiller dans ce lieu. Cette prison aux murs blancs dont il voulait s’échapper tout de suite. Les souvenirs étaient présent, le devant de son immeuble, la cigarette qu’il c’était allumé, ensuite c’était le néant complet, il n’aimait pas perdre des souvenirs, ça avait tendance à l’effrayer totalement. Il venait de reprendre connaissance, il le vit là debout, les bras en croix, un air sérieux peint sur son visage. James était là à ses cotés, ça faisait plaisir à voir qu’on pouvait à tout moment de sa vie avoir quelqu’un sur qui se reposer, qui était là dans les moments délicats. Le producteur eut le sourire aux lèvres en écoutant sa remarque, il la prenait avec cette petite pointe humoristique, ça lui faisait du bien ce petit manque de sérieux, il se redressa dans son lit, déposant son dos contre les deux épais oreillers pour le soutenir. « Partir je ne demande que ça ! D’ailleurs tu crois qu’on peut encore récupérer un vol dans la journée ? » Lazerian étant un homme prévoyant avait prévu une assurance annulation, ils se feraient rembourser les deux billets pour en obtenir d’autre. « Je me sens bien ! Je ne demande qu’à sortir de ma cellule capitonnée ! Un malaise de rien du tout voila ce que c’était, que d’affolement pour rien ! » D’ailleurs l’homme était déjà debout pour commencer à s’habiller, il n’allait pas rester dans cet hôpital alors qu’il se sentait au mieux de sa forme. Il y avait sa valise dans sa chambre et ses vêtements dans le placard, il avait déjà enfilé le pantalon et était prêt à mettre sa chemise lorsqu’on frappa à la porte de la chambre. « Entrez ! » Un médecin d’une cinquantaine d’année, qui passait plus de temps au golf qu’en salle de musculation entra avec des radios dans la main, il fixa l’homme qui était en train de s’habiller.

« Bonjour Monsieur ! Docteur Simpson ! Ce monsieur devrait sortir ! » Lazerian fut surpris, il n’avait pas envie de voir son frère sortir de sa chambre. « Je ne cache rien à cet homme, il fait partie de la famille ! » Quoi qu’il se passe, il répétera tout à James dans les moindres détails autant qu’il soit présent à cet entrevu. « Bien…Monsieur Peterson, nous avons remarqué des formations anormales dans la région du poumon, le diamètre est petit mais ça peut-être inquiétant, les symptômes indiquent en rien une tuberculose, nous allons vous donner le nécessaire contre une infection ! Ce n’est peut-être que ça….nous vous avons fait passer un scanner ! Nous devrions en savoir un peu plus dans quelques jours ! » Il s’arrêta de s’habiller pour écouter ce que le médecin avait à lui dire. « Les nodules ont provoqués un minuscule arrêt respiratoire, qui ne devrait plus se reproduire si vous prenez votre traitement ! Cependant, je vais demander à un confrère oncologue de vérifiez les différents éléments de votre dossier ! Si vous fumez je vous conseille fortement d’arrêter ! Voici votre bulletin de sortie, rien ne vous retient ! » Lazerian n’arrêtera pour rien au monde de fumer et à voir les doigts jaunes de son interlocuteur, c’était l’hôpital qui se foutait de l’infirmerie. Cet homme était un coup de vent, une fois son petit speech terminé, il s’envolait comme si de rien n’était. Rien d’anormal, il avait chopé une saloperie sur les poumons.

Lazerian n’était pas homme à s’abattre, il termina de fermer les boutons de sa chemise. Il s’arrêta un instant pour fixer James. « Tu vois tout va bien ! Un ou deux cachetons et me revoilà remis sur pied ! Pourquoi tant d’affolement ? » Dans un mouvement maitrisé il ferma les boutons de manchette, l’odeur déshumanisé de cet endroit était infecte. Même les malades disparaissaient sous l’odeur de la javel mal dosé.

Il signa son bulletin de sortie, toujours avec sa valise, comme s’il était venu exprès dans cet endroit en voyage. On lui remit un sachet de papier kraft avec l’ensemble des médicaments dedans, il fit un petit sourire en coin à la pharmacienne, dont le charme de cet homme ne la laissait pas indifférente. Il lui glissa un petit compliment et une fois ceci fait, il pu enfin retrouver l’air Londonien, il respira une longue bouffée d’oxygène, il avait eut le droit de sortir, il n’y avait plus lieu de s’inquiéter. « Alors on se trouve un vol ? » Sans prendre au sérieux les recommandations du médecin, il prit une cigarette dans l’intérieur de sa veste et l’alluma, il aspira une longue fumée gorgée de nicotine libératrice. Cette cigarette lui faisait atrocement du bien.




© Gasmask
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Jeu 16 Avr 2015 - 23:29 par Invité
Rien n’était plus exaspérant que de voir Lazerian adopter un comportement aussi désinvolte. Dans le fond, c’était sans doute le fait de percevoir là le reflet de sa propre personnalité qui l’irritait tant. Après tout, les deux hommes étaient semblables à bien des égards et James savait qu’il aurait eu exactement la même réaction que son ami si les rôles avaient été inversés. Pourtant, étant donné qu’il n’était pas concerné, l’éditeur parvenait à porter un regard plus lucide sur la situation et de ce fait, trouvait l’attitude de Laz’ parfaitement déraisonnée. Il parlait d’un malaise de rien du tout. Tu parles ! Un malaise qui venait de le conduire tout droit aux urgences, voilà la vérité ! « Ah tu crois ça ? Tout ce que je vois, c’est que tu n’es pas en mesure de prendre cet avion pour le moment. Je ne suis pas un spécialiste, mais je sais pertinemment que ton malaise n’avait rien d’anodin. Puis quelle importance ? Partir aujourd’hui ou dans une semaine ne changera pas grand-chose. » Tout au plus cela engendrerait des problèmes d’organisation, mais les deux hommes parviendraient toujours à trouver une solution. James s’apprêtait à fournir de nouveaux arguments lorsqu’il entendit frapper à la porte.« Bonjour Monsieur ! Docteur Simpson ! Ce monsieur devrait sortir ! » Désapprobateur, James tordit légèrement la bouche. Bon au moins, c’était direct. Croisant ses bras devant sa poitrine, l’éditeur assista à l’échange entre le médecin et son ami, heureux que Lazerian ne lui ait pas demandé de quitter la pièce avant de s’entretenir avec le docteur Simpson. Au fur et à mesure que l’homme s’exprimait, James fronçait les sourcils avec intérêt, cherchant à savoir si le mal dont souffrait son ami était aussi sérieux qu’il l’imaginait ou s’il ne s’agissait que d’une petite faiblesse passagère. Indéniablement, Lazerian allait devoir prendre certaines mesures afin qu’un tel incident ne se reproduise pas. Sans compter que la transmission du dossier à un oncologue laissait clairement entrevoir que quelque chose de plus grave se profilait à l’horizon. N’osant pas interrompre la conversation entre eux, James demeura à l’écart jusqu’au départ du médecin. L’air sombre et le regard rivé sur Lazerian, l’éditeur attendit qu’il soit le premier à parler. « Tu vois tout va bien ! Un ou deux cachetons et me revoilà remis sur pied ! Pourquoi tant d’affolement ? » Tout va bien ? Tout va bien ? N’était-il pas en train de se moquer de lui ? James passa une main dans ses cheveux qu’il ramena en arrière tout en poussant un soupir significatif. Non vraiment, Laz’ était exactement comme lui de ce côté-là ! Mais en l’occurrence, il s’agissait de son ami et non de sa propre personne. « Tu plaisantes ? Tu n’as pas entendu ce que le médecin vient de dire ? Laz’… Ca pourrait être grave. Tu as eu de la chance cette fois-ci mais ce ne sera peut-être pas le cas la fois prochaine. Ne déconne pas avec ces choses-là. » Comme il fallait s’y attendre, son intervention ne sembla pas influencer le comportement de Lazerian outre mesure. D’ailleurs, à peine eut-il signé son bulletin de sortie qu’il évoqua déjà l’éventualité de trouver un nouveau vol pour les Etats-Unis. « Non, c’est hors de question. Je refuse que tu passes huit heures dans un avion pour le moment. Imagine que ça te reprenne en plein vol ? Il faut du temps pour que le traitement fasse effet. Et tu as besoin d’une surveillance médicale pour le moment. Effectue des examens complémentaires et ensuite, nous partirons. » Incrédule, James l’observa sortir une cigarette et l’allumer comme si rien ne s’était passé. « Bordel Laz’, tu le fais exprès ou quoi ? Je ne suis pas de nature à m’inquiéter outre mesure mais là, reconnais que tu vas beaucoup trop loin. Tu viens de faire un arrêt respiratoire à cause de cette saloperie et en plus, tu recommences ? Je savais que tu n’étais pas raisonnable, mais là, on frôle la connerie. »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 17 Avr 2015 - 17:02 par Invité
come break me down
Lazerian & James
On me dessine on me façonne
Je vous façine ça vous étonne J'ai le coeur qui syncope L'adrénaline me dope En battant la mesure ▬ BIM BAM BOUM (Mozart l'Opéra Rock)

Lazerian n’était pas d’humeur à écouter des sermons, que ce soit du médecin ou de son ami. Un regard noir, il monterait de force dans un avion s’il le fallait. « Tu te proclame médecin maintenant ? Je sais que tu te fais un peu de soucis, je m’en ferais tout autant, je ne suis pas le premier qui fera un malaise dans sa vie, ni le dernier ! » Pourquoi vouloir faire toute une montagne d’une petite perte de connaissance ? Les causes pouvaient être multiples. Il se considérait encore comme un battant et c’était justement ce genre d’événement qui le faisait avancer dans la vie. Il allait faire le nécessaire pour savoir ce qui clochait en lui, en attendant pas la peine de prendre un air aggravé, il n’était pas sur son lit de mort. A peine le médecin était-il sorti de la chambre qu’il se rhabillait, ses pensées uniquement tournées vers son voyage pour Las Vegas. Un merveilleux moment qu’ils devraient passer entre potes. Il l’avait bien écouté, il n’était pas stupide, rien ne prouvait que le malaise était en lien avec les imperfections qu’on venait de lui trouver sur sa radiographie des poumons. Le producteur voulait qu’on le laisse une bonne fois tranquille. Les hôpitaux puaient la javel et l’hypocrisie. Le personnel était payé pour être sympathique avec les patients. Et encore pour ceux qui souriaient.

Lazerian n’avait aucune envie de se prendre la tête avec James, il avait signé ce bulletin de sortie et il voulait être dehors, il envisageait déjà de partir avec un autre vol dans la journée. James c’était métamorphosé en voix de la conscience. Le quarantenaire aurait bien aimé le voir un instant à sa place, allongé dans un lit d’hôpital, sans exactitudes médicales, ni même de certitudes. Seulement des éventualités. « Je ne déconne pas avec ces choses là ! Je vais faire les examens nécessaires, je ne vais pas m’arrêter de vivre car mes poumons décident d’en faire autrement ! » Ca avait été toujours un gros fumeur. La frontière des baies vitrées électroniques dépassées, il avait déjà la clope au bec. Encore un nouveau soupir. Cette fois il n’en revenait pas. « Ils ont profité que j’étais dans le coltard pour m’effectuer une batterie d’examen ! On doit attendre une réponse…que fait-on ? Je ne vais pas demander de forces des examens complémentaires ! » Pendant un instant il lâcha une bouffée de ce besoin de nicotine. Pouvoir vivre sans sa cigarette, jamais il n’avait encore eut de tentatives d’arrêt et encore aujourd’hui malgré ce petit malheur, il n’envisageait toujours pas d’arrêter le tabac qui le consumait à petit feu.

Afin de faire taire son ami quelques instants il jeta la cigarette qu’il écrasa du bout du pieds, le repoussant. « Bien James, pas de cigarettes….maintenant tu es prêt à me supporter combien de temps ? » Déjà que Lazerian pouvait se montrer particulièrement irritable lorsqu’il était de mauvais humeur, là il allait être totalement incontrôlable. Il prit quelques secondes et alla se poser sur un banc devant l’hôpital. Laz’ abandonna sa valise juste à coté, elle aurait dû être l’incarnation de leurs vacances. Le cap des quarante ans avait été difficile à vivre, il avait réussi à l’accepter, car pour lui, il lui restait encore un bon morceau de vie à faire. Qu’il se sentait encore bien dans son corps, la décrépitude n’avait pas encore débuté. « James…imaginons que c’est un peu plus grave que je l’ai imaginé ! Je vais devenir quoi ? » Il n’allait pas pleurer, il n’allait pas se rouler par terre en suppliant que les moires ne saisissent pas leurs couteaux antiques pour fendre ce fil si précieux de la vie. Il resta statique pendant quelques secondes. Encore jamais auparavant il n’avait été dérouté, c’était difficile à réaliser. Il était généralement pragmatique, son caractère rationnel refaisait surface après ce petit instant où il fut perturbé, dans un déni total.

« Je n’ai jamais eut peur de l’inconnu, ni de la maladie ! Je pensais être comme invincible malgré la clope, j’ai toujours fait attention à mon régime alimentaire, à faire du sport ! C'est une aventure que je ne voulais pas vivre! James tu as raison, on partira à Las Vegas pour fêter ma bonne santé ! » C’était difficile à admettre pour lui d’avoir tort, il ne le fera qu’avec des personnalités auxquelles il tient vraiment. En clair, il n’y avait que James qui avait le droit à cet avantage de sa part. Il préféra rester ensuite silencieux, il préférait fixer l’arbre qu’il avait en face de lui, lui était sûrement là depuis des centaines d’année.




© Gasmask
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Mer 22 Avr 2015 - 22:30 par Invité
Bras croisés contre son torse, James ne perdit pas une miette du discours dans lequel s’était lancé son ami. Cependant, il n’eut pas l’ombre d’une réaction pendant tout ce temps. Imperturbable, il le laissa aller au bout de sa réflexion, songeant avec certitude que ses propres réactions ne seraient pas éminemment différentes de celles de Lazerian. Il savait que dans le fond, sa crainte allait bien au-delà de son courroux. La peur de perdre le contrôle. La peur de perdre l’emprise qu’il détenait sur sa destinée. James connaissait ce sentiment puisqu’au fil du temps, il avait lui-même appris à le dompter. En devenant un maniaque du contrôle, l’éditeur avait l’illusoire impression de maîtriser sa destinée. Il était pleinement conscient que tout ceci n’était que pures chimères mais cela ne l’empêchait nullement de persévérer pour autant. Lentement, James s’avança jusqu’au banc et ne tarda pas à prendre place près de son ami. « Ne dis pas de bêtises. Pour l’instant, nous ne savons pas quelle est la cause du mal dont tu souffres. Mais une chose est certaine ; peu importe ce dont il s’agit, tu parviendras à le combattre. Et il va de soi que nous irons fêter cela comme il se doit, à Vegas. Je t’ai dit que je te mettrais une branlée au poker et crois-moi, j’ai la ferme intention de tenir ma promesse. Mais en attendant, tu vas te battre pour rester en forme, hum ? » Pas de complaisance, pas de regard inquiet. James peut aussi se faire comprendre d’une toute autre manière. Pas de compromis, pas de discussion, pas d’exagération. Les yeux de l’éditeur se plantèrent dans ceux de son ami et ne le lâchèrent pas. Lazerian, plus que personne d’autre, devait comprendre qu’il avait perdu suffisamment de proches dans sa vie pour ne plus jamais autoriser les derniers rescapés à prendre des risques inconsidérés. Songeant au huit heures de vol qui les attendait, James fut conforté dans son idée de reporter leur escapade à plus tard. Sans compter que rien ne les empêchait de prendre du bon temps ici, à Londres. Naturellement, ce serait différent mais lorsqu’ils étaient ensemble, Lazerian et James trouvaient toujours un moyen original d’occuper leur temps. Pour sa part, l’éditeur n’avait pas la moindre envie de retourner bosser pour le moment. Certes, il était particulièrement inquiet de n’avoir aucun contrôle véritable sur ce qui se passait au sein des locaux de sa boite, mais pour une fois qu’il pouvait tenter de se reposer sur les autres, il fallait reconnaître que ce n’était pas si désagréable que ça. « Tu veux venir passer un peu de temps chez moi ? Je viens de recevoir une super cuvée de mon vignoble français dont tu me diras des nouvelles. En ce moment, l’alcool c’est bon pour ce qu’on a. » plaisanta-t-il tout en affichant un léger rictus. James n’était pas du genre à se laisser abattre aussi facilement. Certes les plans qu’ils avaient fixés étaient compromis mais c’était peut-être un mal pour un bien, après tout. Puis rien ne les empêchait de profiter de ces quelques jours de repos, sans avoir besoin de se rendre à l’autre bout du monde.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Ven 24 Avr 2015 - 23:48 par Invité
come break me down
Lazerian & James
On me dessine on me façonne
Je vous façine ça vous étonne J'ai le coeur qui syncope L'adrénaline me dope En battant la mesure ▬ BIM BAM BOUM (Mozart l'Opéra Rock)

James était comme lui, que les nouvelles soient joyeuses, dramatiques, ou totalement insignifiantes, ils avaient ce caractère calme, il ne laissait pas envahir pas une émotion trop grande, pour avoir cette capacité de réflexion afin de pouvoir prendre les bonnes décisions. Bien entendu, il avait été dans ce pseudo malaise et lui avait encore du mal à analyser la situation, de prendre du recul, il la vivait et c’était assez dur de se sombrer dans l’incertitude. Lazerian détestait l’approximatif. Pour pouvoir se trouver un objectif assez étrange comme finalité à la plus banale des maladies comme la plus grave, ils avaient fait ce serment d’aller à Vegas quand tout ceci serait terminé, peu importe le temps que cela prendrait. Il eut un petit ricanement installé sur son banc, une branlée au poker par James, il aimerait bien pouvoir l’estimer. « Tu n’as jamais su quand je bluffais ! Tu crois que tu pourrais arriver à m’avoir un jour ? » Le producteur était un excellent joueur, car sa parfaite maitrise des émotions lui permettait de rester statique tout le long du jeu. Il pouvait avoir la plus minable des mains et s’en sortir à la perfection, il n’était pas difficile de faire coucher une table. Chacun avait des stratégies bien personnelles, il détestait juste les mecs qui parlaient trop en jouant. James avait eut un sacré respect, il avait su n’avoir aucune pitié envers lui, il ne l’avait pas observé comme un malade, ça lui faisait du bien. Malgré les quelques réprimandes qu’il avait reçu pour avoir allumé sa cigarette, ou encore quitter l’appartement trop vite. Pendant un tout petit instant, il se demandait si on pouvait faire un contrat pour adopter un homme comme son frère, car il l’aurait fait sans hésiter avec lui.

Il avait posé dix jours dans son agenda et il savait qu’il allait reprendre le travail bien avant, il pouvait bien s’accorder deux jours sur les dix initialement prévus. De plus son vieil ami savait parfaitement le prendre par ses sentiments, lui proposer du vin français. « Du vin venant de France j'espère que c'est du Bourgogne, si tu me parle foie gras, je reste vivre quelques jours le temps de savourer tout ça ! » Vivre avec James un ou deux jours ça pourrait être une bonne idée, il était certain que son canapé pouvait être très confortable. Il se leva, sa valise était avec lui. Il n’en avait même pas vérifié le contenu, il restait totalement méfiant vis-à-vis du personnel d’un hôpital, il n’avait rien de grande valeur, à part une ou deux montres de très grande marque.

« Je pourrais te mettre ta déculotté au poker, si on ne peut pas aller à Vegas, Vegas viendra à nous ! » Afin de faire plaisir à James et s’amuser un peu, il avait prévu de l’emmener dans une boite de Strip Tease là bas, ça aurait été bien délirant, il se serait forcé pour le coup. Il aurait même prouvé une quantité de petite coupure rien que pour lui. Ces plans n’étaient pas annulés, ils étaient seulement remis pour plus tard. Il se voyait déjà avec un verre de vin à la main, sa couleur pourpre l’hypnotisant et son goût l’envoutant. Rien de mieux pour pouvoir reprendre de bon pied la vie. « Tu es venu en voiture ? » Il n’avait pas pris beaucoup de nouvelles de James qui plus est, ce n’était pas une question d’égoïsme, le temps lui avait manqué avec toutes ces péripéties inattendues. L’appartement de son ami vaudrait toujours mieux qu’une suite luxueuse dans un Palace de Vegas. Adieu le Nevada et bonjour Londres. Un jour il espérait pouvoir faire l’inverse. Il se montrait particulièrement impatient de quitter cet endroit.





© Gasmask
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Dim 26 Avr 2015 - 0:12 par Invité
Amusé par les manières de son ami, James esquissa un léger sourire. Il n’avait pas besoin de passer son temps à observer Lazerian pour lui flanquer une déculottée au poker. En réalité, le remarquable intelligence de l’éditeur lui permettait d’user d’une autre méthode… Peu légale, certes, mais particulièrement efficace. Ainsi, James ne comptait pas sur le hasard ou sur une main chanceuse pour gagner, mais simplement sur son esprit logique. Quoi de plus facile que de compter les cartes ? A ses yeux, c’était d’une simplicité enfantine et il ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi seulement peu de personnes étaient capables de faire une chose pareille. Cela ne demandait pourtant rien de plus qu’un peu de concentration et de mémoire. Oui bon, légalement, ce n’était pas autorisé mais James était persuadé qu’il ne se ferait jamais pincer. De toute façon, il avait beau savoir que ses « astuces » pour gagner au jeu n’étaient pas légales, il ne pouvait toutefois se résoudre à les considérer comme une arnaque. Après tout, ce n’est pas comme s’il avait mis au point un dispositif quelconque pour parvenir à ses fins puisqu’il se contentait uniquement de se fier à son esprit de déduction. « Je n’ai jamais su quand tu bluffais, ce qui ne m’a pourtant jamais empêché de gagner. Je t’expliquerai mon astuce un jour…» Il se pinça les lèvres pour ne pas rire. En effet, Lazerian était parfaitement au courant des méthodes douteuses de James. Il savait qu’il comptait les cartes et qu’il le faisait avec une remarquable habileté. Faire équipe avec lui, c’était s’assurer la victoire à tous les coups. Bien entendu, lorsqu’il jouait seul avec Laz’, il essayait autant que possible de le faire dans les règles de l’art et de laisser de côté sa vilaine manie. « Je sais que c’est exaspérant quand on joue en face de moi, mais reconnais que tu n’as jamais réussi à me prendre la main dans le sac. Si j’avais tenté d’arnaquer qui que ce soit, tu aurais été aux premières loges pour t’en apercevoir. Si tu ne vois jamais rien, c’est tout simplement car il n’y a rien à voir. Compter les cartes, c’est aussi facile pour moi que pour toi de répondre à une question que l’on poserait à un enfant de cinq ans. Quand je te dis que je suis incapable d’expliquer comme je fais, c’est la vérité. Ca me paraît logique, voilà tout. Je parviens à me souvenir des cartes qui sont déjà sorties et en fonction de ma propre main, j’en déduis celle des autres joueurs. Ajoutons à cela un sens de l’observation très développé dans le but de savoir qui bluffe ou ne bluffe pas et on obtient le mélange parfait. Si nous avions fait équipe à Végas, toi et moi serions revenus avec une coquète somme d’argent en poche.» Non pas qu’ils aient besoin de ça, mais le plaisir du jeu passait aussi par la victoire. Sans compter qu’il n’y avait rien à faire, James ne parvenait pas à comprendre pourquoi cette pratique était considérée comme illégale. Après tout, ce n’est pas comme s’il s’était levé un beau matin en décidant d’apprendre à compter les cartes et de se faire de l’argent sur le dos des casinos ou d’autres joueurs. Chez lui, c’était quelque chose d’assez intuitif et il ne se trompait que rarement. Mais en attendant de pouvoir se lancer dans de folles parties de cartes, James souhaitait changer les idées de son meilleur ami et c’est la raison pour laquelle il décida de l’inviter chez lui, prétextant la réception de quelques bouteilles venues tout droit de son vignoble. Certains pourront penser qu’il ne s’agissait que d’un énième caprice de l’éditeur alors qu’en réalité, il était un véritable amateur de vin et plus spécifiquement de vin français. Faire une telle acquisition n’est certes pas donné à tout le monde mais James avait décidé de s’octroyer ce plaisir quelques années plus tôt et ne le regrettait nullement. « S’il n’y a que le foie gras pour te faire plaisir, je pense pouvoir y remédier.» James lui donna une tape amicale sur l’épaule avant de s’étirer et de regarder autour de lui. Etait-il venu en voiture ? Il hocha la tête pour faire signe que non et sorti son portable de sa poche. « Je vais nous appeler un taxi. Ta valise tombe à pic, au moins tu ne manqueras de rien. Tu pourras t’installer dans la chambre d’amis. Pour le reste, je ne vais pas te faire un dessin, tu es comme chez toi ! »
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
() message posté Lun 27 Avr 2015 - 18:04 par Invité
come break me down
Lazerian & James
On me dessine on me façonne
Je vous façine ça vous étonne J'ai le coeur qui syncope L'adrénaline me dope En battant la mesure ▬ BIM BAM BOUM (Mozart l'Opéra Rock)

Lazerian connaissait bien l’astuce de son ami, il avait un véritable talent pour l’appliquer. Quel était l’intérêt d’un jeu si c’était pour le truquer ? Ca serait comme un mec qui regarde le tueur au Cluedo pour le cacher ensuite. Bien qu’il soit vrai qu’ils auraient fait tous deux un duo redoutable à Las Vegas. « Si tu avais décidé d’appliquer ton astuce à Vegas, pas besoin de louer de chambre dans ces cas ! On aurait eut un piètre lit derrière des barreaux sans problème ! Pas besoin de réservation, ni même de frais de  location » Le sarcasme n’avait pas disparu avec les examens, au contraire, il avait su le garder. Il n’y avait rien de méchant dans ce qu’il disait. « Tu te prends bien la tête ! J’espère vraiment que tu le fais avec aisance, je refuserais de me prendre autant la tête pour jouer au Poker ! Terminer avec une migraine pour un jeu qui est normalement fait pour nous détendre ! » Pour le quarantenaire il savait parfaitement bien bluffer car il avait toujours été très inexpressif comme homme. Ca n’était donc pas difficile pour lui de dissimuler ses réactions selon le jeu qu’on lui donnait. Ca ne les empêchera de jouer quand même, un bon poker. Il se demande aussi s’il n’allait pas profiter de ces quelques jours pour se rendre un peu au Ranch dans lequel il avait Bartok son cheval, un très beau pur sang dont il prenait soins plusieurs fois par semaine lorsqu’il pouvait se libérer. James était au courant et c’était bien le seul, l’écurie restait son endroit fétiche, ce calme serein qu’il ne retrouvait nulle part ailleurs. La proposition des bouteilles, du foie gras, et de la gastronomie française dans son ensemble, l’avait emporté sur sa décision. D’ailleurs, il ne reconnaissait que ces quelques qualités aux français, leur langue très jolie, leur nourriture excellente et leur vin succulent. Il pratiquait celle-ci avec beaucoup d’aisance et n’avait pas besoin d’un interprète pour se rendre là bas.

La chambre d’ami sera parfaite, lui-même n’en avait pas dans son loft. Lorsque le taxi surgit, le chauffeur sortit de son habitacle pour charger sa valise. Avant de monter sur le siège arrière aux cotés de cet homme, il prit son paquet de cigarettes et le jeta d’un geste désespéré dans la poubelle. Sa main se crispa, l’envie de nicotine restait très présente en cet instant. La tête contre la vitre, il avait oublié un détail à demander à James, il voulait le faire dans l’avion. Comme ils n’étaient jamais partis. Il se tourna vers lui, ne préférant pas attendre avant que ça ne lui échappe encore. « J’ai fait la connaissance dernièrement un étudiant en littérature qui cherche un job dans une maison d’édition, il s’appelle Aiden Clifford, et c’est quelqu’un de très instruis ! Il ne manque pas de motivation Tu pourrais le rencontrer pour moi ? » James n’avait pas besoin de savoir les détails de cette rencontre. Il lui demandait comme un service d’ami, il ne chercherait pas plus loin si James lui demandait aussi un service en rapport avec son métier. Il accepterait sans broncher. Aiden avait le droit à sa chance dans la vie.

Il n’allait peut-être pas avouer tout de suite à son meilleur ami, qu’il avait couché avec ce jeune homme et qu’émotionnellement il était torturé depuis. Lazerian avait un engagement et c’était un homme d’honneur. Le médecin n’avait rien contre indiqué contre le sport, il allait lui faire une autre proposition, d’ailleurs James était l’unique à qui il faisait cette proposition, jamais il ne se permettrait à quiconque d’entrer dans son univers. Même son ex femme ne connaissait pas l’adresse dans lequel il avait son cheval. « J’ai envie de monter Bartok demain, ça te dirais de m’accompagner pour une petite balade équestre ? » Le caractère délicat de son pur sang anglais lui manquait ainsi que sa robe couleur gris, légèrement tacheté de sombres. C'était lui qui l'avait dressé et il avait fait un très beau travail. Cet animal ne le trahira jamais. Il était certain qu’ils pourront trouver un cheval pour que James puisse monter. Las Vegas était compromis, ces quelques jours pouvaient tout de même se remplir avec diverses activités.





© Gasmask
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
() message posté par Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
London Calling. :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
» Can I ask for a favor ? + Lazerian [Hot]
» I ain't here to break you, just see how far it will bend _ Eleah&James
» she's my sister. break her heart, i'll break your face.
» I don't know what to think + Lazerian
» We'll never be as young as we are now + Lazerian

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-