"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici romelias ✻ fifty shades of grey. 2979874845 romelias ✻ fifty shades of grey. 1973890357
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 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Ven 27 Nov 2015 - 17:40 par Invité

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ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻  
Assis sur le canapé – qu’Austin a enfin libéré ! – Noam entre les jambes, je l’observe me raconter ce que Buzz a fait ce matin et recule la tête à chaque geste un peu trop brusque de sa part. A l’entendre, le jouet est réellement vivant et vit un tas de trucs, ce qui a le don de me faire sourire. Je fini par le soulever pour m’extirper du fauteuil et l’y repose ensuite. « Encore 5 minutes et on va au bain. Tatie Sephora nous attend aujourd’hui. » Le visage de Noam s’illumine à l’idée de voir celle qui est sans doute son petit coup de cœur. Il faut dire qu’elle est plutôt douée avec les enfants, il a accroché dés le début avec elle. Je jette un coup d’œil rapide à la pièce, juste pour m’assurer qu’il n’y a rien de dangereux à portée de main, et me dirige vers la salle de bain ou Romeo s’apprête pour partir bosser. Machinalement, je passe les bras autour de sa taille, même si cela risque de le retarder, et cale ma tête entre ses deux omoplates. Nous avons eut un jour de congé en commun il y a à peine deux jours mais ce n’est jamais assez. Never never enough. La journée est passée à une vitesse folle comme d’habitude et j’ai l’impression de ne pas en avoir assez profité. « Noam est tout content d’aller voir Sephora… même s’il continue de dire qu’il ne veut pas couper ses cheveux. » Soit le but du déplacement. Outre le fait d’aller lui dire bonjour, elle est coiffeuse et il est grand temps pour Noam de passer par là. Ca ne me fera pas de tord non plus même si je dois juste égaliser pour ma part. « Je vais faire couler son bain. » J’écrase mes lèvres dans la nuque de Romeo et fini par le lâcher pour qu’il puisse continuer à se préparer. Ce serait con d’arriver en retard au boulot en habitant si proche de l’aéroport ! Je quitte notre salle de bain pour me rendre dans la deuxième et préparer le bain du petit, profitant de ce temps pour ranger rapidement. C’est qu’avec le temps, j’ai appris à laissé un peu moins de bordel derrière moi, même si je suis encore loin d’être parfait. Je marque une pause quand mes yeux tombent sur l’alliance de Romeo, posée sur un des meubles. Je ne quitte jamais la mienne, je ne me souviens même pas l’avoir retirée une seule minute depuis le mariage  et il faut bien avouer que ça me choque de la trouver ailleurs qu’au doigt de Romeo. Il a surement une bonne explication pour l’avoir retirée mais un quart de seconde, je me sens trahis. J’hésite à le rejoindre pour la remettre en place moi-même et fini par la laisser en place, ou il va s’en doute venir la récupérer d’un moment à l’autre. J’ai bien envie de le voir paniquer lorsqu’il réalisera qu’elle a disparu ! C’est horrible comme blague, j’en suis conscient, mais il réfléchira à deux fois avant de l’abandonner sur le premier meuble venu. Je ne lui en veux pas, loin de là, j’ai juste envie de voir sa réaction quand elle sera portée disparue – comme quoi il ne faut pas grand-chose pour m’amuser. J’appelle Noam  pour lui signaler que l’heure du bain à sonné et Romeo entre juste derrière lui pour venir nous embrasser tous les deux avant de partir au travail. Tout en lui parlant, je me concentre sur Noam que je déshabille pour ne pas avoir les yeux rivés sur son alliance et me trahir. Romeo à peine sorti, je vérifie et suis d’autant plus choqué de voir qu’il n’y a même pas pensé. Monsieur part bosser en célibataire, l’annulaire vide. Je rêve. Je ne dis pas qu’il le fait volontairement ou que ça cache quoi que ce soit… Aussi parano que je sois, j’ai confiance en Romeo et sait qu’il ne pourrait pas me tromper. C’est impossible que cet oubli – ou abandon – cache une autre relation. Je crois… Ah et puis merde ! Il sait à quel point j’ai tendance à me faire des films pour rien. Je chasse rapidement toutes ces pensées de ma tête : j’ai confiance en lui, à 100%, et ce n’est pas un oubli qui va venir changer ça. Je choisi néanmoins d’accrocher son alliance autour de ma chaîne plutôt que de la laisser en place, mini vengeance pour l’avoir laissée là comme si elle n’avait aucune valeur. J’ai bien envie de le voir paniquer lorsqu’il réalisera qu’elle a disparu ! C’est horrible comme blague, j’en suis conscient, mais il réfléchira à deux fois avant de l’abandonner sur le premier meuble venu.

Une heure et demi plus tard, Noam et moi sommes en route pour le salon ou travaille Sephora. Je l’imaginais les cheveux courts ‘ en picots ‘ mais Noam hurle tellement au moment de les lui couper qu’on fini par lui promettre qu’ils seront toujours long quand Sephora en aura fini avec lui. Du haut de ses deux ans et demi, ce gamin sait parfaitement ce qu’il veut et surtout comment l’obtenir ! Ses yeux remplis de larmes ont eut raison de moi, comme toujours. Elle se contente de leur donner une forme – plus ou moins – et j suis désespéré du résultat final. On dirait la coupe de Romeo quand il avait 17 ans ! Je souris à cette pensée. Noam semble ravi et c’est tout ce qui compte. Je ne dis pas qu’il doit faire la loi à son âge mais après tout, s’il désire garder ses cheveux longs, je ne vais pas l’en empêcher. «  A ton tour ! » Sephora se frotte les mains avec un large sourire et je lève les sourcils. Je dois avoir peur ? Il est un peu tard pour se venger de la nuit que je n’ai pas réussi à lui offrir… Mais elle me semble un peu trop heureuse juste pour recouper des pointes. « Ne t’emballes pas trop. Je veux juste rasé un peu sur les côtés et égaliser le reste. » Je joins les gestes à la parole pour lui faire comprendre ce que je veux et mademoiselle m’enfile une de ses serviettes autour des épaules. « Tu vas être tout beau Eli. Tu me fais confiance ? » Je dois répondre sincèrement à la question ? « Garde en tête que je ne suis pas ta poupée. Qu’est ce que tu veux faire ? » Hors de question qu’elle s’approche de ma tête avec un ciseau avant de me dire ce qu’elle compte faire ! « Je vais te rendre encore plus sexy. Tu me remercieras quand Romeo te sautera dessus ce soir. » Je me retiens de rire. Je pourrais encore porter un sac poubelle que ça ne freinera pas les envies de Romeo, je n’ai clairement pas besoin de l’aide de madame. Je fini par soupirer, résilié. « Si tu foires, je m’occupe de tes cheveux après. » Elle frappe dans ses mains avant d’attraper ma tête pour la pencher en arrière et commencer à me laver les cheveux. Je panique quand je la vois appliquer des produits dans mes cheveux mais elle me fait taire à chaque fois que je tente de poser une question et me promet qu’il ne s’agit que de quelques reflets. Elle se fait un malin plaisir à m’empêcher de regarder dans le miroir jusqu’à ce qu’elle en aie fini avec moi et je comprends vite pourquoi quand elle me lance un « Tadam. » théâtral en retirant ses mais de devant mes yeux. « Fais pas cette tête, t’es tout beau ! Noam Il est beau papa ? » Noam souris et frappe dans ses mains pour rejoindre Sephora. « Oui l’est beau. » Elle m’adresse un sourire que j’aperçois dans le miroir le quart de seconde ou je quitte mon propre reflet des yeux. « On dit merci qui ? » Je fais pivoter mon siège pour l’observer. « Blond ?! » Elle caresse une de mes mèches et souris. « Ca vire un peu plus sur le gris en fait… Mais oui. Fais pas cette tête, t’es juste choqué du changement mais une fois que tu t’y seras fait, tu vas adorer. » Ou pas. Elle est consciente qu’être flic et gay n’est déjà pas ce qu’il y a de plus facile et me teindre les cheveux en blond ne va certainement pas arranger mon cas ? Non parce que là c’est le ponpon. Je n’ose même pas imaginer la tête de mon père s’il me voit comme ça ! « Quelques reflets hein ? » Soit ce qu'elle m'a promis. Elle affiche une petite moue, sans doute déçue que je ne saute pas de joie face à ma nouvelle tête. « T’as pas d’humour Hanwell. » Davenport. Je retire les serviettes que j’ai sur les épaules et les lui tends. « Tu me dois une colo pour revenir à la normalité si Romeo me vire de l’appart’ ! » Je tente de sourire et de dédramatiser. Ce n’est que des cheveux après tout… et c’est assez facile pour moi d’annuler sa petite expérience si j’en ai envie, même si je devrai attendre quelques temps pour ça.  « Promis. Tu vois tu commences déjà à t’y faire. » Je roule des yeux et me tourne à nouveau vers le miroir. « Ca pourrait être pire ! Mais garde ce sourire pour quand je t’aurai confirmé que mon mari veut toujours de moi. » Il a tout intérêt, mais j’ai quand même peur de sa tête quand il va découvrir la mienne… « On passe toujours l’aprem ensemble ? » Elle demande sourire angélique aux lèvres et j’éclate de rire. Je lui en veux un peu mais pas au point d’annuler notre petit repas et l’après midi qu’on a prévu au musée d’histoire naturelle avec Noam.

On rentre à la maison sur le coup de 17H30 et quand j’entends Noam crier « Papaaaa » dans tout l’appartement, je suis heureux de cette habitude à toujours porter un bonnet qui va éviter l’arrêt cardiaque à Romeo. Romeo qui ne devrait pas être là avant 22H d’ailleurs… et qui n’a pas l’air au top de sa forme. « Qu’est ce qui se passe ? » Je demande, inquiet, ce qui ne m’empêche pas de lui voler un baiser.
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() message posté Sam 28 Nov 2015 - 17:44 par Invité

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ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je sors de la douche, prenant bien soin de ne pas me casser la gueule sur le carrelage à moitié trempé par la buée qui s’est échappée de la cabine de douche. Le corps encore fumant, j’attrape une des serviettes propres préparées plus tôt et me la noue autour de la taille. Avec un sourire, je me penche sur le miroir, détourant d’un doigt les suçons qui se promènent sur mon cou et sur l'une de mes clavicules. Je ne sais pas d’où Elias tire son obsession pour les suçons mais j’avoue ne pas rester indifférent à tout ça. Chaque marque, chaque suçon est comme une preuve de sa propre faiblesse. Enfilant caleçon, pantalon et chemise, je prends bien soin de cacher chaque marque. J’ai beau être fier de lui appartenir, je doute que cela soit très professionnel. Une fois habillé – je garde les chaussettes et les chaussures pour la fin – je m’attarde doucement à sécher mes cheveux. Ils commencent sérieusement à se faire longs et c’est de plus en plus difficile d’en venir à bout. Armé d’une brosse et d’un sèche-cheveux, je m’attarde à reproduire la même coiffure, encore et encore. Je devrais peut être écouter Elias et tout couper… Cela me permettrait de repartir sur de bonnes bases. Et puis j’économiserais pas mal sur la cire et autres produits fixateurs. Ce n’est pas tout, mais il faut les faire tenir tout ces cheveux ! Occupé à enduire mes cheveux de cire, je sens Elias passer ses bras autour de ma taille et me laisse automatiquement aller contre lui, sourire aux lèvres. Qu’est-ce que je donnerais pas pour pouvoir rester ici avec lui… L’idée même de m’imaginer lover contre lui me donne une furieuse envie d’abandonner toutes idées d’aller bosser.  Malheureusement pour moi, l’argent ne tombe pas du ciel ; Les adoptions vont bouffer la majeure partie de nos économies, ce n’est donc pas le moment de cracher sur l’argent. « Noam est tout content d’aller voir Sephora… même s’il continue de dire qu’il ne veut pas couper ses cheveux. »  Je souris un peu plus, convaincu d’être la cause du refus catégorie de Noam… j’aurais jamais dû lui dire qu’à son âge, papa Romeo aussi avait les cheveux longs, ça aurait évité qu’il cherche à recopier papa. Peut être faudrait-il lui dire que papa Elias n’était pas du genre à les porter longs. Qui sait ? Ca le motiverait peut-être à se laisser couper les cheveux. « Il va finir par s’y faire. Suffit juste de pas lui laisser le choix. » Je regarde Elias via le miroir et très vite mon sourire se transforme, devenant quelque peu moqueur. Je connais Elias, Elias me connaît. On a beau être des papas du tonnerre, il faut bien avouer qu’on a quelques difficultés à passer outre les larmes de Noam. Papa poule aussi bien l’un que l’autre, on a tendance à se faire avoir beaucoup trop facilement. Beaucoup plus moi qu’Elias mais ça, c’est un détail que je préférerais qu’il oublie. Il me l’a suffisamment reproché comme ça. « Je vais faire couler son bain. » Il embrasse ma nuque et je frissonne. Dieu que j’aimerais pouvoir rester. Je ne demande pas grand chose, juste un bon gros câlin de plusieurs heures. On aurait qu’à s’écrouler, l’un contre l’autre, sagement installés dans ce canapé qui ne m’a que trop manqué. Malheureusement pour moi, l’heure n’est pas à la farniente. Et puis qui sait ? J’aurais peut être droit à tout ça une fois rentré. Ne me reste plus qu’à espérer qu’Elias tienne le coup jusque là. Soupirant, je reprends ma coiffure là où je l’ai laissé, prenant bien soin de ne pas oublier la moindre mèche. Une fois coiffé, je me dirige droit vers le hall, chaussette en mains. Sur place, j’enfile chaussettes et chaussures, n’hésitant pas à prendre tout mon temps. Une fois chaussé, j’attrape mes clés de voiture et me dirige droit vers la salle de bain de Noam où Elias et lui se préparent pour le bain de monsieur. Tout content à l’idée de se mettre tout nu – il doit tenir ça de moi, Noam rit et s’amuse dans les bras de son père. Je lui embrasse vite fait le crane et finit par embrasser Elias.  J’aurais tellement préféré rester avec eux… « Tu diras bonjour à S. pour moi. » Avec un sourire, je laisse mes yeux passer d’Elias à Noam pour finalement revenir vers Elias. « Courage pour lui couper les cheveux... » Je l’embrasse une dernière fois et quitte finalement l’appart, l’esprit serein et le sourire aux lèvres. Je peux bien dire ce que je veux, je suis le plus heureux des hommes. Peu importe le boulot, peu importe que je ne puisse pas passer chaque minute de ma vie collé à eux car tout ce qui compte au final, c’est de savoir qu’ils seront toujours là à mon retour. Avec un peu de chance, Elias aura, d'ici-là; réussi à venir à bout de la chevelure de Noam. M'enfin, c'est pas donné vu les supplications de Noam qui exige qu'on laisse ses cheveux intacts.  Damn. J'aurais mieux fait de me taire.

J’arrive à l’aéroport quelques minutes plus tard. Déjà en tenue – je préfère encore me changer chez moi vu la température qui règne dans les vestiaires de l'aéroport - je me dirige droit vers la salle de surveillance où m’attends sagement Belinda. Très vite, je m’installe à ma place, lui demande si elle va bien et engage la discussion comme je le fais habituellement. On vient vite à parler de sa vie, de sa famille qui est, selon elle, à des années lumières de ce que je vis actuellement avec Elias. « Tu sais, au début tout est beau, tout donne envie. Puis le temps passe et ça devient juste une habitude. Tu connaitras ça bien assez tôt. » Elle sourit, compatissante et je ne peux pas m’empêcher de baisser les yeux, amusé. Belynda et moi avons beau être proches professionnellement, elle ne sait rien de moi. Je ne suis pas n’importe quel mec. Je ne suis pas le genre de gars à laisser la passion passer au second plan. Elias m’obsède à tel point que j’ignore si je serais un jour capable de m’habituer à sa présence. Chaque réveil je me félicite d’avoir réussi à trouver aussi parfait que lui. Encore une fois, sa perfection est relative et ne concerne que moi… « Je ne pense pas que ça s’applique à moi. » dis-je simplement en souriant. Comprenant le sous-entendu, ma collègue et supérieure éclate de rire et m’assure que personne n’est à l’abri, qu’elle a été jeune elle aussi et que, comme moi, elle s’était pensée au-dessus de tout. Personnellement, je ne fais pas que le croire, j’en suis persuadé. Déjà le fait est qu’on est deux mecs ; deux éternels adolescents en rut. Le sexe, on a ça dans le sang. Avec un sourire, je pose ma main droite au dessus de ma main gauche histoire de jouer avec mon alliance. Un geste que je fais à chaque fois qu’on essaie de me faire douter de ce que j’ai, un geste qui me permet de me rappeler à quel point je suis chanceux. Oui mais voilà, cette fois, aucun réconfort, rien. Je baisse les yeux et défaille littéralement qu’en j’aperçois mon annulaire complètement nu. A la limite de la panique, je réfléchis à ce que j'ai bien pu faire de mon alliance, de  l’endroit où j'ai pu la laisser. La salle de bain. Je suis sûr de l’avoir laissée là-bas. Ca m’apprendra à vouloir la retirer pour faire le ménage. J’espère juste qu’Elias ne s’en est pas rendu compte. Je ne suis pas idiot. Je sais à quoi ressemble un gars qui sort sans son alliance… moi qui pensait avoir réglé le problème concernant mon passé, ce n’est surement pas ça qui va rassurer Elias. Il faut que je la récupère avant qu’il ne rentre ; il faut que je mette la main sur cette fichue alliance avant qu’il ne s’en aperçoive. Parce que oui, je pars du principe qu'Elias n'a rien vu. Car dans le cas contraire, je doute qu'Elias aurait attendu pour m'incendier... « Dis… euh. Ca dérange si je pars plus tôt ? J’sais pas trop ce que j’ai, je me sens pas vraiment bien. » Ce qui n’est pas forcément faux. Plus je pense à l’alliance, plus je me sens mal. Limite si je ne suis pas au bord de la crise d’angoisse. Fronçant les sourcils, Belynda pose sa main sur mon front comme le ferait n’importe quelle mère de famille et sourit. Elle m’affirme que je n’ai rien mais que je suis libre de rentrer si je le souhaite. Rares sont les fois où j’ai joué les malades imaginaires et elle le sait. Je la remercie bien vite, prends ma veste et sors de là le plus vite possible. Durant le trajet jusqu’au parking, je revis mentalement ma matinée. Je me revois bien retirer mon alliance pour faire les toilettes… c’est con, mais je suis assez craintif quand il s’agit des microbes et l’idée de garder au doigt un truc qui a trainé un peu partout ne m’enchante qu’à moitié. Dans la voiture, je fais mon maximum pour aller le plus vite possible. En fait, je ne pense pas avoir déjà été allé aussi vite. Avec un peu de chance j’arriverai en vie.

Je rentre à l’appartement sur les chapeaux de roues. Sans vraiment faire attention au sol – première fois de ma vie, je me dirige droit vers la salle de bain. Les sourcils froncés, je pose une main sur le meuble sur lequel était censée être posée mon alliance. Effrayé à l’idée de l’avoir égarée, je pousse le meuble, cherche au sol et ouvre chacun des tiroirs. Et si je m’étais trompé ? Si je l’avais mise autre part ? Très vite, je me trouve à fouiller tout l’appartement, partant dans des hypothèses les plus farfelues les unes que les autres. Et si Noam l’avait trouvée et l’avait cachée ? Et si Buttercup l’avait bouffée ? Paniqué, je fouille la chambre de Noam et chasse le chat. Après une heure et demi de recherche intensive, je finis par m’asseoir dans le canapé, le visage enfoui aux creux de mes mains. Je fatigue, je panique. Je suis au bord de l’épuisement et cela m’énerve de plus en plus. Pris d’un moment de semi-lucidité, je me redirige vers la salle de bain de Noam et refouille une énième fois le meuble censé être le lieu du crime. Rien… encore et toujours. Foutue Alliance, foutu ménage. Enervé, les larmes aux yeux, je donne un coup de pied dans le meuble qui craque sous le coup. Et merde ! Putain. Elias va me tuer. Il va me mettre à la porte… Je ne suis pas prêt, pas prêt à l’idée de me faire traiter d’infidèle ou toutes les autres conneries qu’il pourrait me dire. Si j’ai retiré mon alliance c’est juste pour faire le ménage ; juste pour faire ce foutu ménage. Me passant une main sur la nuque, j’essaie de me calmer comme je peux. On inspire, on expire... elle est forcement là, quelque part...  Essuyant mes larmes d'un revers de manche, je retourne dans le hall au moment même où la porte s’ouvre sur mes deux amours. « Papaaaaa! » Noam se jette à mes jambes et je force un sourire avant de laisser une de mes mains se perdre au milieu de ses mèches blondes. « Salut Bonhomme. » Derrière Noam, Elias semble inquiet. Faut dire que je dois avoir la gueule d’un chien battu tant j’ai pleuré de nerf. Et ça, c’est sans parler de ma coupe de cheveux qui a souffert de plusieurs allers-retours de mes mains. Je dois avoir ce qu’il appelle la coupe « Elvis », celle que j’ai quand je laisse mes cheveux sécher à l’air libre.  « Qu’est ce qui se passe ? » il m’embrasse et je déglutis. Il a donc aucune idée de ce qu’il se passe… franchement je ne sais pas si cela me rassure ou non. Si Elias n’est pas celui qui a mis la main sur mon alliance ça veut forcément dire que je l'ai perdu quelque part… Merde la voiture. Je n’ai pas regardé dans la voiture! Qui sait, j’aurais pu facilement la perdre dans la Chevrolet. Essayant de parraitre le plus naturel possible – pas facile vu ma gueule, je force un sourire. « Je me sentais pas super bien alors je suis rentré. » Je regrette presque instantanément ce que je dis. Elias n’est pas le genre de gars qui vous dit de vous couchez et de vous reposez. Il est plus du genre à s’inquiéter et à vous border. Et la dernière chose dont j’ai besoin, c’est qu’il s’inquiète pour moi. Je me sens suffisamment coupable comme ça. « Mais ça va maintenant. Juste un coup de mou. » Essayant de détourner la conversation, je finis par désigner Noam du menton. Pitié bonhomme, aide moi ! « Je croyais qu’on était  censé lui couper les cheveux… » Je ne lui reproche rien. En fait, mon ton tire plus sur l’amusement que le reproche. Je constate juste qu’il a une fois de plus cédé. Parti comme non est parti pour, on va très vite se retrouver avec une princesse Raiponce version mâle ! A mes pieds, Noam se plaint, jurant qu’on lui a bel et bien coupé les cheveux. Faut croire qu'on pas la même vision de ce qu'est une coupe de cheveux. Vu sa coupe, Sephora a du se contenter de couper les pointes alors que le but initial était de le débarrasser de cette masse de cheveux qui le rapproche plus de Justin Bieber qu’autre chose. Reste plus qu'à espérer que Noam ne se rende pas compte du bordel qu'est sa chambre. En fait, l’appart tout entier est un bordel sans nom. Chaque tiroir a été fouillé, chaque placard a été ouvert… Sinon, à part ça, tout va bien.
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() message posté Dim 27 Déc 2015 - 16:21 par Invité

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ROMEO & ELIAS HANWELL-DAVENPORT
you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ L'après-midi au musée d'histoire naturelle se passe dans la bonne humeur, au point de me faire oublier que l'alliance de mon mari se trouve à mon cou alors qu'elle devrait être à sa main. Après un tour du musée, on décide de tenter la patinoire et je regrette d'autant plus que Romeo aie eut à travailler aujourd'hui. Il aurait adorer partager ce moment avec nous... Autant dire qu'on s'éclate. Enfin on peut toujours y revenir tous les trois un autre jour, la patinoire ne va pas d'histoire si rapidement. Une dame d'une quarantaine d'année nous félicite pour notre belle famille et Sephora et moi ne pouvons pas nous empêcher de pouffer de rire, après l'avoir remerciée pour entrer dans son jeu. Soyons francs, avec ses cheveux blonds, Noam a plus de chances d'être son fils que le mien aux yeux du reste du monde... Mais non c'est le mien, mon petit prince et la probabilité que Sephora et moi formions un couple est proche de zéro. Pour ne pas dire complètement improbable. Je l'apprécie, elle est adorable et le malaise de notre première rencontre enfin disparu, je m'éclate pas mal avec elle. Mais de là à l'aimer, non. J'ai mon bébé et si madame savait, elle rirait probablement avec nous.

L'après-midi passe plus vite que je ne le pense et je fini par quitter mademoiselle pour rentrer à la maison, en métro. Je n'ai pas fait l'erreur de venir dans le centre avec la voiture cette fois-ci et vu l'heure, je serai rentré bien plus vite de cette façon. Noam s'émerveille comme à chaque fois devant les trains, raison de plus pour l'utiliser. Je suis surpris de trouver Romeo et surtout de le trouvé à moitié décomposé au salon. Je l'ai quitté il y a quoi? 4 heures grand maximum, et il allait très bien. Je l'observe pendant qu'il salue Noam et froncé un peu plus les sourcils en réalisant que ses yeux sont rougis comme s'il avait pleuré. « Je me sentais pas super bien alors je suis rentré. » Menteur. De toute évidence, il s'est passé quelque chose... Mais ce quelque chose n'a rien avoir avec son état de santé - je doute qu'il se soit mis à pleurer parce qu'il se sentait mal. Seule une grosse grippe et 40° de fièvre justifieraient ses yeux rouges et je doute que ça puisse le frapper aussi rapidement. Mais ça va maintenant. Juste un coup de mou. » Je fronce les sourcils, inquiet avant tut et quelque peu contrarié qu'il me mente droit dans les yeux."  Ça va mieux, mais je pleurais il n'y a pas cinq minutes. " Je pourrais me contenter de cette explication, me dire que s'il ne m'en parle pas c'est qu'il n'a pas envie de le faire... Mais si quelque chose le met dans cet état, je veux savoir de quoi il s'agit. « Je croyais qu’on était  censé lui couper les cheveux… » Je sors de mes pensées et force un sourire en haussant les épaules, blasé que le sujet soit aussi vite détournée. « Tu sais comment il est quand il veut quelque chose... » Noam n'est pas un gamin capricieux qui obtient ce qu'il veut quand il veut. Il n’exagère pas et nous obéis la plupart du temps... Mais il a des idées bien arrêtées sur certains détails et c'est pratiquement impossible de le faire changer d'avis, aussi petit soit-il. Et puis si Romeo n'est pas content, qu'il essaye lui ! Je veux l'y voir, avec Noam qui hurle et se débat... Sephora n'aurait pas été capable de couper droit si on ne lui avait pas promis de laisser ses cheveux longs. Noam file dans sa chambre sans que je n'ai à lui demander, tout content de sa victoire du jour, et ça m'arrange de ne pas avoir à l'y congédier pour parler avec Romeo. « Qu'est ce qui s'est passé? T'allais bien y'a pas cinq heures. » Mon ton est plus accusateur que je ne le voudrais, car aussi menteur que je sois, je déteste l'idée qu'il puisse me cacher des choses. Et là, clairement, c'est ce qu'il fait. Peu importe le problème, que ce soit au boulot ou autre, je suis censé être la personne avec qui il partage ce genre de chose. Je me dirige vers la cuisine pour me servir un verre d'eau, oubliant l'annonce capillaire que j'ai à lui faire... Ce n'est pas rare que je garde mon bonnet toute la journée, ça ne doit même pas le choquer. Puis c'est loin d'être mon soucis tout de suite. Je reviens vers lui et pose ma main sur sa joue : peu importe ce sur quoi il ment et à quel point ça me contrarie, je suis surtout inquiet de le retrouver dans cet état. Puis c'est l'illumination quand mes yeux fixés sur son visage tombent sur mon alliance. Son alliance. Je laisse retomber ma main et retourne vers la cuisine l'air de rien pour m'appuyer contre le meuble tout en l'observant. Impossible que ce soit ce qui l'a mis dans cet état... Je prie que ça ne soit pas le cas. Je tenais à le faire paniquer un peu histoire qu'il ne l'oublie plus de si tôt, mais le but n'était pas de le rendre malade. Ça n'a peut-être rien avoir, mais c'est possible que ce soit l'explication... Et si c'est le cas, autant dire que j'ai envie d'aller la reposer ou je l'ai trouvée ni vu ni connu pour me déculpabiliser un peu. Romeo me suit à la cuisine et je bloque ma respiration, sans trop savoir ce que je suis censé faire. Si ce n'est pas l’alliance son problème, je vais juste l'enfoncer un peu plus alors qu'il a déjà d'autres soucis mais tant pis, je tente ma chance histoire de - possiblement - lui permettre de respirer à nouveau. « Tu ne te rappelles plus chez quel amant tu as oublié ton alliance? » Je demande en forçant un sourire - je m'en veux vraiment et faire de l'humour ne va pas m'aider à déculpabiliser, mais j'essaye, comme toujours. Ne me reste qu'à prier qu'il ne me déteste pas, même si rien de tout cela ne serait arrivé si elle était restée à sa place dans un premier temps. Je retire l'attache de ma chaîne pour pouvoir atteindre la bague et fais un pas en avant pour attraper sa main et la replacer là ou elle doit se trouver. Jour et nuit.  « Chez le numéro 1, tu as de la chance. » Avec un sourire crispé, j'ose enfin l'observer à nouveau et meurs d'envie de lui demander pardon un million de fois, ce que je m'interdis de faire. Ma blague était de très mauvais gout, mais pas plus que son oubli - volontaire ou non. « Pitié dis moi que ce n'est pas pour ça que t'es dans c'est état? » Je demande, suppliant, mais vu comment il me regarde, j'ai déjà la réponse. Foutue blague, gamin de première. Le but n'a jamais été de le rendre fou toute une aprem', je ne pensais même pas qu'il allait s'en rendre compte - et dois bien avouer être soulagé qu'il l'aie fait. Il n'empêche qu'il doit me maudire à l'heure actuelle... Et j'espère qu'il a bien compris que je plaisantais pour les amants, histoire qu'il ne me déteste pas encore plus. S'il y a bien une chose que je ne fais pas, c'est douter de sa fidélité. Je suis passé par pas mal d'émotions en la voyant abandonnée sur un meuble comme un bijoux sans valeur, mais la peur d'une certaine infidélité n'en fait pas partie... Ce qu'il doit savoir. Car si je doutais je ne serais certainement pas accroché à sa main avant d'avoir eut la moindre explication.

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() message posté Mer 6 Jan 2016 - 23:37 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je suis à bout. Mes yeux me font un mal de chien et ma tête bourdonne tellement que j’en viens presque à me demander si je ne suis pas en train de faire une crise de panique. Les yeux rivés sur mon bébé, j’essaie de paraitre le plus naturel possible. Et je m’en veux. Je m’en veux de lui mentir. Ce n’est sans doute pas la première fois que je lui mens mais c’est la première fois que j’en suis pleinement conscient. Mentir quand on ne veut pas se faire engueuler pour avoir fini le coca c’est une chose, mentir sur un truc aussi important que la perte de mon alliance, ça en est une autre. Et qu’adviendra-t-il quand Elias finira par comprendre, quand il finira par se rendre compte que je n’ai pas hésité une seule seconde à lui mentir ? Je déglutis péniblement, en fuyant son regard. Je ne veux pas me disputer. Je veux juste me blottir contre lui et pleurer tellement mes nerfs sont à vifs. « Qu'est ce qui s'est passé? T'allais bien y'a pas cinq heures. » Sans vraiment trop savoir quoi répondre, je le regarde s’éloigner. Mentir ne me sera d’aucune utilité. Cela ne ferait que m’enfoncer un peu plus… Doucement, je me dirige vers le canapé contre lequel je prends place. Que suis-je censé répondre ? Et puis pourquoi ne pas tout simplement dire la vérité ? Au pire des cas, il pousse une bonne gueulante et puis c’est fini… « Je ne sais pas trop… j’imagine que j’ai eu un moment de panique. » Je soupire, pas vraiment convaincu par ma propre réponse. Il va me tuer… Il va me tuer et m’enterrer quelque part près du canal. Et s’il ne le fait pas de colère, ses yeux le feront de compassion. Je déteste le voir s’inquiéter pour moi. Je ne le mérite pas. Forçant un sourire, je laisse mes yeux se plonger dans les siens. Ses mains sont chaudes contre mes joues et me provoque une montée de larmes que je finis par retenir, n’hésitant pas une seule seconde à me mordre l’intérieur de la joue. Pleurer ne ferait qu’empirer les choses. « Et puis ça va m’… » Je me stoppe net en voyant la panique traverser le regard d’Elias. Vite fait, il retire sa main et s’éloigne. Mon cœur s’emballe. Il sait. Je ne sais pas trop pourquoi mais j’en suis persuadé. La gorge serrée, j’essaie de trouver une parade, un moyen de me sortir de là sans avoir à lui expliquer par A plus B que je ne suis pas de ceux qui trompent leurs maris. Face à moi, Elias semble quelque peu gêné. J’en viens presque à douter de mon impression… « Tu ne te rappelles plus chez quel amant tu as oublié ton alliance? » Autant dire que sa petite remarque me fait l’effet d’un électrochoc. Complétement paralysé, je n’ose pas faire le moindre geste sous peine de finir en petits morceaux. « Elias je… » J’aimerais être capable de m’énerver, de retourner la situation comme je le fais toujours. Mais le fait est que je n’ai aucune excuse. Complétement abattu, je regarde Elias s’approcher. Il a l’air plus triste ou inquiet qu’en colère et j’avoue que cela me surprend. Moi qui l’imaginais me mettre à la porte… Doucement, Elias sort la chaine qu’il porte à son cou et je me fige littéralement en y voyant mon alliance accrochée. « Chez le numéro 1, tu as de la chance. » il place mon anneau autour de mon doigt et je ne peux m’empêcher de le fixer. Comme incapable de ne serait-ce que détourner le regard. Il est là... Je ne l’ai pas perdu. « Pitié dis moi que ce n'est pas pour ça que t'es dans c'est état? » Sans faire attention à mon bébé, je continue de fixer mon alliance. En fait, j’ignore jusqu’à ce que je suis censé ressentir ? De la colère ? Du soulagement ? Quand je pense à l’état dans lequel je me suis mis… Sans un regard pour Elias, je me retourne et marche doucement vers le canapé, les yeux toujours aussi captivés par l’anneau de métal. Sans un mot, je m’assoie et continue de le fixer quelques secondes. De mon autre main, je me frotte le visage, toujours incapable de ne serait-ce que mettre un mot sur ce que je ressens. Puis dans une détresse interne, je finis par tourner les yeux vers Elias qui semble encore plus inquiet que précédemment. Je ne sais pas pourquoi mais je suis presque sûr qu’il s’en veut. Et il fait bien ! C’est sa faute tout ça ! Dire que j’ai passé l’après-midi à chialer pour ça ! Sans trop pouvoir me retenir, je laisse plusieurs larmes m’échapper suivies de très près par un rire moqueur. Je suis pathétique. Pleurer et me mettre dans de tels états juste pour un anneau. Comme si Elias allait me virer juste pour ça ! En larmes, je finis par poser les coudes sur mes genoux avant d’enfouir ma tête aux ceux de mes mains. Tout ça pour ça… Doucement, je relève ma tête, entre le rire et les larmes. « Si tu savais comment je t’en veux là tout de suite… » On dirait pas comme ça, mais j’ai les nerfs. C’est juste que ces derniers ont pas mal étés mis à rude épreuve ces dernières heures et ont donc du mal à faire la part des choses.
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() message posté Jeu 7 Jan 2016 - 1:26 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ J'ai envie de me cacher six pieds sous Terre - ou juste sous la couette, c'est moins dramatique - tant je m'en veux pour ma mauvaise blague. Je n'ai même pas eut une minute pour réfléchir à son alliance de l'après midi... Ça m'a contrarié sur le coup, j'y ai pensé dans le métro mais une fois en compagnie de Sephora, ça m'est complètement sorti de la tête. Parce que je sais. Je sais parfaitement que ça ne veut rien dire, que je ne dois pas m'en inquiéter car cela ne cache rien. Résultat, on a passé une super belle journée pendant qu'il se rendait fou en cherchant celle-ci. J'ose un regard circulaire dans la pièce qui me prouve qu'il a cherché de fond en comble. L’appartement n'est pas sans dessus dessous, mais quand vous vivez avec un maniaque comme Romeo, le moindre petit truc fait de suite bordel. « Elias je… » Je ne le regarde pas et me concentre sur l'attache de ma chaîne pour pouvoir la lui rendre au plus vite. Me débarrasser de ce fardeaux et mettre fin à son supplice.

J'attends une réponse et tout ce que j’obtiens c'est sa fuite. Sa main glisse dans la mienne alors que je m'y accrochais et il s'éloigne de moi sans un seul mot, les yeux rivés sur son alliance. J'en ai mal au ventre, surtout quand j’aperçois des larmes perlés au coin de ses yeux. Comment ruiner une belle journée en une leçon. J'ai beau tenir énormément à la symbolique qu'est cette alliance, je ne voudrais pas qu'il se mette dans cet état quand bien même il l'aurait réellement perdue. Ça reste un bijoux, auquel je ne résume pas notre couple. « Si tu savais comment je t’en veux là tout de suite… » Il a beau en rire - et en pleurer - je sais qu'il le pense sincèrement. J'avance jusqu'à me placer derrière le canapé et m'étale à moitié sur celui-ci pour pouvoir passer mes bras autour de son cou. Au moins, le dossier me sépare de lui s'il a soudainement des envies de meurtres. « Je t'en ai voulu ce matin aussi... Je voulais juste te faire paniquer un peu, histoire que tu ne l'oublies pas la prochaine fois. »  Comme si elle ne représentait rien, comme si c'était un simple accessoire à mettre de temps en temps. Je murmure, coupable. Je veux lui faire comprendre pourquoi je l'ai prise et qu'il n'est peut-être pas le seul à avoir été quelque peu déçu aujourd'hui, mais je ne tiens pas à tourner cette discutions en règlement de compte et encore moins à l'enfoncer. « J'avais peur que tu ne réalises même pas qu'il te manquait quelque chose.. » Ce qui est vrai. Il est parti comme si de rien était... Simple erreur d'inattention qui aurait très bien pu être un oubli volontaire. Clairement, il a remarqué sa disparition, je ne peux pas être déçu... Et quand bien même je me sens mal de l'avoir fait, une partie de moi m'interdit de lui demander pardon. La première erreur venait de lui, pas de moi, quoi qu'il en dise... Mais soyons francs, ma petite blague était cher payé pour une petite erreur. « Si je te dis que je nous prépare des pâtes carbonara pour ce soir, tu me détestes toujours autant? » Je demande d'un ton mi-suppliant mi-amusé. Je pose mes lèvres sur sa nuque que j'embrasse doucement en suivant sa clavicule dénudée, tout en gardant mes bras autour pour le serrer contre moi et ne lui laissé aucune chance de m'échapper. Au final, je ne lui demande pas clairement pardon, mais c'est tout comme. Si je dois m'écraser pour qu'il oublie qu'il me maudis, qu'il a passé une journée horrible par ma faute, je peux le faire sans soucis... Et garder mes reproches sur son abandon pour un autre jour, quand nous serons tous les deux calmes et posés, plus aptes à parler sans que nos paroles dépassent de loin notre pensée. Là, je le sais avec les nerfs à vifs et n'ai aucune envie de mettre de l'huile sur le feu... Je veux qu'il me sert dans ses bras lui aussi, et qu'on oublie cette histoire.
✻✻✻
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() message posté Jeu 7 Jan 2016 - 13:35 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je lève les yeux au ciel quand Elias enroule ses bras autour de mon cou. J’aimerais tellement pouvoir les envoyer chier, lui et sa foutue fierté. Mais le fait est que j’en suis incapable. J’ai beau être en vrac, j’ai parfaitement conscience d’être celui qui a tout déclenché. Sans vraiment lutter, je me laisse aller contre le dossier du canapé, facilitant notre petit rapprochement. J’ai besoin de le sentir contre moi, besoin de me sentir en sécurité. J’ai tellement lutté que je n’ai qu’une envie : m’endormir dans ses bras. « Je t'en ai voulu ce matin aussi... Je voulais juste te faire paniquer un peu, histoire que tu ne l'oublies pas la prochaine fois. » Je ris nerveusement avant d’essuyer mes larmes. Me faire paniquer… voilà qui était réussi. Je ne pense pas avoir déjà eu aussi peur de ma vie. Et ça compte la fois où je l’avais cru à deux doigts de me quitter. « J'avais peur que tu ne réalises même pas qu'il te manquait quelque chose.. » Toujours contre lui, je baisse les yeux sur mes doigts qui, pour une raison que j’ignore, se maltraitent les uns les autres. J’imagine que je ne suis toujours pas remis. Avec un peu de chance je finirai par me calmer… Doucement, je place une de mes mains sur un des bras d’Elias que j’embrasse doucement. Bien entendu que je m’en suis rendu compte. Il est la personne la plus importante à mes yeux. « Si je te dis que je nous prépare des pâtes carbonara pour ce soir, tu me détestes toujours autant? » Sans pouvoir m’en empêcher, j’éclate de rire. Il me connaît, il sait comment m’amadouer. « C’est pas du jeu… » Dis-je finalement, le sourire aux lèvres, alors qu’il s’attaque à  ma clavicule. De la bouffe et du sexe ; voilà qui me suffit amplement à tout oublier. Faible mâle que je suis.  Doucement, je laisse une de mes mains glisser jusqu’à sa nuque que je caresse doucement alors qu’il s’amuse à me bouffer le cou. Je n’irai pas jusqu’à dire que cela m’excite – je suis bien trop chamboulé pour ça -  mais je dois bien avouer que cela ne me déplait pas. Genre vraiment pas... « Et sinon… tu comptes les faire quand ces pates ? » Je souris, moqueur en le sentant légèrement déçu. Pour une fois que c’est moi qui coupe court  à nos ébats… En même temps, vu mon état, je doute être capable de faire quoi que ce soit d’autre qu’un gros câlin. Et dieu seul sait à quel point j’ai envie de me blottir contre son torse ! Dormir en le sentant contre moi, c’est tout ce que je demande. Et si je peux le faire avec le ventre plein de pâtes carbo, c’est encore mieux ! Sans un mot, je tourne la tête vers lui et me mords les lèvres. Je sais que je ne suis pas en position de jouer avec lui mais j’ai juste envie d’oublier. Oublier cette journée de merde, oublier tout ce qu’il a pu me faire endurer. Doucement, il se retire et je profite de l’occasion pour attraper sa main, le stoppant net dans sa mini-fuite. « Je suis désolé. » Mes yeux sont plantés dans les siens et je déglutis. « De l’avoir oublié. C’était juste débile. »  Je me pince les lèvres, conscient d’être le méchant de l’histoire. J’espère juste qu’il ne m’en voudra pas trop longtemps pour ça. Je l’aime et ne ferait jamais rien pour le blesser volontairement et je tiens à ce qu’il le sache. « Tu me pardonnes ? » Pas de blague, pas de moquerie. Je suis sérieux comme jamais. J’ai besoin de l’entendre dire que tout va bien, qu’il ne m’en veut pas. Personnellement, j’ai oublié toute envie de meurtre. Je suis peut être de mauvaise foi parfois mais il ne faut pas être Einstein pour savoir que j’aurais pu faire trois fois pire si c’était moi qui m’étais retrouvé dans cette situation. Ne reste plus qu’à espérer que ça n’arrive jamais. Quoi que je doute avoir quoi que ce soit à dire après aujourd’hui. Je suis la preuve vivante que les oublies, ça arrive. Peu importe à quel point on est maniaque. Tout ce que j’attends maintenant, c’est qu’il m’embrasse. Qu’il m’embrasse et qu’il me dise qu’il m’aime. Je sais qu’il ne veut pas que ça devienne un habitude mais aujourd’hui, aujourd’hui j’en ai vraiment besoin.
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() message posté Dim 24 Jan 2016 - 19:20 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ Je m’efforce de ne pas soupirer de soulagement lorsqu'il se laisse aller contre moi, préférant ne pas partager ma " joie " trop rapidement, alors qu'il doit toujours me maudire. J'aimerais effacer cette journée, qu'on l'oublie tous les deux, mais comme je n'ai malheureusement pas ce pouvoir, il ne me reste qu'à me faire pardonner avec ce qu'il aime le plus. « C’est pas du jeu… » Je souris contre sa peau en l'entendant rire, sans pour autant cesser mes baisers. On a frôlé ce qui aurait pu ressembler de près à la troisième guerre mondiale et je dois dire que je suis plutôt fier qu'on soit parvenus à passer à côté. Nos disputes ne sont pas fréquentes mais sont souvent - trop - violentes, foutue manie commune à vouloir toujours chercher à avoir le dernier mot... Mais pas aujourd'hui. Peut-être parce que nous sommes clairement tous les deux en tord cette fois, le plus simple est encore de passer l'éponge et mettre de notre fierté de côté. Celle-ci a beau en avoir pris un coup aujourd'hui, je suis enclin a la faire taire si ça nous permet de passer une bonne soirée et surtout à lui faire oublier l'enfer de cette après-midi. « Et sinon… tu comptes les faire quand ces pates ? » Je souris, heureux de retrouver la version que je préfère de lui, bien qu'un peu déçu qu'il mette un terme aussi rapidement à nos retrouvailles, pour des pâtes. Comme quoi nos estomacs nous dominent avant tout autre chose ! J'espère juste qu'il a réellement faim et ne cherche pas juste à se débarrasser de moi pour un bon moment. A contre-cœur, je délie mes bras et tente de me diriger vers la cuisine ou il m'a - si adorablement - congédié, retenu dans mon mouvement par sa main. Je baisse les yeux vers lui et me mord la lèvre, coupable, lorsqu'il me demande pardon. Au point ou nous en sommes, je ne sais pas vraiment lequel des deux est supposé présenter ses excuses à l'autre... J'ai fait de lui l'accusé dés le début, c'était facile de me dire qu'il l'avait mérité lorsque je ne l'avais pas en face de moi, mais ça l'est beaucoup moins face à sa culpabilité qui donne naissance la mienne. Il faut dire que, jamais ô grand jamais, je ne me suis attendu à cette réaction excessive de sa part. J’espérais qu'il panique (avant tout qu'il remarque son absence) mais pas au point de retourner l'appartement, pas au point de finir en larmes. « Tu me pardonnes ? » Je déglutis, sa question me prenant un peu au dépourvu. Parce que ce n'était pas déjà évident ? « Seulement si tu me promets de ne plus l'oublier. » Je murmure et retient un sourire, avant de me rapprocher suffisamment pour mener sa main à mes lèvres. En soit, ça m'arrangerait beaucoup qu'il ne l'oublie plus jamais. Il sait à quel point je peux être parano - parce qu'il est pire que moi ! - et me laisser imaginer un tas de scénarios catastrophes n'est franchement pas ce dont nous avons besoin. Mais encore une fois, c'est un oubli, un simple oubli, ce que je sais pertinemment. J'essaye de paraître le plus détendu possible, d'effacer ce malaise entre nous en plaisantant, mais je parie que je suis loin d'y parvenir. Je n'y crois pas moi-même - non pas parce que je lui en veux à lui mais à moi-même. « Je n'te pardonne pas, y'a rien à pardonner... Je ne t'en veux pas. » Je ne l'ai jamais fait. J'ai été choqué, agacé... Peut-être qu'un quart de seconde je me suis même senti trahi ou plutôt abandonné, mais je ne lui en veux pas. D'autant plus qu'il est le roi de l'inattention, ce qui n'est pas nouveau. C'est même expliqué médicalement dans son cas, je ne suis pas en droit de lui en vouloir - ce qui est bien plus facile à dire qu'à faire la plupart du temps. « Et toi? Tu me pardonnes ? » Au final, il m'en veut sans doute bien plus maintenant que je ne lui en ai voulu ce matin. « D'être un gamin... » Un gamin qui pensait que sa petite blague provoquerait un petit stress et qu'on en rigolerait ensuite. Enfin qui sait, on parviendra peut-être à en rire, mais pas aujourd'hui. Je pense à l'annonce que j'étais supposé lui faire en rentrant et grimace de plus belle. « Et pour ça, aussi. » Je me mords le coin de la lèvre, sincèrement inquiet de sa réaction, tout en retirant mon bonnet avec la main qu'il ne retient pas en otage. Surprise. C'est con, mais peu importe sa réaction, j'espère juste que ça nous détourne définitivement de la conversation actuelle. Quoi que, s'il pouvait ne pas rire ou me tuer, ce serait bien.

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() message posté Ven 29 Jan 2016 - 13:05 par Invité

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you and me we can light up the sky, if you stay by my side, we can rule the world ✻✻✻ « Seulement si tu me promets de ne plus l'oublier. » Les yeux plantés dans son regard, je force un sourire. Je ne peux pas lui promettre ça. Non pas que je ne veuille pas, loin de là. C’est juste que je n’ai jamais été et ne serait jamais sans doute du genre à ne jamais rien oublier. Je suis un maniaque, ça oui, mais je n’en reste pas moins tête en l’air. J’ai tendance à me laisser porter par mon hyperactivité sans pour autant réfléchir à toutes ces petites choses qui, pour une raison ou une autre, continuent de m’échapper, peur importe mes efforts. Alors non, je ne peux pas promettre de ne jamais plus l’oublier. Mais ce que je peux promettre, c’est de ne plus l’enlever. Ca, c’est quelque chose que je peux faire. Quelque chose que je veux faire. Silencieux, je le regarde m’embrasser. J’aimerais pouvoir dire tout haut ce que je pense tout bas mais je reste persuadé qu’il le sait. Il suffit de me regarder pour comprendre que je ne suis pas prêt d’oublier cette leçon. J’ai eu peur. Peur de le décevoir, peur de déclencher une de ces disputes qui nous poussent toujours à nous dire les pires atrocités. Nos disputes sont à la hauteur de l’amour que l’on se porte… Et dieu seul sait à quel point je l’aime ! Les yeux rivés sur la main qu’il continue de serer, je souris, conscient d’être surement le mec le plus mielleux au monde. « Je n'te pardonne pas, y'a rien à pardonner... Je ne t'en veux pas. » Je souris un peu plus en relevant les yeux. Un sourire qui trahis mon soulagement mais surtout mes sentiments. Je n’irai pas jusqu’à dire que je ne l’ai jamais autant aimé mais franchement, j’avoue ne pas en être loin. Ses yeux, son sourire coupable, j’ai qu’une envie : le prendre dans mes bras, l’embrasser et me laisser aller contre lui. Assoiffé de contact, je laisse mon pouce caresser sa main. J’ai envie de l’avoir contre moi, de le sentir contre moi. « Merci… » dis-je finalement en baissant les yeux vers nos deux mains. Je sais qu’il ne m’a pas vraiment « pardonné » mais je tiens à ce qu’il sache que je lui suis reconnaissant. Reconnaissant d’être ce qu’il est. Reconnaissant d’être l’homme que j’aime et que j’aimerai surement pour le reste de ma vie et plus encore. Quand je disais que j’étais un gars mielleux. « Et toi? Tu me pardonnes ? » Surpris, je relève les yeux. Lui pardonner ? Lui pardonner quoi au juste ? J’aurais surement fait pire que lui si cela avait été moi qui m’étais retrouvé face à son alliance. Je ne dis pas que j’aurais été jusqu’à la cacher – franchement j’ignore si j’aurais eu ne serait-ce que l’idée de le faire – mais j’aurais sans aucun doute déclenché une dispute en s’en taper la tête contre les murs. « D’être un gamin… et pour ça aussi. » Les sourcils froncés, je le regarde retirer son bonnet, à la fois inquiet et tout gêner. Doucement, mes yeux passent de son visage à ses cheveux et la première chose que je trouve à faire, eh bien c’est d’éclater de rire. Je sais c’est bête, mais je m’attendais à tellement pire. Amusé et malgré moi fasciné, je me retourne, n’hésitant pas à me mettre à genoux sur le canapé. Lâchant sa propre main, je place les miennes de chaque côté de son visage, prenant bien soin d’analyser ce visage qui pour une raison inconnu, me parait toujours aussi attirant. « C’est… intéressant comme couleur… » Le sourire aux lèvres, je m’amuse à caresser les quelques mèches qui lui tombent sur le visage. Lui qui n’aime pas être trop original capillairement parlant, il est servi ! Et j’imagine que je dois remercier Sephora pour cela. « Ca te donne un petit côté rebelle… un côté que j’aurais préféré que tu gardes pour nos parties de jambes en l’air mais bon, je ne vais pas m’en plaindre… » Fière de ma connerie, je me mords le coin des lèvres avant de pouffer de rire. « J’imagine meme pas à quel point j’aurais l’air riddicule avec ça sur la tête… mais toi…Toi, tu es juste magnifique mon bébé. » Dis-je finalement en plantant mon regard dans le sien. Je ne le répéterai surement jamais assez mais Elias est le plus bel homme qu’il m’ait été donné de voir. Peu importe sa couleur de cheveux, peu importe sa coiffure ou les fringues qu’il porte. Je trouverais toujours le moyen de le trouver parfait. Fier de mon homme, je me laisse aller à sourire avant de finalement l’embrasser, laissant à mes lèvres tout le plaisir de goutter à cette perfection.
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