ctrl + v

Citation :

189

Citation :

me, i fall in love with you every single day

Sebastian & Lizzie

you don't step in to love, you fall in. head over heels. ✻✻✻ Je devais admettre que j'étais un peu stressée par cette Saint-Valentin. C'était la première que j'allais passer depuis très longtemps, avec quelqu'un et je n'aurais pas pensé que ce genre de choses allait de nouveau m'arriver. Après la mort d'Adam j'ai laissé ma vie sentimentale de côté pour un long moment, ayant bien d'autres problèmes à régler. D'abord, Noah et puis bien évidemment l'alcool. Alors, le reste était sans importance, même s'il m'est arrivée d'avoir quelques histoires à cette époque, mais rien de sérieux. Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Officiellement, cela ne faisait que très peu de temps que nous étions ensemble, mais la vérité était tout autre. Alors, forcément je me retrouvais à être nerveuse, en attendant qu'il arrive, doublement à cause de ma nouvelle couleur de cheveux. Ma sœur était partie depuis quelque temps, me laissant seule à la maison. Seule, avec trop de temps pour penser. Je détestais être nerveuse et pas sûre de moi, surtout qu'il n'y avait aucune raison. Nous nous connaissions parfaitement. Nous étions déjà sortis des millions de fois et aujourd'hui, ce n'était qu'un autre rendez-vous. Mais c'était aussi la Saint-Valentin et c'était sans doute cela, qui me mettait une énorme pression. Pression totalement inutile.
Il était pourtant totalement impossible de rester calme. J'avais peur que rien ne ce passe correctement, alors qu'il n'y avait aucune raison que cela puisse mal se passer. Noah n'était pas là, Sebastian ne venait pas à la maison pour la première fois non plus et il n'y avait aucune raison pour que la soirée ne se passe pas aussi bien que d'habitude. Pourtant, ce quatorze février, semblait tout gâché. Peut-être qu'il aurait été préférable de ne pas se voir aujourd'hui, mais seulement demain pour enlever toute la pression que pouvait apporter cette date. Mais il était trop tard, on venait de frapper à la porte. Après un coup d’œil dans le miroir, un re-coiffage express et une grande inspiration, j'ouvris la porte. C'était bien lui, devant ma porte, toujours aussi séduisant. Rapidement je me retrouvais dans ses bras, un sourire idiot sur mon visage. Après un baiser, je me senti presque rougir face à ces compliments. J'avais apparemment réussi mon coup, ce qui me rendait assez fière de moi. Je n'avais pas changé de couleur de cheveux exprès pour lui, mais parce que j'en avais envie. Cependant, j'avais quand même espéré lui plaire, ce qui semblait être le cas. Quant à la robe, elle, en revanche, avait été choisie exprès pour lui. « Merci. » Je l'embrassais une nouvelle fois, avant de l'enlacer un court instant. « Joyeuse Saint-Valentin. Et c'est moi la plus chanceuse. » Après quoi, je lui pris la main, pour le faire entrer.

À peine la porte fermée, je ne pus m'empêcher de l'embrasser de nouveau. Un long baiser passionné. C'était l'effet qu'il avait à chaque fois sur moi. Parfois cela en était effrayant, tellement c'était intense. Je n'avais jamais connu cela, même pas avec Adam, alors oui, c'était un peu déroutant, mais en même temps tellement bon. Après toutes ses années seule, cela me faisait du bien de revivre toutes ses sensations de nouveau. Et tant que cela durait, il me fallait en profiter. La vie était trop courte, j'en avais parfaitement conscience, pour passer à côté de choses aussi magnifique et intense que celle-ci. Je n'avais aucune idée de combien de temps cela allait durer. Un mois, six mois, deux ans, pour toujours... Je ne pouvais pas le savoir, voilà pourquoi je voulais en profiter le plus possible. Voilà, aussi pourquoi je n'avais pas été capable de dire non alors qu'il était fiancé. D'arrêter après la première fois, de le laisser la retrouver et disparaître de sa vie. Tout cela avait été égoïste, je le savais, mais cela avait été aussi plus fort que moi. Avec Sebastian, j'étais heureuse. Heureuse, amoureuse, vivante et je ne pouvais pas abandonner cela. C'était aussi effrayant, d'avoir l'impression de dépendre autant de lui, comme si désormais je ne pouvais plus me passer de lui. « Nous avons la maison pour nous tout seuls... » Il le savait déjà, mais juste pour être sûr, il valait mieux lui rappeler.
Pourtant, je cessais de l'embrasser, avant de me détacher de lui, pour aller dans le salon. Il avait parlé de chocolat et je devais admettre que cela m'avait donné faim. Après tout, nous avions toute la soirée pour nous, ce qui nous laissait tout notre temps, pour tout un tas de choses. « Si ma mémoire est bonne, il a été question de chocolat. » Sourire enjôleur de circonstance. Je l'invitais à me suivre, avant de m'asseoir sur le canapé, faisant attention à ma robe au passage. Le retrouver m'avait fait oublier un instant, le fait que j'avais été nerveuse quelque temps auparavant. Mais désormais, j'avais l'impression de nouveau de ne pas savoir quoi faire faire ou dire. C'était complètement stupide, mais plus fort que moi. Pourquoi mettre autant de pression sur cette date ? C'était pire que notre premier rendez-vous, qui remontait à des mois plutôt. Nerveusement, je pris mes cheveux en main, pour les placer tous du même côtés, au moins cela m'occupait les mains. « Comment s'est passé ta journée ? » Pathétique tentative pour penser à autre chose. Pourtant, j'étais vraiment heureuse de fêter cette Saint-Valentin avec lui. La première et j'espérais que ce ne serait pas la dernière ensemble. Même si j'essaie de ne pas faire trop de plan pour l'avenir, ne voulant pas être une fois de plus déçue. Je savais depuis longtemps, que tout ne se passait pas forcément pas comme nous l'espérions. Il fallait profiter du moment présent et ici, de Sebastian avec moi.

✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

« C'est animé. Ça, c'est certain. Si tu n'aimes pas danser ni l'alcool, ce n'est pas trop le bon endroit pour toi. Mais si jamais tu veux en faire l'expérience, je te montrerai. Ça va me faire plaisir! »

Je restai bouche bée à cette annonce. On venait de m'inviter. Quelqu'un qui ne me connaissait pas venait de faire la démarche de me montrer ce qu'était son métier et de m'inviter lors d'une de ses soirées.
Alors oui, d'habitude, je n'étais pas très "danse ni alcool", comme il le disait, parce que j'en avais toujours été privée. Pour père et mère, c'était le diable, la chose qu'il ne fallait surtout pas que je découvre, car je risquerais d'être trop tentée et d'aller dans le mauvais chemin. Quand je regardais à quoi ce genre de soirée ressemblait, cela soulevait beaucoup de curiosité en moi. A la fois de l'excitation, mais aussi de la crainte. Les gens n'avaient plus l'air d'être eux même et la plupart pouvait finir par faire des "bêtises" dont il allaient regretter sous l'effet de l'alcool, voir, de la drogue.
Pourtant, j'avais envie de savoir ce que c'était, rien qu'une fois. Juste pour essayer. Jonah ne semblait pas être méchant, et j'avais confiance en lui.

"Ça me plairait beaucoup!" admis-je avec de petites étoiles dans les yeux. "Si tu veux je... te donne mon numéro pour en reparler?"

Je rougis. Donner mon numéro de téléphone à un garçon, ça n'était pas le genre de chose que je faisais d'habitude. J'espérai qu'il ne me trouvait pas trop entreprenante. Il n'y avait rien de mal dans mes mots, mais j'avais le sentiment de faire quelque chose d'osé.

« Je t'y amènerai une journée que je ne travaille pas pour rester à tes côtés si jamais.... » poursuivit Jonah, « J'aime danser de toute façon... Une pierre, deux coups! »
J'étais si heureuse que je ne parvins pas à répondre de ça par des mots. Mon sourire jusqu'aux oreilles le fit à ma place. j'avais le cœur battant à l'idée de pouvoir faire une chose pareille, avec lui. Le fait qu'il soit attentionné, ce genre de chose, ça m'allait droit au cœur. Ça n'était pas grand chose mais pour moi, ça voulait dire beaucoup.

"Je.. je serais disponible!" promis-je toute émue, la voix trahissant mon enthousiasme. Décidément, je ne regrettai pas mon choix de Fish & Chips à la place d'un haut gastronome. Et en reparlant de la soirée, peu importe ce qui serait prévu le jour où j'irais, je trouvais une disponibilité. Je ne voulais pas rater une telle opportunité!


« C'est important de suivre ses rêves.... » entendis-je Jonah dire par la suite. « Je ne te connais pas encore bien et je n'ai pas le droit de te dire quoi faire, mais des fois, c'est bien de s'arrêter et de réfléchir à ce que l'on veut réellement dans la vie... »
Je clignais des yeux en remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille. Je me sentais très concernée par ses paroles, parce que j'y pensais tout le temps.
"Je le fais tous les jours, sans cesse." dis-je sérieusement mais avec un petit air absent. "Disons que je suis dans une... mauvaise posture. Et j'essaie de.. trouver des solutions pour m'en sortir."
Je me confiais sans mal. Cela me faisait du bien de parler avec quelqu'un que je ne connaissait pas, enfin, à peine désormais. C'était comme si j'avais reçu une autorisation, ou que le jugement que j'allais recevoir allait peu m'importer, parce que je ne le connaissait justement pas. "Mais je suis d'accord avec toi. Ce serait idiot de gâcher la seule vie que l'on a."

Nous discutâmes ensuite de restaurant, étant donné que nous étions dans l'un d'eux. Je confiais à Jonah que mon préféré était le Dishoom, un restaurant indien très fréquenté et aussi très bon. Il m'avoua qu'il ne connaissait pas et j'en étais presque surprise, sans l'être tout à fait. On ne pouvait pas tout connaitre dans la vie, même les choses les plus connues.
- Oh! Si tu aimes bien et si ça te dit, peut être que un jour on pourra y aller... tous les deux?
Pause. C'était quoi j'avais fait là? Inviter un garçon?
C'était la première fois de ma vie que je le faisais. Et pour fêter l'évènement, mon cœur s'était remis à battre la chamade. Je me disait qu'après tout, il m'avait invitée, alors pourquoi ne pas faire de même? Ça n'était pas une mauvaise chose après tout et ça me permettait de regagner un peu de confiance en moi. Cette chose qui me manquait et que je trouvais peu à peu. En plus, il m'avait dit qu'il aimait découvrir de nouveaux endroits, alors j'estimai que l'occasion était parfaite!

Puis je lui demandais ce qu'il aimait faire dans la vie. Curieuse, j'avais envie d'en savoir plus. De toute façon, j'étais en mode découverte, par conséquent, j'avais plusieurs questions en réserve.

« J'aime faire du sport... Mais pas seul dans un gym.... Plutôt en équipe. J'aime également courir. Et jouer de la batterie. Sinon, je m'intéresse beaucoup aux autres, alors passer du temps avec mes amis, beaucoup et mes deux parents. Je n'habite plus avec eux, mais je passe souvent les voir... »
- Oh, tu aime le sport? Moi aussi! Enfin.. je vais en salle tous les samedi et j'aime bien courir le matin aussi, pas plus. Mais... ça me permet un peu de penser à autre chose et avoir une activité à moi. Et tu joues de la batterie? Très intéressant! Tu fais partie d'un groupe?
Imaginer Jonah au sein d'un groupe n'était pas difficile. Les batteurs étaient de toutes façons plus apte à jouer parmi d'autres instrument puisqu'ils avaient pour rôle d'installer le rythme. J'aimais bien cet instrument, taper partout pouvait défouler.
« Tu n'as jamais pensé à être mécano dans la vie? Et ne pas juste faire cela pour le plaisir? »
Nouveaux clignements des yeux.
"Oh mais... je gagne un petit salaire dans le garage où je travaille. Sam, le propriétaire, me rémunère, bien que je lui ai dit que ça n'était pas la peine. De l'argent, j'en ai bien assez... mais il me dit que tout travail mérite salaire et que cet argent a plus de valeur car je l'ai gagné. Et il a raison."
A vrai dire, j'utilisais rarement l'argent de mes parents. Juste en cas d'urgence, ou bien pour les études que je ne voulais pas faire, mais c'était très rare.
"J’aimerais bien avoir mon propre garage. Enfin, certains clients pensent qu'une femme n'a pas sa place ici, et je veux leur montrer qu'ils ont tort."
Certains étaient persuadés que c'était Sam qui s'occupait de tout et que moi j'étais la bobonne qui s'occupait de lui amener les outils et le café. Ce genre de personne avait déclenché en moi un réveil. Je commençais de moins en moins à me laisser faire et Sam disait que c'était une très bonne chose.

Citation :

Yvonne Strahovski

Citation :

123