"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici zola ✻ i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat. 2979874845 zola ✻ i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat. 1973890357
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 12:24 par Invité

I'VE GOT MY EYES CLOSED
ZOLA ALVAREZ & SKYE HYLAND

i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat, i'm counting on high hopes, to get me over this. ✻✻✻ « Une cellule de crise a été mise en place et un psychologue passera vous voir au plus vite. » Je me contente de hocher la tête, seul mouvement que je semble être capable de faire depuis deux heures. Inutile de protester, j'imagine que nous n'avons pas le choix. Tout a été très vite - à moins que ma perte de conscience aie aider à faire passer le temps? Une fois la situation contrôlée et les otages libérés, toutes les victimes ont été transportées au Great Osmond Hospital en commençant par les blessés les plus graves. L'attente a été longue - de ce qu'on m'en a dit - suite à une prise d'otage et des dégâts matériels aux urgences mais tout le monde a fini par être pris en charge malgré la cohue générale. J'ai été séparé de Zola tout comme de Caleb malgré ma veine tentative pour que ça ne soit pas le cas et me retrouve donc seule à sortir de chez mon gynécologue. Je suis apparemment chanceuse que les jumeaux se trouvaient chacun dans une poche... La fausse couche ne m'a de ce fait que voler ma princesse, quand mon petit prince s'accroche toujours là dedans. Restée allongée, les jours à venir ne sont pas sans risque, blablabla. Tout ce temps je me contente de répondre par des signes de têtes compréhensifs, quand ma seule préoccupation est de retrouver Caleb, savoir comment il va. Il ne pouvait plus marcher quand on me l'a enlevé et pour l'instant, il est la seule personne qui m'inquiète vraiment. « Je peux y aller? » Je demande, étourdie. Mademoiselle Hamilton s'est adressée à moi en m'adressant ce que je présume être une ordonnance mais j'ai complètement décroché, au point de ne pas savoir ce qu'elle attend de moi à présent. Elle m'autorise à partir et m'ouvre la porte, me serrant la main d'un air compatissant en me rappelant une nouvelle fois que je dois restée allongée un maximum pour les 48 prochaines heures.

Je me retrouve rapidement à chercher Caleb dans tous les services ou j'imagine qu'il peut se trouver. On m'indique un endroit, puis un autre mais personne n'est foutu de me donner une information correcte sur son état ou l'endroit ou il se trouve, ce qui commence sincèrement à me taper sur le système. Certes je suis consciente de ne pas être la seule personne avec des questions, mais peut-être que si le personnel de l’hôpital était foutu de répondre correctement à une question, tout irait mieux et plus vite pour tous. Je commence doucement à m'énerver et sens les larmes m'envahir à nouveau. « Je viens de faire quatre service différents... est-ce que quelqu'un dans cet hôpital est assez qualifié pour me dire ou se trouve mon mari? George Hyland. » Je commence en haussant le ton mais fini plutôt sur un ton suppliant pour que l’infirmière devant moi fasse l'effort de chercher dans ses dossiers. Elle s'excuse, comme ses collègues l'ont fait avant elle, et m'invite à m'asseoir le temps qu'elle approfondisse ses recherches, me jurant ainsi de le retrouver. Je n'y crois plus vraiment, mais elle est la première à m'accordé plus de quatre secondes d'attention ce qui suffit à me redonner un mini espoir. Du revers de ma manche, j'essuie mes larmes dans mon pull - dans un état lamentable vu ce par quoi il est passé aujourd'hui. Mon regard se pose par miracle sur Zola et j’accélère pour la rejoindre et la serrer dans mes bras, ne retenant plus mes larmes. « Qu'est ce qu'ils ont dit? T'as fini tes examens? » Elle n'allait pas bien avant que je perde connaissance... Elle n'avait pas de blessure apparente mais parfois, c'est encore les plus graves, celles que nous ne voyons pas... J'essaye donc entre deux sanglots de prendre de ses nouvelles et de ne pas l'étouffer surtout. Je m'éloigne un peu d'elle, essuyant à nouveau mes larmes même si ce n'est pas d'une grande utilité puisque celles-ci ne cessent de couler. J'inspire profondément, me met mentalement une claque et place mes mains devant moi pour la décourager à me prendre dans ses bras, ce qui me faire pleurer à nouveau comme un bébé en trente secondes chrono. « Je ne trouve pas Caleb. » Je me sens obligée de me justifier sur mon état lamentable même si en vue de la situation, n'importe qui pourrait pleurer. Sans même faire partie des victimes... Juste devant la débilité et la cruauté de ce monde.
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() message posté Dim 10 Mai 2015 - 19:19 par Invité
I'VE GOT MY EYES CLOSED
MILA ABBOTT-HYLAND & ZOLA ALVAREZ-BAYER

“i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat, i'm counting on high hopes, to get me over this.” ✻✻✻ Allongée sur le lit d'hôpital, les yeux fermés, Zola tente de respirer régulièrement et profondément. Elle ne doit cependant pas trop bouger étant donné que le médecin est actuellement en train de lui faire une échographie. Il s'agit d'une situation bien trop connue pour la jeune femme. Ces échographies, elle avait due en passer à peu prêt 100 depuis qu'elle était née, et elles n'avaient quasiment jamais aboutie à des bonnes nouvelles. Les premières surtout, avait été de véritables catastrophes. C'est seulement au bout de trois ans que Zola pouvait entendre des choses positives suite à ce type d'examen. Et alors qu'elle était présentement allongée sur ce lit, elle avait l'impression d'être revenue toutes ces années en arrière, et de retrouver l'enfer qu'elle n'avait jamais voulu revoir. Elle tentait désespéramment de ne pas s'inquiéter. Après tout, les douleurs qu'elle ressentait depuis la fusillade pouvait ne correspondre qu'à de simples crampes dues au stress. Peut-être qu'elle se faisait du soucis pour rien. Mais elle avait insisté pour faire des examens. La rémission ne correspond pas à la guérison complète. On l'avait toujours mise au courant de cette partie-là du deal, et elle l'avait très bien intégré.

« Très bien, mademoiselle Alvarez, je ne vois absolument rien d'anormal sur votre échographie. Les douleurs qui vous aviez identifié correspondant à une infection péritonéale, je peux vous assurer qu'il n'y a rien de tel dans votre abdomen. » A moitié soulagée, la jeune femme se demandait cependant comment était-ce possible qu'elle ai si mal. Elle interrogea donc le médecin. « Il y a plusieurs possibilités. Cette douleur peut très bien être due au stress que vous avez subi, ou alors il peut s'agir d'une douleur fantôme. C'est votre cerveau qui la créé, faisant référence à un événement de votre vie. » Un peu perdue, la jeune femme écoutait le médecin d'une oreille. Elle savait très bien que le cancer ne l'avait pas laissé indemne psychologiquement, mais la douleur était tellement réelle qu'elle avait du mal à croire qu'elle n'était qu'imaginaire. « Je peux vous prescrire de nouveau examens pour vous rassurer, mais ils ne seront pas gratuits, je pense que vous en avez l'habitude maintenant.. » Evidemment... C'était d'ailleurs pour cela que Zola se trouvait à la banque ce jour-là. Elle venait régler les dernières factures des ses examens mensuels. Etant donné la galère financière dans laquelle elle se trouvait, elle décida sagement de ne pas prendre ces examens complémentaire. Elle devait voir son médecin traitant dans deux semaines de toutes façons, et elle décida de revenir à l'hôpital seulement si les douleurs devenaient vraiment insupportables.

Le médecin la libéra donc, lui recommandent de se reposer un maximum dans la semaine qui venait, et lui assurant que tout allait bien, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter. Zola ne le croyait que moyennement, mais elle n'avait pas le choix. Dès qu'elle sorti de la salle d'examen, elle se rendit compte qu'il y avait tout un tas d'autres personnes qui avaient besoin de beaucoup plus de soins qu'elle. Elle tomba presque immédiatement sur Mila qui l’aperçu également. Les deux jeunes femmes se rapprochèrent très rapidement et Mila prit Zola dans ses bras. Un certain soulagement s'empara de la brésilienne. Sa meilleure amie allait bien ! Elle était en vie en tous cas. « Il paraît que je n'ai rien. Mais je m'inquiète quand même. Oh je suis si contente de te voir Mila ! » Zola s’apprêtait à prendre sa meilleure amie une nouvelle fois dans ses bras, avant de se rendre compte que celle-ci ne le voulait pas. Les larmes coulaient à flots sur ses joues, Zola compris que quelque chose n'allait pas. « Et toi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Mes neveux vont bien j'espère ! » Elle posa ses mains délicatement sur le ventre de Mila avant de les poser sur ses joues, essuyant ce qu'elle pouvait de larmes. « Je ne trouve pas Caleb. » Zola tentait de rassurer son amie comme elle le pouvait, caressant ses joues doucement. « Ne t'en fais pas, il doit bien être quelque part ici ! Et il doit être entre de bonnes mains actuellement ! » Zola comprends vite que Mila a passé les minutes précédentes à tenter d'obtenir des informations auprès de cette personne derrière ce bureau qui ne cesse de jongler entre le téléphone et un classeur de fiches plastifiées. Elle prends alors Zola par la main, se dirigeant vers les chaises de la salle d'attente. « Vient t’asseoir deux minutes, tu as l'air épuisée. » La brésilienne s'assoie à côté de son amie, gardant sa main entre les siennes. « Respire profondément. On va retrouver Caleb, et je suis certaine qu'il va bien. »

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() message posté Lun 11 Mai 2015 - 22:25 par Invité

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ZOLA ALVAREZ & SKYE HYLAND

i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat, i'm counting on high hopes, to get me over this. ✻✻✻ Je ne sais pas par ou commencer mes recherches. Cet hôpital est un vrai labyrinthe et ce sans compte le nombre d'étage, de service et de personnes qui courent dans tous les sens. Oui, je suis consciente que mon cas n'est pas le plus grave. Je sais que certaines personnes ont été blessées par balle, ce qui n'est pas mon cas... NI même celui de Caleb, du moins je ne pense pas. Je n'en sais rien, puisque je n'ai pas été capable d'obtenir une réponse de sa part ou de qui que ce soit depuis mon arrivée. J'ai besoin de m'allonger, de donner toutes ses chances de s'accrocher à notre petit garçon mais je sais parfaitement que je n'y parviendrai pas tant qu'on ne m'aura pas rassurée sur l'état de Caleb. Je ne peux pas le perdre... Pas aujourd'hui, jamais. Il est de loin la personne qui compte le plus à mes yeux, je sacrifierais n'importe qui pour lui sauver la vie, moi y compris, alors la personne qui s'occupe de lui a tout intérêt à faire du bon boulot et me le ramener.

Je suis rassurée de trouvé Zola malgré tout, même si elle n'est pas la personne que je cherchais à la base. Je me suis fait un sang d'encre pour elle quand elle m'a exposé ses douleurs même s'il y a peu de chance pour que la peur déclenche à nouveau son cancer... Mais qu'est ce que j'en sais? Ce n'est pas comme si j'avais fait des études de médecines - ou de toute autre chose d'ailleurs. Ma meilleure amie me rassure néanmoins et je souffle un bon coup en entendant qu'elle va bien d'après les médecins. « C'est leur métier Zo', s'ils disent que tout va bien, je suis sure que c'est le cas. » Je lui souris d'un air rassurant en pressant l'une de ses épaules. Je ne dis pas que les médecins ne faisaient jamais d'erreurs mais c'était tout de même rassurant de savoir que ses scans ne montraient rien. « On fera plus d'examens si tu veux. » Tout ce qui peut la rassurer, si elle a besoin de faire quinze tests pour être certaine d'aller bien, c'est ce que nous ferons... même si pour ma part je rêve qu'on me dise que tout va bien avec Caleb et m'enfuir le plus loin possible de l’hôpital jusqu'à l'accouchement. Mais après tout, nous avons tous une façon personnelle de réagir et vu ces antécédents, elle a de bonne raison de paniquer... Raison pour laquelle je cherche à la rassurer mais non à la contredire totalement. Zola fini par parler des petits et je serre les dents, déglutissant péniblement. J'éloigne ses mains de mon ventre en tremblant et inspire profondément en m'interdisant d'y penser. Sérieusement, d'en voir les conséquence et ce que j'ai vraiment perdu aujourd'hui. « J'en ai perdu un des deux. Mais mini Hyland s'accroche, j'ai juste besoin de trouver son père et tout ira bien. » Je parle d'un ton neutre quand j'annonce la perte du bébé, ma seule préoccupation étant Caleb. Je sais à quel point ça peut paraître absurde mais je n'ai besoin de rien d'autre à présent. Parce que si lui va mal, ce bébé n'a pas plus de chance de survie que moi... Je suis les conseils de Zola, trop fatiguée pour la contrer et m'installe donc sur une des chaises en fixant mon ventre. Comment est-ce que j'ai pu perdre un bébé sans qu'il n'y aie la moindre différence visuelle? Ça semble tellement fou, surréaliste... C'est peut-être ce qui me permait de m'accrocher en ce moment. Rien de sous ça ne semble réel, ils sont toujours deux là dedans. Je regrette déjà amèrement d'avoir annoncé à pratiquement tout le monde qu'ils seraient deux puisque je devrai tôt ou tard répondre aux questions. Mais ne pensons pas à ça maintenant... Je chasse les bébés de mon esprit et pose la tête contre le mur en fermant les yeux, complètement épuisée. C'est à croire qu'on m'a injecté des somnifères, ce qui est surement du à la perte de sang importante, et surtout à l'adrénaline et la peur qui redescendent. « J'vais descendre voir aux urgences s'ils ont des infos. » J'annonce et patiente quelques secondes pour savoir si Zola rentre se reposer - ce qu'elle a amplement mérité - ou si elle m'accompagne.  Je ne tiens pas à lui demander de le faire, pas après les douleurs qu'elle a ressenti  aujourd'hui mais en un sens - et je sais à quel point c'est égoïste de ma part - j'espère, je prie très fort, qu'elle ne m'abandonne pas.
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() message posté Mar 12 Mai 2015 - 12:11 par Invité
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MILA ABBOTT-HYLAND & ZOLA ALVAREZ-BAYER

“i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat, i'm counting on high hopes, to get me over this.” ✻✻✻ Les problèmes avaient commencé à l'âge de 14 ans. Alors que Zola vivait une vie tranquille, avec sa famille, ses amis et le collège. Les symptômes étaient apparu petit à petit. Les uns après les autres, ne permettant pas un diagnostic direct. Zola se sentait toujours plus fatiguée, jour après jour. Elle finissait même par ne plus pouvoir se lever de son lit. Une méningite lui a donc été diagnostiquée, après que les doutes d'une simulation se soient estompés. Zola n'était pas du genre à feindre une fatigue quotidienne pour ne pas aller en cours. C'était certain. Mais des personnes plutôt mauvaises le pensaient tout de même. S'ajoutait à cette fatigue, des fractures à répétition, alors que la jeune femme ne bougeait quasiment plus. Ses os étaient devenus extrêmement fragile, et se brisaient comme du verre. Elle faisait, en plus de cela, des infections plus ou moins graves, qui se déclenchaient également très rapidement et de façon inexplicable. Alors que la méningite ne l'avait pas inquiétée plus que cela, Zola finissait par se rendre compte que quelque chose clochait réellement avec elle et qu'elle n'avait pas seulement quelques problèmes de santé passager. Tout bascula ce jour où elle ressenti de violentes douleurs dans l'abdomen. Une hémorragie au niveau de l'estomac. C'est à ce moment-là qu'on lui diagnostiqua son cancer, et qu'elle se rendit compte que sa vie changerai à jamais. Et c'était ce qu'il s'été passer.

Ressentir cette même douleur lorsqu'elle se trouvait sous le bureau de la banque, quelques heures plus tôt, l'avait projetée de plusieurs années en arrière. Les pires années de sa vie. Celles qu'elle aurait voulu oublier à jamais. Chose impossible. Et malgré les mots du médecin, elle n'était pas rassurée. Ce cancer avait débloqué en elle une certaine paranoïa. Une peur quotidienne de replonger. Elle écoutait les paroles de Mila, sachant parfaitement qu'elle avait raison, mais étant incapable de les intégrer complètement. « Je sais bien. » Elle baissait la tête, comme une enfant qui ne veut pas comprendre. « Mais j'ai quand même très peur. ». Elle s'en voulait également de se plaindre de la sorte, alors que son amie était à la recherche de son mari de qui elle n'avait aucunes nouvelles. « On fera plus d'examens si tu veux. » Un sourire de reconnaissance s'afficha sur le visage de la brésilienne. Ces mots lui faisaient réellement du bien. Elle avait toujours su qu'elle pourrait compter sur Mila quoiqu'il arrive, mais cela faisait du bien de l'entendre à voix haute. « Oui. »

Mais alors qu'elle prenait des nouvelles des bébés, ce que Mila annonça à Zola fut ressenti comme un parpaing en pleine tête. Son ton était neutre, et elle semblait parvenir à rester à peu prêt calme lorsqu'elle annonçait qu'elle avait perdu un des bébés. Elle avait repoussé les mains de Zola qui caressaient son ventre et cette dernière ne pu que se laisser faire. Abasourdie, elle resta là, sans savoir quoi dire ou quoi faire. « Mais.. » Puis elle s'ordonna de la fermer. Elle avait envie de serrer Mila fort dans ses bras, mais elle sentait bien que c'était impossible. La jeune femme était en état de choc et elle ne savait comment la réconforter. C'était impossible pour le moment, elle décida donc de lui conseiller de se reposer.
Alors que Mila pose sa tête contre le mur, fermant les yeux, sa main entre celles de Zola, cette dernière l'observe. Elle sent une larme couler le long de sa joue. Elle l'efface d'un revers de la main. Non, elle n'a pas le droit de craquer. Pas maintenant, pas devant son amie. Elle porte alors sa main à la joue de Mila, la caressant doucement. Elle ne veut que la soutenir, et l'aider à surmonter ça. A côté, sa douleur à l'estomac a disparue. « J'vais descendre voir aux urgences s'ils ont des infos. » Zola hoche la tête. « Allons-y. » Il est bien sûr hors de question qu'elle laisse son amie seule dans cette épreuve.

Les deux jeunes femmes se lèvent, et Zola repère une pancarte leur permettant de se rendre aux urgences. C'est en réalité ici qu'elle est arrivée aujourd'hui. Et c'est dans cet endroit qu'elle est d'ailleurs arrivé à chaque fois qu'un symptômes faisaient son apparition. Elle connait les lieux par cœur. Sans lâcher la main de Mila, elle se précipite à l'accueil des urgences. Il y a tellement de monde qu'elle a du mal à se faire une place. Des gens crient, des gens pleurent, et les infirmières ont l'air complètement débordées. Zola aperçoit ce qui semble être un médecin d'après la blouse bleu-vert qu'il porte. « Bonjour, je suis désolée de vous déranger, mais on cherche son mari. Caleb. Il est... euh Caleb Hyland. » Elle ne sait pas quoi dire, et se rend vite compte qu'elle ne le connaît quasiment pas en fait. Elle se retourne alors vers Mila, lui serrant la main un peu plus fort.

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() message posté Sam 16 Mai 2015 - 17:12 par Invité

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ZOLA ALVAREZ & SKYE HYLAND

i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat, i'm counting on high hopes, to get me over this. ✻✻✻ Je ne me rappelle pas avoir un jour eut aussi peur. Pas même lors de l'accident de voiture qui m'a coûter ma carrière et presque ma vie si l'on en croit les médecins. La peur d'affronter mon père me semble futile à côté... A se demande s'il ne faut pas ce genre de mauvais moments pour se remettre en question, pour comprendre ce qui a réellement de l'importance dans la vie.  Remise en question ou pas, je donnerais tout pour ne pas être là à cet instant... Moi qui ai toujours clamer haut et fort que je n'avais besoin de personne, je ne me vois pas faire un pas de plus dans la vie sans lui. Je ne me vois même pas essayer. Je chasse cette pensée à nouveau, furieuse contre moi-même d'imaginer le pire des scénarios alors que Caleb est peut-être tout comme moi, occupé à fouiller l’hôpital pour me retrouver.

J'essaye de me concentrer sur Zola et sur ses douleurs, qui sont, elles, réelles et en face de moi. Malgré mes nombreux déplacements à l'étranger pour mes tournois, j'ai toujours essayé de prendre aux maximum de ses nouvelles mais surtout de lui changer les idées. Lorsque je rentrais, ce n'était pas pour la plaindre - ce que je ne sais pas faire... - ou pour m'attarder sur son état de santé, mais bien pour lui redonner le sourire et lui faire penser à tout sauf ça. Je n'ai jamais été très douée niveau réconfort et toute personne me connaissant un tant soit peu en est consciente... Je contourne donc le problème et essaye de faire comme s'il n'existait pas, ce qui la plupart du temps est assez efficace. Je n'en ai pas rien à faire et Zola le sait parfaitement, j'ai juste une manière différente de réagir. « Je sais. » Je lui adresse une petite moue désolée en lui serrant la main. Je sais à quel point elle peut avoir peur... Mais l’hôpital grouille de personnes dans un état plus lamentable les uns que les autres, certains entre la vie et la mort... Il est tout à fait compréhensible que si son échographie ne montrait rien d'anormal, le médecin ne se soit pas attardé sur son cas. Demain, la tempête sera surement passée et nous auront tout le temps nécessaire pour faire ses examens.

Ma meilleure amie ne réagi pas quand je lui annonce la perte du bébé et je la remercie pour ça - intérieurement. Je ne veux pas en parler, je ne veux pas extériorisé ou peu importe la réaction correcte que je suis supposée avoir, je veux juste qu'on en parle pas. On fini donc par prendre la chemin des urgences et je ne lui lâche pas la main. Ils ont réussi à me séparer de mon marie t on voit à présent le résultat, il est hors de question que je ne la perde elle aussi. « George Hyland. » Je la corrige avec une voix suppliante. Peu de personnes connaissent le premier prénom de Caleb et pour cause : il le déteste, littéralement. Si son père ne l'avait appelé comme ça à Los Angeles, je l'aurais sans doute découvert en l'épousant. Voulez-vous épouser George Hyland? Qui? Non, connais pas. Je souris à cette pensée et fait volte face quand un autre médecin que celui à qui on s'est adressé nous interpelle. « Hyland vous dites? » Je me contente de hocher positivement la tête, soudainement pleine d'espoir. Qu'il ne me dise pas " non ça ne me dit rien " à présent, parce qu'il se mange tout ce que j'ai sous la main au visage. « Vous êtes de la famille? »  « Sa femme. » Je m'empresse de répondre pour qu'il abrège mes souffrances. Il me regarde et m'adresse une petite moue en voyant mon ventre arrondi, ce qui accroît ma panique. « J'ai opéré votre mari, il est en salle de réveil. » Il nous fait un signe en l'invitant à le suivre, ce que je fais sans jamais lâcher la main de mon amie. « Des bouts de verre étaient logés dans sa colonne. L'opération s'est bien passée. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, mais il se peut qu'il souffre d'une paralysie temporaire voir partielle. Les chances sont minimes mais elles existent. Malheureusement nous ne pouvons pas vous en dire plus avant son réveil. » Ok, rembobinons. Il pouvait s'arrêter à la partie ou il était sorti du bloc avec une opération réussie. « Temporaire ou partielle? A quel point? A quel niveau? » C'est une paralysie partielle qui est de toute façon temporaire ou le côté "temporaire" n'est qu'une possibilité? Je sens mon sang battre dans mes tempe alors que le médecin se tourne vers nous en joignant ses mains. « Seul le temps nous le dira. Quand votre mari sera éveillé, nous pourrons faire les tests nécessaires et agir en conséquence. Je vais vous conduire à sa chambre ou il devrait arrivé, s'il n'y est pas déjà. Vous pouvez patienter à ses côtés. » Ne manquerait plus que je ne puisse pas le faire ! Je serre la main de Zola, à moitié rassurée d'avoir obtenu de ses nouvelles. Quand nous arrivons, la chambre est encore vide et le docteur m'assure que quelqu'un l'y amènera dés que possible. Je le remercie d'un rictus et m'installe dans le fauteuil placé à côté de son lit alors que Zola prend une des chaises également. « Elle va être belle la cérémonie du mariage... Caleb en chaise roulante, moi prête à exploser. On ferait peut-être mieux de tout annuler avant le prochain drame. » Je ris, ironiquement. Personne ne dis que Caleb sera en chaise roulante... Je suis juste trop abattue pour penser que quoi que ce soit de bon puisse arriver dans les jours avenir. Puis annuler la cérémonie ne change pas grand chose, nous sommes déjà mariés. Je me passe les mains sur le visage et souffle un bon coup, comme pour me redonner de la force, malgré que toutes mes réserves d'énergie aie été vidées. « Je devrais appeler sa famille... » Je devrais, oui... Je n'ai aucune envie de les voir débarquer ici et m’asséner de question, mais la logique et le bon sens voudrait que j’appelle. « Merci de rester avec moi. » Je tourne la tête vers Zola et laisse tomber ma tête sur son épaule en soufflant une nouvelle fois.
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() message posté Mer 27 Mai 2015 - 13:18 par Invité
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MILA ABBOTT-HYLAND & ZOLA ALVAREZ-BAYER

“i feel like i'm walking on tightrope, my heart is in my throat, i'm counting on high hopes, to get me over this.” ✻✻✻ Les hôpitaux, Zola les connait par cœur. Celui-ci tout particulièrement.  Elle connaît chaque recoin, chaque emplacement de chaque machine à examens, et la majorité des personnes y travaillant. Elle avait apprit beaucoup de choses le temps qu'elle avait passé à arpenter les couloirs tant qu'elle avait la force de marcher et de pousser sa perche de perfusion. Elle avait rencontré des personnes, des gens avec qui elle n'avait parlé que ponctuellement, ou bien d'autres avec qui elle parlait plus régulièrement. Quasiment tous les jours. Mais elle avait aussi vu beaucoup de choses. Des moments tristes, comme des moments joyeux. Elle avait vu des médecins annoncer la réussite d'une opération à la famille d'un malade. Elle avait vu une femme s'effondrer après avoir appris que son mari avait succomber à la suite de ses blessures. Dans la section oncologie de l'hôpital, les tragédies étaient presque inévitables chaque jour. Et plus Zola voyait que les gens mourrait après des années de bataille, moins elle avait l'impression qu'elle allait s'en sortir. Alors elle avait fini par fermer les yeux. Elle s'enfermait dans une bulle qu'elle avait construit péniblement. Et dans cette bulle, tout allait bien. La chimio faisait son effet et elle allait s'en sortir, peut-être avec un peu de mal, mais elle s'en sortirai ! Peut-être que cette bulle n'était qu'une fausse idée de ce qui allait se passer, mais la jeune femme ne supporter plus de voir le malheur autour d'elle. Malheureusement, elle se retrouvait là, à côté de son amie, à vivre le genre de situation qu'elle évitait pourtant depuis tout ce temps.

Alors que Zola essai de prendre les devants, allégeant la charge déjà présente sur les épaules de son amie, elle se rend compte qu'elle ne connait pas le jeune homme avec qui elle est mariée. Mila lui en a énormément parlé, mais elle ne connait rien de lui. Elle ne connait même pas son vrai nom entier. Sur le moment Zola ne se sent pas vraiment honteuse, mais plutôt triste. Et si jamais il arrivait quelque chose d'irréversible à Caleb, et qu'elle ne puisse pas apprendre à le connaître. Si sa meilleure en est tombée amoureuse et qu'elle a décidé de l'épouser ausi rapidement, c'est que ce garçon a quelque chose d'exceptionnel. Et elle a envie de le découvrir. D'en apprendre plus sur lui, de partager des moment avec lui et sa meilleure amie. Elle croise alors secrètement les doigts, tandis que Mila demande des informations.
Le médecin fini par trouver le dossier de Caleb -ou Georges, peu importe quel était son vrai prénom- et explique qu'il l'a opéré, et qu'il est actuellement vivant et en salle de réveil. Mais le pire fini forcément par arriver. Alors que Zola commençait à se détendre un peu, comprenant qu'on avait évité le pire, elle se rend compte qu'en fait pas du tout. Le médecin explique à Mila que son mari risque la paralysie. Zola retient alors son souffle. Elle sent les larmes lui monter aux yeux, mais elle rassemble tous ses efforts pour ne pas pleurer. Elle n'a pas le droit. Mila demande un peu plus d'explications. En gros, ils ne savent pas. Ils ne savent pas si la paralysie sera définitive, s'il s'agit d'une hémiplégie, du bas du corps, du haut du corps. Ils ne savent pas tant que Caleb n'est pas réveillé.

Le médecin fini par orienter les deux jeune femme vers la chambre où Caleb devrait normalement se retrouver une fois réveillé. Zola sent la main de son amie se resserrer un peu plus fort sur la sienne. Elle lui donne alors ce regard, lui montrant qu'elle est là pour elle, qu'elle n'est pas toute seule et qu'elle peut compter sur elle.
Les deux jeunes femmes s'installent dans la chambre, dans le silence, attendant que le médecin s'en aille. Zola ne sait pas quoi dire, et avant même qu'elle n'ouvre la bouche pour tenter de trouver les mots appropriés, Mila prend les devant. Zola l'observe. Mila a l'air fatigué, des cernes sous les yeux, recouvert du maquillage, résidu des larmes qu'elle avait versées, maintenant sec. Ses cheveux sont dans tous les sens, et le sang de Caleb recouvre toujours son pull. Mais elle blague, dans un rire jaune. Zola souris timidement, ironiquement elle aussi de toutes façons. Elle fini par se pencher en avant, les coudes posés sur ses genoux. « On ne sait pas encore quel sera l'état exact de la paralysie. Tu ne dois pas t'imaginer ce genre de choses dès maintenant. Je sais bien que c'est mission quasi impossible, mais ça ne t'aide pas d'avoir ce genre de pensées. » Ce sont des conseils que Zola peut donner à son amie car elle les a suivi un jour. Ne jamais penser au pire, ne jamais se faire les pires films possibles simplement parce qu'on a peur. Elle ne savait même pas pourquoi ceci était un réflexe chez l'être humain. eut-être que le fiat de s'imaginer le pire permet de voir les choses réelles de façon moins dramatique. Comme quand on est persuadé d'avoir 4 à un contrôle, puis finalement on a 10, et la déception est atténuée.

Zola fini par reposer son dos sur le dossier de la chaise. « Si tu veux déplacer la cérémonie, ça n'est pas un problème ! Après l'accouchement, après que Caleb sera guéri. Sa ne presse pas. Même si j'ai hâte de te voir dans ta robe de mariée ! » Zola sourit à son amie, tentant de lui remonter un peu le moral. Elle était déçue de ne pas avoir assisté au mariage de sa meilleure amie, elle qui rêvait être un jour la demoiselle d'honneur de quelqu'un, mais elle était aussi réellement heureuse de savoir que son amie était heureuse en faisant ce mariage seule avec l'homme qu'elle aimait. Mais l'idée de refaire une cérémonie avec tout leurs proches étaient une bonne idée selon Zola. Elle pourrait rencontrer tout le monde.
Mais maintenant, tout ceci était compromis, et peu importait pour Zola. Ce qui comptait réellement, c'était la santé de Caleb, et celle de Mila. La brésilienne n'avait pas vraiment réagi à l'annonce de la perte d'un des jumeaux, car elle savait que ça n'était pas le moment pour ça, mais elle avait toujours cette idée dans la tête. Elle devrait en discuter avec Mila, à un moment ou à un autre. Il faudrait qu'elle l'aide à surmonter la nouvelle. Mais pas tout de suite.

« Tu veux que je m'en occupe. Je sais pas vraiment si c'est logique, je ne connais même pas Caleb, mais si ça peut te soulager. Tu as besoin de repos, physique et mental. Je peux le faire si tu veux. » Zola était un peu démunie. Elle ne savait pas comment aider son amie. Elle espérait que sa présence lui apportait déjà un peu de force, mais à part ça, elle ne pouvait pas faire grand chose. Si encore elle avait été chirurgien, elle aurait tout donné pour trouver une solution pour Caleb, mais ça n'était pas le cas.
Visiblement, Zola apporte un certain réconfort à son amie. Elle sent sa tête se poser sur son épaule, sentant la tension quitter un peu son corps. La brésilienne pose alors sa propre tête par-dessus celle de son amie. « Je ne sais pas vraiment si je suis utile à quelque chose, mais je serai toujours là pour toi. Tu le sais. » Elle ferait tout pour sa meilleure amie, et c'est d'autant plus normal de l'aider dans ce genre d'épreuve. « Tu veux fermer les yeux un petit moment ? Le temps que Caleb arrive »

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