"Fermeture" de London Calling
Après cinq années sur la toile, London Calling ferme ses portes. Toutes les infos par ici How could this happen to me- Robin  2979874845 How could this happen to me- Robin  1973890357
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How could this happen to me- Robin

 :: It's over :: Corbeille :: Anciens RP
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() message posté Dim 22 Fév 2015 - 17:47 par Invité
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20 Février-

Cela fait des mois que je n'ai plus eu de nouvelles de Robin, trois mois précisément, depuis décembre. Il m'est arrivé pas mal de choses depuis ce temps, des tas de choses que j'aurais du lui expliquer dès le départ. J'aurais du tout lui dire depuis le début, mais je m'en sentais incapable. Aujourd'hui j'ai la foi de le faire, parce qu'il est temps que j'accepte de m'en sortir et mon psy m'a conseiller de lui dire, de le dire à tout ceux en qui j'ai confiance. Je ne sais pas si j'en serais vraiment capable mais je vais toujours essayer. J'ai fais un peu le mort depuis décembre, surtout parce que j'avais quelque chose à lui dire qui ne lui aurait pas plu. Je voulais vraiment qu'il sache, mais j'ai été arrêté et j'ai eu d'autres soucis qui ont fait que je n'ai rien dit pour Anabelle. Elle sera contente d'apprendre que j'ai tenu parole, j'espère juste que de son côté elle a fait de même et qu'elle lui à tout avoué.

Je lui ai envoyé un sms aujourd'hui, lui demandant de me rejoindre à Hyde Park. C'est inhabituelle pour moi ce genre de lieu de rendez-vous, généralement c'est plutôt dans un bar que je lui demande de me rejoindre, mais vu mes circonstances, je ne sors plus tellement dans ses endroits et de toute manière je ne peux pas, mon garde du corps  me suit toujours et je ne peux rien faire sans qu'il ne soit là, à part prendre ma douche et aller au petit coin évidement et encore il reste devant la porte, comme si on allait m'attaquer dans ma douche. Je sais quelle est la vrai raison de sa présence. Ma mère ne tient pas à ce que je replonge, il est surtout là pour m'empêcher d'aller dans mes lieux favoris, les bars et les boîtes de nuit. Comme j'ai enfin décidé d'accepter leur aide, ma mère à bien voulu que je sorte et elle me laisse sortir environ une heure tous les jours. Ce n'est pas grand chose, mais c'est mieux qu'au début. Prendre l'air me fait du bien. Je n'aime pas beaucoup rester enfermé. Mes journées sont très longue. J'ai toujours mes crises d'angoisses, surtout la nuit en fait mais comparé à il y a deux mois ça s'est largement amélioré.

Je suis assis sur un banc du parc, le même ou Dimitri m'avait retrouvé quelques mois plutôt. Je m'étais fait volé mes chaussures et mon téléphone et il avait eu le temps de tout récupéré. Il m'a beaucoup aidé aussi. C'est lui qui a payé ma caution pour que mon père ne sache pas que j'ai été arrêté. Je vois Robin arrivé. Je n'arrive pas à dire s'il est de bonne ou de mauvaise humeur. Il va me trouver sûrement changé. Mes cheveux ont poussé j'ai un peu maigri et puis je sais déjà qu'il va me demander pourquoi j'ai un garde du corps. Il a toujours été curieux, du moins je l'ai toujours vu comme ça. Je suis légèrement angoissé de devoir tout lui avoué et pendant un instant j'ai très envie de prendre la fuite, mais si je me met à courir, d'une le gorille debout à côté de moi ne va pas aimé et de deux, je ne pourrais plus sortir. Non, il faut que j'assume mes actes, il faut qu'il sache, après tout c'est mon meilleur ami et on se dit tout entre ami.

« Salut Robin … Je … Je suis content que tu sois venu.»

Ma voix n'est plus aussi franche qu'avant, je doute chose que je n'aurais jamais fait auparavant, mais le temps à passé et aujourd'hui je ne suis plus que l'ombre de moi-même.
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Robin T. Lawford
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() message posté Lun 23 Fév 2015 - 23:52 par Robin T. Lawford


❝ How could this happen to me❞
Tristan & Robin


A la sortie de l’hôpital je me dirige vers le métro, direction Hyde Park où Tristan m’avait donné rendez-vous. J’avais d’abord été étonné en recevant son sms, il n’était pas du genre à me demander de le rejoindre dans ce genre d’endroit, lorsqu’on ne se voyait pas l’un chez l’autre on avait pris l‘habitude de sillonner les bars, mais qu’importe, j’étais content d’avoir de ses nouvelles. Ça faisait un moment que je n’avais pas vu mon ami. Plusieurs mois à vrai dire. Il fallait dire que depuis le soir du nouvel an je passais mon temps à me cacher, fuyant le monde extérieur et me réfugiant dans le boulot pour ne pas avoir à penser à tout le reste. C’était tellement plus simple ainsi. Ces dernières semaines je n’avais pas été de très bonne compagnie et m’éloigner de tout et de tout le monde m’avais paru être la meilleure solution. Je ne voulais voir et parler à personne. Aujourd’hui, après plus d’un mois et demi après ma rupture d’avec Annabelle je commençai enfin à me sentir un peu mieux. Parler d’elle m’était encore difficile, elle continuait de hanter mes pensées et continuais de me demander si les sentiments que je ressentais pour elle étaient plus important que la rancœur que j’avais à son égard. Elle avait trahis ma confiance et demandée à mes amis de mentir pour elle, et ça je ne pouvais le supporter. Je me savais rancunier mais j’ignorais à quel point jusqu’à maintenant.   J’avais fini par pardonner à Julian de me m’avoir caché la vérité et d’une certaine façon c’était surement ce qui m’aidais à aller de l’avant, cependant je ne pouvais pas en dire autant concernant Elliana. Je continuai de l’éviter, et rester loin de ma meilleure amie commençait à me pesait de plus en plus. J’avais encore du mal à accepter qu’elle était au courant depuis le début et qu’elle m’avait laissé poursuivre aveuglement mon histoire avec Anna, sachant que ça ne mènerait à rien. Je secouais la tête pour chasser ça de mon esprit. Je ne voulais pas penser à elle aujourd’hui, pas maintenant.

La rame de métro se stoppa et me sortit de mes pensées. Je laissa les portes s’ouvrir avant de descendre. L’air froid de la mi-février me fit frissonner, j’enfouis mes mains dans les poches de mon manteau tandis que je commençai à marcher vers l’entrée du parc. Je fis quelques pas dans le parc et ne mis pas longtemps avant d’apercevoir mon ami assis sur un banc. Je m’avance vers lui un sourire aux lèvres, mais mon sourire laisse vite place à un froncement de sourcil lorsque je remarque à ses côtés un homme baraqué qui semble lui servir de garde du corps. Je connaissais Tristan depuis toujours et il n’avait jamais fait appel à ce genre de personne. En m’approchant un peu plus je remarque presque immédiatement que quelque chose ne va pas avec mon ami, il semble différent et son visage affiche un air neutre, presque froid. L’intonation de sa voix semble confirmer mes pensées.

« Salut. Bien sur que je suis venu ! » commençai-je avec un petit sourire. « Est-ce que ça va ? » demandai-je en dirigeant mon regard vers l’homme qui l’accompagné.



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() message posté Mar 24 Fév 2015 - 11:56 par Invité
Je n'ai pas été très honnête avec Robin. Je n'ai pas été honnête avec moi-même non plus et avec tant d'autres personnes. J'ai refusé de voir la vérité en face, de voir que je coulais, que je me noyais et que j'ai choisi la facilité plutôt que d'affronter mes problèmes. Qu'est-ce que je pouvais faire d'autres? J'aurais peut-être du parler de mon agression à quelqu'un tout de suite, mais j'ai été trop têtu et j'ai préféré me complaire dans ma douleur. J'ai joué en quelque sorte à la victime. Je n'ai plus vraiment envie d'être cette personne là. C'est pour ça qu'il faut que j'en parle à Robin et puis il a le droit de savoir.
Le voir sourire me fait beaucoup de bien. Je n'ai le droit à que des visages triste à la maison, comme si j'étais déjà mort. Je suis bien là pourtant, pas plein de vie, non mais ça revient tout doucement. Sa première question ne m'étonna pas et comme prévu il a remarqué le gorille à côté derrière moi. Je n'aurais pas aimé être garde du corps, servir des gosses de riche ça doit être épuisant. Je secoue la tête de gauche à droite, non ça ne va pas. Je ne sais pas encore comment je vais lui dire tout ça. Que je lui ai menti quand il m'a demandé si ça allait lorsqu'il est venu chez moi il y a des mois. Je ne sais jamais comment commencé, parce que ce ne sont pas des choses que l'on dit facilement. J'ai honte en même temps et mes yeux se perdent dans les siens espérant qu'il ne m'en voudra pas trop de ne lui avoir rien dit. D'avoir tout gardé pour moi rendait tout ça moins réel. J'ai essayé de faire comme si ça allait, mais je ne peux plus continuer.

« C'est pour ça que tu es là. Il faut que je t'avoue quelque chose.»

Je ne peux plus baisser la tête et je me sens forcé de le regarder dans les yeux, d'être honnête pour une fois, de tout lui dire sauf que je ne sais pas vraiment par où commencer, ce qu'il faut avouer et ce que je dois garder pour moi … à y réfléchir autant tout dire et ne pas recommencer à mentir. Il ne me voudra plus jamais en ami sinon.

« Je … Je t'ai menti Robin.»

Je baisse les yeux n'ayant pas envie de lire la déception qu'il pourrait y avoir. Les battements de mon cœur se sont accéléré parce que j'ai peur de perdre un ami aujourd'hui. J'ai marqué une pause avant de reprendre. Si je ne dis pas tout d'un coup je vais exploser :

« Je t'ai menti quand je t'ai dis que j'allais bien quand tu es venu à la maison, ça n'allait déjà pas. Et puis je t'ai évité parce que je ne voulais pas que tu sache ce que j'avais et … Je me suis fait arrêté en décembre. Ils m'accusaient de faire du trafic de drogue, je n'ai jamais rien trafiqué mais c'est vrai que j'en ai consommé depuis … des mois en fait. J'essaie de … de m'en sortir aujourd'hui … Je … Je suis désolé de ne pas te l'avoir dit. Je … Je ne voulais pas y penser, je ne voulais pas qu'on sache que je ne suis qu'un alcoolique et qu'un drogué … Je …»

Mes mots se perdent et je ne sais plus comment me justifier. Je n'ai pas vraiment d'excuses à vrai dire. Il est l'un des rares à être au courant, comme Owen et Athénaïs. J'essaie de ne pas trop en parler, mais en fin de compte, ça me libère un peu de l'avouer. C'est comme si ça avait eu besoin de sortir que je le retenais depuis trop longtemps. J'espère juste qu'il ne me condamnera pas pour mon silence.
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Robin T. Lawford
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() message posté Ven 27 Fév 2015 - 0:38 par Robin T. Lawford


❝ How could this happen to me❞
Tristan & Robin


Je m’approche doucement de Tristan et remarque immédiatement que quelque chose ne va pas. La présence de l’homme qui semble lui servir de garde du corps ne fait qu’alimenter mes craintes ; il avait surement du se passer quelque chose pour que mon ami ait fait appel à cet homme. Je le salue en continuant de m’approcher de lui et lui pose une question à laquelle je connais déjà la réponse. Tristan n’est pas du genre à parler de ses problèmes, je sais qu’en règle générale il préfère garder tout pour lui et faisant la même chose je suis sans doute le premier à respecter ça, mais en le voyant secouer la tête à la négative je comprends que ce n’est pas le cas aujourd’hui et ses paroles me le confirment. Ses yeux clairs scrutent mon regard et j’ai l’impression de ne l’avoir jamais vu aussi sérieux. Je t’ai menti. Ces mots raisonnent dans ma tête comme un écho. Je reste un moment à regarder mon ami en silence, ne sachant comme réagir face à cet aveu. J’ai l’impression d’avoir trop souvent entendu ces mots dernièrement et je ne suis pas sur d’être prêt à entendre un autre aveu d’un de mes meilleurs amis. J’ignore de quoi il veut me parler et un pendant un bref instant j’aimerai ne rien savoir, quoi que cela puisse être, mais je sais qu’il est déjà trop tard pour ça lorsqu’il commence avec une petite voix à m’expliquer ce sur quoi il dit m’avoir menti. J’enfouis mes mains dans les poches et reste planté debout devant lui. En l’écoutant j’ai cette désagréable impression, comme si un étau se resserrait sur mon estomac. Comment avais-je fait pour ne rien voir ? Je m’étais rendu compte lors de notre dernière rencontre qu’il ne me disait pas tout, qu’il n’allait pas aussi bien qu’il le prétendait, mais j’avais mis ça sur le dos de sa fierté, pensant que c’était la raison pour laquelle il ne souhaitait pas parler de son agression. Jamais je n’aurais pensé que c’était bien plus que ça. Je détourne la tête et perdu dans mes pensées, viens fixer les branches nu d’un arbre. Je n’avais pas eu de nouvelles de lui pendant plus de deux mois et n’avais pas cherché à en prendre. Je ne m’étais pas inquiété, le mois de Décembre était souvent la folie pour tout le monde, tout allait généralement mieux une fois la nouvelle année commencée. Ça n’avait pourtant pas été le cas pour moi, les événements du nouvel an m’avaient totalement anéantis et je m’étais enfermé dans mon monde, ne pensant qu’à moi, à mes propres problèmes, en oubliant le reste du monde, et par la même occasion mes amis. J’ignorais à quel point mon ami allait mal et soudain j’avais l’impression que toute cette foutu histoire avec Anna n’était rien à côté de ce que Tristan traversait en ce moment. Relevant la tête je m’avance et viens m’assoir en silence à côté de mon ami. Je ne sais pas quoi dire après un tel aveu, d’ailleurs y avait-il des mots justes à employer dans ce genre de situation ? Si c’était le cas je les ignorais. Je sortis une main de ma poche et vins presser l’épaule de mon ami. « Je suis désolé Tristan… j’ignorais… je ne pensais pas que tu allais aussi mal… » Je retire ma main de son épaule et prends une inspiration. « J’ai pas été un super ami ces derniers temps. Tu n’a pas à être désolé, j’aurais dû voir que tu n’allais pas bien. J’avais mes propres problèmes et tout le reste m’est complètement passé au-dessus… C’est moi qui suis désolé de n’avoir rien vu Tristan… C’est de ça que tu voulais me parler ? » demandai-je en faisant référence au sms qu’il m’avait envoyé quelques mois plus tôt.



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() message posté Ven 27 Fév 2015 - 18:19 par Invité
Je ne m'attends pas vraiment à ce qu'il me pardonne. Je sais bien que le mensonge n'est pas la meilleure des solutions, mais c'était pour moi le plus simple. Je me cachais et je sombrais en même temps. Je ne voulais pas avouer ce qui m'arrivait. Je commence simplement à l'accepter et je sais que le chemin sera encore long pour être tout à fait comme avant. Je n'en suis pas encore là mais rien que le fait de pouvoir sortir sans ma mère est une petite victoire. Je me sens stupide de n'avoir rien dit. Un ami est là pour aider l'autre quand ça ne va pas, j'aurais du lui faire confiance, j'aurais du tout lui dire tout de suite et je m'en sentais incapable. Je ne sais pas ce qu'il aurait fait à ma place en fait je crois qu'il n'aurait jamais été à ma place … Robin à toujours été quelqu'un de droit et je pensais l'être aussi mais je me suis trompé. C'était facile de sombrer.

« Je suis désolé j'aurais du t'en parler, j'aurais du mais … mais je n'y arrivais pas. Je ne pouvais pas te décevoir, vous décevoir tous comme j'ai déçu mon père … Je … Je ne voulais pas que vous ayez ce regard, que …»

Je perds mes mots parce que je ne sais plus comment me justifier j'ai été nul et je le sais très bien. C'est le plus difficile de demande pardon. Je l'ai blessé en ne lui disant rien et j'espère sincèrement qu'il me pardonnera parce que je ne veux pas le perdre. Il est mon meilleur ami depuis longtemps, même s'il est plus jeune et qu'on n'a eu parfois des différents je ne veux pas que tout ça se finisse comme ça. Il s'excuse de ne pas avoir été là pour moi. Il n'y pouvait rien, c'est entièrement de ma faute si je me suis isolé. Je pensais pouvoir m'en sortir tout seul.

« Ce n'est pas de ta faute … Je pensais pouvoir m'en sortir tout seul, me psy m'a dit que ça arrivait et que pour moi c'était parce que j'avais peur d'être abandonné si je racontais la vérité.»

Je le vois pratiquement tous les jours, le psychologue. Je m'ouvre de plus en plus et je sens que ça me fait du bien de tout déballer, mais je ne sais pas s'il pourra vraiment faire quelque chose pour moi, me redonner confiance ou me faire oublier. Il n'a pas l'air de trop m'en vouloir et je suis réellement soulagé qu'il le prenne si … enfin qu'il ne me crie pas dessus comme Dimitri. Je le regarde d'un air étonné lorsqu'il me demande si c'était de ça que je voulais lui parler l'autre fois. L'autre fois ? Quelle autre fois ? Oh misère, Annabelle … Il ne sait toujours pas alors ? Je soupire et ferme les yeux puis secoue la tête de droite à gauche. Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée de lui dire maintenant, mais je ne peux pas lui mentir de nouveau et puis si Annabelle n'a pas tenu sa promesse alors tant-pis pour elle.

« Non c'était autre chose qui te concernait toi mais je n'ai pas eu le temps de t'en parler avec tout ça et … je l'aurais fait à la première occasion même si tu n'aurais pas aimé. »

Je m'arrête histoire de voir s'il est près à entendre ce que j'ai à lui dire ou pas. Je ne veux pas qu'il le sache trop brusquement. Je sais qu'il l'aime et c'est bien pour ça que je veux le ménager.
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() message posté Sam 14 Mar 2015 - 23:55 par Robin T. Lawford


❝ How could this happen to me❞
Tristan & Robin


Je n’ose imaginer ce qu’il a traversé ces derniers mois, il a gardé ça pour lui pendant tout ce temps, n’osant pas m’avouer la vérité. Une part de moi se demande pourquoi il n’a rien osé dire alors qu’au fond je comprends, je sais à quel point ça doit être difficile d’admettre qu’on a dérapé, qu’on ne va pas bien et c’est souvent encore plus difficile de demander de l’aide. Je ne peux le blâmer pour ça et la seule chose que je puisse faire pour lui à présent est d’être là pour l’aider à s’en sortir, pour le soutenir, comme il a toujours été là pour moi durant toutes ces années, même dans les moments difficiles. Je fronce les sourcils en l’entendant s’excuser à nouveau. Il ne voulait pas me décevoir ? Je secoue la tête. Comment peut-il penser ça ? Il sait ce que je pense de son père et de la façon dont il se comporte avec lui. « Je ne suis pas comme lui… J’imagine qu’il l’a très mal pris quand il l’a appris ? » Je pouvais aisément imaginer la réaction qu'avait eu son père, il avait l’habitude de  le dénigrer, il désapprouvait tous les choix que Tristan faisait et ça ne datait pas d’hier, il avait s'en nul doute du s’en donner à cœur joie cette fois-ci.

Je m’excuse auprès de lui, pour n’avoir rien vu, pour ne pas m’être inquiété de ne pas avoir eu de ses nouvelles ces derniers mois. Il a beau me dire que je n’y peux rien, j’ai quand même l’impression d’avoir laissé tomber mon ami. Il avait peut-être tout fait pour éviter de m’en parler et s’en sortir seul, mais moi je n’avais pas cherché à savoir pourquoi il était soudainement passé sous silence radio. Si je n’avais pas été aussi obnubilé par toute cette histoire avec Anna je me serais s’en doute pointé à l’improviste chez lui pour savoir comment il allait, j’aurais au moins essayé de prendre de ses nouvelles. Entendre qu’il se fait aider par un psy me rassure un peu, au moins il n’est pas seul pour traverser ça. Je relève la tête vers le garde du corps de mon ami qui ne semble pas l’avoir quitté d’une semelle depuis qu’il avait dû être mis à son service, plus pour le surveiller d’après moi, que pour veiller à sa sécurité. Je reporte mon attention sur Tristan et lui demande doucement : « Mais est-ce que ça va mieux ? Tu sais que tu peux compter sur moi, si tu as besoin de quoi que ce soit… je suis là. »

Ma dernière question à l’air de le surprendre. Lorsqu’il semble enfin se rappeler de quoi je parle il secoue la tête à la négative et m’avoue qu’il s’agit d’autre chose, quelque chose qui me concerne. J’ai l’impression de recevoir un autre coup quand je réalise ce à quoi il fait allusion. Lui aussi il savait. Je reste un moment silencieux avant de prendre mon inspiration et de me lever. Je fais quelques pas en passant une main sur le visage. Suis-je vraiment le seul qui l’ignorait ? Je me retourne vers mon ami. « Annabelle… C’est ça ? » Je secoue la tête comme pour chasser son visage de mon esprit. Evidemment qu’il s’agissait d’Annabelle, qu’est-ce que ça pouvait être d’autre ? Tristan est le premier à l’avoir rencontré, le premier à qui je me suis confié et sans doute le premier à avoir constaté qu’à mes yeux elle était bien plus qu’une simple fille rencontrée dans un parc. Je refais quelques pas en direction du banc et reviens m’asseoir à côté de mon ami. Mon regard se perd dans le vide, la simple évocation de son prénom semble me torturer un peu plus et les questions que je ne cesse de me poser semblent elles, revenir me hanter. Tourner la page n’est pas si simple que ça quand malgré tout on continue d’aimer la personne qui nous a blessées. « Comment… comment tu l’as su ? »



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Spoiler:
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() message posté Mer 18 Mar 2015 - 20:17 par Invité
Je baisse la tête à l'évocation de mon père. Ce n'est pas la personne que j'aime le plus au monde et je n'ai pas fait beaucoup d'efforts pour lui faciliter la vie, lui non plus d'ailleurs, on est comme des opposé lui et moi et je crois qu'il ne me comprendra jamais comme je ne le comprendrais jamais. Alors oui, il a fini par savoir, il a fini par être au courant de mon arrestation et du reste et je suppose qu'il s'est énervé, qu'il a jugé que ce n'était pas la peine de venir me voir et quelque part je préfère ça, parce qu'habituellement il serait venu et il m'aurait crié dessus, mais comme il connaît ce genre de cas puisqu'il l'a eu avec ma mère … il a peut-être baissé les bras, ou il en a eu assez de mes conneries et à décidé d'abandonner. J'ai haussé les épaules et je lui ai répondu :

« Je n'en sais rien, je ne lui parle plus vraiment. Il a finit par savoir et je suis sûr qu'il a abandonné l'idée que je puisse m'en sortir. Il ne m'a jamais vraiment fait confiance tu sais bien … C'est peut-être mieux comme ça.»

Je ne sais pas si c'est mieux, de toute manière avec lui je me suis toujours contenté de ce que j'avais, c'est à dire pas grand chose. J'ai abandonné depuis longtemps l'idée qu'il soit fier de moi. J'ai cherché tellement de fois à le contrarié et à être contre lui que forcément aujourd'hui il n'est plus là, alors que j'en aurais bien besoin, de son soutiens, autant que celui de ma mère.

Je réfléchis à sa deuxième question. Ça dépend des moments en fait. Le jour ça va encore mais le soir et surtout la nuit c'est autre chose. Je deviens … moins conciliant, plus violent et les cauchemars ne m'aident pas vraiment.

« Pour être honnête, ce n'est pas encore la grande forme. »

Je n'ai pas envie de m'étaler plus, mais je crois qu'il peut comprendre, je lui donnerais plus de détails s'il me le demande, mais s'il ne le fait pas, je m'en tiendrais à ça, histoire de ne pas trop l'inquiéter. Quant à Annabelle … Visiblement il est au courant. Je me demande comment il a su. J'ai acquiescé quand il m'a demandé si c'était d'elle qu'il s'agissait, ça me fait de la peine pour lui, il avait tellement l'air de l'aimer.

« Je l'ai vu avec son … avec l'autre garçon, je suis allé la voir et elle m'a expliquée. Je voulais te le dire mais je n'ai pas vraiment eu l'occasion avec tout ce qui est arrivé … Je ne supportais pas l'idée qu'elle te cache la vérité.»

C'est drôle, mais c'est exactement ce que j'ai fais aussi, mentir. Le problème avec les secrets c'est que leur poids deviennent de plus en plus lourd.

« Et toi? Elle a finit par te l'avouer?»

J’espérais que oui, c'était ça le deal, si elle ne le disait pas je lui aurais dis.
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() message posté Sam 28 Mar 2015 - 0:29 par Robin T. Lawford


❝ How could this happen to me❞
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Son père a toujours été un sujet de discussion délicat, ça a presque toujours été conflictuel entre eux et il ne se cache pas pour le faire savoir. Tristan sait ce que je pense de lui, mais il reste son père malgré tout et ça serait probablement déplacé de ma part de la critiquer. J’ose néanmoins lui demander comment il a réagit en apprenant ce qui lui est arrivé. Sa réponse n’est pas celle à laquelle je m’attendais. Je viens presser son épaule pour lui faire comprendre que je suis là pour lui. « Je sais… et je suis désolé. » Ne pas avoir le soutien de sa famille dans les moments difficiles rendait les choses plus dures à surmonter encore. « Et avec ta mère, comment ça se passe ? »
J'osais espérer qu'au moins un de ses parents se préoccupait de lui et tentait de l'aider et de le soutenir.

Mon attention se porte sur son garde du corps et j’ai la vague impression que mon ami n’est pas celui qui a fait appel à ses services. On l’avait surement mis à son service pour le surveiller et être sur qu’il ne replonge pas. Lorsque mon attention se porte à nouveau sur Tristan je lui demande comment il va. Je n’ai pas été là pour lui dans cette période difficile et mon instinct d’un naturel un peu trop protecteur ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour lui.
Un léger sourire triste se dessine sur mes lèvres lorsqu’il m’avoue ne pas encore être totalement remis. « Ça se comprends, il te faut du temps… mais sache que tu n’es pas tout seul Tristan et si jamais tu as besoin de quoi que se soit tu peux m’appeler à n’importe quelle heure… De toute façon je suis insomniaque, tu ne me dérangeras pas ! » Le taquinai-je gentiment.

Mes dernières paroles semblent le surprendre avant qu’il ne se souvienne du sms en question. Lorsqu’il m’avoue qu’il s’agit d’autre chose, une chose me concernant, mon cœur fait un bond dans ma poitrine et je comprends presque qu’immédiatement ce dont à quoi il fait référence. Prenant une inspiration je me lève et lui demande s’il s’agit d’Annabelle. J’aurais préféré qu’il ne hoche pas la tête en signe d’acquiescement, mais ce fut le cas. Après quelques minutes de silence je reviens m’asseoir à côté de mon ami et lui demande comment il a su. Le regard vide, je l’écoute me raconter la façon dont il l’a apprit et secoue la tête lorsqu’il eut terminé. Si il me l’avait dit un mois et demi plus tôt je ne serais peut-être pas resté aussi calme. A ce moment là j’avais injustement rejeté la faute sur les personnes qui étaient au courant du… mariage. Et Tristan n’aurait certainement pas fait exception à la règle même si aujourd’hui je sais qu’aucun d’eux ne voulaient me blesser. « Je sais, je comprend et je ne t’en veux pas… » Fini-je par dire en haussant les épaules avant de me tourner vers lui lorsqu’il me demande si elle a finit par me dire la vérité. Je fais signe que non de la tête.

« Ça aurait été tellement plus simple si elle avait eut le courage de le faire… Non, au lieu de ça je l’ai appris de la bouche de quelqu’un d’autre. C’est Julian qui me l’a dit… Le soir du nouvel an… » Malgré le temps qui semble s’écouler lentement, en parler reste toujours aussi difficile.

« Et depuis je… j’ai évité tout le monde, je me suis plongé dans le travail pour ne pas avoir à penser à tous ça, c’est pour ça que je ne me suis pas posé de questions alors que je n’avais plus de tes nouvelles depuis un moment… je n’avais envie de voir et de ne parler à personne… Je voulais juste qu’on me foute la paix et tenter d’oublier tout ça, mais… c’est dingue de se rendre compte que plus on tente d’oublier quelque chose, plus cette chose persiste à rester dans notre mémoire. »  

Dans un soupir je me recule et m’enfonce dans le banc. « Enfin voilà… J’ai toujours su que l’amour était une belle connerie, ça ne m’a pourtant pas empêché de me faire avoir. »



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() message posté Sam 4 Avr 2015 - 10:19 par Invité
Robin est mon meilleur ami, il sait donc très bien par quoi je suis passé et comment est ma relation avec mon père. Je suppose qu'il n'est pas très étonné de savoir qu'entre lui et moi c'est encore plus confus à présent. Il sera par contre surpris de savoir qu'avec ma mère c'est très différent depuis quelques temps. Alors qu'elle n'a jamais été vraiment là non plus. Elle a été pour ainsi dire invisible durant toute ses années et j'ai enfin appris pourquoi.

« Étonnement, ça va plutôt bien, on dirait qu'on a renouer en quelque sorte. Je sais maintenant pourquoi elle était si distante avec moi. Elle m'a appris qu'elle avait eu les mêmes problèmes que j'ai quand elle a commencée ça carrière, que mon père ne voulait pas qu'elle soit trop proche de moi pour que les mêmes choses ne m'arrivent pas, mais ça n'a pas vraiment fonctionné. Il aurait peut-être du penser à l'inverse mais, ça m'est égal, elle est là maintenant. Elle pourrait presque habité dans ma maison tellement elle est présente. Je dois avouer que je ne suis pas vraiment habitué et que c'est assez contraignant pour le coup. »

Je n'ai jamais aimé qu'on me donne des ordres ou qu'on me dise quoi faire, qu'on dirige ma vie en fait. C'est exactement ce qu'elle semble faire. Je commence à me rendre compte que c'est pour mon bien, mais soyons clair, ça me dépasse plus qu'autre chose. J'aimerais juste que l'on me laisse tranquille et à la fois qu'on m'aide, je ne sais pas encore ce que je veux en réalité. Je lui souris tristement lorsqu'il me dit qu'il est là désormais et que je peux l'appeler quand il veut durant mes nuits de cauchemars. J' hausse un sourcil quand il m'avoue être insomniaque. Je me demande si c'est à cause de cette histoire avec Annabelle. Ça me fait de la peine pour lui.

« Insomniaque? Depuis longtemps?»

J'ai peut-être oublié ce détail, mais avec les journées qu'il doit avoir à l’hôpital et les problèmes qu'il doit résoudre, ce n'est pas si étonnant. Il me raconte alors comme il a découvert le pot aux roses et je serre les dents lorsque j'entends le nom de Julian. Je hais ce type, je l'ai frappé d'ailleurs il y a quelque temps, j'espère qu'il s'en souviens. Je m'étais laissé emporté par la colère, mais au fond si ça n'avait pas été lui qui lui aurait dit, je l'aurais fait aussi, alors je ne peux pas lui en vouloir réellement. L'amour une belle connerie … oui il a raison. Je ne sais plus tellement ou j'en suis, si je suis amoureux ou pas de Dimitri.

« Ah ça, c'est sur, des belles histoires toutes faites pour les enfants, ce n'est jamais si simple en réalité. Il faut toujours que ça soit compliqué ...»

Ce n'est pas vraiment compliqué avec Dimitri, c'est juste une relation très bizarre et je ne sais même plus si nous en avons une ou pas. On se voit de temps en temps, c'est lui qui a payé ma caution, mais a part ça, c'est tout. Je ne sais toujours pas s'il me ment sur son travail ou pas, je ne sais toujours pas s'il continue de voir des hommes et je crois que oui parce qu'il un peu comme moi de ce côté, là, on est assez volatile tous les deux seulement je ne sais pas si ça me convient. J'aimerais pouvoir mettre un mot sur notre relation mais je n'y arrive pas vraiment. C'est Dimitri en quelque sorte, je ne pourrais jamais définir ce qu'on est parce qu'il est tellement étrange, et qu'on l'est tout les deux aussi.

« Et tu l'aimes toujours?»

Question qui pourrait être idiote, mais s'il a tant de mal à s'y faire c'est pour une seule et bonne raison.
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Robin T. Lawford
Robin T. Lawford
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() message posté Mer 22 Avr 2015 - 3:45 par Robin T. Lawford


❝ How could this happen to me❞
Tristan & Robin
Un léger sourire fait son apparition sur mon visage lorsque mon ami me raconte son rapprochement avec sa mère. Je ne m’attendais pas à cette révélation, mais je suis content de constater que de ce côté-là il n’est plus seul. Je comprends qu’avoir sa mère présente avec lui aussi souvent peut être déstabilisant et bouleverser quelque peu sa routine, mais je pense que c’est une bonne chose pour lui. « Je me doute que ça doit te changer, tu n’as pas l’habitude, mais c’est bien que vous vous soyez expliqués tous les deux. » Je ne poursuis pas sur son père, il est inutile d’enfoncer le couteau dans la plaie. Lorsque je lui demande si à présent il va mieux, il m’avoue ne pas se sentir encore en pleine forme. J’acquiesce d’un hochement de tête. Il a besoin de temps pour récupérer et c’est compréhensible. Je lui fais comprendre qu’à présent il peut compter sur moi. J’ai conscience de ne pas avoir été très présent pour lui ces derniers temps et il est peut-être temps que ça change. Je lui dis qu’il peut m’appeler à toute heure et ma dernière phrase semble l’inquiéter plus que je ne l’aurais voulu. Je tente de le rassurer. « Non, c’est rien. Disons que j’ai beaucoup travaillé ces derniers temps et que j’ai un peu négligé tout le reste, y compris mes heures de sommeil, mais ça va. » Me plonger dans le travail a été la première chose que j’ai faite pour oublier mes problèmes et garder mon esprit occupé. Je sais que j’en fais trop et qu’à ce rythme là je risque de finir complètement épuisé, mais j’ai besoin de ça. Je lui adresse un sourire qui s’efface aussi tôt que ma relation avec Annabelle est énoncée. Parler de ce fameux soir où j’ai découvert sa trahison ainsi que les mensonges de mes amis me semble encore difficile, mais je trouve tout de même la force de lui raconter la façon par laquelle je l’ai découvert. Compliqué. C’était le mot. « Ouais… j’aime pas ce qui est compliqué. » scandai-je avant de poursuivre avec un soupir. « C’est sans doute pour ça qu’avant elle je fuyais les relations longue durée. Quand on voit le résultat, je me dis que je me portais bien mieux avant de tomber amoureux. » Mon regard se perd de nouveau dans le vide et nous plonge pendant quelques minutes dans un silence où seul le son des branches secouaient par le vent se fait entendre. Tristan brise le silence et mon regard se tourne immédiatement sur lui après avoir entendu sa question. Je me penche en avant. Est-ce que je l’aime toujours ? Je l’ignore moi-même. En réalité j’ignore quel sentiment domine entre mon amour et ma colère pour elle. « Je ne sais pas… Je ne peux pas juste l’effacer de la mémoire et passer à autre chose… ça serait tellement plus simple pourtant, mais… » Je hausse brièvement les épaules. « Ouais, j’imagine qu’il y a toujours une part de moi qui l’aime… c’est pour ça que c’est si dur à accepter. »

Un courant d’air passe me faisant frissonner. Je secoue la tête comme pour chasser mes idées noires. Je ne veux plus penser à cette histoire et je tente de changer de conversation de la façon la plus banale possible. « Ça te dis de bouger d’ici ? Je t’offre un café ? »



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