» Date d'inscription : 13/04/2014
» Schizophrénie : Kyle A. Rowena et Amanda E. Hemsworth
| ( ✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 11:26 par Hazel J. Chase |
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| ( ✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 17:44 par Invité |
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Gabrielle Rowena i’m only afraid of what i want » Date d'inscription : 18/05/2014
» Pseudo : margaux ; stardust
» Schizophrénie : alycia & jamie
| ( ✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 18:58 par Gabrielle Rowena - Code:
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En cette nuit du premier novembre, l'atmosphère était aussi glaciale qu'en plein mois de décembre - parce que justement on était en Janvier et qu'il devenait difficile d'aller promener ma licorne, c'est bien dommage mais elle était récalcitrante à rester en compagnie de Supergirl car c'était elle qui a mangé mon |
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| ( ✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 20:45 par Invité |
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Alycia Hemsworth growing strong » Date d'inscription : 15/02/2014
» Pseudo : margaux ; stardust
» Schizophrénie : jamie & gabrielle
| ( ✰) message posté Mer 4 Fév 2015 - 22:36 par Alycia Hemsworth |
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| ( ✰) message posté Jeu 5 Fév 2015 - 14:17 par Invité Critères d'évaluation ; compétences à utiliser sur la rédaction par rapport au journalisme. |
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| ( ✰) message posté Jeu 5 Fév 2015 - 16:26 par Invité - Spoiler:
Les repas se faisait en général sur une longue table située dans le salon. Père était à un bout, mère à l'autre et moi entre les deux. Ils commençaient en silence, après que les domestiques nous aient servis avant de repartir. Comme dans les films de princesse. Sauf que c'était tout, sauf joyeux. Parfois, Père prenait la parole, soit pour nous parler de son boulot avec des mots que je ne comprenais même pas. Ou alors pour parler de moi. « Comment s'est passé ta journée de cours Barbara? » - il m'appelait toujours comme ça, bien que j'avais une sainte horreur de cette appellation. La manière dont il le prononçait m’écœurait. Ma mère, elle, m'appelait bel et bien Primrose, c'était grâce à elle que j'avais pu être nommée ainsi. - « Comment se passent tes leçons de piano ? As tu progressé ? » ou encore « Ce n'est pas en continuant ainsi que tu vas pouvoir devenir aussi brillante que ta mère et moi le sont au jour d'aujourd'hui. ». Quand j'osais leur raconter que j'avais bu un verre avec deux trois amis, autrement dit, quand je m'amusais, ils prenaient tout de suite un air sévère en me le reprochant : « Un verre ? Tu bois de l'alcool ? Et tu n'as pas honte ? Il est hors de question que tu deviennes comme ces pauvres manants de classe moyenne ou basse. Tu vaux bien mieux que ça, tu es une Lewis. Notre unique fille. Ce n'est pas ainsi que nous t'avons élevée ! ». Heureusement, ils ne m'enfermaient pas dans ma chambre dès que j'étais à la maison comme une princesse dans sa tour. Du moment que la police ne me ramenaient pas chez eux pour cause d'ennuis, ils me faisaient plus ou moins confiance. Enfin, mon père ne me faisait pas confiance, mais il n'avait pas le choix que de me laisser vivre un peu ma propre vie. Il n'était pas souvent à la maison, ma mère non plus d'ailleurs. C'étaient des personnes très portées sur le travail mais qui avaient aussi une importance capitale. Le genre de gens qui disaient bonjour qu'à ceux qui jugeaient digne qu'on leur adresse la parole. J'aurais pu devenir ainsi, si je n'avais pas passé le plus clair de mon temps avec une nourrice étrangère qui avait su être maternelle avec moi quand ma mère ne le pouvait pas. Et mes parents étaient l'exemple type à ne pas suivre. Je me souvins particulièrement d'un épisode où nous mangions tous à table jusqu'à ce que mon père fasse venir le Chef. « J'avais demandé une cuisson saignante. Vous trouvez cela saignant vous ? C'est presque grillé ! » « Je suis désolé Monsieur, je veillerais à ce que ça ne se reproduise plus. » s'était-il excusé en transpirant de peur. « Ah mais ça, c'est certain. » avait répondu mon père. Et il avait évidement fallu comprendre par là que le Chef avait été licencié. Le lendemain, un autre avait pris sa place et on m'avait expliqué que je ne reverrais plus jamais l'ancien. Dans mon esprit de petite fille, c'était une chose très effrayante que je ne comprenais pas. Et pour la première fois de ma vie, j'avais haï mes parents.
Depuis ma naissance, ma vie est cadrée. De mes premiers mots, mes premiers pas, jusqu'à maintenant. Il fallait que je sois parfaite et présentable quand des invités venaient nous rendre visite. Ils m'avaient inscrit dans une école privée pour fille et qui s'approchait de près à un couvent. Là bas, on apprenaient pas seulement à lire et à écrire, mais aussi comment être une bonne petite femme, exactement comme dans les temps anciens. Je devais avoir tels ou tels amis, telles ou telles fréquentations et quand je m'intéressaient aux autres enfants quand nous marchions dans la rue, mon père me prenait la main et m'éloignait d'eux. Je ne devais pas m'attacher à ces personnes, parce qu'elles n'en étaient pas « digne ». Pour mes parents, les valeurs étaient importantes à tel point que j'en eu une indigestion. Fort heureusement, quand j'arrivais au lycée, on m'inscrivit dans un qui était mixte. Celui pour les filles étaient complet et mes parents n'avaient pas eu d'autres choix. Pour la première fois de ma vie, je vivais en harmonie avec des garçons, « bien élevés » eux aussi. Enfin, la plupart d'entre eux. Parce que moi, celui qui fut mon tout premier ami masculin, c'était un garçon qui avaient pu être ici que grâce à une bourse et qui s'appelait Jesse. J'en ai jamais parlé à mes parents évidement, ils ne l'auraient pas acceptés. Du coup, après les cours, il m'emmenait voir les choses que je ne savais pas. J'avais découvert tout un tas de chose grâce à lui, et si au début, j'avais eu du mal à le suivre dans des endroits « pas fréquentables » d'après mes parents, j'avais fini par me laisser aller. Pour la première fois de ma vie, je m'amusais ! Pour la première fois de ma vie, j'avais fais des choses très simple que les gens en général faisait : aller dans un fast food, au cinéma – qui me changeait de l'opéra -, faire des emplettes dans une épiceries, m'acheter des friandises, , que mon ami et moi cachions chez lui pour ne pas que je m'alourdisse et que mes parents ne le découvre, regarder des séries à la télévisions, aller à des concerts, mais aussi, j'ai pu entrer pour la première fois de ma vie dans un garage. C'était celui où travaillais l'oncle de Jesse. Surpris par mon émerveillement, ce dernier m'avait un peu expliqué quand il s'y prenait et m'avait même demandé si je voulais essayer. Au début, je m'étais résignée malgré mon envie intense de le faire, par peur de me salir (être garagiste signifiait forcément se retrouver noir à la fin). Il m'avait alors proposé de me changer et m'avait assuré qu'il y avait une douche en arrière boutique que je pourrais prendre en sortant. Alors je me suis prêtée au jeu et j'ai trouvé ça excitant ! Tellement que j'avais passé un peu trop de temps à apprendre à réparer des voitures. Quand je rentrais à la maison, on me demanda ce qui m'avait fait rentrer si tard et j'ai du prétendre vouloir retenir un professeur pour me réexpliquer la leçon du jour. J'avais réussi à trouver plein de petites excuses bidon pour retourner au garage (pas tous les jours évidement) et aider l'oncle de Jesse de manière tout à fait bénévole. Quand j'entrai à la fac, il décida de m'embaucher, sous secret, car il était au courant que je n'avais pas le droit d'être ici. Finalement, il était comme un deuxième père pour moi. Quant à Jesse, il avait poursuivit ses études en Erasmus en Amérique. Par conséquent, nous ne communiquions plus que par internet. Pendant les vacances, il venait et on se voyait le temps de quelques heures puis on se séparait. Il avait trouvé une copine là bas et m'avait expliqué le bonheur qu'il avait d'être avec elle. Du coup, ça avait éveillé ma curiosité, mais surtout la sienne car il me demandait plusieurs fois si j'avais trouvé l'amour à mon tour. Mais à chaque fois, c'était négatif. L'amour, je ne l'ai jamais connu. Mes parents n'accepteraient jamais que l'idée que j'ai un petit ami s'ils ne l'ont pas choisi pour moi. Déjà qu'ils n'étaient pas au courant que je fréquentais un garçon en toute amitié...
Tout se passait bien jusqu'à ce qu'un jour, en rentrant des cours, ils m'annoncèrent qu'ils avaient une grande nouvelle à m'apprendre. Ils avaient l'air heureux et c'était bien ce qui m'inquiétait. « Ma fille, nous avons quelque chose de merveilleux à t'annoncer ! Nous avons décidé de te marier à un Keynes ! » m'avait dit ma mère sous l'air fier de mon père. Tous les deux guettaient ma réaction, mais j'étais plus stupéfaite qu'autre chose. Les Keynes était une famille amie avec la mienne, mais je n'avais jamais rencontré leur garçon pour autant. « Oh, euh... c'est... soudain. » avais-je uniquement réussi à répondre. J'étais profondément... déçue et surtout effrayée par cette idée. Je ne voulais pas me marier à quelqu'un que je n'avais jamais vu, que je ne connaissais pas. Pourtant, mes parents avaient vraiment espérer que je réagisse avec émerveillement. « Allez, fais nous au moins un sourire, après tout ce qu'on a fait pour toi, tu pourrais au moins te montrer un temps soi peu enthousiaste ! » avait poursuivi ma mère, ce qui m'avait forcé un sourire. J'allais rencontrer l'élu dans quelques jours suite à un meeting qu'ils avaient prévu ensemble. Je n'en avais pas du tout envie, mais je ne pouvais pas « me permettre » de le leur avouer. Je jouais seulement à la fille qui ignorait ce qu'était le mariage et qui ne savait donc pas réagir. Ma mère m'assura que j'allais m'y faire et qu'une fois mariée, je serais heureuse et épanouie. Je n'avais pas osé lui répondre que ça n'était pas son cas, à elle, et que je n'avais pas envie de lui ressembler. Mais j'étais bien trop encore emprise pour me réveiller. Seulement, j'étais à présent dans de sale draps et ne savait pas encore comment me débrouiller pour m'en sortir...
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