"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici Un mensonge est juste une super histoire que quelqu'un vient gâcher avec la vérité- Austin 2979874845 Un mensonge est juste une super histoire que quelqu'un vient gâcher avec la vérité- Austin 1973890357
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Un mensonge est juste une super histoire que quelqu'un vient gâcher avec la vérité- Austin

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() message posté Lun 27 Avr 2015 - 9:24 par Invité

Hormis quelques étudiants habitués à sécher les cours pour venir siroter une pinte, le Globe Inn était, comme bien souvent le mardi après-midi, pratiquement désert. N’en déplaise à Eileen. La jeune femme était seule au bar jusqu’au retour de Matt en début de soirée et comme toujours Big Bob l’accaparait. Big Bob c’était l’exemple type du punk qu’on ne souhaite pas croiser seul dans une rue sombre. Sa carrure et ses tatouages en impressionnaient plus d’un et son regard dissuadait les plus courageux. Pourtant son cinéma ne marchait pas avec la jeune femme qui qui continuait de le fixer d’un air blasé.

« Allez chérie, file moi la p’tite sœur ! » Big Bob tendait son verre vide en direction d’Eileen, le regard quoiqu’un peu trouble mais plein d’espoir. Il n’était pas encore cinq heures et dire qu’il était éméché était un doux euphémisme. La jeune femme était habituée, elle commençait à bien connaitre l'énergumène qui fréquentait le Globe Inn depuis presque un an. D'ailleurs leur première rencontre avait été particulièrement houleuse lorsque, après un certain nombre de verres, elle avait refusé de le servir d’avantage. Matt et Eileen ne souhaitaient pas être responsables d’accidents et avaient une politique très stricte. Lorsqu’un client semblait vraiment saoul ils décidaient de ne plus le servir et appelaient un taxi. De la même manière, ils confisquaient les clés de voiture dés qu'un client avait trop consommé. Certains clients jouaient le jeu mais d’autres avaient du mal à l’accepter. C’était le cas de Bob qui avait alors piqué une crise incroyable. Eileen lui avait tenu tête et il avait quitté les lieux, fou de rage. Pourtant, cela ne l’avait pas empêché de revenir de plus en plus régulièrement. Et aujourd’hui il était vraiment rare de ne pas le voir faire une apparition. Il faisait parti des habitués, des meubles même ! Petit à petit la jeune femme avait appris à le connaître. Il lui avait alors parlé de sa femme qu’il aimait plus que tout et comment, atteinte d’un cancer, il l’avait vu mourir à petit feu. Comment il s’était mis à boire et, sans s’en rendre compte, était tombé dans le piège de la dépendance et de l’isolement. Il avait bien tenté de faire des cures, mais ça n’avait pas marché alors il avait finit par se résigner. Eileen n’avait pu que compatir, sachant combien il était difficile de survivre à la perte d’un proche. Au fil des conversations elle avait finit par apercevoir la grande gentillesse de Bob mais aussi son extrême solitude. Depuis ce jour elle était devenue son amie et essayait tant bien que mal de l’aider à se sortir de son alcoolisme. C’est ainsi qu’elle lui fit passer le marcher de réduire sa consommation. Eileen était là pour lui dire quand c’était assez et lui, il devait s’y tenir. Bien sur, elle n’avait aucun contrôle sur ce qu’il faisait en dehors du pub, mais la jeune femme était de nature à faire confiance aux gens et avait envie de croire en lui.

« Hors de question Bob ! »   Eileen attrapa le verre qu’il agitait depuis 30 secondes et le plaça dans la bassine de vaisselle sale. Comprenant qu’il n’aurait plus rien, l’homme lui lança un regard noir et glacial. Ils avaient beau avoir un accord, Bob n’aimait pas qu’on lui dise non ! Pourtant la jeune femme ne le craignait pas, elle était même bien plus têtue que lui. Elle seule arrivait à lui fixer des limites et c’est pourquoi il l’appréciait autant. Prenant un air plus sévère elle ajouta : « Tu sais très bien que je ne cèderais pas alors arrête de me faire cette tête! »   Puis, elle lui tendit un grand verre de coca et un sandwich au poulet. Un sourire plein de tendresse s’était dessiné sur ses lèvres. « Allez, avale ça, c’est meilleur ! »   

Obnubilée par Bob, Eileen n’avait pas tout de suite vu le nouveau client entrer. Ce n’était pas un habitué mais elle l’avait déjà remarqué à de nombreuses reprises. Il faut dire qu’il était toujours tiré à quatre épingles alors il ne passait pas vraiment inaperçu. Elle n’était pas une pro’ mais ses costards, tout comme ses chaussures, avaient l’air de couter une fortune ! La jeune femme adorait imaginer la vie de ses clients et pour le coup, elle n’avait aucun mal à le voir dans le rôle de Barney Stinson, idolâtrant ses tenues faites sur mesures.
Elle s’était souvent demandée ce qu’il venait faire dans le coin, non pas qu’il fasse tâche dans le décor, mais un peu quand même… Malheureusement c’était toujours Matt qui le servait et le type n’était pas du genre bavard, il ne s’éternisait jamais au bar. Cette fois c’était donc l’occasion rêvée de satisfaire sa curiosité. Elle ne devait pas le laisser s’asseoir à l’écart !

« Bonjour, qu’est ce que je te sers ? »  

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() message posté Mar 28 Avr 2015 - 14:09 par Invité
Un mensonge est juste une super histoire que quelqu'un vient gâcher avec la vérité- Austin Tumblr_nekr9b4oAG1tuz4svo2_500Et voilà une fois de plus je me fichais dans une belle panade. Après mes déboires amoureux avec Athénaïs, et Mila avant elle, je pensais que tout se calmerait et que je finirais enfin par trouver une fille stable, avec qui je pourrais simplement être moi-même. Que nenni. Après avoir rencontré Nevaeh, ma vie avait encore été bouleversée. Tout a commencé par un simple achat de montre vintage. Moi qui adorais ce genre d’objet rare m’étais rué sur l’annonce qu’elle avait postée sur un site bien connu de vente en ligne. Mais flairant l’arnaque vu le rapport qualité prix, je n’avais pas hésité une seconde à me travestir en « pauvre » afin de ne pas attirer l’attention et surtout de ne pas me faire casser la gueule pour mon argent. Finalement quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’arrivais au lieu de rendez-vous, de voir cette jeune fille, petite brune, mignonne comme tout me sourire nerveusement au travers de la fenêtre du café où nous avions prévu de nous rencontrer. J’étais habillé simplement d’un vieux jean, d’un t-shirt et d’un sweat à capuche, en somme la tenue que jamais je n’aurais pu porter. Elle m’avait pris pour un mec de la classe moyenne et nous avions discuté encore et encore, pendant des heures… je ne m’étais pas senti aussi bien depuis des mois, et c’était rafraichissant de voir, que pour une fois les préjugés sur les gosses de riches ne me suivaient plus. J’étais simplement Austin, un jeune travailleur en galère comme les autres. Je m’en voulais d’avoir menti mais en même temps je doutais qu’elle me voit de la même manière si je lui disais la vérité.

Tout en soupirant face à ma triste vie, je marchais le long des boutiques plus atypiques les unes que les autres de Camden Town. Je levais les yeux de temps en temps pour admirer l’architecture inspirée du mouvement punk qui me transportait un peu dans leur monde. C’est vrai qu’être dans ce quartier me valait pas mal de regard en coins, moi qui portait toujours mon fidèle costume d’un grand couturier italien, et les chaussures assorties. Je m’arrêtais devant le fameux bar que j’avais déjà repéré à plusieurs reprises afin d’étancher ma soif. J’avais pris l’habitude d’y venir, et pas seulement pour le whisky de 40 ans d’âge. J’avais remarqué dans un coin du bar qu’une espèce de mémorial avait été créée à la mémoire d’un homme mort il y a quelques temps. Attisé par la curiosité, j‘avais lu rapidement ce que l’épitaphe improvisée lisait. Mon sang n’avait fait qu’un tour lorsque je m’aperçus qu’il s’agissait de l’homme. Le fameux que j’avais renversé et dont j’essayais en vain d’oublier le visage depuis quelques années. Apparemment sa fille travaillait ici, elle avait voulu rendre un dernier hommage à son père au travers de ce geste anodin pour certains mais des plus importants pour moi. J’avais réussi néanmoins à venir l’observer afin de voir si elle allait bien ou non, tout en évitant de lui parler un maximum car je gardais une certaine distance de sécurité entre nous. Malheureusement aujourd’hui était le jour fatidique où je n’arriverais plus à l’ignorer. Euh… bonjour, est ce que je pourrais avoir un double de votre meilleur whisky s’il vous plait ? Je le prendrais bien en intraveineuse mais il paraît que pour un ancien alcoolique ce n’est pas bon pour la santé. Je lui fis un léger sourire, laissant mes doigts glisser sur le comptoir en m’asseyant sur un des tabourets. J’avais envie d’aborder la discussion sagement, je ne voulais pas paraître grossier ou pire, suspicieux vis-à-vis de son père mais je ne pouvais pas m’empêcher de me demander ce qui se passait dans sa tête, est ce qu’elle avait envie d’en parler ? Est-ce qu’elle allait se mettre à pleurer dans mes bras ? Bref il fallait se lancer. Je ne voudrais pas être indiscret, mais j’ai vu que vous aviez une espèce d’autel là-bas, c’est quelqu’un de votre famille qui est décédé ? Dans tous les cas, toutes mes condoléances. Je lui montrais ma compassion au travers d’un regard, avant de prendre en main le verre qu’elle venait de me servir pour en prendre une gorgée. Gardant les yeux fermés un moment pour profiter du goût incomparable de ce breuvage, j’étais au paradis. Je reposais mon verre, jouant négligemment avec lui attendant une réponse de sa part. Vous devez avoir l’habitude de voir des clients de toute sorte, qu’est-ce que vous avez pensé de moi la première fois que vous m’avez vu dîtes moi ? Je la regardais, curieux de voir l’image que je renvoyais à une personne qui me connaissais à peine. Cette conversation finalement serait des plus bénéfiques au moins, je saurais à quoi m’en tenir avec elle, et je pourrais un peu alléger le poids de ma conscience face à ce terrible accident.
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() message posté Mer 6 Mai 2015 - 23:08 par Invité
L’usage voulait qu’Eileen demande à ses clients ce qu’ils souhaitaient boire mais c’était plus par politesse, comme un « bonjour » ou un « comment ça va aujourd’hui ». Comme tout bon barman qui se respecte, la jeune femme connaissait ses clients sur le bout des doigts et était capable de prédire ce dont ils avaient envie. C’était une bonne observatrice et elle avait très bonne mémoire alors il était rare qu’elle se trompe. Chaque client avait généralement sa boisson fétiche qu’il commandait sans modération et remplaçait de temps à autre, au gré de ses humeurs. Celle du garçon semblait être le whisky. Aussi loin qu’elle se souvienne, Eileen ne l’avait jamais entendu commander autre chose, mais pas n’importe lequel. Non ! Monsieur avait opté pour la bouteille la plus chère de l’étalage et il était surement le seul à s’y risquer. La première fois, Eileen l’avait trouvé un peu prétentieux et s’était même demandée si il ne faisait pas ça pour se faire remarquer. Mais force était de constater qu’il préférait s’isoler dans un coin et elle avait finit par se dire qu’il appréciait réellement ce qu’il avait entre les mains. C’est donc sans surprise que la jeune femme se dirigea du côté des alcools forts, lui servant ce fameux double whisky avant même qu’il ne finisse sa demande.
« Et voici… En revanche, pour l’intraveineuse je me voie dans l’obligation de refuser, ça gâcherait ce petit bijou ! » dit-elle en souriant et en déposant le verre sur le comptoir. Elle observa le jeune homme quelques instants, se demandant si une fois de plus il comptait s’éclipser mais ce dernier semblait d’humeur à faire la conversation. La jeune femme ne pu s’empêcher d’esquisser un nouveau sourire en le voyant prendre place au comptoir. Elle était impatiente d’en apprendre plus à son sujet, lui qui s’était jusqu’alors montré tellement secret. Elle était en tout cas bien loin d’imaginer qu’il comptait faire d’elle le principal protagoniste de cette conversation.

« Je ne voudrais pas être indiscret, mais j’ai vu que vous aviez une espèce d’autel là-bas, c’est quelqu’un de votre famille qui est décédé ? Dans tous les cas, toutes mes condoléances. »

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, on ne lui avait pas parlé de son père depuis des semaines. La plupart des clients étaient des habitués qui connaissaient l’histoire et évitaient de la ressasser. Quant aux autres, ils ne posaient tout simplement pas la question. Eileen se figea, se retrouvant un peu déconcertée. D’un côté elle était touchée qu’un inconnu puisse s’intéresser à son père. C’était quelqu’un de bien et il méritait qu’on se souvienne de lui. Mais d’un autre côté, son départ brutal l’avait profondément chamboulée et la douleur était toujours aussi présente. La jeune femme avait beaucoup de mal à en parler, principalement parce qu’elle détestait se sentir vulnérable mais aussi parce qu’il lui était encore difficile d’accepter la situation. Depuis plusieurs mois elle luttait pour passer à autre chose et aller de l’avant mais la tristesse et la colère ne disparaissaient jamais. C’est pourquoi elle préférait éviter le sujet. Pourtant ce soir son passé la rattrapait et il lui semblait difficile de l’ignorer. Comme pour se donner du courage, la jeune femme se servi un verre de whisky, mais pas le plus cher, elle n’en avait pas les moyens. Ses beaux yeux clairs se perdirent au fond de ce verre pendant qu’elle prenait une grande inspiration. « Oui… C’est mon père. Ça va faire deux ans qu’il nous a quitté. »  Elle s’interrompit pour prendre une gorgée avant de continuer en regardant autour d’elle. « Cet endroit lui appartenait, il a tout construit de ses mains… ça lui a pris des années... C’était quelqu’un de bien, tout le monde l’appréciait… Beaucoup de clients souhaitaient lui rendre hommage et ont spontanément laissé des mots, des photos, on a décidé de tout laisser tel quel….
Eileen prit une nouvelle gorgée. Son regard s’arrêta quelques instants sur le jeune homme puis elle fit volte face pour remettre quelques canettes en place. C’était plus un prétexte pour fuir l’expression compatissante du garçon. C’était justement le genre de situation qui la mettait mal à l’aise.

Lui aussi semblait préoccupé et un long silence s’installa. Après quelques instants il finit par reprendre la parole, changeant complètement de sujet pour le plus grand bonheur d’Eileen. « Vous devez avoir l’habitude de voir des clients de toute sorte, qu’est-ce que vous avez pensé de moi la première fois que vous m’avez vu dîtes moi ? »  
Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la demoiselle. Peut-être qu’elle ne devrait pas être tout à fait honnête avec lui. En tout cas elle devrait assurément faire abstraction de son avis sur les « gosses de riches » pour qui « tout tombe tout cuit dans la bouche » ... Mais ce n’était pas gagné, Eileen était du genre bien trop franche, bien trop honnête, bien trop directe…

« Pour être honnête, je me suis dis que tu t’étais trompé de quartier… Le prend pas mal hein ! mais on s’imagine plus te croiser à la city que par ici... Et c’était intriguant de te voir seul, assis toujours à la même table. Ici les gens viennent à plusieurs, entre amis ou squattent le comptoir. Mais boire tout seul, désolé mec, mais ça craint ! » Eileen haussa les épaules et fit la moue avant de reprendre. « Et donc, qu’est-ce qui t’amène par ici aussi régulièrement ? »
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() message posté Lun 18 Mai 2015 - 23:31 par Invité
Un mensonge est juste une super histoire que quelqu'un vient gâcher avec la vérité- Austin Tumblr_nekr9b4oAG1tuz4svo2_500 « Oui… C’est mon père. Ça va faire deux ans qu’il nous a quitté. Cet endroit lui appartenait, il a tout construit de ses mains… ça lui a pris des années... C’était quelqu’un de bien, tout le monde l’appréciait… Beaucoup de clients souhaitaient lui rendre hommage et ont spontanément laissé des mots, des photos, on a décidé de tout laisser tel quel…. » Je l’écoutait tout en commençant à boire mon verre qui me semblait être le meilleur remède au malaise que je ressentais peu à peu. C’était tellement bizarre comme situation, parler à la fille du mec que j’ai renversé il y a de ça quelques années sous le coup de substances illicites… un vrai enfoiré voila ce que j’étais. Même si j’avais la meilleure volonté du monde, je ne pensais pas être la personne la mieux placer pour partager son deuil, même si il m’avait hanté pendant tant de nuits. Je me réveillais souvent, en sueur, la respiration haletante oubliant presque que ce que je venais de voir n’était qu’un rêve. Toujours cette même lueur aveuglante de phares de voiture se reflétant dans les yeux d’un homme dont pourtant je n’arrivais pas à distinguer le visage. Le voir la sur la photo commémorative qui trônait au sommet de cet autel rendait les choses encore plus vraie. Je ne pouvais plus appeler ça un rêve, maintenant j’étais bel et bien dans ce bar, avec elle qui me parlait de son père, un zeste de regret et de dégoût dans la voix. Je suis ravi de voir qu’il reste des gens qui ont du cœur dans ce monde. Je suis certains qu’il devait être un père génial, je suis vraiment désolée qu’il t’ait été arraché trop tôt. Enfin ce qui est cool c’est de voir que tu mets du cœur à l’ouvrage pour perpétuer son héritage, le bar est vraiment sympa, surtout pour le quartier, il se fond vraiment dans la masse tout en restant atypique. Pas comme moi.Pensais-je presque tout haut en regardant mon costume et mes pompes qui devaient bien valoir en tout 4000 ou 5000 dollars. Je fis un petit sourire haussant les épaules avant de terminer mon verre, lui indiquant poliment qu’elle pouvait me resservir. Je n’allais certainement pas m’arrêter en si bon chemin, j’avais surtout bien envie de mieux la connaître, de savoir si sa vie s’était bien passé, si elle avait fait des études, si elle avait des perspectives d’avenir autre que de rester derrière ce comptoir. Lorsque je lui demandais sérieusement ce qu’elle pensait de moi avant de m’avoir vu ouvrir la bouche, son impression me fit beaucoup rire. Je devais avouer qu’elle n’avait pas tort, j’avais toujours l’air de sortir d’une espèce de couverture de magazine de mode alors qu’en réalité je sortais seulement acheter une baguette. Ne pas être tiré à 4 épingles était tout simplement impossible pour moi, question d’éducation certainement et de rigueur personnelle surtout. « Pour être honnête, je me suis dis que tu t’étais trompé de quartier… Le prend pas mal hein ! Mais on s’imagine plus te croiser à la city que par ici... Et c’était intriguant de te voir seul, assis toujours à la même table. Ici les gens viennent à plusieurs, entre amis ou squattent le comptoir. Mais boire tout seul, désolé mec, mais ça craint ! Et donc, qu’est-ce qui t’amène par ici aussi régulièrement ? » Elle avait plutôt raison, boire tout seul c’est pas vraiment l’idéal, surtout dans une ville comme Londres où l’on voit les tables se remplir à raison de deux ou trois personnes minimum sortant de la fac ou du boulot pour se détendre autour d’un verre, et d’une clope. Je soupirais tout en acquiescant. On dirait que tu m’as plutôt bien cerné, il faut avouer que c’est un peu mon truc de boire tout seul. De base j’ai pas vraiment le droit de boire d’ailleurs mais chut… ça reste entre nous. Dis-je avec un petit clin d’œil. Toujours ce côté dragueur qui ne me lâchait jamais. J’ai jamais été le genre de mec a avoir de vrais potes, les attaches c’est compliqué quand on doit ensuite déménagé ailleurs. J’ai jamais été doué pour ça. Je faisais référence bien sûr à cette période ou je sortais tout le temps, où j’avais l’impression d’avoir des tas d’amis alors qu’en fait ils ne traînaient avec moi que pour mon argent et le fait que je leur achetait tout ce qui passait dans leur main, de la beu à la cocaïne. Disons que ce qui m'amène ici c'est... justement le fait que je ne sois pas à ma place, le décalage me va bien. J'ai pas envie de fréquenter les mêmes personnes qu'au boulot. Creuses et vivant dans un monde à part. J'étais assez énigmatique dans ma réponse, même philosophique mais en soit c'était un peu ça. J'en avais vécu des choses dans ma vie, je connaissais le bonheur, la richesse mais aussi le doute, le travail dur, et le mérite. On avait beau dire que j'étais un gosse de riche, j'avais fais mes études, j'avais bossé dur pour gagner ma vie, pour rendre mon père fier. Et tout ça pourquoi...
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() message posté Ven 19 Juin 2015 - 22:06 par Invité


« Ne sois pas désolé, ce n’est pas comme si tu y étais pour quelque chose… Le seul qui devrait l’être est le lâche qui l’a fauché avant de s’enfuir ! » L’attitude d’Eileen venait de changer radicalement. Elle avait parlé d’un ton froid, presque cassant et sa voix légèrement tremblotante témoignait d’une colère, certes enfouie, mais encore bien présente. Elle ne pouvait s’empêcher de repenser à l’accident, son regard restant figé sur le verre avec lequel elle jouait délicatement. Puis elle se souvint qu’Austin n’y était pour rien et elle se radoucit.   « Mais merci, ce n’est pas tous les jours facile mais cet endroit est là seule chose qui me reste de lui. Et puis il a toujours été là pour moi alors je lui dois bien ça ! »

Sans le vouloir Eileen avait dû casser l’ambiance et ils restèrent silencieux et songeurs pendant un moment. Puis, Austin se risqua à reprendre parole, demandant à Eileen ce qu’elle pensait de lui. Il n’essaya même pas de masquer son amusement lorsqu’elle lui répondit et il se mit à rire.  

« On dirait que tu m’as plutôt bien cerné, il faut avouer que c’est un peu mon truc de boire tout seul. De base j’ai pas vraiment le droit de boire d’ailleurs mais chut… ça reste entre nous. » Dit-il en lui adressant un clin d’œil qui la fit sourire. Le jeune homme semblait tout à son aise avec la gente féminine et ne retenait pas son instinct de dragueur. Ça amusa Eileen. A force de passer ses journées derrière le bar elle avait l’habitude de se faire draguer mais il fallait bien avouer qu’Austin ne la laissait pas totalement indifférente. Elle n’arrivait pas à expliquer pourquoi mais il y avait quelque chose. Peut être était-ce son air faussement inaccessible et son joli minois… Non, il y avait autre chose, quelque chose de plus fort, quelque chose qu’elle ne pouvait pas expliquer, comme si, pour une raison qui lui était encore inconnue, ils étaient liés. C’était un sentiment étrange, vraiment déroutant…  

« J’ai jamais été le genre de mec a avoir de vrais potes, les attaches c’est compliqué quand on doit ensuite déménagé ailleurs. J’ai jamais été doué pour ça. »

« J’aimerais pouvoir te dire que je comprends, mais c’est pas vraiment le cas. Avant de venir m’installer à Londres je n’avais jamais déménagé. Avant ça j’avais ma petite vie tranquille, mes amis, mon train-train quotidien bien rodé. Et une fois ici je n’ai pas eu à faire d’efforts pour rencontrer des gens. Faire le service dans un pub t’immerges au sein de la population et t’obliges à t’intégrer ! » Elle haussa les épaules comme si elle n’y était pour rien mais en vérité Eileen était très avenante, elle adorait rencontrer de nouvelles personnes et découvrir leur vie. Les gens l’appréciaient pour sa bonne humeur et sa joie de vivre. Se faire des amis n’était donc pas un problème. « Mais ce n’est jamais évident de recommencer sa vie ailleurs. »  

« En tout cas maintenant tu sais où me trouver ! » Un large sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme et elle rendit son clin d’œil à Austin. Elle en profita pour lui resservir un verre de Whisky et se décida à l’accompagner. Elle n’avait pas souvent l’occasion de sortir cette précieuse bouteille alors autant en profiter et s’accorder un petit plaisir.

« J'ai pas envie de fréquenter les mêmes personnes qu'au boulot. Creuses et vivant dans un monde à part ? »

« Des personnes creuses ? C’est pas cool pour tes collègues ! Tu travailles dans quoi pour être autant accablé ? » Dit-elle l’air amusé. « Mais je suis impressionnée, changer complètement d’environnement et créer une telle rupture pour souffler, j’admets qu’il faut avoir du cran ! »  

« En tout cas je ne peux qu’approuver ton choix pour le quartier de Camden. Quand mon père s’est installé ici on n’était pas tellement pour mais au final c’est vraiment génial ! C’est un quartier super vivant, les gens y sont chaleureux et accueillants. Ça bouge beaucoup pourtant on se connait tous, on forme un peu une grande famille ! » La jeune femme n’exagérait rien. Ici elle avait vraiment trouvé une deuxième famille et pas une fois elle n’avait regretté d’être venue s’y installer. Quand elle en parlait elle avait les yeux qui pétillaient.  

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() message posté Mar 7 Juil 2015 - 16:08 par Invité
Un mensonge est juste une super histoire que quelqu'un vient gâcher avec la vérité- Austin Tumblr_nekr9b4oAG1tuz4svo2_500 « Ne sois pas désolé, ce n’est pas comme si tu y étais pour quelque chose… Le seul qui devrait l’être est le lâche qui l’a fauché avant de s’enfuir ! Mais merci, ce n’est pas tous les jours facile mais cet endroit est là seule chose qui me reste de lui. Et puis il a toujours été là pour moi alors je lui dois bien ça ! » Je soupirais presque en l'entendant me parler de son père qui était tellement génial. Moi qui avait eu droit à un père totalement nul, je compatissais grandement à sa douleur. Surtout quand je savais que j'étais en partie pour ne pas dire complètement responsable du fait de le lui avoir arraché. Malgré tout mon esprit de dragueur avait bien vite repris le dessus, c'était la seule façon que j'avais de me faire oublier un peu à quel point j'étais un enfoiré sans nom. Au final cette fille aurait pu être comme n'importe quelle fille que j'aurais pu draguer naturellement dans un bar, mignonne, drôle et elle avait de la conversation. She's a catch comme on dit chez nous. Cela dit ce petit détail du j'ai fauché ton père avec ma voiture il y a quelques années allait surement jeter un froid non ? Pourtant plus nous parlions et plus nous allions en profondeur sur des sujets des plus personnels. J'avais l'impression qu'elle me comprenait vraiment, qu'elle pouvait lire en moi comme si elle me connaissait déjà et ça me faisait un peu peur, car si elle arrivait à percer mon plus noir secret je pourrais me retrouver en taule avant la fin de la nuit. « J’aimerais pouvoir te dire que je comprends, mais c’est pas vraiment le cas. Avant de venir m’installer à Londres je n’avais jamais déménagé. Avant ça j’avais ma petite vie tranquille, mes amis, mon train-train quotidien bien rodé. Et une fois ici je n’ai pas eu à faire d’efforts pour rencontrer des gens. Faire le service dans un pub t’immerges au sein de la population et t’obliges à t’intégrer ! Mais ce n’est jamais évident de recommencer sa vie ailleurs… » Tu m'étonnes que tenir un pub te permet de rencontrer des gens. C'était un peu mon rêve secret d'abandonner tout ce pour quoi j'avais étudié pour finalement ouvrir un petit pub/brasserie dans le centre de Londres. Un rêve idyllique qui ne se réaliserait sans doute jamais, mais bon il était permis de croire qu'un jour j'arriverais à échapper à l'emprise de mon père.  J'étais un peu pareil quand je vivais en Californie, j'avais mes amis, ma famille, mes habitudes… quand on a décidé de m'envoyer ici je t'avoue que c'était pour moi comme un suicide social. J'avais réellement l'impression que c'était une punition alors qu'au final je me rends compte que c'est une bénédiction. Et puis voyons le bon côté des choses on ne serait peut-être pas là en train de boire toi et moi si je n'avais pas bougé. Buvons à cela. Dis-je en vidant mon verre d'une traite, lui faisant signe d'en remettre un. Malgré tout ce que les gens pouvaient dire sur moi, je n'avais jamais eu à payer pour avoir un diplôme, non au contraire, je devais encore plus travailler car mes profs de Stanford sachant de quel milieu je venais, voulaient être surs qu'ils n'allaient pas lâcher un espèce d'énergumène sans cerveau dans la nature, et mettre par la même occasion leur réputation en jeu.  Il n'avait jamais été question pour moi de dériver de la route toute tracée par mon paternel, mais j'avais tout de même réussi à faire mon trou à Londres. J'étais enfin reconnu pour autre chose qu'être un Jenkins et ça faisait vraiment chaud au cœur. Par contre je ne pouvais nier que les gens que je voyais au boulot étaient rarement intéressants. Certes on pouvait rigoler sur telle ou telle fille, prendre des verres après le travail, mais ce n'était pas le genre de personnes à qui j'irais déballer ma vie sachant que la minute suivante tout l'étage serait au courant. Notre boulot est d'empêcher nos clients d'être exposés mais lorsqu'il s'agissait de collègues, tous les coups étaient permis.  « Des personnes creuses ? C’est pas cool pour tes collègues ! Tu travailles dans quoi pour être autant accablé ? Mais je suis impressionnée, changer complètement d’environnement et créer une telle rupture pour souffler, j’admets qu’il faut avoir du cran ! En tout cas je ne peux qu’approuver ton choix pour le quartier de Camden. Quand mon père s’est installé ici on n’était pas tellement pour mais au final c’est vraiment génial ! C’est un quartier super vivant, les gens y sont chaleureux et accueillants. Ça bouge beaucoup pourtant on se connait tous, on forme un peu une grande famille ! » Je la regardais en riant à moitié.C'est vrai qu'on ne peut pas s'imaginer que je m'ennuie lorsque je suis avec eux, car j'ai cette fameuse capacité à faire semblant de m'amuser en toutes circonstances histoire de sauver les apparences. Le nombre de fois où j'avais du feindre d'être bien aux soirées mondaines organisées par mes parents avait dû jouer dans cette qualité que j'avais développé évidemment. C'est vrai que Camden c'est vraiment cool, enfin je ne viendrais pas vivre ici, avec ma gueule de jeune bourgeois je risquerais de me faire agresser à tous les coins de rue le soir. Dis-je en riant. Mais sans plaisanter ton père avait beaucoup de…  tout à coup j'eu un espèce de flashback de l'accident, qui me laissa perplexe. Ce n'était pas possible. Tout à coup tout devenait beaucoup plus clair, je m'étais fait formater par le véritable responsable du drame. Oui j'avais pris une tonne de drogues ce soir-là sans même pouvoir me rappeler lesquelles. Je pensais avoir halluciné, mais pas du tout, je n'étais jamais monté dans cette voiture, je n'avais même jamais vu le père de la jeune fille en dehors des coupures de journaux que j'avais rassemblé.  Il faut que… que je t'avoue un truc. ajoutais-je en la regardant enfin dans les yeux. Elle me regardait avec un air interrogateur depuis que j'avais eu cette espèce de malaise. Cette vision venait sans doute de m'enlever un poid énorme des épaules. J'avais encore du mal à m'en remettre, mon cœur battait la chamade, ma respiration se faisait haletante. C'était un vrai bazar dans ma tête.
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() message posté Dim 12 Juil 2015 - 22:18 par Invité

« J'étais un peu pareil quand je vivais en Californie, j'avais mes amis, ma famille, mes habitudes… quand on a décidé de m'envoyer ici je t'avoue que c'était pour moi comme un suicide social. J'avais réellement l'impression que c'était une punition alors qu'au final je me rends compte que c'est une bénédiction. Et puis voyons le bon côté des choses on ne serait peut-être pas là en train de boire toi et moi si je n'avais pas bougé. Buvons à cela. »

Eileen n’avait pas eut de difficulté à relever l’accent américain du jeune homme, en revanche, elle n’avait pas assez d’expérience pour réussir à le situer sur la côte Ouest.
Ce n’était pas vraiment étonnant qu’il se soit senti dérouté, entre la Californie et Londres il y avait une sacrée trotte, sans parler des différences de mentalités, culturelles et de mode de vie. On ne vivait certainement pas de la même manière en Amérique qu’en Europe. C’était quelque chose qui avait toujours intriguée Eileen. Là bas on voyait les choses en grand, elle n’en était pas forcément admirative mais c’était assurément quelque chose à voir. Quand on évoquait la Californie, elle pensait immédiatement au soleil, aux palmiers et à ces immenses plages paradisiaques. Bien sur il n’y avait pas que ça, San Francisco est une ville qui l’avait toujours attirée, tout comme ces immenses parcs nationaux et ces déserts. Mais depuis que son père y avait eut son accident, Eileen ressentait également beaucoup d’amertume envers la région et se voyait mal y mettre les pieds, du moins pour l’instant.  

Quand tu disais avoir déménagé je ne m’attendais pas à ce que tu viennes d’aussi loin. J’ai toujours rêvé de visiter la Californie mais ce n’est quand même pas la porte à côté… Et tu m’étonnes, le changement de climat à lui seul est suffisant comme punition ! Mais j’ai du mal à comprendre ce que tu fais ici si tu ne voulais pas venir à la base.   Eileen ne concevait pas qu’on puisse obliger quelqu’un, de majeur et vacciné, à faire quelque chose dont il n’avait pas envie. Mais ça c’était parce qu’elle et Austin n’évoluaient pas dut tout dans le même univers et qu’elle ignorait tout du code de conduite du parfait petit héritier. Quoique de toute évidence, Austin n’avait pas dû le suivre à la lettre puisqu’il se retrouvait ici ! « En tout cas je suis ravie de faire partie du « bon côté des choses », je me sent vraiment soulagée maintenant !   Dit-elle en rigolant.

La jeune femme s’apprêtait à servir un nouveau verre à Austin quand elle stoppa son geste. Si tu veux un autre verre il va falloir me donner tes clés de voiture, je suis désolée mais c’est la règle ici. Elle fixait le garçon d’un regard déterminé et confiant avant d’ajouter sur le ton de la plaisanterie : Ne t’inquiètes pas, en général j’arrive toujours à en tirer un bon prix ! et elle lui fit un clin d’œil.  

« C'est vrai que Camden c'est vraiment cool, enfin je ne viendrais pas vivre ici, avec ma gueule de jeune bourgeois je risquerais de me faire agresser à tous les coins de rue le soir. » Eileen éclata de rire. « Ha oui ! Ça c’est sur ! Mais bon, après t’es pas non plus obligé de te pavaner habillé comme un pingouin hein ! Eileen le charriait mais en vérité Camden n’était pas plus craignos qu’un autre quartier et il n’aurait certainement pas eu de problème. En fait, tout était question de mauvais endroit au mauvais moment, ce genre de situation pouvait arriver n’importe où et à n’importe qui. En tout cas, la jeune femme n’avait jamais eut de problème depuis son arrivée. Il faut dire qu’elle n’était pas du tout du genre à se laisser faire.
Eileen n’avait pas vu l’après-midi passer. Elle rigolait avec son acolyte comme deux vieux amis qui se connaissent depuis toujours. C’était fort agréable, d’autant que la journée avait été très calme. Sans cette charmante compagnie elle aurait passé son temps à faire les cent pas alors que là, elle redoutait le moment où le garçon déciderait de rentrer chez lui. Ça, elle n’en avait pas du tout envie, elle préférait rester là, à bavasser en savourant ce délicieux whisky… Mais au final elle n’était pas au bout de sa peine !

« Mais sans plaisanter ton père avait beaucoup de… »   Austin s’interrompit comme tétanisé par ses pensées. Eileen le regarda d’un air interrogateur, haussant un sourcil lorsqu’il ajouta : « Il faut que… que je t'avoue un truc. » Cette fois-ci la jeune femme fronça les deux sourcils. Elle ne savait pas trop à quoi elle devait s’attendre. Au début elle pensait à une mauvaise blague mais Austin semblait se liquéfier de secondes en secondes. Profondément troublé, il était devenu livide et tremblotant, il avait du mal à respirer et il commençait même à vaciller. Ni une, ni deux, Eileen se précipita de l’autre coté du bar. Déjà commence par t’asseoir. Elle attrapa le garçon par le bras et l’invita à rejoindre le tabouret de bar. Eileen n’était pas du genre à paniquer mais elle s’en faisait quand même pour lui. Ses grands yeux le fixaient d’un air sérieux et contrarié. Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Tu ne te sens pas bien ? Tu veux un verre d’eau ou quelque chose d’autre ? Eileen voulait savoir ce qu’il se passait.
 
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