"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici we march to victory or we march to defeat. but we go forward. only forward. (aaron) 2979874845 we march to victory or we march to defeat. but we go forward. only forward. (aaron) 1973890357
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() message posté Lun 25 Mai 2015 - 21:20 par Invité
Il y a les relations où Siobhan fait parfaitement semblant, aussi bien qu’une actrice. D’ailleurs, elle a beaucoup appris dans les films depuis où son état psychologique s’est figé. La reine de la superficialité en surface. À toute heure du jour et de la nuit. à n’importe quelle occasion. Et il y a celles, les plus rares, les plus uniques, où elle parvient encore à être naturelle. Avec le sourire en prime, bien qu’elle ne sente toujours pas ses lèvres s’étirer et sa peau se plisser. Et puis il y a Aaron qui ne rentre dans aucune catégorie : amitié de longue date avec qui elle a déjà couché, avec qui elle a essayé de remettre le couvert à son retour des États-Unis sans même savoir qu’il s’était marié entre temps, avec qui elle prend parfois un thé, ou café, ou verre selon l’occasion, à qui elle accorde toute son attention. Aucune catégorie. Espèce non identifiée dans le spectre de l’entourage de la blonde. Cette dernière finit par poser son portable et relève les yeux. Étrange sensation, celle d’être… observée, épiée. « Ça fait longtemps que tu es arrivé ? » Elle hausse un sourcil interrogateur. Ce véritable sourire, si rare, illumine enfin son visage. Pas besoin de s’entraîner avec acharnement pendant plusieurs heures pour faire apparaître ces petites étoiles dans les yeux. Siobhan se lève avec souplesse pour le saluer, le genre de trucs qu’elle doit faire vingt fois dans une journée sans froisser ses vêtements, ni même se tordre une cheville à cause des talons vertigineux. « Je te laisse choisir ce que l’on boit. » Parce qu’il n’est pas trop tard pour prendre un énième café, ni même trop tôt pour prendre un verre afin de marquer la fin de la journée. Ce serait mérité, en ce qui la concerne en tout cas. « Tu vas penser que je t’embête, mais c’est pour bientôt le troupeau de neveux et de nièces ? Je ne voudrais pas te mettre la pression, mais c’est que tu commences à te faire vieux et le temps passe plutôt vite. » Et dire qu’elle ignore de ce qu’il en est de la vie conjugale d’Aaron, de leur passé… C’est comme une envie qu’il soit heureux, pour éventuellement toucher à ce bout de bonheur de façon indirecte. C’est plus fort qu’elle. C’est une question qu’elle s’empêche de lui poser avec difficultés les quelques fois qu’ils arrivent à se voir en tête à tête. Plus aujourd’hui. Ce serait dommage qu’un être de la génération future n’hérite pas des yeux de l’enseignant. Elle a beau ne pas appartenir à sa famille, il est à ses yeux la personne la plus proche aujourd’hui. Plus proche même que ses propres parents, contre qui elle tient toujours cette même et éternelle rancune. Ne jamais avoir pu leur parler de sa mésaventure adolescente.
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 12:51 par Invité
Epuisé. Aaron était épuisé. Moralement tout d’abord, depuis que sa femme avait fait sa fausse couche il avait perdu de sa joie de vivre, de son envie tout simplement. Il le cachait tant bien que mal mais certains de ses collègues lui avaient quand même fait remarquer qu’il n’avait pas l’air dans son assiette. Le directeur lui avait même proposé de prendre quelques jours de congés le temps de se remettre sur pied, sans savoir ce qui se passait, le pensant probablement souffrant. Mais son travail, c’était la seule chose à laquelle il avait l’impression de pouvoir se raccrocher en ce moment, alors il avait poliment refusé, prétextant des difficultés passagères à dormir, ce qui n’était en soi pas un mensonge. Car à la fatigue morale s’ajoutait la fatigue physique. Son esprit était souvent trop agité pour lui permettre de fermer l’œil et il commençait à avoir du mal à se souvenir de la dernière véritable nuit de sommeil qu’il avait pu passer. Malgré ça, il faisait tout pour ne pas rentrer trop tôt le soir chez lui, de peur de se retrouver en tête-à-tête avec Kate tout en sachant pourtant qu’elle travaillerait encore tard. Il avait donc proposé à Siobhan, pour ainsi dire sa meilleure amie, de se voir après le boulot. Leur amitié remontait à loin et comptait énormément aux yeux d’Aaron. Siobhan, c’était cette fille qui avait une place toute particulière dans son cœur et qu’on ne délogerait jamais, tout simplement parce qu’elle était unique. Il n’y avait jamais de tabou entre eux, jamais – ou très peu – de mensonges, et il savait que quand ils se voyaient, ils passeraient toujours un bon moment. Et ça, c’était précieux, surtout en ce moment pour Aaron. Il arriva un peu en retard à leur rendez-vous, le directeur lui ayant tenu la jambe après les cours pour discuter de l’association des élèves et du club de théâtre. Il la repéra aussitôt, il fallait dire qu’elle était du genre à se faire remarquer dans la foule. Il se posta derrière elle et attendit qu’elle remarque sa présence, ce qu’elle ne tarda pas à faire. Il se rappela dès le premier sourire pourquoi il était venu la voir. Dieu sait qu’elle n’était pas toujours de bonne humeur, mais elle réussissait toujours à lui rendre le sourire. « Une petite demi-heure, pas plus. » Plaisanta-t-il avant de la saluer en déposant un baiser sur sa joue. Il s’assit à côté de la jolie blonde. « Deux bières alors. » Répondit-il, faisant en même temps signe au serveur pour qu’il prenne leur commande. Le jeune homme était à peine reparti quand Siobhan poursuivit sur sa lancée. Aaron lâcha un petit rire amer avant de rappeler aussitôt le serveur. « Deux whiskys finalement. » Se corrigea-t-il, ne s’étant pas attendu à être poussé sur une pente aussi raide et glissante tout de suite. Les enfants, les enfants… Il passa une main dans ses cheveux et lâcha un long soupir. Il n’avait même pas annoncé à Siobhan que Kate était enceinte, préférant garder la bonne nouvelle pour plus tard, quand ils seraient sûrs. Le temps lui avait donné raison, mais ce n’était qu’une bien maigre consolation.  « T’as plutôt intérêt à être patiente, désolé. » Lança-t-il tandis que le serveur venait directement poser leurs verres devant eux. Il se tourna enfin vers Siobhan, essayant de lui lancer un petit sourire en coin et échouant lamentablement. Il s’éclaircit la gorge et commença à jouer avec son verre, sans oser y toucher, de peur de se noyer dedans. « Kate a fait une fausse couche. » Expliqua-t-il d’un ton égal, maîtrisé. Il n’avait jamais été du genre à aimer se dévoiler, même maintenant. De toute façon Siobhan le connaissait trop bien pour ne pas voir clair dans son jeu.
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