"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici (sam) i remember everyone that leaves. 2979874845 (sam) i remember everyone that leaves. 1973890357
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(sam) i remember everyone that leaves.

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() message posté Sam 21 Fév 2015 - 2:59 par Invité


i remember everyone that leaves.
sam oswald-bower & salomea cahill-peters.
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Ses doigts survolent les touches du piano qui est présent dans sa chambre. Ce même piano qui prend également tout l'espace disponible de celle-ci, mais Salomea s'en moque. La présence du piano dans sa chambre réconforte la jeune femme et elle aime garder un œil sur celui-ci. Son piano est chasse gardée et elle y tient pratiquement plus que sa virginité ou même sa propre vie. Il lui a été offert par son grand-père après des années où lui-même n'y a pas touché et aux yeux de Salomea, ce piano a une grande valeur sentimentale. Les doigts de son grand-père ont survolés les touches à de nombreuses reprises sans qu'il s'en lasse puis il y a eu les doigts de sa mère qui ont frôlé deux ou trois fois les touches que Salomea touche aujourd'hui. Pour accompagner la musique du piano, elle ouvre les lèvres pour chanter les paroles qui accompagne la mélodie d'une chanson qu'elle appréciait énormément. « But I'm only human and I bleed when I fall down I'm only human. And I crash and I break down your words in my head, knives in my heart you build me up and then I fall apart 'cause I'm only human. » Elle termine en refermant sa bouche, mais elle continue de pianoter sur les touches. Ses doigts survolent les touches pendant quelques secondes avant qu'elle s'arrête et fronce les sourcils. Elle n'est pas fière d'elle, Salomea n'aime pas l'agencement entre les deux. La combinaison des deux n'est aucunement gagnante et elle ne peut tout simplement pas continuer sur cette lancée alors elle soupire bruyamment. Ce n'était pas sa journée. Salomea a l'impression que tout va mal et qui sur la Planète Terre aime ce genre de sensation ? Personne. Alors, elle décide de prendre du recul et de quitter le piano pour se diriger vers la cuisine où elle se verse un verre d'eau qu'elle boit en se dirigeant vers le salon. Salomea se dit qu'elle retourne au piano dans quelques minutes, mais elle ne tient pas cette idée qu'elle démarre un film à la télévision et elle en oublie son piano et ce qui l'attend dans sa chambre. Elle ne bouge pas jusqu'à ce que son téléphone portable sonne dans sa chambre où Salomea ne semble pas pressé de s'y rendre tant elle marche lentement. Lorsqu'elle arrive, enfin, à sa chambre son téléphone a cessé de sonner et elle constate un appel manqué de sa grand-mère. Elle s'écrit une note dans un coin de sa tête qu'il faut qu'elle rappelle ses grands-parents. À ce moment-là, elle se souvient que Samantha vient souper ce soir et pendant un quart de secondes, elle panique. Elle n'a rien de préparer et Salomea déteste cuisiner. Un instant, elle ferme les yeux pour réfléchir quelques secondes à ce qu'elle peut mijoter d'ici l'arrivée de Sam chez elle. Un long soupir s'échappe d'entre ses lèvres avant qu'elle quitte sa chambre à nouveau et se dirige vers la cuisine où elle se met à ouvrir plusieurs magazines de recettes, commencer à couper des légumes et à tenter de réussir une recette. C'était la première fois qu'elle invite une autre personne à venir manger un bout ou même passer un moment depuis qu'elle avait quitté la maison de ses grands-parents. C'était nouveau et terrifiant pour la jeune femme, mais elle ne s'inquiète pas plus qu'il le faut. Si Sam n'aimait pas venir chez elle, elle était libre de ne plus mettre les pieds dans son appartement d'Hammersmith. Bref, elle préfère ne pas y penser et passer une bonne soirée avec sa bonne amie afin qu'elles puissent papoter entre elles sans que des oreilles indiscrètes puissent entendre leurs conversations. Salomea ne prend pas la peine de changer de vêtements trouvant que ce qu'elle porte convient assez bien à la soirée. Casual comme toujours. Puis, dans le début de la soirée, elle entend la sonnette retentir dans tout son appartement et elle se dirige vers sa porte tout en avalant la bouchée qu'elle a dans sa bouche. La jeune femme ouvre la porte sur Sam et automatiquement elle lui fait son sourire le plus véritable. Le seul qu'elle possède vraiment, en réalité. « Entre, ne reste pas dans l'entrée. » Dit-elle en faisant un mouvement invitant tout en se poussant de l'entrée pour tenir la porte à Sam. « Bienvenue chez moi. » Ajoute-t-elle en allant déposer ses mains sur ses hanches après que Sam soit entrée et que la porte soit refermée.
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() message posté Jeu 5 Mar 2015 - 15:30 par Invité
. OHANA MEANS FAMILY. FAMILY MEANS NOBODY GETS LEFT BEHIND, OR FORGOTTEN . Les rayons du soleil venaient chatouiller son visage tandis qu'elle refusait de quitter les bras de Morphée. Sans ouvrir les yeux un seul instant, Sam se demanda qui avait bien pu ouvrir les volets si tôt, si ce n'était pour l'énerver. Elle aurait voulu se rendormir, se cacher sous ses draps, mais elle ne trouva rien. Pas de draps à remonter sur ses yeux, pas d'oreiller à placer sur son visage. Fronçant ses sourcils, la brunette finit par ouvrir de grands yeux bleus qui ne retrouvèrent pas le plafond abimé de sa chambre. Mais ce qui la rassurait, c'était qu'elle connaissait les plinthes qu'elle voyait. Elle était dans son salon, sur le canapé, toujours vêtue de son uniforme. Non sans difficulté, elle se redressa, encore dans les vapes, et incapable de savoir ce qu'elle pouvait bien faire ailleurs que dans son lit. Elle se frotta les yeux avant de les poser sur la table basse, qui abritait une bouteille de vin vide et un seul verre. Visiblement, elle s'était fait plaisir. Elle fit basculer ses jambes jusqu'au sol avant de remarquer un bout de papier tombé sûrement pendant son sommeil. Un mot de Skyler. Sa colocataire lui annonçait une absence pour la soirée, et précisait qu'elle n'avait pas voulu la réveiller durant son jour de repos. Sam posa le mot sur la table basse avant de se relever, toujours étonnée d'aussi bien tenir l'alcool. La pièce ne tanguait pas, mais elle avait un sacré mal de crâne. Instinctivement, elle voulut appeler Rory, sa pharmacienne attitrée, la reine des bons plans. Mais son prénom se noya dans sa gorge alors qu'elle se rappelait que plus personne n'habitait dans la chambre au fond du couloir, et que son amie n'était plus là. C'est donc seule qu'elle décida de prendre un cachet d'aspirine, qu'elle avala d'une traite, avant que son regard ne se pose sur quelque chose d'inquiétant. L'horloge. 18h15. Combien de temps avait-elle dormi ? Depuis quand n'avait-elle pas dormi aussi longtemps ? Le sommeil était un calvaire de toujours, elle qui enchaînait les gardes de nuit pour ne pas se retrouver en tête à tête avec les planches de sa chambre. Elle avait trop de choses à penser, trop de choses à s'inquiéter, et préférait travailler plutôt que se reposer. Ca lui permettait d'oublier, de faire le vide. C'était sûrement ce qu'elle avait voulu faire en ouvrant une bouteille la nuit dernière. Et ça avait marché. Elle s'apprêtait à profiter de l'absence de sa colocataire pour rattraper son retard dans les séries, mais en sirotant le thé qu'elle venait de préparer son cerveau fit tilt. Elle avait oublié quelque chose. Sam n'oubliait jamais rien. Elle avait oublié qu'elle devait être prête une heure plus tard. Salomea l'attendait, et elle ne pouvait pas se permettre d'être en retard. Réalisant son erreur, elle balançait les plaids du canapé et filait vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Elle laissa ses cheveux boucler à l'air libre et se contenta d'un coup de mascara avant d'enfiler un jean noir et un pull bordeaux. Vu le beau temps, elle se permit d'enfiler un simple trench et laissa le bonnet dans le placard, avant de quitter son appartement à la hâte. L'épicier du coin lui adressa un grand sourire alors qu'elle parcourait les rayons à la recherche d'un bon vin et d'un dessert qu'elle ne parviendrait sûrement pas à faire passer pour le sien. Sam n'était pas une bonne cuisinière, c'était un fait. Autant acheter un bon gâteau ailleurs. Elle passa à la caisse avec une bouteille de vin blanc et une tarte aux pommes qui avait l'air convenable. Après une dizaine d'arrêts de métro, elle mit les pieds dans le quartier d'Hammersmith et se guida grâce aux indications de son amie jusqu'à son appartement. Là, elle sonna une fois, se satisfaisant de quelques minutes de retard. La porte s'ouvrit sur le sourire ravissant de son amie, sourire qu'elle lui rendit gracieusement tout en soulevant son sac pour montrer qu'elle n'avait pas oublier de ramener de bonnes choses. « Entre, ne reste pas dans l'entrée. » Sans plus de formalités, Sam s'exécuta et découvrit l'endroit où Salomea vivait. « Bienvenue chez moi. » Elle ne put s'empêcher de s'attarder sur les lieux. Elle adorait découvrir là où ses proches vivaient, c'était comme un secret bien gardé dont on lui faisait enfin part. C'était charmant, et au moins, Salomea n'avait visiblement pas de soucis d'infiltration elle. Un bon point. « Comment tu vas ? Tu sais que j’ai passé la journée entière à préparer un délicieux gâteau. » Son ton mutin trahissait son mensonge, mais elle s’en fichait. Elle pouvait jouer la carte de l’humour avec son amie. Elle laissa son manteau tomber de ses épaules et le posa sur le dossier d’une chaise et se frotta les mains avant de sortir la bouteille de son sac. « Et j’ai ramené le plus important. » Elle lui présenta la bouteille avec fierté, avant de lui offrir un autre sourire. Elle était déjà certaine de passer un bon moment avec son amie.

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() message posté Mer 8 Avr 2015 - 17:26 par Invité


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sam oswald-bower & salomea cahill-peters.
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« Comment tu vas ? Tu sais que j'ai passé la journée entière à préparer un délicieux gâteau. » Salomea esquissa un sourire en regardant le gâteau spécialement conçu par Sam. Au fond, elle savait qu'il ne l'était pas parce qu'il respirait la préfabrication. « Miam, il a l'air délicieux ! » Dit-elle tout de même en se frottant les mains avant de reprendre le manteau de Sam pour l'accrocher dans le petit placard près de la porte. Là où les manteaux vont chez elle et son colocataire. « Et j'ai ramené le plus important. » Se retournant pour regarder ce qu'elle avait également apportée et un grand sourire s'afficha sur son visage. Une bouteille de vin blanc. Le meilleur ami de la femme avec le vin rouge. Là, la soirée pouvait réellement débuter. « Ouuuuh ! » Laissa-t-elle échapper de sa bouche en regardant la bouteille dans les mains de Sam. Salomea n'était pas certaine si elle avait déjà goûté à ce vin ou pas, mais cela l'importait peu puisqu'elle n'était pas très difficile. « Tu veux un verre maintenant ou tu veux attendre que le repas soit prêt ? » Demanda Salomea en se dirigeant vers la cuisine afin de prendre un décapsuleur et revenir dans l'autre petite pièce qu'est la salle à manger. « Pour répondre à ta question : ça va et toi ? » Répondit-elle à la question de Sam. Elle est toujours ok, même lorsqu'elle ne l'est pas, elle prétend le contraire parce que Salomea n'aime pas parler des problèmes qu'elle a. Non, elle préfère écouter ceux des autres et leur donner des conseils qu'elle ne suit même pas elle. Certes, il y avait des fois où elle aimait parler de ses problèmes, mais ils étaient rares. Pratiquement omniprésents. Le seul problème qu'elle avait toujours envie de parler était le secret qu'elle gardait depuis son adolescence, celui que même sa meilleure amie n'était pas au courant : sa bipolarité. C'était une véritable honte pour la jeune femme et chaque fois qu'elle pensait le dire à son entourage une petite voix se fessait entendre dans sa tête et lui demandait : est-ce que c'est une bonne idée ? Puis, d'autres questions s'ajoutaient, mais surtout la pire à laquelle Salomea était incapable de donner une réponse était la suivante : comment est-ce qu'ils me percevront ? Elle ne voulait pas de leur pitié et forcément un diagnostic de ce genre en apportait. C'était inévitable. Alors, elle gardait tout ça pour elle, prétendait être normal alors que chaque matin lorsqu'elle se levait Salomea devait prendre des médicaments. Si elle les oubliait, un changement s'opérait immédiatement et elle ignorait où cela pouvait mener. Non, c'était toujours mieux qu'elle garde cela pour elle. « J'espère que de la viande rouge te convient. J'ai complètement oublié de faire les courses. » Et la soirée, mais elle ne se voyait pas l'avouer. Tout ce qu'il y avait de prêt pour le moment était les légumes que la jeune femme avait coupée avant que Sam arrive chez elle. Puis, elle préférait demander au cas où Sam soit végétarienne. Salomea n'en savait rien ou elle ne s'en rappelait plus. « Sinon, on peut toujours se commander quelque chose. » Ajouta-t-elle avec un sourire sur les lèvres. Cela lui plairait bien, mais c'était un peu con de commander quelque chose alors qu'elle avait déjà commencé à couper les légumes. Bref, Salomea quitta de nouveau la salle à manger pour retourner dans la cuisine afin d'y prendre ce qu'elle avait oubliée : les coupes de vin. Pendant qu'elle les cherchait, elle cria à Sam : « Fait comme chez toi, Sam. » Quelques instants plus tard, elle était de retour avec les coupes de vins.

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() message posté Dim 31 Mai 2015 - 17:15 par Invité
. OHANA MEANS FAMILY. FAMILY MEANS NOBODY GETS LEFT BEHIND, OR FORGOTTEN . Elle l'aimait bien, Salomea. La brune n'avait jamais eu beaucoup d'amis, mais elle pouvait compter Salomea parmi eux. C'était une fille simple, sans prise de tête, et qui, dans un sens, lui faisait penser à elle. Elles avaient beau être proches, elles savaient toutes les deux que les secrets étaient nombreux. Elles n'étaient pas du genre à parler de leurs problèmes ou à réellement se confier. C'était pourtant la définition même de l'amitié, mais elles s'en étaient créé une nouvelle, qui au final leur suffisait. « Miam, il a l'air délicieux ! » Sam sourit et d'un seul regard, elles savent toutes les deux que la soirée commençait par un mensonge. Elle n'avait pas préparé ce gâteau, ni avait pas passé son après-midi, et avait même failli oublier ce diner. Mais au final, ça comptait peu. Elle savait que Salomea ne lui aurait pas voulu son absence, et qu'elle était heureuse de la voir tout de même ce soir. Une amitié simple, sans prise de tête. C'était globalement tout ce dont la brune avait besoin. Être loin des conflits, loin des vieilles amitiés tendues et des nouvelles qui se voulaient plus complexes. Lorsqu'elle était avec Salomea, elle n'avait pas à réfléchir. C'était le plus agréable. Elle finit par sortir la star de la soirée, c'est à dire le vin, tout en ressentant une pointe d'anxiété en voyant son amie si enthousiaste. Elle pensait aux réunions auxquelles elle allait depuis quelques semaines, à ce que les gens en penseraient, aux regards qu'ils porteraient sur elle quand elle leur avouerait le lendemain qu'elle avait dérapé la veille. Après tout, elle s'en fichait. Un verre, ce n'était pas grand chose. Elle n'aurait qu'à rentrer directement après. « Tu veux un verre maintenant ou tu veux attendre que le repas soit prêt ? » Son amie la tira de ses pensées et Sam secoua la tête, reprenant ses esprits. Elle n'était pas concentrée, et cela devait se lire sur son visage. Elle se pinça distraitement les lèvres tout en regardant la bouteille qu'elle tenait dans ses mains. « On se sert un petit verre maintenant ? Le vendeur m’a dit que c’était un des meilleurs. » Elle s’en veut déjà et regarde Salomea filer dans la cuisine. Elle n’a pas le temps de se maudire intérieurement que sa voix perse jusque dans le salon. « Pour répondre à ta question : ça va et toi ? » Il n’y avait jamais de bonne réponse à réponse à cette question. Ou plutôt, si, il y en avait, mais aucune n’était sincère. Rien n’était tout blanc ou tout noir. Elle aurait aimé répondre sincèrement à son amie, mais il y avait toute une palette de problèmes semés sur son chemin. Lui dire que ça n’allait pas, cela revenait à passer trois heures à raconter une vie dont elle n’avait pas envie de discuter. Elle voulait oublier ce soir. Et de toute façon, Sam pouvait aisément deviner que Salomea n’avait pas non plus été totalement sincère. « Ça va. » Pas tout à fait vrai, ni tout à fait faux. En somme, elle n’était pas au pire de sa forme. En somme, sa vie avait déjà été pire. Donc elle pouvait dire que ça allait. Elle ne mentait pas totalement. « J'espère que de la viande rouge te convient. J'ai complètement oublié de faire les courses. Sinon, on peut toujours se commander quelque chose. » Sam était loin d’être une hôte difficile à satisfaire. Elle se contentait de peu, puisqu’elle était elle-même une catastrophe culinaire. Tout ce que Salomea ferait ne pouvait que lui plaire en comparaison des pâtes qu’elle peinait à bien cuire. « Une viande c’est très bien, je ne vais pas faire ma difficile. Tu as besoin d’aide en cuisine ? » Elle ne savait pas bien pourquoi elle se proposait. Question de politesse, sûrement, mais son amie serait sage de décliner son offre si elle ne voulait pas voir son appartement en cendres. Salomea s’évanouit de nouveau en cuisine et Sam décide de poser la bouteille sur la table, le temps de faire le tour du propriétaire. Elle retire son manteau afin de le déposer sur le dos d’une chaise, entendant au loin la voix de son amie. « Fait comme chez toi, Sam. » Elle s’amusait de voir des photos d’enfance de Salomea, essayait de deviner qui était qui, avant de rester bloquer sur l’une d’entre elle. Elle ne savait pas pourquoi elle faisait un blocage, mais ses yeux ne parvenaient pas à passer à autre chose. Ils restaient fixés sur cette photo pas bien récente de Salomea avec une femme qui aurait pu avoir l’âge d’être sa mère. Mais, inconsciemment, Sam savait que ce n’était pas sa mère. Les sourcils toujours froncés lorsque son amie réapparu avec les verres à vin, la brune se saisit du cadre avant de la lui présenter. « Qui est-ce ? » Elle n’était pas du genre intrusive, mais sa curiosité était trop forte. Quelque chose clochait, sans qu’elle ne sache de quoi il pouvait s’agir.

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() message posté Lun 13 Juil 2015 - 2:51 par Invité


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sam oswald-bower & salomea cahill-peters.
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La cuisine et Salomea, ça faisait deux. Déjà qu’elle était super maladroite, être en cuisine n’aidait absolument en rien. Se retrouver dans cette cuisine lui donnait des sueurs froides la plupart du temps et elle préférait s’arrêter quelque part et commander un truc à emporter pour le manger devant la télévision. D’ailleurs, la jeune femme avait l’impression d’avoir deux mains gauches et de perdre son habileté des doigts. Depuis son départ de chez ses grands-parents, elle rêvait d’être aussi douée en cuisine qu’elle l’était au piano. Seulement, ce n’était pas le cas. Ce n’était pas une grande cuisinière et ce qu’elle faisait de mieux était les pâtes et la viande rouge lorsqu’elle lui donnait toute son attention. « On se sert un petit verre maintenant ? Le vendeur m’a dit que c’était un des meilleures. » Elle hocha la tête et du regard chercha les coupes à vin. Est-ce qu’elle en avait ? Excellente question. Salomea n’était pas du genre à boire régulièrement, mais peut-être que ces colocataires en possédaient. Ah oui ! Après un moment, elle en trouva et déposa ceux-ci sur le comptoir afin de mettre la viande au four. « Ça va. » Quelque part à l’intérieur d’elle, une petite cloche sonna. Est-ce que c’était la vérité ? Ou un mensonge. Elle ne saurait le dire, mais ne préférait pas lui poser la question. Salomea n’était pas du genre à s’immiscer dans la vie privée des autres en posant des millions de questions. Elle détestait lorsque cela lui arrivait alors pourquoi est-ce qu’elle le ferait aux autres ? C’était donnant-donnant. Ne pas faire aux autres ce qu’elle n’aimait pas qu’on lui fasse. Comme lui faire consulter un psychologue dès l’âge de 15 ans afin qu’elle s’exprime sur sa bipolarité. Qu’on lui demande de faire des recherches à l’intérieur d’elle, de dire la vérité. Qu’on lui pose des questions sur ses parents, sur son abandon. Qu’on lui demande de travailler sur elle et de laisser le temps faire ce qu’il a à faire. Réparer. Rassurer. Faire oublier. Sauf qu’elle n’oubliait pas. Elle n’en était pas capable. Elle n’en serait jamais capable. On ne pouvait pas lui demander d’oublier que son père avait été incapable de s’occuper d’elle, qu’on lui demande d’accepter cette bipolarité comme si c’était un cadeau. Elle ne voulait alors elle ne faisait pas d’efforts. Le temps ne faisait rien de bien dans son cas parce qu’elle était incapable de passer à autre chose. À tous les jours, les pilules qu’elle avalait lui rappelait qu’elle était une bombe qui était en mesure d’exploser à tout moment. À tous les jours, elle devait vivre avec le fait qu’elle était une enfant sans parents. À tous les jours, elle devait vivre avec l’abandon de son père. C’était impossible. Elle avait toujours celle qui s’acharnait sur les détails inutiles. Même si elle avait autour d’elle des gens qui tenaient à elle, Salomea s’acharnait. S’épuisait à s’accrocher à ceux-ci, effrayée à l’idée de les oublier et d’être potentiellement heureuse. C’était trop lui demander. Elle ne pouvait pas, elle n’en avait pas envie. Alors, à la place de tout lâcher, elle s’accrochait désespérément à ceux-ci, certaine qu’un jour, elle serait assez forte pour tout lâcher. Sauf que non. Salomea redoutait ce jour. Elle ne voulait pas de celui-ci dans sa vie. « Qui est-ce ? » La voix de Sam tira Salomea de ses pensées pendant qu’elle essayait d’ouvrir la bouteille de vin. À son tour, la jeune femme fronça les sourcils et prit le cadre que Sam tenait dans ses mains. « La sœur de ma mère… » Sa tante, une sorte de figure maternelle. Avec un sourire, elle rend la photo à Sam afin de verser du vin dans les coupes. « Ma tante, en d’autres mots. Elle était partiellement présente durant mon enfance. Pourquoi ? » À nouveau, elle fronce les sourcils. Pourquoi est-ce qu’elle lui pose cette question et pourquoi est-ce qu’elle affiche ce visage ?
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