"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici The way to love anything is to realize that it might be lost. ✤ Mayom 2979874845 The way to love anything is to realize that it might be lost. ✤ Mayom 1973890357
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() message posté Sam 15 Aoû 2015 - 19:44 par Invité
Texte effacé par inadvertance. Je suis un gros boulet The way to love anything is to realize that it might be lost. ✤ Mayom 3674345785
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Hazel J. Chase
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() message posté Dim 16 Aoû 2015 - 21:51 par Hazel J. Chase
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Elle marchait le nez en l'air, cherchant désespérément à capter les rayons du soleil. Le besoin de chaleur l'a poussait à chercher le réconfort dans l'été. Le ciel était étonnament bleu, sans nuages, paisible. Jamais ils n'avaient été plus dissenblables. Depuis quelques temps déjà, sa vie ne ressemblait plus à grand chose. Et objectivement parlant, l'impression que cela s'avérait de pire en pire ne l'a quittait pas. Pourquoi moi ? N'y a t-il dont pas quelqu'un d'autre, que dieu pourrait aller persécuter ? Non ? La jeune femme devait posséder une bonne étoile hors d'usage, dont la batterie a plat, n'émettait que de vieux grésillements trompeurs. Elle soupira, lasse de tout. Les vacances en France avaient eu le mérite de lui changer un peu les idées, au moins l'espace d'une semaine. Néanmoins, le retour à la vie quotidienne s'en faisait d'autant plus difficile. Avançant sans ce soucier réellement de ce qui l'entourait, elle passa la main dans ses cheveux, qui secouait par une légère brise, se plaçaient malencontreusement devant son visage. Elle entendit alors un chien aboyait. « Salut Maya. » Le temps que la demoiselle se retourne, il ce trouvait là, près d'elle. Son coeur fit un bon, suivit d'une ou deux ratées. Un battement de cils plus tard, elle recula d'un pas, méfiante. Evidemment, elle aurait pu fondre comme un chamalow sur le grill ou comme la neige près d'un poil à bois. Il suffisait simplement d'un geste, d'un mot et...Non, il ne fallait pas. Elle se mordit la lèvre, ignorant quel comportement adopter. Et apparement, elle ne semblait pas être la seule gênée. Les secondes s'égrénairent, alors à défaut de ce montrer capable de mieux, elle s'interessa au chien. " Hey ! C'est qui le plus beau, le plus gentil ? Hein ?" L'animal se précipita – autant que la laisse le permettait- sur elle et sautillant gaiement. Elle le cajola avec enthousiasme, sincérement ravie "Mais oui c'est un bon chien, le plus mignon du monde." Après s'être occupée de Baxter pendant un moment, elle décida finalement d'accorder au moins un instant à son maître. "Ca va ?" demanda-t-elle, essayant de faire maladroitement la conversation. "Tu as l'air, en forme." Effectivement, connaissant tout ce qu'il a traversé, il a plutôt bonne mine...C'est même louche. Ah ne commence pas. Ba je dis juste...Chut ! interrompit-elle mentalement sa conscience. Elle ne souhaitait pas particulièrement être d'avantage influencée négativement. " Tu es dans le coin depuis longtemps ? " Elle mit les mains dans ses poches, se donnant faussement un air décontracté. " Je dis ça...mais je ne sais pas si tu es étais vraiment partis...C'est juste qu'on se voyait pas et je pensais...Enfin bref." Elle baissa brièvement ses yeux vers le sol. Elle s'emmêlait les pinceaux... Ce face à face imprévu, paraissait presque surréaliste. " Tu me suivais ?" l'interrogea-t-elle subitement après plusieurs minutes de silence. Il n'y avait sans doute pas de bonne réponse à sa question. S'il répondait oui, cela pouvait signifiait divers choses : Il l'a surveillait, il était encore plus cinglé que prévu et dans les deux cas...C'est super flippant tu peux le dire ! Cependant, ce genre d'attitude suggérait aussi qu'il ne l'avait pas complètement oubliée, qu'elle comptait encore...L'américaine toussa bruiyamment, n'ayant pas reprit sa respiration au bon moment.
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() message posté Dim 16 Aoû 2015 - 23:15 par Invité
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Mes yeux parcourent le parc à la recherche de divertissement. Il y a un monde raisonnable en cette belle journée qui commence. Des joggeurs, des parents et des gamins, même une mamie qui donne du pain à des saletés de pigeons. J'aime pas ces bestioles, tu leur donne à bouffer et en retour ils te chient dessus. C'est vrai, non ? Soit. J'enfonce ma main libre dans ma poche en laissant le chien tirer sur la laisse, prendre les devants afin qu'il me montre la voie. Il décide de se rapprocher d'un lac. Il y a du vent, mais c'est tout de même agréable. Alors que je marchais un peu plus vers l'endroit que je pensais inoccupé, je la vis. Maya. Ma tendre... Je ne sais même pas si on est toujours ensemble pour dire vrai, alors je ne vais pas me précipiter. Je la salue d'un sourire en coin alors qu'elle se retourne suite aux aboiements de Baxter. Elle eu le réflexe de reculer d'un pas avant de se mordiller la lèvre. Cette lèvre qu'elle violente sans cesse une fois nerveuse. Je n'ai qu'une envie de me tiraille du plus profond de mon estomac. Je veux prendre sa tête dans mes mains et presser mes lèvres impulsivement contre les siennes. Mais ce n'est pas à l'ordre du jour, même si je ne sais pas combien de temps vais-je encore pouvoir résister.    

Finalement, elle n'en a que peut-faire de moi. Elle se précipite vers le chien et la cajole, alors que je reste debout, détendant la laisse pour leur laisser l'espace qu'ils désirent. Même si je désire autre chose pour ma part. Après tout, je ne peux pas tout contrôler. N'est-ce pas ? Soit. Elle se redressa en m'accordant un regard.

« Ca va ? Tu as l'air en forme »

Je hausse doucement les épaules en m'approchant d'elle. Je serais plus en forme si tu étais dans mes bras. Pour toute réponse, je la fixais. Imperturbable. Une voix rauque résonna de ma bouche.

« Et toi ? »

Je reste à quelques centimètres sans m'approcher d'avantage. Faut dire aussi que le chien me bloque le passage. Mais peut importe.

« Tu es dans le coin depuis longtemps ? »

Je fronce les sourcils, un fin sourire aux lèvres. Je n'ai jamais quitté les lieux en fait. Mais c'est vrai que je ne sors plus. Je reste chez moi où au bar au coin de la rue de mon habitation. Elle bredouille un peu en tentant de s'expliquer. J'ai une furieuse envie de lui couper la parole et de l'embrasser. Pourquoi je ne le fait pas ? Bah... Elle a fini de parler. Bon OK. J'ai peut-être pas suffisamment le courage pour le faire. Enfin... J'en sais rien merde !

« Je n'ai pas vraiment quitté les environs. Je reste beaucoup chez moi en ce moment.. C'est l'une de mes premières balades. »

Mes yeux se baladent aux alentours avant de se reposer dans les siens.

« Mais si je savais que j'allais te croiser, je serais venu depuis longtemps. »

Un fin sourire occupa mes lèvres alors que je finis de répondre. J'ai l'air détaché, pourtant Dieu sait comment cette femme me rend fou. J'en ai mal au ventre.

« Tu me suivais ? »

Elle me prend de court. Je ne la suivais pas et je n'ai absolument rien à me reprocher - pour ça - mais mon cœur rate tout de même un battement. Je sais que je suis pas quelqu'un de normal mais tout de même... Je suis vraiment capable de ça ? Moi même je ne le sais pas vraiment.

« Qu-Quoi ? Mais non enfin. »

Je bredouille avant de me reprendre. Tout du parfait coupable.

« J'adore ce parc et Baxter aussi. Même si je ne me plains pas de ta présence. »

Je lui accorde un sourire franc. Franc... Je ne sais même plus ce que ça veut dire. Mes yeux fixent à nouveau les siens avant que je ne reprenne la parole dans un silence lourd.

« Sinon, qu'est-ce que tu fais ici toute seule ? Tu n'es pas accompagnée ? »

Je commence à marcher un peu à ses côtés, longeant le lac calmement. Je lui glisse des regards en coin quelques fois en restant silencieux.




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() message posté Lun 17 Aoû 2015 - 14:55 par Hazel J. Chase
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«E t toi ? »  Et moi ? Et moi quoi ? Songea-t-elle. Devrais-je dire que je me morfonds depuis des semaines ? Que ma vie à des allures de mauvaise série b ? Que je me sens seule, triste et abandonnée ? Que même Lizzie m'a laissée derrière elle ? Que j'ai Que j'envisage avec un peu plus de sérieux chaque jour, de mettre la tête dans le four ? C'est ça ?! Les pensées fusèrent à l'intérieur de son crâne. Mais bien sur, elle n'en dit rien. Tout ce qui parvint à franchir le seuil de ses lèvres fut un petit : " Rien de nouveau. Je...Je suis en vacances jusqu'à la fin de l'été". Des vacances...Oui...Elle omit evidemment de mentionner son arret de travail pour cause de stress. Ce qui en réalité signifier qu'elle broyait du noir et n'avait pas le courage d'aller au boulot avec un moral si bas. Dans le fin fond de tes chaussettes tu veux dire, commenta sa conscience. Curieuse et surtout intriguée de le croiser ici, alors qu'elle ne l'avait pas ne serait-ce qu'aperçu depuis un long moment, elle l'interrogea sur son retour. « Je n'ai pas vraiment quitté les environs. Je reste beaucoup chez moi en ce moment.. C'est l'une de mes premières balades. » Elle hocha vaguement la tête. Il était à porter de mains et je ne le savais même pas... Il ne voulait sans doute pas nous voir...« Mais si je savais que j'allais te croiser, je serais venu depuis longtemps. » A ces mots, elle rit, sans pouvoir s'en empêcher. "Ne te moque pas de moi. " Elle marqua une pause et son visage s'assombrit. "Tu sais où je vis, tu as mon numéro, tu connais quelques unes des personnes que je fréquente...Enfin même si en ce moment je ne vois presque plus personne...Si tu avais vraiment voulu me voir...Il n'y avait rien de plus facile." Mains dans les poches, la vague idée qu'il ai pu l'a suivre l'effleura.  S'il répondait oui, cela pouvait signifiait divers choses : Il l'a surveillait, il était encore plus cinglé que prévu. Cependant, ce genre d'attitude suggérait aussi qu'il ne l'avait pas complètement oubliée, qu'elle comptait encore... "Tu me suivais ?" demanda-t-elle, fronçant légèrement les sourcils. « Qu-Quoi ? Mais non enfin. » Sa réaction pue la culpabilité à plein nez, si tu veux mon avis. Et puis, ça ne serait pas la première fois qu'il fait ce genre de truc. C'est à dire ? Eh bien tu sais, gonflé et étrange. Le parfait sociopathe en somme. « J'adore ce parc et Baxter aussi. Même si je ne me plains pas de ta présence. » Ah ba oui ! Il ne manquerai plus que ça tiens ! Ce serait le pompon sur la Garonne ! " J'en apprends tous les jours " marmonna-t-elle presque inaudible. A prèsent l'envie de fuir très loin, d'aller se rouler en petite boule dans son canapé l'a reprenait. « Sinon, qu'est-ce que tu fais ici toute seule ? Tu n'es pas accompagnée ? » Croisant les bras, elle secoua une nouvelle fois la tête. "Par qui ? " Certes, elle possédait des amis, qui avaient chacun leurs occupations pour l'été. De plus, elle n'était pas de très agréable compagnie ces derniers jours. Marchant l'un à coté de l'autre, ils ne disaient rien. L'infirmière sentait pourtant bien les regards en coin qui lui lançait. " Et c'est tout ?" finit-elle par lâcher, brisant le silence. " On va parler de banalité tout le long du chemin et se séparer, pour rentrer tranquillement chez soi, comme si de rien n'était ? " Se plaçant en travers de sa route, elle s'arrêta si brusquement, que la collision fut inévitable.  
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() message posté Mar 18 Aoû 2015 - 13:18 par Invité
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« Rien de nouveau. Je...Je suis en vacances jusqu'à la fin de l'été »

Je souris doucement. C'est cool qu'elle soit en vacance, on aura beaucoup de temps devant nous et elle ne pourra même pas prétexter qu'elle doit aller travailler. Je suis juste un peu surpris qu'elle ai autant de vacance dans son boulot mais soit. Je lui épargne mes suspicions et lui répond à la question qu'elle vient de me poser en prétextant que je ne suis jamais parti, que je suis resté chez moi pendant les semaines suivants ma sortie de l'hôpital. Il faut dire que se pavaner seul dans Londres est pour moi un sacré pas en avant. Je me sentais épié partout et je peux enfin me reposer. Je ne manquais pas de tenter un petit rapprochement avec ma réflexion. Elle rit doucement en me lançant des regards.

« Ne te moque pas de moi. Tu sais où je vis, tu as mon numéro, tu connais quelques unes des personnes que je fréquente...Enfin même si en ce moment je ne vois presque plus personne...Si tu avais vraiment voulu me voir...Il n'y avait rien de plus facile. »

Elle pense visiblement que je la suivais. Ce qui, en somme, ne serait pas très surprenant venant de moi. Il faut dire que je l'avais déjà fait quand je doutais de sa fidélité. Pitoyable hein ? Le parano en personne.

« Pourquoi tu ne vois plus personne ? »

C'est bien la seule chose qui se décroche de ma bouche, même si j'aurais prétexter une multitude d'excuses pour ma défense. Elle marmonne doucement mais je pu entendre quelques mots. Mieux vaut ne rien demander. Pas de dispute ici. Je commence à marcher à ses côtés en lui demandant ce qu'elle fait toute seule ici. Elle semble un peu surprise et me décroche un regard auquel je réponds du mien.

« Par qui ? »

Je hausse les épaules sans répondre. Il y a plusieurs possibilités auxquelles je ne préfère pas penser d'ailleurs. Mieux vaut que je me taise, mh ? On continue à marcher calmement en parlant du beau temps. Elle semble assez réticente à ma compagnie.

« Et c'est tout ? »

Je manque de m'étouffer avec ma propre salive. Comment ça ? Je fronce les sourcils, surpris.

« On va parler de banalité tout le long du chemin et se séparer, pour rentrer tranquillement chez soi, comme si de rien n'était ? »

Je me racle doucement la gorge tel un accusé pris en flagrant délit. Si tu savais ce que je voudrais faire... J'avais d'autres idées que de parler de banalité, mais je savais bien que je devais aussi prendre en compte les choses qui allaient en découler. Et surtout si elle allait me rejeter. Elle me barre rapidement le chemin, presque furieuse. Mon corps heurte brusquement le sien par inadvertance et je glisse mes paumes le long de ses hanches pour la retenir. Un geste par réflexe ? Et par envie peut-être. Surtout par envie. Je me vois pas rester loin d'elle. Elle me rend dingue, elle m'obsède. L'une de mes mains glisse le long de ses cheveux avant de s'arrêter sur sa joue. J'enlace doucement sa mâchoire, un rictus calme sur les lèvres. Elles s'approchent des siennes doucement avant de s'y coller. Je pense que mon cœur rate deux, voir trois battements. Mais sérieusement ? Je m'en contre-fiche. J'ai eu ce que je voulais.




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() message posté Mar 18 Aoû 2015 - 20:49 par Hazel J. Chase
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Q ue dire ? Que faire ? Elle l'ignorait complètement. Voilà qu'elle se retrouvait face à l'homme de sa vie par hasard, parce qu'il avait subitement décidé de promener le chien. Baxter, à l'image de son maître semblait ce porter comme un charme. Ce qui malgré un pincement au coeur, du fait que l'un et l'autre allaient très bien sans elle, l'a rassurait. Au moins, n'avait-il pas négligé cette pauvre bête. La jeune femme essaya de se rappeler dans quelles circonstances l'animal était partit avec Tom. L'enchainement des choses à daté de l'annonce de son départ paraissait très flou. Les mots avaient chutés de sa bouche comme des pierres, laissant Maya dîner en tête à tête avec son inconpréhension. Et depuis les quelques minutes qu'ils se regardaient à mi chemin entre la gêne et la bêtise, sa lanterne ne bénéféciait pas d'un meilleur éclairage. Aussi posa-t-elle des questions, essayant tant bien que mal de glaner des informations. Malheureusement, son compagnon n'admettait pas le moindre signe d'un quelconque décoincement. Elle le voyait, figé dans une attitude aussi réservée que déplaisante. Avec ce sourire mi figue, mi raisin, j'ai l'impression qu'il va se présenter à un entretien d'embauche...Et sans grande conviction. Lorsqu'il sous entendit apprécier de l'a croisée au détour de sa balade, presque par hasard, cela finit de l'agacer.  Trop gentille ? Avec lui, sans doute. La dernière des idiotes ? Certainement pas ! « Pourquoi tu ne vois plus personne ? » C'est tout ce qu'il retient de mon petit discours ? Charmant. "Peu importe" lâcha-t-elle platement. Ils entreprirent de marcher, côte à côte, en silence. Elle sentait pourtantn les regards en coin que le jeune homme lançait fréquemment dans sa direction. Ni tenant plus, après une nouvelle interrogation sous forme de reproche, elle se plaça brusquement en travers de sa route. Cela occasiona une collision, inévitable. Des mains vinrent alors l'a retenir et il l'embrassa. Elle ne résista pas, au contraire. Ses bras se refermèrent automatiquement autour de son cou, auquel elle eu le bonheur de se pendre à nouveau. La réalité vint néanmoins rapidement reprendre ses droits. L'infirmière recula avec tant d'empressement qu'elle manqua de tomber. "Ca veux dire quoi ça ?" demanda-t-elle confuse. "Je..." Elle n'arrivait simplement pas à saisir le but et les intentions de son camarade. "Pourquoi tu fais ça ?" Elle fronça les sourcils, cherchant désespérément une explication rationnel qui ne l'a rendrait pas folle. " Tu ne peux pas...Tu es partis alors...Ca veux dire quoi ? Que tu reviens ? " Elle pinça les lèvres et excéder par son manque de réactivité, le poussa. Ah ba oui...on va aller loin comme ça. Je fais ce que je peux. Je sais, c'est bien ce que je dis. "J'aurais pas la force de me repasser en boucle les journées, pour savoir ce que j'ai ou pas fais qui engendre tel ou tel conséquences...Je..." Elle ravala avec peine le sanglot qui menaçait de remonter du fond de sa gorge. "Dis moi juste...Ou on en est...Si je dois passer à autre chose ou non...Ou...Non !" Elle pointa un doigt en l'air. "Non, ne me dis rien. On aura qu'à prendre rendez-vous. Et on reparlera de la garde du chien. " Elle tenta de plaisanter sans grand succès, tout en s'écartant. "Je vais rentrer et...J'ai pas changée de numéro tu n'auras qu'à appeler." Elle s'apprêtait à tourner les talons. Une brillante fuite en avant. Elle préférait ça plutot que de s'entendre dire que c'était la fin.  
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() message posté Jeu 20 Aoû 2015 - 23:56 par Invité
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La seule stupide phrase qui me sortit de la bouche presque en m'arrachant le souffle, c'était lui demander le pourquoi de sa dite solitude. J'suis vraiment un con, un vrai con. C'est dans ces moments là que je me déteste, que je déteste cette distance entre elle et moi. Parce que le fait est qu'il ne doit pas y en avoir. Il est trop tard. J'ai tout foiré.

« Peu importe »

Je hoche la tête d'un air entendu. C'est compréhensible qu'elle veuille pas m'en parler. On continue de marcher calmement et je ne peux m'empêcher de lui lancer des regards. Un mélange de mystère et d'ambiguïté. Je recommence à parler de tout et n'importe quoi ce qui apparemment, ne lui plaît pas tant que ça. Elle me bloque le passage et mon corps rentre en collision avec le sien. Mes mains glissent agréablement le long de ses hanches. Ben quoi ? Je voulais juste la rattraper. Sans crier gare, mes lèvres pressent les siennes et je peux même sentir ses mains autour de ma nuque. J'aurais voulu que ce moment dure des années, mais c'est sans compter sur cette tête de mule me servant de copine. J'ai dit copine ? En fait je voulais dire... Ben je sais pas. Faudrait lui demander.

« Ca veux dire quoi ça ? »

Elle bredouilla sans que j'ai le temps d'en placer une. J'ouvre la bouche en signe de protestation mais elle me reprend aussitôt. Elle a de la chance que je sois de bonne humeur aujourd'hui.

« Pourquoi tu fais ça ? Tu ne peux pas...Tu es partis alors...Ca veux dire quoi ? Que tu reviens ? »

Un léger rire amusé s'échappe de ma bouche. Elle est tellement craquante quand elle se sent perdue, vulnérable. Je dépose une nouvelle fois ma main le long de sa joue, lâchant un sourire pour toute réponse.

« J'aurais pas la force de me repasser en boucle les journées, pour savoir ce que j'ai ou pas fais qui engendre tel ou tel conséquences...Je... »

Elle ravale un sanglot mais je la laisse continuer. Elle a le droit d'être écoutée. Je ne peux pas le lui retirer.

« Dis moi juste...Ou on en est...Si je dois passer à autre chose ou non...Ou...Non ! Non, ne me dis rien. On aura qu'à prendre rendez-vous. Et on reparlera de la garde du chien. »

Je secoue la tête doucement, légèrement rieur, avant de lui couper la parole brusquement.

« Ne passe jamais à autre chose. Tu es tout ce que j'ai de plus cher. Bon, il y a Baxter aussi. »

Je jette un coup d'œil au chien à mes côtés avant de balancer un nouveau regard vers Maya qui vient d'essayer de plaisanter, en vain. Finalement, elle s'écarte calmement en me prétextant que je pourrais la rappeler. Comme si elle allait partir. Sérieusement ? Je lui agrippe légèrement le bras pour la retenir.

« T'es pas obligée de rentrer. »

On peut même envisager que tu rentres chez moi et qu'on se passe un bon film puis... Je me racle la gorge. J'évite de laisser paraître les plus profondes de mes pensées et lui souris simplement. Guettant la moindre réaction de sa part. Je pointe finalement une partie d'ombre du parc, sous un arbre à côté du lac. Je glisse un regard à Maya, souriant. Je me rappelle de cet endroit. On venait souvent se promener ici, et moi j'aimais pas trop ça mais elle, ça lui plaisait. Et à Baxter aussi.

« Tu te rappelles quand Baxter avait plongé dans le lac alors que t'essayais de lui attacher sa laisse ? Mieux qu'un combat de boxe. »

Je marches à ses côtés jusque là, rieur. J'hésite à lui prendre la main mais je m'y interdit.




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() message posté Dim 30 Aoû 2015 - 21:35 par Hazel J. Chase
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L aissée faire. S'abandonner complètement à ses sentiments et donner l'occasion au chaos de revenir. Le voulait-elle vraiment ? Car avec Tom, l'orage n'était jamais loin. N'est-ce pas ? Lorsqu'elle venait le voir dans sa chambre d'hôpital, aussi souvent que possible. La demoiselle avait eu le temps de penser, réfléchir. Que faire d'autre en attendant son réveil ? Elle se tenait dont prête à s'engager à nouveau dans cette voie, en connaissance de cause. Si les choses tournaient mal une fois de plus, l'infirmière ne pourrait s'en prendre qu'à elle même. « J'aurais pas la force de me repasser en boucle les journées, pour savoir ce que j'ai ou pas fais qui engendre tel ou tel conséquences...Je... » avait-t-elle annoncée. Et puis finalement, la jolie brune avait préférée la fuite. Elle n'eu cependant pas le temps de terminée sa phrase, qu'il lui coupa la parole : « Ne passe jamais à autre chose. Tu es tout ce que j'ai de plus cher. Bon, il y a Baxter aussi. » Finalement, elle s'écarta, prétextant maladroitement qu'ils se rappelaient pour la garde du chien. A cet instant là, elle songeant à aller se rouler en boule dans un coin de son canapé. Elle ne pu toute fois pas tourner les talons, car il retint son bras. Sans l'a contraindre réellement, il l'empéchait de partir.  "T'es pas obligée de rentrer. " Elle observa le jeune homme silencieusement, il paraissait tendre. Elle notait tout de même une certaine réserve, qu'elle ne connaissait pas. " Vraiment ?" l'interroge-t-elle d'une petite voix. Il pointa du doigt un espace ombragé du parc, avant d'accorder un regard à Maya, digne de faire fondre n'importe quel coeur de pierre. Comme le tien, ressemble plus à un fondant au chocolat...C'est du tout cuit, commenta sa conscience. La demoiselle se rappelait qu'ils venaient souvent ici...Comment oublier ? « Tu te rappelles quand Baxter avait plongé dans le lac alors que t'essayais de lui attacher sa laisse ? Mieux qu'un combat de boxe. »  A l'évocation de ce souvenir, elle éclata de rire. " On ne peux pas dire qu'il m'ai facilité la tâche, c'est sur.  J'ai faillis aller me baigner avec lui ce jour là. " Elle secoua la tête et s'approchant, d'un geste naturel le poussa gentiment. " C'est que j'aurai du faire, quand je repense comment tu as osé te moquer. " Sans réfléchir, elle saisit sa main et noua leurs doigts. A quoi bon ? Je ne pourrais pas lutter indéfiniment. Peut-être que ça va s'arranger. Jusqu'au prochain coup ? Elle se mordit la lèvre, de nouveau hésitante. "Je ne tiens pas particulièrement à revenir là dessus...Mais, il faudra en parler et j'ai quand même besoin de savoir. Ou est-ce qu'on en ai ?" Elle leva les yeux vers l'homme de sa vie, attentive. " On se croise ici par hasard et...Est-ce qu'on peut vraiment faire comme si de rien n'était ? Après tout...Je ne sais toujours pas réellement, ce qui t'as poussé à t'exiler je ne sais ou...Je te pensais parti loin...Je n'ai pas compris." Elle secoua la tête, les larmes montèrent une fois de plus à ses yeux. Ne trouvant rien de mieux, elle lâcha la main de Tom pour se jeter dans ses bras. L'infirmière aurait voulu s'accrocher, à la façon d'une ancre à un rocher et ne plus jamais le quitter. Ses sentiments s'avéraient parfois confus certes, néanmoins, l'idée que sa vie et la sienne étaient liées, ne l'a quittait pas. " Je croyais...Je me suis dit que peut-être tu n'avis plus besoin de moi ou...je ne sais pas." Elle murmurait plus qu'elle ne parlait, son intonation évoquent d'avantage l'enfant que la femme. "Qu'est qu'on fait ?" osa-t-elle demander au bout de plusieurs minutes. Elle ne bougea pas, attendant avec appréhention la réponse qui suivrait.   
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