(✰) message posté Mer 8 Avr 2015 - 18:24 par Invité
“ aéroport de Londres. « Nice to meet you » ”L'avion venait d’atterrir et toi, t'étais paniquée. Vraiment. Parce que tu débarquais dans une ville que tu ne connaissais pas, parce que tu allais être livrée à toi même. Du moins, en partie. Il y avait cette sois disant cousine qui devait te récupérer mais, même si tu savais à quel point ta mère pouvait avoir confiance en elle, ça ne changeait pas le fait que toi, tu ne la connaissais pas. T'étais née en Amérique et jamais tu n'avais fais sa connaissance alors forcément, ça n'aidait pas. Puis si on prenait en compte tes gros problèmes pour te lier avec les gens, t'étais sûre et certaine que les choses n'allaient absolument pas être facile. Descendant de l'énorme engin blanc, tu suivais la foule à travers les couloirs avant de te poster au niveau de la réception des bagages. T'avais pas pris grand chose en y réfléchissant bien. Pas parce que tu ne possédais rien mais plutôt parce que ce déménagement signait pour toi un renouveau. Tu n'avais donc pas voulu t’embarrasser de tonne et de tonne d'affaire. Autant acheter ici pas vrai ? Au final, tu n'étais pas sûre de réussir à changer. Y avait certaine chose qui restait ancré, certains démons que tu ne pouvais chasser. Peut être que tes parents avaient tords. Peut être que tes blessures étaient bien trop profondes pour que tu puisses réellement songer à devenir quelqu'un d'autre. Tu n'étais plus Cléo la petite fille pleine de joie de vivre. T'étais une ombre et t'avais appris à vivre dans cette noirceur parce que c'était ce qui te définissais le mieux. Tu perdais la notion du temps incapable de dire si tu récupérais rapidement tes affaires ou non mais maintenant, tu les avais en mains. Regardant les affiches autour de toi, tu suivais celle indiquant exit sans trop savoir comment reconnaître cette fameuse cousine. Et pourtant, tu la voyais. Du moins, il était évident qu'il s'agissait d'elle puisqu'elle tenait en main un écriteau comportant ton patronyme. Voulait-elle vraiment de ta présence ici ? T'avais la sensation de t'imposer. Et tu n'avais surtout aucune idée de quoi lui dire. Je suis ta cousine perturbée. Très mauvaise entrée en matière. Alors tu te contentais de te poster devant elle, ta valise à tes pieds et les bras ballants. Parle Cléo, parle. « T'es Solanne ? » Ouais, c'était un début. Mieux que rien en tout cas. Mais qui pourrais t'en blâmer ? On t'envoyer dans un endroit que tu ne connaissais pas te confiant à une personne que tu n'avais encore jamais vu. Tu ne faisais pas de miracle et peut être que ça viendrait avec le temps ou peut être pas. Seul les jours passés ici pourrait le dire mais t'avais promis de faire des efforts alors, t'allais en faire. Pas vrai ?
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(✰) message posté Jeu 9 Avr 2015 - 3:01 par Invité
La famille passe avant tout le reste. Je suis prête à te protéger quoi qu'il arrive, soit en certaine. feat. cléo and solanne
Devoir récupérer ma cousine tout droit débarquée d’Amérique. Ca ne me dérangeait pas du tout, bien au contraire, j’aimais beaucoup ma tante, et j’avais cette faculté à être vraiment gentille et aimante avec les gens qui m’entourait. Je n’étais pas méchante, et je voulais toujours aider, j’étais un peu comme la princesse Disney que tout le monde rêve de rencontrer. Oui, dans le fond, j’étais parfaite, mais qu’est-ce que j’y pouvais si j’avais promis à ma mère de faire preuve de bonté avec les autres ? Je ne voulais pas être en retard, je voulais arriver en avance à l’aéroport, histoire d’accueillir comme il se doit ma cousine. Ma tante m’avait d’ailleurs appeler la veille, histoire de mettre plusieurs points au clair. Elle m’avait raconté pour la disparition de Cléo, en précisant que c’était une jeune fille très perturbée, alors je me doutais qu’elle n’aimait pas spécialement être toucher. Conclusion ? Je n’allais probablement pas la prendre dans mes bras lorsqu’elle arriverait sur le sol anglais. Impatiente, je m’habillais rapidement, alors que je remerciais le ciel pour que Samaël ne soit pas à l’appartement. Je ne pouvais plus le supporter ces derniers temps, et j’avais vraiment l’impression qu’il faisait tout pour me mettre mal à l’aise. Regardant rapidement ma tenue dans un miroir, je souriais satisfaite, alors qu’attrapant mon sac sur le comptoir de la cuisine, je sortais rapidement de chez moi et hélant un taxi, je me dirigeais enfin vers l’aéroport. Cléo, n’allait pas tarder, et hors de question d’être en retard, ça ne se faisait tout simplement pas. Arrivée sur les lieux, j’attrapais un carton que j’avais pris à l’appartement, puis je sortie un feutre noir de mon sac, arrachant le bouchon avec mes dents. J’écrivais en toute lettre le prénom de Cléo dessus, puis impatiente, je me dirigeais jusqu’aux arrivés. Je mordais ma lèvre inférieure, observant les personnes qui commençaient déjà à sortir, valises en main. J’aperçus enfin une blonde, c’était probablement Cléo, je n’en doutais absolument pas. Elle s’avança doucement vers moi, presque timidement, et moi j’esquissais un fin sourire en posant un regard bienveillant sur elle. Oui, j’allais prendre soin d’elle, il ne fallait pas qu’elle ait peur. Oui c’est bien moi ! Je suis contente d’enfin faire ta connaissance. Ta mère m’a beaucoup parlé de toi. Je souriais grandement. Ne la prends pas dans tes bras Solanne, contrôle toi. Je posais mon regard sur sa valise, en souriant d’avantage. Tu veux que je porte ta valise ? On peut aller boire un café aussi, oh il faudra que je te fasse visiter la ville. Est-ce que ça se voyait que j’étais toute excitée de rencontrer ma cousine ? Probablement, on dirait une véritable furie. Bravo, elle devait carrément flipper pour le coup.
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(✰) message posté Jeu 9 Avr 2015 - 3:22 par Invité
“ aéroport de Londres. « Nice to meet you » ”Au final t'étais pas sûre de le pouvoir. Ni même de le vouloir. Tu te complaisais dans cette bulle que tu t'étais construite. T'étais beaucoup plus en sécurité comme ça. T'avais pas tellement envie de voir de voir des gens ni même d'en rencontrer. C'était comme ça. Et peut être que ton psy avait raison, t'étais devenue beaucoup trop sauvage mais, on n'avait pas le droit de te le reprocher. Pas alors que tu avais été traité comme un animal durant toute ta captivité. Pas alors que personne n'avait réussit à mettre la main sur ton agresseur comme s'il s'était tout simplement volatilisé dans la nature. Alors oui, tu étais sauvage. Terrorisé par le monde extérieur. Tu voyais dans chaque personne un potentiel psychopathe et tu préférais largement rester loin de tout ça pour t'éviter de revivre l'enfer que tu avais pu vivre par le passé. Maintenant que t'étais là, sur le sol anglais, t'étais persuadée que tout était une mauvaise idée. Que ça n'allait rien t'apporter de bon. Que rien ne s'arrangerait. Parce que t'avais pas le cran de passer au dessus, parce que tu ne pouvais pas. Et on pouvait bien t'envoyer en Russie que ça ne changerait probablement rien au problème. Mettre de la distance n'était pas la solution parce que tout le souci résidait en toi. Tu étais le problème et il était évident que tu ne pouvais pas te détacher de toi. C'était comme ça. Et t'étais devant cette blonde qui semblait trépigner d'impatience en te voyant alors que ce que toi tu ressentais était totalement différent. T'avais la trouille, tu voulais faire demi tour et retourner t'enfermer dans ta chambre pour n'avoir aucun contact avec les autres. « Y a pourtant pas grand chose d'intéressant à dire. » Oh, tu imaginais d'ici les discours que ta mère avait pu tenir à Solanne. Passant des "elle est fragile" au "il faut prendre soin d'elle". Comme si t'étais une enfant incapable de prendre soin de ta propre personne ce qui au fond était probablement le cas. Mais t'avais absolument pas besoin qu'on te colle sans arrêt. Pourquoi est ce que personne ne semblait comprendre que t'étais bien toute seule ? Et elle reprenait la parole déversant tout un flot de parole te faisant reculer d'un pas. Non pas que tu avais peur mais tu devais avouer que tu n'étais pas vraiment habituée à tout cet engouement. « Ça va aller. » Est ce que tu te montrais trop froide ? Peut être. T'en savais rien mais il était clair que tu n'étais pas dans le même état d'euphorie qu'elle. « J'veux bien pour le café ceci dit. » Si ça pouvait la contenter pourquoi pas et puis, tu ne disais jamais non à ce breuvage amer. Ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer.