Sebastian # Nice to meet you.

Nous vous demandons un minimum de 500 mots pour votre histoire. Vous pouvez la présenter de la forme que vous le désirez (extrait de journal intime, RP, rendez-vous chez un psychologue, interview, ect...).


Cher journal... C'est comme ça qu'on commence non ? Je trouve ça super cloche, m'enfin bon autant faire les choses dans les règles ! Je me suis décidé à écrire, pour faire le point au jour d'aujourd'hui sur l'ensemble de ma vie. Faut dire que j'ai déjà vécu pas mal de trucs relativement notables! Bon.. Du coup, autant commencer par le début ! Je suis le troisième enfant de Christian et Juliet Wilde, un charmant couple irlandais qu'on peut prendre en modèle si on veut citer une belle histoire d'amour. Ils m'ont toujours fait rêver, à côté les contes de Disney ont l'air bien fades. Ils ne sont ni prince, ni princesse ,mais je peux vous dire que dans leurs yeux brillent toutes les étoiles du ciel quand ils se regardent. Donc! Je suis leur troisième enfant et second fils puisque mon frère m'a précédé de deux ans, et avant lui ma soeur qui a 10 ans de plus que moi. Je suis né un froid jour de février de l'année 1981. Un gentil bébé à ce qui parait et à croquer par-dessus le marché! Mais trois n'était pas leur chiffre, ils ont toujours voulu beaucoup d'enfants. Nous étions 8 ! Bon il faut dire que deux paires de jumeaux ont rendu ça assez rapide! Lorsque j'avais 10 ans, mon frère en avait 12, ma soeur 20 15, celui qui m'a suivi en avait 7, les deux jumelles 4 puis une nouvelle paire de jumeaux, des faux cette fois-ci donc un garçon et une fille de 1 an. Une jolie fratrie, nous nous entendions tous relativement ou au moins n'étions jamais seuls, surtout quand il s'agissait de faire les 400 coups.
Encore aujourd'hui, je suis très proche de mes frères et soeurs que j'aime beaucoup et qui ne m'ont jamais laissé tomber.Bon sauf ma soeur ainée, elle je ne la vois plus depuis un moment, ce qui m'a fait m'éloigner de mon neveu et rien que pour ça,je lui en veux deux fois plus. En cours.. On peut pas dire que j'étais une tête ! Je n'étais pas non plus le cancre du fond de la classe qui n'avait que l'ambition d'aller squatter le radiateur pour avoir la meilleure place le temps d'une sieste. J'ai toujours essayé de travailler de mon mieux, d'avoir des activités à côté pour équilibrer. De sortir avec des amis. Avec mon meilleur ami en particulier. J'ai dû le connaitre en primaire ce gars la, et on s'est jamais lâché. C'est avec lui que j'ai bu mon premier verre, pris ma première cuite.. C'est avec lui que j'ai fumé ma première clope, mon premier joint. Avec lui que je me suis pris mon premier rateau à une fête. Il se marrait comme un con ce jour ça je m'en souviens très bien. On dit que les meilleurs partent toujours les premiers. Encore une autre expression que je trouvais débile jusqu'au jour où le matin mes parents avaient cette expression bizarre dans les yeux. Ce matin où ma mère m'a serré de toutes ses forces dans ses bras, sans rien me dire alors que mes frangins et frangines avaient le nez dans leur bol de corn flakes. J'avais 18 ans et mon meilleur ami venait de mourir dans une fête où je n'avais pas pu aller et où il avait passé la nuit. Un feu qui n'avait laissé sur son passage que des larmes de la part de plusieurs familles en deuil et des bouts de meubles complètement calcinés. On a beau dire, même avec le meilleur entourage du monde, quand on père quelqu'un de qui on était si proche, notre univers s'arrête net, plus rien ne tourne rond, plus rien ne nous fait envie, à part l'oubli pour souffrir moins, ne serait-ce que quelques instants.

 
L'alcool a été à ce moment mon nouveau meilleur ami et je le regrette aujourd'hui amèrement. Pendant deux ans et ce malgré les supplications de ma famille super inquiète. J'ai arrêté de compter combien de bouteilles y sont passées et j'avais H24 une mine de déterré. Je ne sais pas comment j'ai pu faire pour me trouver une petite amie pendant cette période là, sans doute était elle en sacré manque de.. Compagnie. Je ne devais pas être franchement agréable, en particulier quand j'étais saoul. Non pas que je sois violent ou quoi que ce soit, oh non. Mais un homme saoul, y a mieux ! J'ai pris moi-même la décision d'arrêter en me regardant un matin dans une glace, je ne voulais pas devenir une épave à seulement 20 ans. Et j'ai trouvé la force d'arrêter, avec l'aide précieuse des alcooliques anonymes. J'ai pu reprendre ma vie en main et devenir pompier, un rêve de toujours encore plus fort depuis la mort de mon meilleur ami.. Je voulais sauver des vies pour que le moins de monde possible n'ai à subir cette douleur la. Ce n'était pas vivable, clairement. Donc voilà, j'avais fini par décrocher. (Aujourd'hui, ça fait 14 ans ! J'allume une bougie chaque année sur un gâteau pour me féliciter.. Ça compte pour moi. ) Et pour remercier cet organisme de leur aide, j'y suis resté en tant que parrain afin de soutenir quelqu'un qui tout comme moi voulait reprendre sa vie en main. Et c'est comme ça que ma vie a changé, le jour ou mes yeux ont croisé les siens. Ce jour la c'était le 10 juin 2004. Chaque moment passé avec elle était un moment de joie, je me sentais heureux et c'était bien là le problème. J'étais en couple avec Ruby depuis plus de 4 ans et me sentais mal de ressentir ça pour Lizzie. Je me sentais.. Amoureux. Après un an et demi, j'avais préféré lui dire au revoir pour m'éloigner d'elle et ne pas tout gâcher. Mais dire que je l'ai oublié pendant toutes ces années, ça serait le plus gros mensonge du monde.

Avec Ruby, c'était compliqué. Plus on vieillissait et moins nous avions de points communs elle et moi. Nos chemins semblaient se séparer mais, je ne trouvais pas le courage de lui dire au revoir. Je m'investissais dans mon travail encore plus pour essayer de penser à autre chose quand ça n'allait pas et c'est ce qui a fait tenir les choses sans doute. Métro, boulot, dodo pendant un sacré moment. Des années perdues à penser secrètement à cette belle blonde à qui j'avais laissé mon coeur.
Quand je l'ai revu... Wow.. Comment dire ce que j'ai ressenti? Elle était là, devant cette école où j'emmenais mon neveu pour sa rentrée. Cette fois-ci je ne pouvais plus la laisser partir. C'est immoral oui, mais je ne voulais plus regretter pendant 10 autres années ! Elle n'avait pas changé.. Toujours aussi belle. Et on a beau avoir essayé de se voir dans la plus grande innocence, essayer ne reste qu'un mot. On s'est embrassé, une fois.. Deux fois.. Trois fois.. Bref je crois que n'importe qui comprendrait l'idée. On a commencé à se voir et pas uniquement comme des amis, mais je lui ai ouvert mon coeur sans restrictions. En novembre, j'ai mis fin à mes fiançailles après un beau week end avec la véritable femme de ma vie. Si je devais épouser quelqu'un.. C'était elle et personne d'autre et c'était devenu clair comme du cristal lors de ce week end. Je veux bâtir ma vie avec elle.. Fonder une famille. Pouvoir vivre à fond cette histoire et après cette rupture, ça devenait possible. Depuis ? C'est le dernier jour de 2014 qu' elle et moi sommes devenus un " nous " plus que jamais, prêts pour aller de l'avant et faire de belles choses. J'ai toujours accepté qu'elle ait un fils que je suis prêt à aimer comme le mien chaque jour qui passera désormais. C'est comme un kinder surprise, un pack deux en un. J'ai accepté Noah parce qu'il fait partie de Lizzie, il est chouette.. Je ne sais pas encore comment bien agir, mais.. Il est chouette. Bon sang que j'aime cette femme, croyez-moi, maintenant chaque jour qui passera je veux qu'il soit consacré au bonheur de cette femme qui le mérite amplement. De l'amour, un véritable amour.. Comme celui que j'ai toujours pu voir dans les yeux de mes parents. C'est ça la vie. En tout cas, c'est la mienne. Et aujourd'hui, je suis un homme heureux pour qui la roue a enfin tourné. Et voilà journal. La suite prendra surement moins de place, mais il y a encore de belles choses à écrire j'en suis persuadé. Ce n'est pas de la grande littérature oui.. Et ma vie n'est pas la plus amusante du monde mais c'est la mienne, je l'accepte et l'aime telle qu'elle est.