(✰) message posté Dim 4 Jan 2015 - 21:48 par Invité
“you notice the wonder of love when you 've already lost it” linaëlle p. bradshaw & johnathan s. norton △ Deux semaines. Cela faisait exactement deux semaines que Johnathan et Maisy avaient appris qu'ils étaient tous les deux stériles et qu'ils ne pourraient donc certainement jamais avoir d'enfants par la voie naturelle. Deux semaines que John n'avait pas ouvert la bouche plus que pour dire bonjour, passe moi le sel, je t'aime et je suis désolée. Deux semaines qu'il avait l'impression que sa vie était réellement fichue et qu'il ne parviendrait jamais à s'en sortir. L'accident avait réellement eu le pire impact sur sa vie. Celui qui lui avait fait perdre espoir et envie. Le seul réconfort qu'il avait réussi à trouver après ce foutu accident et l'annonce du fait qu'il ne parviendrait certainement pas à marcher correctement avant plus d'un an, c'était que Maisy été tombée enceinte. Il s'agissait de la meilleure nouvelle qu'il aurait pu recevoir après le calvaire qu'il avait vécut. Alors ça allait mieux dans sa tête. Il avait commencé à retrouver des pensées positives et une envie de vivre plus forte. Puis, un mois plus tard, le bébé qu'ils avaient réussi à fabriquer et dont John était déjà extrêmement fier venait de mourir, dans le ventre de Maisy, laissant le couple anéantie et à nouveau vide d'espoir.
Alors non, John n'était pas d'humeur à croiser toutes ces personnes avec un grand sourire, souhaitant une merveilleuse année à chaque nouvelle personne qu'ils croisaient, leur assurant qu'ils voulaient le meilleur pour eux pendant cette année. Qu'elle soit remplie de bonheur, de réussite et d'amour. Selon John, la nouvelle année ne pourrait pas être pire que la précédent. 2014 avait été un pur calvaire. Quasiment du début à la fin, l'accident ayant eu lieu en février. Et malheureusement, il avait senti passer chaque heure, de chaque jour, de chacun des 11 mois. Il les avait vécut dans la tristesse et le désespoir ultime. Nul doute qu'il ne pensait pas vivre ça alors qu'il avait embrassé sa femme le 1er janvier 2014 à minuit pile. Mais la vie était ainsi faite, et il espérait tout de même que ces foutus vœux se réaliseraient et qu'il aurait réellement une meilleure année que la précédente.
Et malgré tout, John devait continuer à vivre. Même dans l'état déplorable où il se trouvait. Il avait pourtant réussi à prendre le temps de se raser, et de se faire coupe les cheveux. Mais après l'annonce de la stérilité, il avait à nouveau abandonné. Ne pensant pas qu'il était nécessaire de se faire beau, surtout pour aller au centre commerciale acheter du PQ. S'il avait pu faire ses courses tout en restant à la maison, il l'aurait fait. Mais ça n'était pas possible, et les Norton avaient un frigo complètement vide. John avait donc pris l'initiative d'aller faire les courses pour une fois. En effet, c'était toujours Maisy qui y allait habituellement. ce qui était plutôt logique considérant l'état physique de John. Mais après avoir pris un taxi spécialisé pour les personnes en situation de handicape physique, il s'été rendu au Westfield Shopping Center pour aller faire ses courses le plus rapidement possible. Mais c'est au rayon des gels douches qu'ils se rendis compte que ça n'allait pas être aussi rapide.
Son fauteuil roulant venait tout juste de heurter un cadi. Il releva la tête prêt à marmonner une excuse rapide avant de reconnaître le visage de la propriétaire du dit cadi. « Tiens donc.. Linaëlle Bradshaw.. »
Gabrielle Rowena
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(✰) message posté Ven 13 Fév 2015 - 23:47 par Gabrielle Rowena
you notice the wonder of love when you've already lost it
Johnathan & Linaëlle
people always leave, but sometimes they come back ✻✻✻ Allongée sur le canapé, j'étais en train de terminer le paquet de cookies tout en zappant pour trouver quelque-chose d'intéressant à regarder. Des émissions, des séries vus et revus, quelques films, rien de bien intéressant pour un début d'après-midi. J'étais seule, Charlie étant au travail et Emma ne venant pas avant le milieu de semaine. J'avais proposé à ma sœur de passer, mais le bébé étant malade elle ne voulait pas le laisser, ni risquait de me rendre malade aussi. C'était donc seule que je m'apprêtais à passer mon après-midi, comme souvent en ce moment. Je ne m'en plaignais pas, même si je ne voyais pas souvent mon copain ces derniers temps. Mais avec un métier aussi important que le sien et moi qui n'allais plus en cours, c'était évident que nous allions avoir des problèmes pour arriver à nous voir. Qu'importe, j'avais son sublime, grand, appartement pour moi toute seule et je pouvais donc faire ce que je voulais. Seulement, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire cet après-midi. Je n'étais pas assez courageuse pour sortir, pas assez inspirée pour peindre et je n'avais pas envie d'inviter qui que ce soit à passer. C'est en allant chercher un verre de jus d'orange dans le frigo, que je me rendis compte, qu'il ne nous restait plus grand-chose à manger. Cela ne me dérangeait pas, étant adepte des plats à emporter et autre junk food, mais ce n'était pas tellement le cas de Charlie qui préférait prendre le temps de cuisiner pour manger plus sainement. Et avec l'arrivée prochaine de sa fille, il faudrait que le frigo soit plein. En temps normal, ce n'était pas moi qui m'occupais des courses. Comme du ménage et autre tâches ménagères. Il m'arrivait parfois de le faire pour aider, mais c'était plus Charlie qui était manique de ce côté-là. N'ayant pas quitté le domicile familial avant d'y être forcé, je n'avais jamais eu à me préoccuper de ce genre de choses. Mais désormais, cela faisait parti de mon quotidien, même si c'était plus souvent Charlie qui s'occupait de tout cela, que moi. Il avait l'habitude lui et cela se ressentait. Avec l'après-midi de libre, il semblerait logique que j'aille m'occuper de faire quelques courses, mais je n'étais pas sûre d'arriver à survivre. Toute seule, hormis pour aller deux ou trois choses, je n'avais jamais été faire les courses. Nous avions rapidement conclus que ce n'était pas mon rayon et qu'il valait mieux pour tout le monde, que ce ne soit pas à moi de faire les courses. Je ne m'occupais pas de beaucoup de choses dans l'appartement, ce qui ne faisait que renforcer mon sentiment que j'étais une invitée dans son appartement. Peut-être que si je faisais des efforts, j'arriverais à plus me sentir chez moi. Soupirant, je pris la décision d'essayer d'aller acheter de quoi manger au moins pour le weekend. Cela ne devrait pas être trop compliqué, en théorie.
Après m'être rapidement changée, ne pouvant pas sortir habiller n'importe comment, je pris deux sacs, mon sac à main, fermais à clés derrière moi, avant de sortir de l'immeuble. Je réajustais mon écharpe pour ne pas attraper froid, avant de commencer à marcher. Heureusement pour moi, il y avait un centre commercial non loin, ce qui était parfait. Je n'étais pas à l'aise et légèrement perdue, rien qu'en arrivant sur place. Bon, il ne fallait pas que je me laisse déconcentrer sinon j'étais fichu. Ayant une capacité de concentration assez limitée pour les choses que je n'aimais pas, il ne fallait pas que j'oublie pourquoi j'étais là. À savoir faire des courses pour le weekend et rien d'autres. Ne voulant pas tout mettre dans mes sacs et m'épuiser avant même d'être la caisse, je pris un cadi pour me faciliter la vie. Maintenant, il ne me restait plus qu'à ne pas me perdre et arriver à survivre parmi la foule et les rayons. Les courses pouvaient vite devenir un vrai calvaire si je ne faisais pas attention. Ayant du mal à supporter la foule, plus le fait de faire les courses, une chose inhabituelle pour moi, il n'était pas impossible que je me mette à paniquer. Petite cela m'avait valu de nombreuses moqueries et même encore aujourd'hui, j'avais toujours peur que quelqu'un se moque de moi ou me dise que je jouais la comédie. Enfin, il ne fallait pas que je pense à cela et que je m'en tienne à ma tâche première et tout devrait bien se passer. Malheureusement je fus vite perdue. Je n'avais aucune idée de ce qu'il manquait réellement à l'appartement et bien évidemment, je n'avais pas pensé à vérifier avant de partir. J'avais dû faire deux fois le magasin en long et je n'avais presque rien dans mon chariot. Non, décidément, les courses ce n'était pas pour moi. J'avais laissé mon cadi dans le rayon beauté, cherchant autre chose. Je détonnais vraiment dans le décor et j'étais à deux doigts d'appeler Charlie pour lui demander de m'aider. Mais ce n'était pas la bonne solution et je risquais surtout de le déranger. Rejoignant mon cadi, j'allais de nouveau bouger, quand quelqu'un sembla se prendre dedans. Il ne manquait plus que cela, un accident de chariot. En réalité c'était plutôt un accident de fauteuil roulant et de chariot. Une surprise totale, Johnathan. « Qu'est-ce que... » Mauvaise approche Lyn'. « Hum. Désolée pour mon cadi. » Pas mieux que tout à l'heure. J'étais presque incapable de le regarder, parce que cela me rappelait combien nous nous étions éloignés et que la vie, elle avait continuée.
(✰) message posté Ven 20 Fév 2015 - 18:30 par Invité
“you notice the wonder of love when you 've already lost it” linaëlle p. bradshaw & johnathan s. norton △ Linaëlle était bien la dernière personne que John pensait trouver ici. A vrai dire, il l'avait presque oubliée. Et pourtant, elle avait été très importante pour lui fut un temps. Elle était une des premières personnes qu'il a rencontré à son arrivée à Londres. ça n'avait pas été facile pour lui après tout, il avait toujours vécut à New-York, et Maisy, qui elle était née là-bas, avait pu retrouvé d'anciens amis tandis que John devait s'en faire de nouveaux. C'est ainsi qu'il avait rencontré Linaëlle et qu'ils s'été liés d'amitié. John aimait beaucoup passer du temps avec la jeune femme, malgré leur différence d'âge. Elle lui faisait un peu penser à sa petite sœur avec qui, il en était sûr, celle-ci s'entendrait à merveille ! Elle avait sorti le couple de nombreuses fois dans des endroits branchés de la ville où John n'aurait certainement pas mis les pieds de son propre chef. C'est ainsi que John rencontré plusieurs de ses meilleurs amis londoniens, qu'il apprit quelques mots typiques de la langue de Shakespeare et qu'il appris à bien réaliser un accent parfaitement anglais. Malheureusement, son accident -encore lui- avait tout gâché.
C'est petit à petit que Lina disparu de la circulation, et petit à petit que John s'en rendit compte. Mais il était encore trop occupé à gérer sa situation, celle de la fausse couche et celle de la suite de sa vie pour vraiemnt se soucier d'une amitié si "fraîche". Linaëlle ne souhait plus les voir, lui et sa femme ? ainsi soit-il. Ils ne se reverrez plus. John continuerai à vivre, prenant le courage dont il avait besoin auprès de sa femme, de sa famille et des seuls amis qui avaient bien daignés rester auprès de lui. Après tout, il était conscient que des gens qu'il ne connaissait pas si bien que ça, qui n'étaient pas si proches de lui que sa femme veuillent s'éloigner d'un infirme. Et en même tempes, c'était certainement plus compliqué pour des gens proches de voir John, qu'ils aimaient donc, complètement déprimé et incapable d'aller faire des courses comme tout le monde. Mais l'ex footballeur n'avait pas le temps de s'attarder sur ce genre de questions. Il n'allait pas tergiverser quinze ans. Que les gens ne veuillent plus le voir, tant pis.
Seulement là, il se retrouvait devant le fait accompli. Linaëlle venait de la percuter avec son cadi, et elle faisait un peu comme si de rien n'était. John se demandait même si elle l'avait reconnu. Mais la question était débile étant donné qu'il avait prononcé son nom. Entier en plus. Si elle ne se souvenait pas de lui, elle avait du elle aussi être victime d'un accident provoquant une perte de mémoire importante.. Il lui jeta un regard noir. « Pour le cadi ? Pas grave. » Il commence alors à tourner avec son fauteuil, s'engageant légèrement dans l'allé pour s’éloigner. Mais au dernier moment, il se tourne à nouveau vers elle. « Bizarre que tu ne te sois pas enfuie en courant cette fois.. » Une colère venue de nulle part commençait à s'emparer du jeune homme. Il était passé par tout un tas de sentiments depuis l'accident, et la colère avait évidemment été de la partie dans les débuts, mais il ne l'avait jamais vraiment exprimé depuis. Elle était naissante et possiblement dévastatrice à présent.
Spoiler:
désolée, désolée, désolée pour le post pourri je m'y suis prise pire qu'à la dernière minute of course
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“you notice the wonder of love when you 've already lost it” linaëlle p. bradshaw & johnathan s. norton △ Deux semaines. Cela faisait exactement deux semaines que Johnathan et Maisy avaient appris qu'ils étaient tous les deux stériles et qu'ils ne pourraient donc certainement jamais avoir d'enfants par la voie naturelle. Deux semaines que John n'avait pas ouvert la bouche plus que pour dire bonjour, passe moi le sel, je t'aime et je suis désolée. Deux semaines qu'il avait l'impression que sa vie était réellement fichue et qu'il ne parviendrait jamais à s'en sortir. L'accident avait réellement eu le pire impact sur sa vie. Celui qui lui avait fait perdre espoir et envie. Le seul réconfort qu'il avait réussi à trouver après ce foutu accident et l'annonce du fait qu'il ne parviendrait certainement pas à marcher correctement avant plus d'un an, c'était que Maisy été tombée enceinte. Il s'agissait de la meilleure nouvelle qu'il aurait pu recevoir après le calvaire qu'il avait vécut. Alors ça allait mieux dans sa tête. Il avait commencé à retrouver des pensées positives et une envie de vivre plus forte. Puis, un mois plus tard, le bébé qu'ils avaient réussi à fabriquer et dont John était déjà extrêmement fier venait de mourir, dans le ventre de Maisy, laissant le couple anéantie et à nouveau vide d'espoir.
people always leave, but sometimes they come back ✻✻✻ Allongée sur le canapé, j'étais en train de terminer le paquet de cookies tout en zappant pour trouver quelque-chose d'intéressant à regarder. Des émissions, des séries vus et revus, quelques films, rien de bien intéressant pour un début d'après-midi. J'étais seule, Charlie étant au travail et Emma ne venant pas avant le milieu de semaine. J'avais proposé à ma sœur de passer, mais le bébé étant malade elle ne voulait pas le laisser, ni risquait de me rendre malade aussi. C'était donc seule que je m'apprêtais à passer mon après-midi, comme souvent en ce moment. Je ne m'en plaignais pas, même si je ne voyais pas souvent mon copain ces derniers temps. Mais avec un métier aussi important que le sien et moi qui n'allais plus en cours, c'était évident que nous allions avoir des problèmes pour arriver à nous voir. Qu'importe, j'avais son sublime, grand, appartement pour moi toute seule et je pouvais donc faire ce que je voulais. Seulement, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire cet après-midi. Je n'étais pas assez courageuse pour sortir, pas assez inspirée pour peindre et je n'avais pas envie d'inviter qui que ce soit à passer. C'est en allant chercher un verre de jus d'orange dans le frigo, que je me rendis compte, qu'il ne nous restait plus grand-chose à manger. Cela ne me dérangeait pas, étant adepte des plats à emporter et autre junk food, mais ce n'était pas tellement le cas de Charlie qui préférait prendre le temps de cuisiner pour manger plus sainement. Et avec l'arrivée prochaine de sa fille, il faudrait que le frigo soit plein.
je m'y suis prise pire qu'à la dernière minute of course 